Revue belge de numismatique et de sigillographie

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la transformation presque radicale du buste d'Apollon, les
signes symboliques qui en sont provenus laissent, pour la
plupart, reconnaître leur ancien rôle dans sa composition,
si on les compare toutefois à ceux des types iransitionncls.
On distingue toujours la draperie des épaules j les boucles
de cheveux sont méiamorphosées en plusieurs symboles,
en epsilon (\), en chevron ou fourchon, en cercles accou-
plés, en petites croix, en billettcs triangulairement placées.
A la baguette druidique, conservée un instant, ont été sub-
titués d'abord, un signe complexe indéterminé, puis un
autre ayant l'aspect d'une faucille; les feuilles de laurier
de la couronne sont converties en billettes symétriquement
rangées. Le profil du visage est remplacé, soit par un signe
évidé d'une analogie assez grande avec l'epsilon (*) (pi. XXI,
n " 100 à 104), soit par un emblème globeux, épais, ayant
une échancrure à son côté gauche (pi. XXI, n"' 105 à 108),
soit, enfin, par un symbole d'un relief moins prononcé
chargé d'une croix en sautoir. (PI. XXII, n" 1 10 à 118.) Au
revers, le cheval peu disloqué, à gorge fourchue toutefois,
et dont les articulations sont globeuses, présente un aspect
spécial, malgré ses caractères communs aux chevaux des
types belges. Galopant à droite, durant l'autonomie gallo-
belge pure, ce cheval porte deux oreilles qui affectent un
rayonnement semi-circulaire en forme de croissant, et une
queue différente presque dans chacune des variétés. Son
(>) Mes motifs pour refuser de considérer ce signe comme formé de
deux croissants unis rassortiront de l'analyse des types, à l'arliclo de
l'epsilon.
(^) C'est ce symbole et l'epsilon lui-même qui ensemble ont été nom-
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