THS-6152.pdf
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1- CADRE GEOGRAPHIQUE ET GEOLOGIQUE<br />
Le bassin sénégalo-mauritanien est le plus occidental et le plus étendu des bassins<br />
méso-cénozolques de la marge atlantique africaine (fig. 1.1). Largement ouvert sur l'océan, il<br />
s'étend sur environ 1400 km entre le Cap Blanc en Mauritanie et le Cap Roxo au Sud-Est de la<br />
Guinée Bissau, à travers le Sénégal et la Gambie. Sa plus grande largeur se situe à la latitude<br />
de Dakar (560 km) et sa superficie est d'environ 340 000 km 2 (fig. \.2). La partie émergée a<br />
un relief peu accidenté; elle est limitée à l'Ouest par une côte généralement basse et<br />
sablonneuse à l'exception de quelques falaises rocheuses que l'on rencontre à Dakar et sur la<br />
Petite Côte.<br />
Le bassin est constitué de terrains de faible pendage ouest qui reposent sur un<br />
substratum d'âge précambrien à paléozolque affleurant sur sa bordure orientale et sudorientale.<br />
La lithostratigraphie est basée essentiellement sur les données des sondages<br />
hydrauliques et surtout pétroliers Les affleurements anté-quaternaires se limitent au dôme de<br />
Diass 1<br />
(Campano-Maastrichtien) avec son auréole paléogène entre Dakar et Thiès jusqu'à<br />
Ngazobil, aux lacs de Guiers et Rkiz (Eocène), à la région de Matam-Kaédi (Eocène), à la<br />
Haute Gambie (Eocène) et à la région de Farim en Guinée Bissau (Eocène). L'Oligocène<br />
affleure en Casamance (CASTELAIN, 1965; MONCIARDINl, 1966). Le Néogène est connu<br />
à Dakar (MONCIARDINI, 1966), à Saint-Louis (AUDIBERT, 1967), Louga<br />
(LAPPARTIENT & LAPPARTlENT, 1976), au Sine-Saloum, en Gambie, en Casamance et à<br />
Tambacounda (CASTELAIN, 1965; MONCIARDINl, 1966; FLICOTEAUX & MEDUS,<br />
1974; LAPPARTIENT, 1978 et 1985).<br />
La série sédimentaire post-paléozolque est connue presque sans interruption du Trias<br />
. au Quaternaire, son épaisseur atteignant ou dépassant 10 000 m en Casamance qui correspond<br />
à la région la plus subsidente. Les faciès sédimentaires varient d'Est en Ouest: détritiques<br />
grossiers avec des influences littorales à l'Est, fins avec des influences océaniques à l'Ouest.<br />
Le bassin comprend un domaine occidental subsident à l'Ouest du méridien 16°30'W<br />
séparé du domaine oriental stable (à l'Est du méridien 15°30') par une zone de flexure<br />
(FLICOTEAUX et al., 1988). Sa structure d'ensemble est celle d'un bassin de marge passive<br />
(CASTELAlN, 1965; BELLION, 1989), avec remplissage sédimentaire s'épaississant en<br />
direction de l'océan et formé de prismes élémentaires progradants superposés (fig. 1.3 a-b). Le<br />
plongement général des couches est faible et le substratum s'enfonce graduellement vers<br />
l'Ouest puis s'effondre dans la zone de flexure, formant les<br />
horsts de Diass et de Dakar et le graben de Rufisque. Ce substratum se situerait à 5000 m de<br />
profondeur à la verticale de Nouakchott, à 6000 m ou plus à Dakar et à 8000 m sous le··<br />
plateau continental casamançais.<br />
L'histoire géodynamique du bassin a fait l'objet de nombreux travaux (CASTELAlN,<br />
1965; SPENGLER et al., 1966; BELLION & GUIRAUD, 1980; JANSA & WIEDMANN,<br />
. 1982; SEIBOLD, 1982; WlSMANN, 1982; LATIL-BRUN et al., 1986; FLICOTEAUX et<br />
l Dans ce travail, je me suis attaché<br />
noms des localités selon l'appellation<br />
autochtones.<br />
Ainsi on trouvera:<br />
Diass à la place de Ndiass;<br />
Ndayane à la place de Ndéyanei<br />
Poponguine à la place de Popenguine.<br />
2<br />
à transcrire les<br />
des populations