Revue belge de numismatique et de sigillographie

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îiccompagncment principal est une roue posée au-dessus de
lui ('); avec elle, apparaissent le fourchon, des rayons, des
croix, des étoiles, des croissants, des cercles variés. Sous
le cheval et naissant de son ventre, le signe globo-lunulaire
et le croissant forment parfois des dessins d'ensemble.
L'une des variétés, celle qui fournit les pièces ordinaire-
ment les plus pesantes et d'une apparence assez peu-artis-
lique, se présente la première (pi. XXI, n"' 100 à 105)j elle
montre l'epsilon bien formé ; le signe qui l'accompagne à
droite a une assez grande analogie avec lui; celui qui l'ac-
coste à gauche, peu fixe dans sa forme et sous l'action d'une
transformation progressive, ne conserve que rarement l'ap-
parence de la baguette druidique ; il est le plus souvent lié
à un croissant dans lequel il était en partie enchâssé sur les
monnaies à la roue. Les autres symboles constitutifs du
groupe sont, sur ces pièces, en petit nombre et fort espacés.
Le cheval, aux formes massives et dont la tête a une gros-
seur démesurée, et la queue une division souvent en trois
touffes flottant au vent, est surmonté d'une roue pres-
que isolée, le signe globo-lunulaire et le croissant sont
disjoints sous lui, et peu d'autres symboles l'accompagnent
encore. C'est au point de départ sans doute de cette variété,
remarquable par le peu de fixité dans la forme de deux de
ses signes symboliques, que la baguette druidique, véritable
lituuSy est encore presque intacte (^).
(') La roue parait avoir toujours été posée sous le cheval, dans les
imitations des Bretons insulaires.
P) Ces pièces sont fréquemment trouvées dans la partie méridionale
de l'Atrébatie et de la Nervie, et dans le sud de la Belgique actuelle ; leur
alliage est d'argent.