THS-6152.pdf
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des conseils avisés.<br />
Monsieur L de KLASZ, professeur en retraite ("La Verdiane". 74, Avenue du Mont<br />
Alban, Nice, France) a apporté une aide précieuse dans la recherche de collaborateurs extérieurs.<br />
De nombreuses personnes ont contribué à la réalisation et à la mise en forme de ce travail.<br />
Messieurs A. DIA, (Directeur de l'Institut des Sciences de la Terre) (U.C.A.D.) et P. G.<br />
LO (1. S. T.) ont apporté leur concours précieux dans l'impression du texte.<br />
Mes remerciements vont à messieurs N. PODEVIGNE (Université de Lyon-l), H.<br />
HüTTEMANN (Université de Tübingen), M. NDAO et E. COLY (Université Cheikh Anta<br />
DIOP) qui ont assuré les prises de vue au microscope électronique. à .balayage et/ou les tirages<br />
photographiques.<br />
Monsieur René SARR a gracieusement mis à ma disposition son micro-ordinateur pour la<br />
saisie du texte. Monsieur Babacar BA, dessinateur en retraite, a assuré une partie· du travail<br />
graphique présenté dans ce texte. Sidy DIA a assuré le tirage du texte.
1- CADRE GEOGRAPHIQUE ET GEOLOGIQUE<br />
Le bassin sénégalo-mauritanien est le plus occidental et le plus étendu des bassins<br />
méso-cénozolques de la marge atlantique africaine (fig. 1.1). Largement ouvert sur l'océan, il<br />
s'étend sur environ 1400 km entre le Cap Blanc en Mauritanie et le Cap Roxo au Sud-Est de la<br />
Guinée Bissau, à travers le Sénégal et la Gambie. Sa plus grande largeur se situe à la latitude<br />
de Dakar (560 km) et sa superficie est d'environ 340 000 km 2 (fig. \.2). La partie émergée a<br />
un relief peu accidenté; elle est limitée à l'Ouest par une côte généralement basse et<br />
sablonneuse à l'exception de quelques falaises rocheuses que l'on rencontre à Dakar et sur la<br />
Petite Côte.<br />
Le bassin est constitué de terrains de faible pendage ouest qui reposent sur un<br />
substratum d'âge précambrien à paléozolque affleurant sur sa bordure orientale et sudorientale.<br />
La lithostratigraphie est basée essentiellement sur les données des sondages<br />
hydrauliques et surtout pétroliers Les affleurements anté-quaternaires se limitent au dôme de<br />
Diass 1<br />
(Campano-Maastrichtien) avec son auréole paléogène entre Dakar et Thiès jusqu'à<br />
Ngazobil, aux lacs de Guiers et Rkiz (Eocène), à la région de Matam-Kaédi (Eocène), à la<br />
Haute Gambie (Eocène) et à la région de Farim en Guinée Bissau (Eocène). L'Oligocène<br />
affleure en Casamance (CASTELAIN, 1965; MONCIARDINl, 1966). Le Néogène est connu<br />
à Dakar (MONCIARDINI, 1966), à Saint-Louis (AUDIBERT, 1967), Louga<br />
(LAPPARTIENT & LAPPARTlENT, 1976), au Sine-Saloum, en Gambie, en Casamance et à<br />
Tambacounda (CASTELAIN, 1965; MONCIARDINl, 1966; FLICOTEAUX & MEDUS,<br />
1974; LAPPARTIENT, 1978 et 1985).<br />
La série sédimentaire post-paléozolque est connue presque sans interruption du Trias<br />
. au Quaternaire, son épaisseur atteignant ou dépassant 10 000 m en Casamance qui correspond<br />
à la région la plus subsidente. Les faciès sédimentaires varient d'Est en Ouest: détritiques<br />
grossiers avec des influences littorales à l'Est, fins avec des influences océaniques à l'Ouest.<br />
Le bassin comprend un domaine occidental subsident à l'Ouest du méridien 16°30'W<br />
séparé du domaine oriental stable (à l'Est du méridien 15°30') par une zone de flexure<br />
(FLICOTEAUX et al., 1988). Sa structure d'ensemble est celle d'un bassin de marge passive<br />
(CASTELAlN, 1965; BELLION, 1989), avec remplissage sédimentaire s'épaississant en<br />
direction de l'océan et formé de prismes élémentaires progradants superposés (fig. 1.3 a-b). Le<br />
plongement général des couches est faible et le substratum s'enfonce graduellement vers<br />
l'Ouest puis s'effondre dans la zone de flexure, formant les<br />
horsts de Diass et de Dakar et le graben de Rufisque. Ce substratum se situerait à 5000 m de<br />
profondeur à la verticale de Nouakchott, à 6000 m ou plus à Dakar et à 8000 m sous le··<br />
plateau continental casamançais.<br />
L'histoire géodynamique du bassin a fait l'objet de nombreux travaux (CASTELAlN,<br />
1965; SPENGLER et al., 1966; BELLION & GUIRAUD, 1980; JANSA & WIEDMANN,<br />
. 1982; SEIBOLD, 1982; WlSMANN, 1982; LATIL-BRUN et al., 1986; FLICOTEAUX et<br />
l Dans ce travail, je me suis attaché<br />
noms des localités selon l'appellation<br />
autochtones.<br />
Ainsi on trouvera:<br />
Diass à la place de Ndiass;<br />
Ndayane à la place de Ndéyanei<br />
Poponguine à la place de Popenguine.<br />
2<br />
à transcrire les<br />
des populations
8<br />
suivie de la désorganisation de plusieurs systèmes dunaires, formation de tourbes et dépàts de<br />
plages soulevées à Mollusques dans les régions littorales.<br />
Le présent travail a pour cadre le Sénégal occidental (fig 1.4), dans les limites<br />
comprises entre les longitudes de Kaolack (16°W) et de Dakar (17°30'W) et les latitudes du<br />
delta du Saloum (13°50'N) et de Mont-Rolland (l5°N). C'est la région la plus occidentale du<br />
bassin et dont la géologie est la mieux connue, comme l'illustrent les travaux cités par la suite.<br />
II - HISTORIQUE DES ETUDES BIOSTRATIGRAPHIQUES ET<br />
SEDIMENTOLOGIQUES DU SENEGAL OCClDENTAL<br />
On se reportera au travail bibliographique de TESSIER (1952) pour un aperçu<br />
exhaustif des travaux entrepris alors depuis MEUNIER (1829) (in TESSIER, 1952) sur la<br />
stratigraphie et la paléontologie de la région. Les travaux micropaléontologiques y tiennent<br />
une faible place: ils sont limités aux Nummulites. Je me suis particulièrement apesanti ici sur<br />
les travaux micropaléontologiques et biostratigraphiques basés sur les foraminifères. Pour les<br />
ostracodes, on se reportera au chapitre 3 portant sur l'étude des ostracodes du Sénégal<br />
Occidental.<br />
1. TRAVAUX ANTERIEURS A 1950<br />
Les travaux énumérés ici sont cités d'après la liste bibliographique établie par<br />
TESSIER(I952)."<br />
CHAUTARD (1906) révèle l'existence de l'Eocène entre Dakar et Thiès grâce à la<br />
présence de Nummulites gizehensis (fORSKALL). MEUNIER (1908) signale la présence de<br />
Nummulites cf. distans DESHAYES et de Nummulites sp. (voisine de N. gizehensis) près de<br />
Kaolack.<br />
C'est DOUVILLE (1916) qui établit la présence de l'Oligocène à Dakar dans un tuf<br />
volcanique calcaire renfermant de nombreuses Lépidocyclines: Lepidocycfina cf. .<br />
schlumbergeri LEMOINE & DOUVILLE, Nephrolepidina marginata (MICHELOTI) et des<br />
Amphistégines.<br />
HUBERT et LENOBLE (1926) établissent la première échelle stratigraphique du<br />
sous-sol dakarois.<br />
Cette échelle est bientàt révisée par COMBIER (1935) qui réalise la première étude<br />
des foraminifères des affleurements des marnes des Madeleines, des limons de l'Hàpital et des<br />
marno-calcaires phosphatés de la Prison de Dakar. Les déterminations s'arrêtent au niveau des<br />
genres. Les genres planctoniques cités sont Globigerina, Globorota/ia, Giimbelina, et<br />
Gümbelitria. Les princiapux genres benthiques cités sont Allomorphina, Ammodiscus,<br />
Anoma/ina, Bo/ivina, Chrysaloganium, Clavu/ina, Dentalina, Discorbis, Dorothia,<br />
Eggerella, Ellipsoglandulina, Eponides, Flabellamina, Flabellina, Globulina, Glomospira,<br />
Guttufina, Gyroidina, Hyperammina, Lagena, Lenticufina, Marginulina,Nodosaria,<br />
Planulina, Pleurostomella, Pseudoglandulina, Pullenia, Quinquelocufina, Rzehakina,<br />
Spiroplectammina, Spiroplectoides, Textularia, Tritaxia et Valvulineria.<br />
D'autres révisions de l'échelle sont faites par JACQUET (1936) puis par BESAIRIE<br />
(1943) qui étendent les descriptions aux régions de Thiès et de Kaolack.<br />
OSTROWSKI (1943) puis LYS (1948) font les premières déterminations spécifiques<br />
de foraminifères des affleurements dakarois (formations des Madeleines, de l'Hàpital et de la<br />
Prison) qui sont datés alors de l'Albien supérieur au Sénonien inférieur (TESSIER, 1952).
11<br />
- Lutétien inférieur représenté par les formations de Bargny, de Lam-Lam, de Ngazobil<br />
(partie supérieure), de Thièpe-Lambaye, de la Poudrière et de l'Anse Bernard de Dakar;<br />
- Lutétien supérieur représenté par les calcaires à grandes Nummulites.<br />
5. Eocène supérieur inconnu à l'affleurement et représenté par des dépôts argileux et<br />
marneux recoupés par forage dans la presqu'île de Dakar (argiles de Yoff). Il est daté par de<br />
nombreux Siphoflodosaria,. Bolivina, Uvigerina et par une faune planctonique à<br />
Clavigerinel/a eocenica (NUTTALL), Turborolalia aff centratis (CUSHMAN &<br />
BERMUDEZ), Globigerina yeguaensis WEINZIERL & APPLIN, G. rotundata var.<br />
jacksonensis BANDY, et Catap5ydrax unicavus BOLLl, LOEBLlCH & TAPPAN.<br />
6. Oligocène inférieur connu en place de façon certaine en Casamance (sondage de<br />
Ziguinchor) par des calcaires à nombreuses Lépidocyclines. A Dakar ces calcaires sont connus<br />
sous forme de blocs remaniés dans le tuf volcanique miocène. Ce tuf renferme des<br />
Amphistégines, des Lépidocyclines (L. cf schlumhergeri, Nephrolepidina marginata) et de<br />
petites Nummulites (Nummulites toumoueri de la HARPE).<br />
Au cours du même colloque, MARIE (1963) précise l'âge des phosphates de chaux de<br />
Lam-Lam à partir de la microfaune planctonique: ces phosphates sont datés de l'Eocène<br />
supérieur (biozone PIS) à l'Oligoèène moyen (biozone P20).<br />
L'échelle de CASTELAIN est reprise sans grandes modifications par MONCIARDINI<br />
(1966).<br />
4. LES TRAVAUX ENTREPRIS DEPUIS LES ANNEES 1970<br />
Les travaux menés par différents auteurs au cours des années 1970 (FLICOTEAUX &<br />
TESSIER, 1971; FLlCOTEAUX 1972; FLICOTEAUX & LAPPARTIENT, 1972;<br />
BRANCART, 1977; DUCASSE et al., 1978) ont permis de positionner des séries observées<br />
sur les affleurements, les carrières et les puits de la cuesta de Thiès, de la région de Rufisque<br />
Bargny, du horst de Diass et des carrières de Taïba dans la zonation internationale de BOLLl<br />
(1957), BLOW (1969), BERGGREN & VAN COUVERING (1974). .<br />
Ainsi les niveaux de Pallo ont pu être rattachés aux marnes et calcaires de Thièpe<br />
Lambaye, l'ensemble étant placé entre les marnes de Lam-Lam et les calcaires et marnes de<br />
Bellevue considérés par DUCASSE et al. (1978) comme équivalent latéral de l'horizon de<br />
Ngazobil. Ces auteurs notent d'autre part que l'apparition des premières Discocyclines se fait<br />
dans l'horizon de Ngazobil. BRANCART (1977) établit l'équivalence entre les marno-calcaires<br />
de Poponguine-Ndayane et les argiles noires de Nditakh (près de Yène) datées du Danien<br />
(biozone Pl). Cet auteur révèle une lacune partielle de la biozone P2 dans le sondage de<br />
Sangalkam et date les calcaires zoogènes et leur équivalent latéral du Thanétien (biozones P3 à<br />
P6a).<br />
.A la faveur des nombreux forages de recherche d'eau réalisés depuis la seconde moitié<br />
des années 1970 dans les régions de Thiès, Fatick et Kaolack, des travaux biostratigraphiques<br />
ponctuels sur le Paléogène et le Crétacé terminal sont entrepris. DIOP et al. (1982)<br />
puis TOUMARKINE et al. (1984) réalisent, sur la base de quelques sondages et affleurements<br />
du dôme de Diass et environs, l'étude des foraminifères, ostracodes et nannofossiles calcaires.<br />
SARR (1982) puis SAINT-MARC & SARR (1984) précisent la limite Paléocène - Eocène<br />
; inférieur dans la région de Mbour-Joal. FAYE (1983) entreprend l'étude micropaléontologique<br />
(foraminifères) des affleurements du Sud du horst de Diass. CARATIN! et al. (1991) étudient<br />
les palynofiores du sondage de Walalane près de Diourbel et abordent le problème de la limite<br />
Crétacé-Tertiaire.<br />
Les affleurements du Paléogène de Dakar et du Crétacé supérieur du Cap de Naze ont<br />
aussi fait l'objet de travaux micropaléontologiques importants. La formation des Madeleines a<br />
tr'r
14<br />
tamis inférieur (63 microns) arrète les foraminifères planctoniques, les foraminifères<br />
benthiques et la majorité des ostracodes. C'est le refus qui a servi de base essentielle à ce<br />
travail.<br />
Les refus sont séchés à l'étuve ou à l'air libre avant d'ètre triés à l'aide d'une aiguille<br />
montée ou d'un pinceau très fin sous une loupe binoculaire. Les foraminifères et les ostracodes<br />
ont été placés dans deux cellules différentes chaque fois qu'ils étaient présents dans le mème<br />
échantillon. Un nombre moyen de 300 à 350 individus de chaque groupe a été trié par<br />
échantillon lorsque la microfaune était suftlsamment riche. Lorsque la microfaune était très<br />
rare, je procédais à un nouveau lavage et tri de l'échantillon restant. Le tri de la microfaune est<br />
accompagné de fiches de tri pour chaque échantillon, fiches sur lesquelles est décrit le refus et<br />
sont mentionnés les microtàunes rencontrées, les débris de macrofaune et leur abondance<br />
relative.<br />
2.2. Détermination. coloration et photographie des espèces<br />
Compte tenu de la mauvaise préservation des microfossiles (recristallisation,<br />
encroûtement du sédiment), la détermination des ostracodes et des foraminifères n'a pas été<br />
aisée. Cela nous a conduit parfois à les faire nettoyer aux ultrasons. Les espèces déterminées<br />
et le nombre d'individus correspondant à chacune d'elles ont été portés sur une fiche de<br />
détermination accompagnant chaque cellule.<br />
Pour les ostracodes, j'ai eu recours à la technique de coloration au vert malachite dilué<br />
à l'alcool éthylique à 95°, ce qui facilite l'observation de l'ornementation fine.<br />
Les observations optiques ont été réalisées à l'aide d'une loupe binoculaire "WILD" à<br />
des grossissements allant de 10 à 40 fois. Une observation plus fine a été effectuée au<br />
microscope électronique à balayage, suivie de la photographie de la quasi-totalité des espèces<br />
d'ostracodes identifiées et de la majorité des espèces de foraminifères rencontrées. Dans la<br />
plupart des cas, chaque taxon est photographié sur plusieurs faces ou côtés. Les microscopes à<br />
balayage utilisés sont:<br />
- celui de l'Université Claude-Bernard (Lyon 1, France);<br />
- celui de l'Institut et du Musée de Géologie et de Paléontologie de l'Université de<br />
Tübingen (Allemagne);<br />
- celui du Département de Biologie Animale de la Faculté des Sciences et Techniques<br />
de Dakar (JEOL JSM-35CF).<br />
2.3. Collections consultées<br />
Seule la collection d'ostracodes du Paléogène de Casamance et de Guinée Bissau du<br />
Professeur G. CARB01\TNEL a été en grande partie consultée. L'indication v. (= vu) précède<br />
la mention de la synonymie des espèces correspondantes dans l'étude taxinomique réalisée.<br />
J'ai aussi consulté la collection d'ostracodes du Paléogène d'Egypte du Professeur A<br />
LŒBAU de l'Uruversité de Tübingen, bien qu'aucune des espèces n'y soit identique aux<br />
rnJennes.<br />
Bien que n'ayant pas consulté la collection de V. APOSTOLESCU, les échantillons<br />
triés du Paléocène des sondages de Bagana, Fadial, Keur Yoro, Léona, Mbassis, Mbodiène,<br />
Ndofane, et de la falaise de Poponguine ont été envoyés à cet auteur qui a aimablement fait les<br />
déterminations, ce qui m'a procuré au départ une petite collection de référence.<br />
Enfin le Professeur R. A REYMENT, a bien voulu observer et faire des remarques sur<br />
les clichés envoyés d'espèces qu'il a décrites au Nigéria: Buntonia apatayeriyerii, Bythocypris<br />
a/ejo, B. olaredodui, Jorubaella ologuni, Paracypris sokotoensis et Schizocythere·'cf.
15<br />
musculoides JI a aussi observé et fait des remarques sur B. apatayeriyerii sensu<br />
CARBONNEL.<br />
La détermination des foraminifères planctoniques et benthiques a été faite sous le<br />
controle du Professeur A. L Y.<br />
2.4. Analyse stratigraphigue et indice de pélagisme<br />
Les fiches de détermination de chaque sondage et affleurement ont servi à établir les<br />
différents tableaux de répartition des foraminifères et des ostracodes. Les tableaux mettent en<br />
évidence les associations micropaléontologiques le long des coupes. La biozonation permet de<br />
placer les coupures. Les résultats obtenus dans les sondages et affleurements ont été regroupés<br />
dans des tableaux de corrélation faisant apparaître la position de chaque coupe dans l'échelle<br />
internationale de biozonation par les foraminifères planctoniques. Pour les ostracodes, une<br />
échelle de biozonation a été proposée et calée sur celle des foraminifères planctoniques et<br />
comparée avec celle des ostracodes paléogènes de Casamance et de Guinée Bissau<br />
(CARBOJ\TNEL, 1986).<br />
L'indice de pélagisme a été précisé chaque fois que la microfaune était présente dans<br />
les échantillons. Son évolution accompagne les tableaux de répartition verticale des<br />
foraminifères. On sait que l'indice de pélagisme (Ip) se calcule pour chaque échantillon par la<br />
détermination du rapport entre Je nombre de foraminifères planctoniques et benthiques selon la<br />
formule:<br />
Ip = nombre de foraminifères planctoniques x 100<br />
nbre de foram. plancton. + nbre de foram. benth.<br />
Ce rapport caractérise le milieu de sédimentation par son degré d'ouverture aux<br />
influences marines franches.<br />
n<br />
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:ur nm mm,<br />
CHAPITRE 2: ETUDE LITHOLOGIGUE ET<br />
BIOSTRATIGRAPHIQUE DES SECTEURS<br />
16
-"'["62'_'5W···<br />
INTRODUCTION<br />
J'ai regroupé les affleurements et sondages en secteurs géographiques recoupant<br />
approximativement les grandes unités structurales de l'Ouest du bassin sénégalais. Ce sont les<br />
secteurs de Kaolack, Joal-Fadiouth, horst de Diass, Thiès, Rufisque-Bargny et Dakar. Les<br />
coordonnées géographiques et le numéro d'inventaire de chaque forage sont indiqués chaque<br />
fois que les données sont disponibles. Le numéro d'inventaire est celui établi par le Bureau<br />
d'Inventaire des Ressources Hydrauliques (BIRH) du Ministère chargé de l'Hydraulique.<br />
L'étude lithologique et micropaléontologique de chaque coupe est faite, suivie de la<br />
biozonation à partir des foraminifères planctoniques.<br />
Dans chaque secteur des corrélations lithostratigraphiques et biostratigraphiques sont<br />
établies, les associations de foraminifères benthiques et d'ostracodes reconnues sont<br />
inventoriées et l'évolution des paléoenvironnements est proposée.<br />
texte.<br />
La figure 2.1 donne la légende de figurés, symboles et abréviations utilisés dans le<br />
17
1- SECTEUR DE KAOLACK<br />
Dans ce secteur, 5 forages captant l'aquifère des "sables maastrichtiens" sont étudiés:<br />
rvfuowènë Soulèye, Mbassis, Keur Yoro, Ngolothie et Walalane (fig. lA).<br />
1. SONDAGE DE MBOWENE SOULEVE<br />
Le sondage de Mbowène Soulèye (fig. lA) (latitude = \30 54' 00" N; longitude = 16°<br />
18' 00" W; altitude +15 m) est situé à 8 km à l'est de Sokone et a été exécuté en 1990 par<br />
INTRAFOR-COFOR pour le compte de CARITAS-KAOLACK. Sa profondeur est de 452 m<br />
et 47 échantillons ont fait l'objet d'une étude micropaléontologique.<br />
1.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
Huit ensembles lithologiques se succèdent de haut en bas dans le sondage. La figure<br />
2.2 donne la coupe lithologique et la répartition des foraminifères. La figure 2.3 donne la<br />
répartition des ostracodes.<br />
1.1.1. Sable argileux et argile sableuse (0 à 45m)<br />
C'est une succession de sable jaunâtre faiblement argileux (0-14 m) et d'argile sableuse<br />
(14-45 m) sans microfaune.<br />
1.1.2. Calcaire à Nummulites (45 à 97 m)<br />
C'est un· calcaire blanc-jaunâtre lumachellique formé essentiellement de tests de<br />
nummulites. Au sommet (45-47 m) il est bréchique, silicifié et phosphaté, avec de nombreux<br />
débris de nummulites et de lamellibranches (ostréidés). On trouve de rares dents de poissons, .<br />
des fragments de bryozoaires, de rares petits foraminifères et quelques ostracodes.<br />
Les foraminifères planctoniques sont très rares, Orbulinoides beckmanni (SAlTO)<br />
ayant été retrouvé à 53 m.<br />
Les grands foraminifères benthiques comprennent des nummulites. Les espèces<br />
identifiées sont Nummulites curvi:>pira vasseuri DOUVILLE, N distans DESHAYES, N<br />
heeri de la HARPE, N. irregufaris DESHAYES, N murchisoni BRUNNER et N. tchiatcheffi .<br />
d'ARCHIAC. Les petits foraminifères benthiques se cantonnent au sommet (46-53 m) et<br />
comprennent Brizalina cf. advena slriateffa (CUSHMAN), B. cf. eburneensis congofensis<br />
(ANGLADA, JOUYAL & MBORO), B. ihuoensis (REYMENT), Hopkinsina danvilfensis, et<br />
des espèces indéterminées.<br />
Les ostracodes, très rares, comprennent Asymmetricythere cinqua CARBONNEL et<br />
Cushmanidea tessieri n. sp.<br />
1.1.3. Marnes grises (97 à 159 m)<br />
Elles renferment des nummulites au sommet (97-120 m). Dans J'ensemble les marnes<br />
livrent de nombreux fragments d'oursins, dont Echinofampas anceps LAMBERT &<br />
CHAUTART, des bryozoaires, lamellibranches, gastropodes, rares dents de poissons et une<br />
microfaune peu abondante.<br />
19
22<br />
Les foraminifères planctoniques comprennent Globigerinatheka gr. index (FINLAY)<br />
et Pseudohastigeri/la micra (COLE)<br />
Les espèces de nummulites du niveau précédent ont été retrouvées. Les foraminifères<br />
benthiques comprennent Cibicides gr. lobatulus (WALKER & JACOB), !....ponides gr.<br />
ajrica/la de KLASZ & RERAT, "Gyroidina" senegalensis LYS, NO/lionella cf insecta<br />
(SCHWAGER), Pararotalia calcariformis (SCHWAGER), P. he/lso/li (SMOUT) et des<br />
espèces indéterminées.<br />
La proportion des ostracodes (26 %) augmente à la base. Les espèces les plus<br />
caractéristiques sont Ajranticythereis bopae/lsis (APOSTOLESCU), A!>ymmetricythere aff.<br />
sp. 1 CARBONNEL, Bunto/lia carbonneli n. sp., B. pulvinata APOSTOLESCU,<br />
Cushma/lidea tessieri, Cytherella bargnyensis n. sp., Cytherella ducassalii n. sp.,<br />
Cytherelloidea brancarti n. sp., Evisceratocythere glabella APOSTOLESCU, Isobu/ltonia<br />
kandei CARBONNEL, Lef.:,rumi/locythereis senegalensis APOSTOLESCU morphe<br />
"se/legale/lsis", Paracosta culcitosa (APOSTOLESCU), Semicytherura carioui n. sp. et<br />
Xestoleberis n. sp. 2 SALAHI.<br />
1.1.4. Calcaire marneux jaunâtre (159 à 191 m)<br />
Il renferme de nombreux fragments d'échinides, des débris de bryozoaires fréquents et<br />
une microfaune abondante.<br />
Les foraminifères planctoniques comprennent entre autres Acarinina cf<br />
pelltacamerata (SUBBOTINA), A. gr. soldadoensis (BOLLI), Globigerina inaequispira<br />
SUBBOTINA et Pseudohastigerina micra.<br />
Les foraminifères benthiques sont Allistoma gr. tenuis de KLASZ & RERAT,<br />
Cibicides gr. lobatulus, Daviesina sp. (langhami? SMüUT), Nonionella cf insecta,<br />
Pararotalia hensoni et des espèces indéterminées.<br />
Les ostracodes (26 à 37 %) comprennent 21 espèces apparues plus haut pour la<br />
plupart. Les espèces apparues sont Cytherella sylvesterbradleyi REYMENT, Limburgina?<br />
papillata n. sp., Loxoco/lcha saharaensis BASSIOUNI & LUGER Orthonotacythere leboui<br />
n. sp., et Soudanella laciniosa triangulata APOSTOLESCU,<br />
1.1.5. Marnes à silex (191 à 236 m)<br />
Ce sont des marnes feuilletées blanches s'enrichissant en silex à la base où elles passent<br />
à des argiles noires à silex et glauconie. Elles renferment des fragments de bryozoaires et<br />
d'échinides. La microfaune est présente au sommet (191-210m) et à la base (235-236 01),<br />
l'intervalle 210 à 235 m étant stérile.<br />
a) au sommet (191 à 21001)<br />
Les foraminifères planctoniques les plus carctéristiques sont Acarinina cf<br />
pe/ltacamerata, A. gr. soldadoensis, Globigerina inaequispira et Pseudohastigerina<br />
wilcoxensis (CUSHMAN & PONTON).<br />
Les foraminifères benthiques comprennent des espèces déjà connues dans les niveaux<br />
précédents auxquelles s'ajoutent Eponides gr. pseudoelevatus GRAHAM, de KLASZ &<br />
RERAT.<br />
Les ostracodes comprennent 28 espèces connues plus haut pour la plupart. Les<br />
espèces nouvellement apparues sont Buntonia compressa CARBONNEL, Buntonia<br />
PAT
23<br />
isodecrepi/a n. sp., Jorubael/a virgula/a (APOSTOLESCU), Juba/oey/here easamancea<br />
(CARBONNEL) et Limburgina ubera/a (APOSTOLESCU).<br />
b) à la base (235 à 236 m)<br />
La microtàune est très riche mais mal conservée, les tests étant souvent dissous ou<br />
silicifiés.<br />
Les foraminifères planctoniques dominent largement. Les espèces déterminées sont<br />
entre autres Morozovel/a aequa (CUSHMAN & RENZ), M. jorl71osa jormosa (BOLLI), M.<br />
oeelusa (LOEBLICH & TAPPAN), M. subbolinae (MOROZOVELLA), Planoro/ali/es<br />
pl/silla pllsil/a (BOLLI) et Pseudohas/igerina wilcoxensis.<br />
Les foraminifères benthiques comprennent CibiciJes cf. reinho/di ten DAM,<br />
Cibiddoides al/eni (PLUMMER), Eponides gr. pseudoelevalus, Frondlcularia phmpha/iea<br />
RUSSO, Gavelinel/a danica (BROTZEN), Pararolalia luberculifera (REUSS) et des espèces<br />
indéterminées.<br />
Les ostracodes très rares (1-2 %) corpprennent NconesiJea e/onga/oilaroensis et<br />
Isohabroey/here /eiskolensis APOSTOLESCU.<br />
1.1.6. Calcaire coquillier, argile sableuse (236 à 329 m)<br />
Ce calcaire est marneux au sommet (236-266 m). Il est compact, grisâtre ou blanc et<br />
riche en fragments de lamellibranches, gastropodes, échinides (dont Togoeyamus seejredi<br />
oPPENHElM), bryozoaires, algues vertes entre 266 et 302 m. A la base (302-329 m) on<br />
passe à un niveau argilo-sableux noir à rares débris de lamellibranches. La microfaune est riche<br />
et diversifiée au sommet.<br />
Les foraminifères planctoniques très riches dans le calcaire marneux deviennent rares à<br />
la base. Ce sont principalement Globigerina velaseoensis CUSHMAN, Morozovella aeu/a<br />
(TOULMIN), M. oec/usa, M velaseoensis (CUSHMAN), Planoro/ali/es ehapmani (PARR),<br />
P. pusilla pusiUa et Pseudohasligerina wileoxensis.<br />
Les nummulites cordelées comprennent Raniko/halia bermude=i (pALMER). Les<br />
petits foraminifères benthiques comprennent les espèces déjà connues à la base des marnes à<br />
silex. auxquelles s'ajoutent Anomalinoides ammophilus (GUMBEL), Cibieides cf. wesli<br />
HOWE, E-ponides eleva/us (PLUMMER), Gaud/yina cf. aissana ten DAM & SIGAL, G.<br />
pyramida/a CUSHMAN, Len/ieulina cf. maerodisea (REUSS), Nodosaria aff eoncinna<br />
REUSS, N cf dis/ans REUSS, Pararo/a!ia ealeariformis, P. hel15"Oni et des espèces _,<br />
indéterminées.<br />
Les ostracodes (20 %) comprennent 49 taxa identifiés dont les plus caractéristiques<br />
sont Bunlonia jor/una/a APOSTOLESCU, B. glomerosa APOSTOLESCU, B. issabaensis<br />
APOSTOLESCU, B. !ivida APOSTOLESCU, Cy/herelloidea shangoi REYMENT,<br />
Hermanites anguloeos/ala n. sp., H. mbeganendouri n. sp., Leguminoeylhereis lokossaensis<br />
APOSTOLESCU, 1. roogseeni n. sp., Pr%bun/onia sp. F6/251 CARBONNEL, Soudanella<br />
laeiniosa laeiniosa APOSTOLESCU et Uromuellerina ousseynoudiai n. sp.<br />
1.1.7. Lumachelle argilo-sableuse (329 à 401 m)<br />
La lumachelle est formée de débris d'ostréidés aSSOCIes à de rares gastropodes,<br />
échinides, bryozoaires encroûtants et dents de poissons. L'ensemble est enrobé dans un ciment<br />
argilo-sableux riche en glauconie. La microfaune est rare et mal conservée (moules internes,<br />
tests dissous); elle est dépourvue de foraminifère planctonique.
westi.<br />
24<br />
Les foraminifères benthiques identifiés sont Aomalinoides ammophi/us et Cihicides cf.<br />
Les ostracodes comprennent surtout Bunlonia issahaensis, Bythocypris sp.,<br />
Cytherel/oidea saharaensis REYMENT, Lef:,IJlminocythereis roogseeni, Nanocythere viti/is<br />
APOSTOLESCU et Xestoleheris senegalensis n. sp.<br />
1.1.8. Sable argileux (401 à 452 m)<br />
C'est une succession d'argiles sableuses noires à débris ligneux (401-420 m), de sables<br />
grossiers coquilliers à passées argileuses (420-433 m) et de sables grossiers et galets à rares<br />
débris ligneux à la base (433-452 m). La glauconie et la pyrite sont fréquentes. On trouve des<br />
fragments de bryozoaires encroûtants et à tiges dressées et des dents de poissons entre 401 et<br />
433 m.<br />
La microfaune, très rare, comprend des moules internes de foraminifères benthiques et<br />
d'ostracodes indéterminés.<br />
1.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
Je me suis particulièrement basé sur les zonations de CARON (1985) pour le Crétacé<br />
terminal et sur celles de BLOW (1969), BERGGREN & VAN COUVERING (1974) et<br />
STAINFORTH et al. (1975) pour le Paléocène et ]'Eocène.<br />
1.2.1. Sable argileux et argile sableuse<br />
L'absence de microtàune ne permet aucune biozonation.<br />
1.2.2. Calcaire à nummulites<br />
La présence de Orbulinoides beckmanni vers le sommet nous situe dans la zone Pl3.<br />
1.2.3. Marnes grises<br />
La présence à la base de Globigerinatheka gr. index associé à P. micra nous situe au<br />
moins dans l'intervalle PlI à P 17. La position des calcaires à nummulites sus-jacents dans la<br />
zone Pl3 conduit à placer les marnes grises dans l'intervalle PII-P12.<br />
1.2.4. Calcaire marneux jaunâtre<br />
L'association de Acarinina cf. pentacamerata avec A: gr. soldadoensis et Globigerina<br />
inaequispira nous situe dans l'intervalle P8-P9.<br />
1.2.5. Marnes à silex<br />
La persistence au sommet des marnes (191-210 m) de A. cf. pentacamerata associé à<br />
A. gr. soldadoensis et Globigerina inaequispira nous situe dans l'intervalle P8-P9.<br />
La présence à la base des marnes (235-236 m) de Morozovella subbolinae et M.<br />
formosaformosa nous situe dans l'intervalle P6b-P8.
1.2.6. Calcair"e coquillier, argile gréseuse<br />
La présence dans les calcaires marneux du sommet de Morozovella velascoensis, M.<br />
oC/fla, M. oCc!lIsa nous situe dans l'intervalle P5-P6a.<br />
La présence dans le calcaire coquillier de Planorolaliles pselldomenardii nous situe<br />
dans la biozone P4.<br />
L'absence de foraminifère planctonique dans les argiles sableuses noires de la base ne<br />
permet aucune biozonation.<br />
1.2.7. Lumachelle argilo-sableuse<br />
Aucune biozonation n'est possible tàute de foraminifères planctoniques.<br />
1.2.8. Sable argileux<br />
Aucune biozonation n'est possible faute de foraminifères planctoniques.<br />
1.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
Les biozones P4 à P13 reconnues de façon certaine mettent en évidence une série<br />
continue allant du Paléocène supérieur au Bartonien.<br />
- La section 0 à 45 m ne peut être datée par les biozones de foraminifères<br />
planctoniques;<br />
- La section 45 à 150 m (biozones PlI à Pl3 au moins) représente l'Eocène moyen<br />
(Lutétien et Bartonien); je place la limite entre Yprésien-Lutétien entre la base des marnes<br />
grises et le sommet des calcaires marneux jaunâtre (vers 15 9m);<br />
- La section 159 à 236 m (biozones P6b à P9) correspond à l'Yprésien;<br />
- La section 236 à 329 m (P3? à P6a) représente le Thanétien;<br />
- La section 329 à 452 m ne peut être datée par les biozones de foraminifères<br />
planctoniques<br />
2. SONDAGE DE MBASSIS<br />
Le sondage de Mbassis (latitude = 14° 05' 00" N; longitude = 16° 25' 40" W; altitude =<br />
+3 m 50) est situé à 6 km à l'est de Foundiougne. Il a été réalisé en Mars-Avril 1983 par<br />
rNTRAFüR-COFOR pour le compte de CARITAS-KAOLACK. Sa profondeur est de 350m<br />
et 40 échantillons ont été étudiés.<br />
2.1. Description lithologique et micropaléontologigue<br />
Sept unités lithologiques se succèdent dans le sondage. La figure 2.4 donne la coupe<br />
lithologique et la répartition des foraminifères. La figure 2.5 donne la répartition des<br />
ostracodes.<br />
2.1.1. Sable argileux, latérite et argile sableuse (0 à 14 m)<br />
C'est une succession de sable argileux (0-8m), de latérite gravillonnaire (8-10m) et<br />
d'argile sableuse (1 0-14m) sans microfaune.<br />
25
"..<br />
2.1.2. Marnes jaunâtres (14 à 38 m)<br />
w !Prrt , •<br />
Ces marnes admettent des passages calcaires et renferment de nombreux débris de<br />
bryozoaires, d'échinides et des microgastropodes. La microfaune est riche et diversifiée.<br />
Les foraminifères planctoniques rares comprennent Acarinina cf. pentacameraLa, A.<br />
gr. soldaduensis, Cassigerinelloita amekiensis STOLK, Glohigerina inaequispira et<br />
711rhorotalia cerroazulensis aff.jrontosa (SUBBOTINA).<br />
Les foraminifères benthiques comprennent Cihicides gr. lohatlllus, Dorothia oxycona<br />
REUSS, Lagena cf. slriata d'ORBIGNY, Nonionella cf insecta, Pararotalia hensoni et des<br />
espèces non déterminées<br />
Les ostracodes sont fréquents (20 %) et comprennent 20 espèces dont<br />
A!}ymmetricythere aff. sp. 1 CARBONNEL, Buntonia carhonneli, Evisceratocythere glahella,<br />
Lef..,Fuminocylhereis senegalensis "senegalensis", Paijenhorchellina ijuensis, Paracosta<br />
culcilosa, Quadracylhere lagaghirohoensis, StigmatoLythere aff. obliqua SIDDIQUI et<br />
Xesloleberis n. sp. 2 SALAI-ll<br />
2.1.3. Calcaire marneux coquillier (38 à 95 m)<br />
Le niveau est riche en débris de lamellibranches, d'échinides, de bryozoaires et en<br />
microfaune.<br />
Les foraminifères planctoniques rares (lp = 5 %) et peu diversifiés comprennent entre<br />
autres Acarinina cf. penlacamerala et A. gr. soldadoensis.<br />
Les foraminifères benthiques comprennent Bulimina cf. propinqua STACHE,<br />
Cihicides gr. lohatulus, Dorothia oxycona, Eponides gr. pseudoelevatus, Nonionella cf.<br />
insecta, Pararotallia calcariformis, P. hensoni et des espèces non détenninées.<br />
Les ostracodes (26 %) comprennent les espèces apparues précédemment auxquels<br />
s'ajoutent Bythocypris olaredodui, Hermanites liebaui n. sp. et Soudanella laciniosa<br />
triangulata.<br />
2.1.4. Marnes à silex (95 à 136 m)<br />
Les marnes gris-verdâtres au sommet (95-111 m) s'enrichissent en silex et glauconie à<br />
la base. Elles renferment de rares débris d'échinides et des fragments de bryozoaires. La<br />
microfaune est présente au sommet (95-111 m) et à la base (135-136 m).<br />
a) au sommet (95 à 111 m)<br />
Les foraminifères planctoniques très rares comprennent Acarinina cf. wilcoxensis, A.<br />
gr. soldadoensis et Globigerina /inaperta.<br />
Les foraminifères o. benthiques comprennent Bulimina cf. propinqua, Cihicides gr.<br />
lohatulus, Eponides gr. pseudoelevatus, Gyroidinoides suhangulatus (PLUMMER).<br />
Les ostracodes (25 %) comprennent 23 espèces dont Buntonia isodecrepita, B.<br />
pulvinata, Cytherella hargnyensis, Cytherelloidea hrancarti, Evisceratocythere glahella,<br />
Leguminocythereis senegalensis "senegalensis" et Xestoleheris n. sp. 2 SALAHl.<br />
b) à la base {135 à 136 m)<br />
tests).<br />
La microfaune très riche est souvent mal conservée (dissolution et silicification des<br />
26
30<br />
débris de lamellibranches, d'échinides, de bryozoaires (tiges dressées et formes encroûtantes)<br />
et des dents de poissons fréquentes. Les argiles sableuses sont riches en pyrite. La microfaune<br />
est très rare et mal conservée; seuls quelques ostracodes ont pu être déterminés au niveau du<br />
genre.<br />
Les ostracodes identifiés sont Bylhoeypris sp. et Cylheropleron sp.<br />
2.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
2.2.1. Sable argileux, latérite et argile sableuse<br />
Aucune biozonation n'est possible faute de microfaune.<br />
2.2.2. Marnes jaunâtres<br />
L'association à la base de A. cf. penlaeamerala et T cerroazulensis aff fronlosa nous<br />
situe dans la zone P9.<br />
La persistance de T cerroazulensis aff. frontosa seule vers le sommet pourrait nous<br />
situer dans J'intervalle P9-P 12.<br />
2.2.3. Calcaire marneux coquillier<br />
L'association de A. gr. soldadoensis, A. cf. penlaeamerala et Globigerina aff. fron/osa<br />
nous situe dans Ja biozone P9.<br />
2.2.4. Marnes à silex<br />
La présence au sommet (95-111 m) de A. gr. soldadoensis associée à G. linaperla<br />
nous situe dans J'intervalle P5-P9.<br />
L'association à la base (135-136 m) de Morozovella subbolinae avec M. cf. formosa<br />
graeilis et A. soldadoensis soldadoensis nous situe dans les zones P5 à P7.<br />
2.2.5. Calcaire coquillier<br />
La présence de M. aeula, M aequa, M. velaseoensis et Planorolaliles ehapmani nous<br />
situe dans les biozones P3 à P6a.<br />
La présence de la zone P6a au sommet du niveau nous amène à placer les marnes à<br />
silex sus-jaccntes dans les zones P6b et P7.<br />
2.2.6. Marne et lumachelle argilo-sableuse<br />
La présence de Morozovella inconstans dans les marnes nOires nous situe dans<br />
l'intervalle PI-P2.<br />
L'absence de foraminifères planctoniques dans le niveau sous-jacent ne permet aucune<br />
biozonation.<br />
2.2.7. Sable argileux<br />
L'absence de foraminifères planctoniques ne permet aucune biozonation.
2.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
- La section 0 à 14 m ne peut être datée par les biozones de foraminifères<br />
planctoniques;<br />
- La section 14 à 34 m (P9-P?) pourrait représenter au moins le Lutétien;<br />
- La section 34 à 136 m (P6b à P9) représente l'Yprésien;<br />
- La section 136 à 215 m (P3 à P6a) correspond au Thanétien;<br />
- La section 215 à 275 m (PI-P2) représente le Danien s. 1.;<br />
- La section 275 à 350 m ne peut être datée par les biozones de foraminifères<br />
planctoniques<br />
31<br />
.,."
3. SONDAGE DE KEUR YORO<br />
" 7-<br />
Le forage de Keur Yoro (fig. lA) (latitude = 14° 07' 30" N; longitude = 16° 18' 00"<br />
W; altitude = +4 m) est situé à.18 km à l'est de Foundiougne. Il a été réalisé par 1NTRAFOR<br />
COFOR pour le compte de CARITAS-KAOLACK en Mai 1983. Sa profondeur est de 336 m<br />
et 38 échantillons ont fait l'objet d'une étude micropaléontologique.<br />
3.1. Description lithologique et micropaléont<br />
Le forage de Keur Yoro (fig. lA) (latitude == 14° 07' 30" N; longitude == 16° 18' 00"<br />
W; altitude == +4 m) est situé à 18 km à l'est de Foundiougne. ologigue<br />
Sept unités lithologiques se succèdent dans le sondage. La figure 2.6 donne la coupe<br />
lithologique du forage et la répartition des foraminifères. La figure 2.7 donne la répartition des<br />
ostracodes.<br />
3.1.1. Sable argileux, latérite et argile sableuse (0 à 22 m)<br />
C'est une succession de sable argileux (0-13 m), de latérite gravillonnaire (13-15m) et<br />
d'argile sableuse (l5-22m) sans microfaune.<br />
3.1.2. Marnes jaunâtres (22 à 44 01)<br />
Elles renferment des débris d'échinides et de bryozoaires et une microfaune riche.<br />
Les foraminifères planctoniques très rares comprennent Globigerinatheka gr. index<br />
trouvé à 40 m.<br />
Les foraminifères benthiques comprennent Cibicidoides gr. lobatulus, Nonionella cf.<br />
insee/a et des espèces indéterminées.<br />
Les ostracodes (10 %) comprennent 20 espèces dont Asymmetricylhere aff. sp. 1<br />
CARBONNEL, Bumonia carhonneli, Cytherella bargnyensis, C. dueassalii, Cytherelloidea<br />
brancarti, Evisceralocy/here glabella, Leguminocythereis senegalensis "senegalensis" et<br />
Paracosta culcUosa.<br />
3.1.3 Calcaire marneux coquillier (44 à 10601)<br />
Cet ensemble s'enrichit en silex à la base (92-106 m) et renferme de nombreux débris<br />
d'échinides et de bryozoaires. La microfaune est riche et diversifiée<br />
Les foraminifères planctoniques comprennent notamment Acarinina cf<br />
pentacamerata, A. gr. soldadoensis, Globigerina inaequispira, Morozovella cf. aragonensis<br />
(NUTTAL) et M. formosa formosa.<br />
Les petits foraminifères benthiques sont Cibicides gr. lobatulus, Dorothia oxyeona,<br />
Noniollella cf. inseeta, Pararotalia calcariformis, P. hensoni et des formes indéterminées.<br />
Les ostracodes (20 %) comprennent 25 taxa dont la plus grande partie des espèces<br />
précédemment citées. Les espèces faisant leur apparition sont Buntonia pulvinata, Hermanites<br />
liebaui n. sp., H. regulosa, Loxoconcha saharaensis, Soudanella laciniosa triallgulata et<br />
Stigmatocythere aff. obliqua.<br />
32
3.1.4. Argiles à silex (106 à 140 m)<br />
Ce sont des argiles plastiques à intercalations calcaires entre 120 et 124 fi. Elles<br />
s'enrichissent en silex à la base. Le sommet des argiles (106-120 m) est azoïque, la base seule<br />
(120-140 m) livrant des débris d'échinides, des fragments de bryozoaires et une riche<br />
microfaune souvent silicifiée.<br />
Les foraminifères planctoniques souvent silicifiés comprennent Acarinina soldadoensis<br />
soldadoensis, Globigerina linaperta, G. velaseoensis, Morozovella cf. formosa gracilis, M<br />
quelra, M. oeelu.'w, Aif. subbolinae, PlanorOlalites pusilla pusilla et Pseudohastigerina<br />
wilcoxensis.<br />
Les foraminifères benthiques connus sont Bulimina cf. propinqua, Cibieides cf.<br />
reinholdi, C. cf. westi, Eponides gr. pseudoelevalus, Lenticl/lina cf. macrodisca, Nodosaria<br />
cf. distans, Pararotalia calcariformis, P. hensoni et P. tuberculifera.<br />
Les ostracodes très rares (2-3 %) et souvent silicifiés comprennent Bumonia<br />
glomerosa, B. issabaensis, B. sehouensis, B. sererina, Huantraieonella africana,<br />
Leguminocythereis lokossaensis, L. roogseeni, L. senegalensis "triangulata", Phalcoeythere<br />
vesiculosa (APOSTOLESCU), Protobuntonia sp. F6/251 CARBONNEL, Soudanella<br />
laeiniosa laciniosa et Trachyleberis teiskotensis.<br />
3.1.5. Calcaire et grès calcaire coquillier (140 à 245 m)<br />
C'est un ensemble calcaire marneux (140-148 m) passant rapidement à un calcaire grisblanc<br />
coquillier plus ou moins tendre (148-210 m), puis à du grès calcaire à rares débris<br />
coquilliers (210-245 m). La microfaune est abondante, diversifiée et généralement bien<br />
conservée.<br />
Les foraminifères planctoniques sont très diversifiés. Les calcaires marneux livrent G.<br />
velaseoensis, M. acuta, M aequa, M marginodentata, M. ocelusa, M. subbotinae, M,<br />
Planorotalites pusilla pusilla et Pseudohastigerina wileoxensis. Les calcaires coquilliers<br />
livrent Acarinina mckannai (WHITE), G. velascoensis, M. acuta, M. aequa, Planorotalites<br />
chapmani et Pseudohastigerina wilcoxensis. Les grès calcaires livrent de rares Globigerina<br />
triloeulinoides PLUMMER et Morozovella cf. conieotroneata (SUBBOTINA).<br />
Les foraminifères benthiques comprennent Bulimina cf propinqua, Anomalinoides<br />
ammophilus, Cibieides cf reinholdi, C. cf. westi, Dentalina gradUs d'ORBIGNY, Elphidiella<br />
cf. prima. Eponides gr. pseudoelevatus, Frondicularia phosphatica, Caudryina cf aissana,<br />
Gavelinella danica, Cyroidinoides subangulatus, Lenticulina cf. macrodisca, Marginulina cf<br />
texasensis CUSHMAN, Marginulinopsis aff tubereulata (PLUMMER), Nodosaria aff.<br />
affmis d'ORBIGNY, N. aff concinna, N. cf distans, Pararotalia calcariformis, P. hensoni,<br />
P. tuberculijera, Pseudoglandulina bistegia (OLSZEWSKI), Rosalina brotzeni.<br />
Les ostracodes (10 %) comprennent 96 espèces déterminées et atteignent le record de<br />
diversité spécifique dans toute la région étudiée. L'échantillon 165 m livre à lui seul 72<br />
espèces. Les espèces les plus caractéristiques sont Buntonia issabaensis, B. sererina,<br />
Cytherelloidea shangoi, C. trobliqua, Eocytheropteron yoroensis, Hermanites<br />
angulocostata, H. mbeganendouri, Huantraiconella africana, Leguminocythereis<br />
lokossaensis, L. roogseeni, L. senegalensis "triangulata", L. siniguensis n. sp., Nucleolina<br />
tatleuliensis, Paleocosta aff mokattamensis (BASSIOUNI), Phalcocythere vesiculosa,<br />
Protobuntonia sp. F6/251 CARBONNEL, Reticulina proteros BASSIOUNI, Soudanella<br />
ndiemanensis CARBONNEL, S. [aeiniosa [aeiniosa, Trachyleberis teiskotensis,<br />
Uromuellerina ousseynoudiai.<br />
34
3.1.6. Lumachelle argileuse (245 à 274 m)<br />
Elle est constituée de débris d'ostréidés associés à de rares échinides, bryozoaires et<br />
dents de poissons. Elle s'enrichit en argile sableuse à la base (256-274 01). La glauconie et la<br />
pyrite sont fréquentes. La microfaune rare et mal conservée est dépourvue de foraminifère<br />
planctonique.<br />
Les foraminifères benthiques déterminés sont Anomalinoides ammophillls, Cibicides<br />
cf wesli, Gyroidinoides s/lbangulal/ls, Pararolalia calcar[formis, P. hensoni et Rosalina<br />
brolzeni.<br />
Les ostracodes (27 %) comprennent principalement Bunlonia issabaensis, Bylhocypris<br />
sp., Cyll1erel/oidea saharaensis, NalloGylhere viiilis, Schizocylhere orisaokoi et Xesloleberis<br />
sellegalellsis.<br />
3.1.7. Sables argileux (274 à 336 m)<br />
Cet ensemble comprend un niveau de sables grossiers Iimonitiques (274-284 01) riches<br />
en débris d'échinides, fragments de bryozoaires et dents de poissons, un niveau d'argiles<br />
plastiques sableuses noires (284-311 01) à rares débris coquilliers et un niveau d'argiles<br />
sableuses noires (311-336 01) riches en débris ligneux La présence de glauconie et de pyrite<br />
est constante. La microfaune rare et mal conservée est souvent indéterminable et il n'y a pas de<br />
foraminifère planctonique.<br />
Seuls quelques ostracodes ont été détemlinés. Ce sont HylhoGypris sp. et Nanocythere<br />
vililis.<br />
3.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
3.2.1. Sable argileux, latérite et argile sableuse<br />
Aucune biozonation n'est possible en l'absence de foraminifères planctoniques.<br />
3.2.2. Marnes jaunâtres<br />
La présence de Globigerinatheka gr. index situe le niveau dans J'intervalle P 11-P 17.<br />
3.2.3. Calcaire marneux coquillier<br />
L'association de Acarinina cf. pentacamerata avec Globigerina inaequispira et<br />
Morozovella cf. aragonensis au sommet (54-60 01) nous situe au moins dans l'intervalle P8<br />
PlI.<br />
La présence à la base (92-106 m) de A. gr. soldadoensis associée à M jormosa<br />
jormosa situe le niveau dans l'intervalle P7-P8.<br />
3.2.4. Argiles à silex·<br />
L'association à la base (120-130 m) de M subbotinae avec M cf jormosa gracilis et<br />
A. soldadoensis soldadoensis nous situe dans les biozones P5 à P7.<br />
37
3.2.5. Calcaire et grès calcaire coquillier<br />
L'association de Ar velascoensis avec M. aClIta et M. subbotinae au sommet (140-148<br />
m) nous situe dans l'intervalle P4-P6a. La mise en évidence de la zone P6a nous amène à<br />
placer les argiles à silex su-jacentes danss l'intervalle P6b-P7.<br />
L'association entre 148 et 210 m de M velascoensis avec M. acuta et Planorolaliles<br />
chapmani nous situer dans l'intervalle P4-P6a<br />
L'association entre 210 et 245 m de Globigerina triloclIlinoides avec Morozovella cf.<br />
conicotruncata nous situe au moins dans les biozones P3-P4.<br />
3.2.6. Lumachelle argileuse<br />
L'absence de foraminifères planctoniques ne permet aucune biozonation.<br />
3.2.7. Sables argileux<br />
L'absence de foraminifères planctoniques ne permet aucune biozonation.<br />
3.3 Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
- La section 0 à 22 m ne peut être datée à partir des biozones de foraminifères<br />
planctoniques;<br />
- La section 22 à 40 m (P 11 à PI 77) représente l'Eocène moyen et pourrait monter<br />
jusqu'à l'Eocène supérieur; la base du Lutétien est placée à 44 m, entre la base des marnes<br />
jaunâtres et le sommet des calcaires marneux coquilliers;<br />
- La section 44 à 140 fi (P6b à P9) représente l'Yprésien;<br />
- La section 140 à 245 m (P3 à P6a) appartient au Thanétien;<br />
- La section 245 à 336 m ne peut être datée à partir des biozones de foraminifères<br />
planctoniques.<br />
4. SONDAGE DE NGOLOTHIE<br />
Le forage de Ngolothie (fig. lA) (latitude = 14° 12' 40" N; longitude = 16° 09' 00" W;<br />
altitude = +3 m) est situé à 12 km au nord-ouest de Kaolack. Il a été réalisé en Mai 1983 par<br />
INTRAFOR-COFOR pour le compte de CARITAS-KAOLACK. Sa profondeur est de 315 fi<br />
et 39 échantillons ont fait l'objet d'une étude micropaléontologique.<br />
4.1. Description lithologique et micropaléontologiq ue<br />
Six ensembles lithologiques se succèdent dans le sondage. La figure 2.8 donne la<br />
coupe lithologique et la répartition des foraminifères. La figure 2.9 donne la répartition des<br />
ostracodes.<br />
4.1.1. Sable argileux, latérite et argile (0 à 22 m)<br />
C'est une succession de sable ocre faiblement argileux (0 à 5 m), de cuirasse latéritique<br />
gravillonnaire (5 à 16 m) et d'argile grise à blanche sans microfaune.<br />
'F<br />
38
43<br />
P6a. La persistance de fJ. chapmani seul jusqu'à 215 m pourrait nous situer dans la biozone·<br />
P3.<br />
4.2.5. Lumachelle argileuse<br />
Aucune biozonation n'est possible en l'absence de foraminifères planctoniques.<br />
4.2.6. Sables argileux<br />
L'absence de foraminifères planctoniques ne permet aucune biozonation.<br />
4.3. Position stratigraphique des biozones Position stratigraphiq planctoniques<br />
- La section 0 à 22 m ne peut être datée à partir des biozones de foraminifères<br />
planctoniques;<br />
- La section 22 à 126 m (P6b à P9) représente l'Yprésien; - La section 126 à 215 m<br />
(P3 à P6a) correspond au Thanétien;<br />
- La section 215 à 315 m ne peut être datée à partir des biozones de foraminifères.
5. SONDAGE: DE: WALALANE<br />
Le forage de Walalane (fig lA) (latitude =' 14° 35' 00" N; longitude = 16° 07' 00" W;<br />
altitude =' +21 01) est situé à Il km au nord-ouest de Gossas, près de DiourbeJ. Il a été<br />
exécuté par INTRAFOR-COFOR pour le compte de CARITAS-KAOLACK en 1983. Sa<br />
profondeur est de 292 01 et 40 échantillons prélevés entre 97 et 291 01 ont fait l'objet d'une<br />
étude micropaléontologique. Les échantillons situés entre 0 et 96 01 n'ont pas été étudiés à<br />
cause de la forte contamination du matériel.<br />
5.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
Sept ensembles lithologiques se succèdent dans le sondage. La figure 2.10 donne la<br />
coupe lithologique, la répartition des foraminifères et celle des palynotlores les plus"<br />
caractéristiques La figure 2.11 donne la répartition des ostracodes.<br />
5.1.1. Sable argileux, latérite et argile sa bleuse (0 à 35 ID)<br />
5.1.2. Marnes jaunâtres (35 à 71 m)<br />
5.1.3. Calcaire marneux coq uillier (71 à 1t 5 m)<br />
Il renferme des silex phosphatés entre 76 et 97 01 et admet un passage marneux entre<br />
97 et 107 fi. L'intervalle 97-115 m renfenne de rares débris d'échinides et une riche<br />
microfaune.<br />
Aucun foraminifère planctonique n'y est identifié.<br />
Les foraminifères benthiques déterminés sont Nonionella cf. insecla et Pararo/alia<br />
hensoni.<br />
Les ostracodes plus riches entre autres Bun/onia carbonneli, B. isodecrepila,"<br />
Cushmanidea /essieri, Cy/herella bargnyensis, Cy/herelloidea brancarli, Eviscera/ocylhere,..,<br />
glabella, PaijenbOl:chellina ijuensis, Paracosla cu/ci/osa, Soudanefla lacùiiosa /riangula/a et<br />
. Uromuellerina) guiraudi.<br />
5.1.4. Marnes et argiles à silex (115 à 181 m)<br />
Ce sont des marnes blanches ou grises (115-145 01) passant à la base à des argiles<br />
grises et noires riches en silex (145- 181 01). Les marnes du sommet (115-151 01) livrent des<br />
débris de bryozoaires et d'échinides ainsi qu'une microfaune abondante. La base (151-181 m)<br />
est azoïque.<br />
Les foraminifères planctoniques comprennent Acarinina gr. soldadoensis, A. cf.<br />
wilcoxensis, Globigerina linaper/a, Pseudohastigerina wifcoxensis.<br />
Les foraminifères benthiques reconnus sont Cibicides gr. loba/ulus, Pararo/aliâ<br />
hensoni.<br />
Les ostracodes comprennent principalement Bun/ollia carbonneli, B. isodecrepita, B.<br />
pulvina/a, Cylherella bargnyensis, C. ducassalii, Cy/herelloidea brancarli, Eviscera/ocy/here<br />
glabella, Leguminocy/hereis senegalensis "senegalensis", Loxocollcha saharaensis,<br />
Or/hono/acylhere /eboui, Paracos/a cu/ci/osa et Xes/oleberis n. sp 2 SALAHI.<br />
44
5.2 Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
5.2.1. Calcaire marneux coquillier<br />
L'absence de foraminifères planctoniques ne permet aucune biozonation.<br />
5.2.2. Marnes et argiles à silex<br />
Au sommet (115-151 01), l'association de Acarinina gr. soldadoensis et Globigerilla<br />
inaequispira nous situe dans l'intervalle P8-P9. L'absence de foraminifères planctoniques à la<br />
base (151-18101) ne permet aucune biozonation.<br />
5.2.3. Calcaire coquillier<br />
L'association au sommet (181 01) de A1orozovel!a velascoellsis avec M. subbotinae et<br />
M aequa nous situe dans l'intervalle P5-P6a. La présence de la biozone P6a ici nous amène à<br />
placer les argiles à silex de la base (l 51-181 01) dans l'intervalle P6-P8.<br />
5.2.4. Marnes gréseuses et argiles sableuses<br />
Aucune biozonation n'est possible sans foraminifères planctoniques. La présence entre<br />
244 et 269 m d'une association comprenant Diporoconia iszkaszentgyoergyi, Proxaperliles<br />
cursus, P. operculalus et Salurnia enigmalicus caractérise la zone à P. operculalus (sensu<br />
GERMERAAD el al, 1968) datée précisément du Paléocène (CARATINI el al, 1991).<br />
5.2.5. Sables argileux<br />
L'absence de foraminifères planctoniques ne pemlet aucune biozonation. Dans<br />
l'intervalle 271 à 290 m apparaissent les marqueurs typiquement maastrichtiens<br />
Plerireti::'Yllcolpiles magnosagenafUs et Ariadnae::,porites spp associés aux espèces<br />
paléocènes Proxapertiles cursus et P. operculatus. CARATINI el al (1991) avaient attribué<br />
ce niveau au Paléocène en se fondant sur l'absence des marqueurs maastrichtiens Buttinia<br />
andreevi BOLTENHAGEN, Proleaôdiles dehaani GERMERAAD et al et Aquilapollenites<br />
sp. ROUSE. Les retombées mécaniques expliquant l'association des formes paléocènes avec<br />
celles typiquement maastrichtiennes, j'attribue l'intervalle 269 à 290 01 au Maastrichtien.<br />
5.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
- La section 0 à 97 m ne peut être datée par les biozones de foraminifères<br />
planctoniques;<br />
- La section 97 à 181 m représente l'Eocène. L'intervalle 97-181 m (P6b-P9) appartient<br />
à l'Yprésien;<br />
- La section 181 à 233 m (p6a-P3?) date du Thanétien;<br />
- La section 233 à 271 m (zone à Proxapertites operculatus) est datée du Paléocène<br />
par la palynoflore;<br />
- La section 269-292 m est datée du Maastrichtien par la palynoflore.<br />
48
6. CONCLUSiONS SUR LE SECTEUR DE KAOLACK<br />
6.1. Corrélations stratigraphigues<br />
La figure 2.12 donne les corrélations lithostraphiques et biostratigraphique des<br />
sondages étudiés du secteur de Kaolack.<br />
6.1.1. Corrélations lithostratigraphiques<br />
L'analyse lithologique des sondage du secteur permet distinguer 10 unités<br />
lithostratigraphiques successives. Ce sont de haut en bas:<br />
1- sable argileux (5 à 14 m d'épaisseur) présent dans tous les sondages;<br />
2- cuirasse latéritique (1 à 1 1 m d'épaisseur) absente dans le sondage Mbowène<br />
Soulèye;<br />
3- argiles sableuses (4 à 31 m d'épaisseur);<br />
4- calcaires à Nummulites présents uniquement à Mbowène Soulèye (52 01<br />
d'épaisseur);<br />
5- marnes grises ou jaunâtres à intercalations calcaires fréquentes (22 à 62 01<br />
d'épaisseur);<br />
6- calcaires marneux coquilliers pouvant renfermer des niveaux à silex et phosphate,<br />
ainsi que des intercalations marneuses plus ou moins importantes (26 à 57 01);<br />
7- marnes ou argiles s'enrichissant en silex à la base (25 à 6601);<br />
8- calcaire coquil1ier, gréseux à la base et marneux au sommet (52 à 79 01);<br />
9- lumachelle argileuse pouvant passer à des argiles ou marnes sableuses (29 à 72 01);<br />
10- sable argileux coquillier à débris ligneux fréquents partiellement traversé dans les<br />
sondages.<br />
6.1.2. Corrélations biostratigraphiques<br />
Les associations de foraminifères planctoniques observées permettent de définir dans<br />
l'ensemble des unités 9 à 4, les biozones Pl à P13 de BERGGREN. Ces biozones caractérisent<br />
Je Paléocène et l'Eocène moyen au sein desquels les étages suivants peuvent être distingués de<br />
haut en bas:<br />
- Le Bartonien (biozones P13-P14) correspond à l'unité 4 (calcaire à Nummulites): h<br />
- Le Lutétien (biozones PIO-PI2) correspond en tout ou partie à l'unité 5 (marnes":f:<br />
grises ou jaunâtres); par conséquent les marnes jaunâtres du sondage de Keur Yoro sont<br />
uniquement lutétiennes (biozones PlO-P 12);<br />
- L'Yprésien (biozones P6b-P9) correspond principalement aux unités 6 (calcaire<br />
marneux coquillier) et 7 (marnes ou argiles à silex). La limite Yprésien-Lutétien est difficile à<br />
fixer sur le plan lithologique, le toit de l'Yprésien oscillant entre le sommet de l'unité 5 et la<br />
base de l'unité 6;<br />
- Le Thanétien (biozones P3-P6a) correspond à l'unité 8 (calcaire coquillier),<br />
l'apparition du niveau à silex<br />
constituant ici un bon repère pour fixer le mur de l'Yprésien;<br />
- Le Danien (biozones PI-P2) correspond à l'unité 9 (lumachelle argileuse). Il a été<br />
reconnu de façon certaine dans le sondage de Mbassis grâce aux foraminifères planctoniques,<br />
ce qui permet d'établir la corrélation dans les autres sondages.<br />
49
51<br />
La palynoflore a permis de reconnaître le Maastrichtien dans le sondage de Walalane,<br />
et d'attribuer par conséquent l'unité 10 (sable argileux coquillier à débris ligneux) des autres<br />
sondages à cet étage.<br />
Les unités 1 (sable argileux), 2 (cuirasse latéritique) et 3 (argiles sableuses) ne peuvent<br />
être datées par les microfaunes étudiées.<br />
6.2. Associations de microfaunes benthiques<br />
En se fondant sur la diversification et le renouvellement des microfaunes benthiques<br />
(foraminifères, ostracodes), j'ai identifié 5 associations de petits foraminifères benthiques et<br />
d'ostracodes synchrones du Paléocène à l'Eocène, ainsi que 3 associations de grands<br />
foraminifères benthiques. Au Maastrichtien, une association d'ostracodes encore mal définie<br />
est reconnue.<br />
6.2.1. Les grands foraminifères benthiques<br />
Ils se cantonnent dans trois niveaux.<br />
Ranikolhafia bermudezi est reconnue à Mbowène Soulèye.<br />
12li-la limite Yprésien-Lutétien<br />
Daviesina sp. U/anghami) y est reconnue.<br />
c) au Bartonien<br />
Les Nmmulites forment une association presque exclusive à Mbowène Soulèye avec 6<br />
espèces reconnues (Nummulites cunJi.'>pira vasseuri, N. dislans, N. heeri, N. irregularis, N.<br />
m/lrchisoni et N. lchiatcheffi).<br />
6.2.2. Associations de petits foraminifères benthiques<br />
Cinq associations de petits foraminifères benthiques notées a, b, c, d et e sont<br />
reconnues du Danien au Lutétien.<br />
a) association a<br />
Peu diversifiée, elle se rencontre au Danien. Elle comprend Anomalinoides<br />
ammophilus, Cibicides cf. reinholdi, C. cf. wesli, Cibicidoides alleni, Elphidiella cf. prima,<br />
Gyroidinoides subangulatus, Pararotalia calcariformis, P. hensoni, P. tuberculifera,<br />
Rosalina brotzeni. On y trouve de nombreux éléments de la "Tethyan carbonate fauna" de<br />
BERGGREN(Cibicides cf. reinholdi, E/phidiella cf. prima, P. calcariformis, P. hensoni,<br />
Rosalina brotzeni) définie dans le Paléocène de Lybie et du Mali (BERGGREN, 1974b) et<br />
reconnue dans le bassin de Sokoto au Nigéria (FICARELiJ, 1976).
M&WLS»'<br />
QLassociation b<br />
Riche et diversifiée, elle est connue au Thanétien et à la base de l'Yprésien (P3-P7). A<br />
côté des éléments de l'association b, apparaissent au sommet BlIlimina cf. propinqua,<br />
Den/alina cf. gracilis, f-ponides eleva/lis, Eponides' gr. pseudoele va/us, Frondieularia<br />
phospha/iea, Gaudlyina cf aissana, G. pyramida/a, Gavelinella danica, Len/iculina cf.<br />
maerodisca, Marginulina cf. /exasensis, M. aff. /ubercula/a, Nodosaria aff afjinis, N. aff.<br />
coneinna, N cf. dis/an',., Pseudoglandulina bis/egia. La plupart des espèces appartiennent à la<br />
faune de Midway décrite par PLUMMER en 1927 (in AUBERT & BERGGREN, 1976).<br />
c) association c<br />
Elle est connue à l'Yprésien supérieur (P8 et base P9). La microfaune se renouvelle<br />
tout en s'appauvrissant A côté de Bulimina cf propinqlla, E'ponides gr. pselldoeleva/us,<br />
Pararo/alia calcariformis et P. hel15'oni reconnus plus haut, apparaissent AlüslOma gr. /enuis,<br />
Cibieides gr. /oballllus, Dorothia oxyeona, Lagena cf s/ria/a, Nonionella cf. insee/a.<br />
d) association d<br />
Elle est connue au sommet de l'Yprésien et au Lutétien (sommet P9 à P12), Le<br />
renouvellement de la faune est faible et elle s'appauvrit au sommet Eponides gr afrieana et<br />
"Gyroidina" senegalensis font leur apparition..<br />
e) association e<br />
Elle est reconnue au sommet des calcaires à Nummulites du Bartonien (PI3-PI4?) de<br />
Mbowène Soulèye; elle est riche en Bolivinitidés. Les espèces reconnues sont Brizalina cf<br />
advenCl s/riatella, B. cf ebumeensis congolensis, B. iJnLOensis et Hopkinsina dam'ilIensis.<br />
6.2.3. Associations d'ostracodes<br />
L'association d'ostracodes dénommée F5 est reconnue au Maastrichtien. Cinq<br />
associations dénommées HIa, Hlb, ID, H3 et H4 sont reconnues au Paléocène et à l'Eocène.<br />
La définition et les critères ayant servi comme base à la délimitation des associations sont<br />
exposés dans l'étude éco-biostratigraphique (chapitre 4),<br />
a) association F5<br />
Sa composition exhaustive n'est pas connue et elle se rencontre au Maastrichtien, La<br />
dénomination F5 vient du fait que certaines espèces sont associées dans le horst de Diass,<br />
comme nous le verrons, avec des espèces connues dans la faunizone 5 d'APOSTOLESCU<br />
(1963) définie dans le Maastrichtien de Gambie. L'association est reconnue à Keur Yora,<br />
Mbassis et Ngolothie.<br />
Les taxa identifiés sont Bythocypris sp., Cytherop/eron sp., Leguminocythereis<br />
lagaghiroboensis et Nal10cythere vitilis.<br />
W"I<br />
52<br />
777''''=
6.3.1 Au Maastrichtien<br />
Le lithofaciès formé de sables grossiers et fins, associés à des argiles, témoigne du<br />
caractère peu profond des dépôts.<br />
L'absence de foraminifères planctoniques dans tous les sondages indique le manque de<br />
communication ave la pleine mer. La présence de débris coquilliers et de bryozoaires, de<br />
kystes de Dinoflagellés, de foraminifères et d'ostracodes indique un domaine littoral ou<br />
lagunaire. La présence de bryozoaires encroûtants du groupe des Cheilostomala évoquant le<br />
genre Sertella caractérise un dépôt peu profond en milieu agité (BROOD, 1978).<br />
L'interprétation paléoenvironnementaJe des palynoflores du sondage de Walalane faite<br />
par CARATINT el al. (1991) apporte des indications complémentaires importantes. La<br />
présence de Nypa-Spinizollocolpiles et Acroslachum aureum suggère une côte peuplée de<br />
mangroves. Echitriporiles et Grimsdalea magnac/avata caractérisent une végétation de<br />
marécages côtiers, mettant en évidence l'existence de marécages saisonniers à proximité du<br />
lieu de dépôt. La présence de Botryococcus indique un apport d'eau douce. L'abondance de<br />
spores de Ptéridophytes suggère un climat humide et la diversité des pollens d'Angiospermes<br />
un indicateur de couvert végétal dense sur le continent.<br />
6.3.2. Au Paléocène<br />
a) Au Danien<br />
Le lithofaciès dominé par une lumachelle argileuse riche en ostréidés caractérise un<br />
dépôt marin littoral ou lagunaire peu profond.<br />
L'absence presque totale de foraminifères planctoniques indique un manque de<br />
communication avec l'océan. Nous avons vu que l'association a de foraminifères benthiques<br />
trouvée ici renferme essentiellement des espèces de la "Tethyan carbonate fauna" de<br />
BERGGREN. Celle-ci caractérise le domaine littoral et la plate-forme interne (BERGGREN,<br />
1974b; AUBERT & BERGGREN, 1976). Les palynoflores de la base du Paléocène du<br />
sondage de Walalane, identiques à celles du Maastrichtien, indique la persistance pendant le<br />
Danien du paléoenvironnement littoral ou lagunaire.<br />
b) Au Thanétien<br />
Au Thanétien les dépôts sont essentiellement des calcaires coquilliers et caractérisent<br />
un milieu plus franchement marin.<br />
L'augmentation rapide de l'indice de pélagisme au sommet (55 -71 %) indique une<br />
bonne communication avec le large.<br />
L'enrichissement au sommet de l'association de foraminifères benthiques (b) en espèces<br />
de la faune de type Midway indique le passage vers un domaine de plate-forme moyenne à<br />
externe (AUBERT & BERGGREN, 1976).<br />
La diversité spécifique élevée des ostracodes suggère un fond marin stable peu agité,<br />
situé dans la zone photique (pOKORNY, 1978). La diversification du genre Cytherelloidea<br />
(quatre espèces) indique une mer chaude peu profonde (SOHN, 1962). Cette diversité<br />
s'estompe à la limite Paléocène supérieur-Eocène basal avec l'approfondissement de la mer.<br />
Les bryozoaires tapissant le fond marin appartiennent au groupe des Cheilostomata<br />
(tige creuse, droite" et non ramifiée) et formaient de véritables prairies sous-marines. Ils<br />
caractérisent une mer à salinité normale, peu profonde (ne dépassant pas 50 m), à faible<br />
turbulence (SAINT-MARC & SARR., 1984). On observe par ailleurs une réduction de la<br />
54
55<br />
proportion des bryozoaires à la limite Paléocène supérieur-Eocène basal, période<br />
correspondant à l'approndissement de la mer.<br />
6.3.3. A "Eocène inférieur<br />
Le lithofaciès argileux ou marneux riche en silex de la base de l'Yprésien caractérise<br />
une sédimentation en milieu plus calme et plus profond.<br />
L'indice de pélagisme qui atteint son maximum à la base de l'Yprésien (P6b-P7) (55 à<br />
80 %) indique unè bonne ouverture sur l'océan. L'association de foraminifères benthiques (b)<br />
se poursuit à la base de l'Yprésien avec une forte proportion en espèces de la faune de Midway<br />
qui caractérise la plate-fonne moyenne à externe (AUBERT & BERGGREN, 1976). Par la<br />
suite, la microfaune disparaît totalement avec l'installation d'un environnement peu favorable à<br />
leur développement ou à la conservation des tests calcaires (silicification, dissolution)<br />
A l'Yprésien supérieur (P8-P9) le lithofaciès calcaro-marneux coquillier traduit un<br />
dépôt marin relativement moins profond. La baisse de l'indice de pélagisme (5-10 %) indique<br />
une réduction sensible des influences océaniques. L'association de foraminifères benthiques (c)<br />
renferme de nombreuses espèces de milieu néritique peu profond (plate-fonne moyenne et<br />
interne) (Pararotalia calcariformis, P. hensolli, NOlliollella cf. illsecta, Altistoma gr. lelluis)<br />
(MONCIARDrNl, 1966; BERGGREN, 1974b; AUBERT & BERGGREN, 1976; BRUN el<br />
al., 1984).<br />
6.3.4. A "Eocène moyen<br />
La baisse de l'indice de pélagisme (1-5%) qui se poursuit au Lutétien indique une<br />
réduction continue des influences océaniques. La composition de l'association de forrninifères<br />
benthiques (d), peu différente de la précédente, indique la persistence du régime de plateforme<br />
moyenne et interne.<br />
Au Bartonien, l'absence de foraminifères planctoniques indique une rupture de la<br />
communication avec l'océan. Un domaine récifal sous un climat chaud entraîne le dépôt de<br />
calcaires à Nummulites. L'association de foraminifères benthiques (e) riche en Bolivinitidés du<br />
sommet des calcaires à Nummulites livre des espèces signalées dans les bassins du golfe de<br />
Guinée entre la plate-forme interne et externe (BRUN et al., 1984). Leur association avec des<br />
Nummulites et des lamellibranches (ostréidés surtout) semble indiquer un milieu peu profond<br />
sans communication avec le large (absence de foraminifères planctoniques).
...<br />
fi - SECTEUR DE JOAL - FADIOUTH<br />
Dans ce secteur, 10 sondages exploitant l'aquifère du Paléocène sont étudiés. Ce sont<br />
les forages de Ngazobil, NIbodiène, Fadial, Bagana, Léona, Ndofane, Nguéniène, Ndiol<br />
Mangane, Thiadiaye et Ndiosmone (fig lA).<br />
1. SOND!\.GE DE NGAZOBlL<br />
Le sondage de Ngazobil (fig. lA) est situé à 5 km au NW de Joal. Il a été réalisé en<br />
Mars 1979 par CARITAS-SENEGAL et porte le numéro d'inventaire 568 b. Sa profondeur<br />
est de 69,30 m et 18 échantillons font l'objet d'une étude micropaléontologique.<br />
1.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
Quatre unités lithologiques se succèdent dans le sondage. La figure 2.13 donne sa<br />
coupe lithologique et la répartition des foraminifères. La figure 2.14 donne la répartition des<br />
ostracodes.<br />
1.1.1. Cuirasse latéritique (0 à 2 m)<br />
C'est une cuirasse latéritique gravillonnaire stérile.<br />
1.1.2. Calcaire marneux coquillier (2 à 15 m)<br />
Le niveau est riche en débris coquilJiers et microfaune.<br />
Les foraminifères planctoniques identifiées sont Aearinina gr. soldadoensis, A. cf.<br />
penlaeamerala, A. cf wileoxensis, Globigerina inaequispira, G. linaperla, Morozovella<br />
querra et Pseudohastigerina cf wilcoxensis.<br />
Les foraminifères benthiques comprennent Allisloma gr. tenuis, Cancris subeonieus<br />
(TERQUEM), Cibieides gr. lobalulus, Dorolhia oxyeona, Lagena cf slriala, Nonionella cf<br />
inseeta, Pararolalia hensoni, Daviesina sp. et des espèces indéterminées.<br />
Les ostracodes (20 à 90 %) comprennent 30 espèces dont Ajranlieylhereis bopaensis,<br />
Asymmelrieylhere aff. sp. 1 CARBONNEL, BUnlonia earbonneli, B. isodeerepila, B.<br />
pulvinala, Cytherella bargnyensis, C. dueassalii, C. ngazobilensis, Cylherelloidea branearli,<br />
Evisceraloeylhere glabella, Leguminoeylhereis senegalensis "senegalensis", Loxoeoneha<br />
saharaensis, Orlhonolaeylhere leboui, Paijenborehella pangoli, Paijenborehellina ijuensis,<br />
Paraeosla culcilosa, Semieylherura earioui, Soudanella laeiniosa triangulata,<br />
Stigmatoeythere aff. obliqua et Xestoleberis n. sp. 2 SALAm.<br />
1.1.3. Marnes et calcaire marneux à silex (15 à 57 m)<br />
Ce sont des marnes feuilletées blanches (15-40m) devenant grises et riches en silex à la<br />
base (40-50 m). Elles reposent sur un niveau calcaire marneux gris riche en silex, phosphate et<br />
glauconie (50-57 m). Seuls le sommet (15-28 m) et la base (56-57 m) livrent une microfaune.<br />
56
a) m ames du sommet 05-28 m)<br />
Les foraminifères planctoniques comprennent Acarinina gr. soldadoensis, A. cf.<br />
wilcoxensis, Globigerina inaequispira et G. linaperta.<br />
Les foraminifères benthiques comprennent les mêmes espèces que dans. le ruveau<br />
précédent.<br />
Les ostracodes comprennent 26 espèces toutes connues dans le niveau sus-jacent. On<br />
note en particulier la disparition de Asymmetricythere aff sp. 1 CARBONNEL.<br />
b) calcaire marneux à silex (56-57 m)<br />
Les foraminifères planctoniques identifiés sont Morozovella aequa et M subbotinae.<br />
Les foraminifères benthiques déterminés sont Bulimina cf. propinqua, Anomalinoides<br />
ammophilus, Cibicides cf. reinholdi, Eponides gr. pseudoelevatus, Gavelinella danica,<br />
Lenticulina cf. macrodisca, Pararotalia calcariformis.<br />
Les ostracodes (34 %) .comprennent Buntonia livida, B. sererina, B. tenuipunctata,<br />
Cytherella sylvesterbradleyi, Eocytheropteron mbodienensis, Hermanites mbeganendouri,<br />
Leguminocythereis roogseeni, Protobuntonia baolensis et Xestoleberis kekere.<br />
1.1.4. Calcaire coquillier (57 à 69,30 m)<br />
Le calcaire riche· en débris de macrofaune (lamellibranches, gastropodes) ne livre<br />
qu'une microfaune rare à la base.<br />
Seule Morozovella velascoensis est retrouvée à 69,30 m.<br />
Les foraminifères benthiques comprennent Bulimina cf propinqua, Cibicides cf.<br />
reinholdi et Lenticulina macrodisca.<br />
Un ostracode, Cytherella sylvesterbradleyi est retrouvé.<br />
1.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
1.2.1. Cuirasse latéritique<br />
En l'absence de foraminifères planctoniques, aucune biozonation n'est possible.<br />
1.2.2. Calcaire marneux coquillier<br />
L'association de Acarinina cf. pentacamerata, A. gr. soldadoensis, Globigerina<br />
inaequispira et Morozovella quetra nous situe dans les biozones P8 et P9.<br />
1.2.3. Marnes et calcaires marneux à silex<br />
L'association de A. gr. soldadoensis avec G. inaequispira au sommet des marnes nous<br />
situe dans les biozones P8 à P9. .<br />
L'association de M. subbotinae avec M aequa à la base du calcaire marneux à silex<br />
nous situe dans les biozones P5 à P6.<br />
1.2.4. Calcaire coquillier<br />
La présence de Morozovella velascoensis situe le niveau dans l'intervalle P4-P6a.<br />
58
haut.<br />
62<br />
Les petits foraminifères benthiques comprennent des espèces toutes signalées plus<br />
Les ostracodes comprennent 22 espèces toutes connues dans le calcaire marneux<br />
coquillier.<br />
b) calcaire marneux à silex (52-60 m)<br />
Un foraminifère planctonique, Pseudohastigerina wilcoxensis est reconnu.<br />
Les foraminifères benthiques comprennent Anomalinoides ammophilus, Cibicides cf.<br />
reinholdi, C. cf. westi, Eponides gr. pseudoelevatus, Gyroidinoides subangulatus, Pararotalia<br />
calcariformis, P. hensoni, Rosalina brotzeni.<br />
Les ostracodes (20 %) comprennent principalement Buntonia fortunata, B.<br />
sehouensis, B. sererina, Hermanites mbeganendouri, Leguminocythereis lokossaensis, L.<br />
roogseeni.<br />
2.1.5. Calcaire coquillier (60 à 105,90 m)<br />
Il renferme une macrofaune riche (lamellibranches, gastropodes, échinides,<br />
bryozoaires) et une microfaune pauvre.<br />
Les foraminifères planctoniques sont représentés par Planorotalites pseudomenardii à<br />
86m.<br />
Les foraminifères benthiques comprennent 4 espèces toutes connues plus haut.<br />
Les ostracodes comprennent 34 espèces. Parmi les formes apparues on peut citer<br />
Buntonia issabaensis, Hermanites angulocostata, Huantraiconella africana,<br />
Leguminocythereis senegalensis "triangulata", Nucleolina tatteuliensis, Soudanella laciniosa<br />
laciniosa, Uromuellerina ousseynoudiai.<br />
2.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
2.2.1. ArgiJe sableuse noire<br />
Aucune biozonation n'est possible faute de foraminifères planctoniques.<br />
2.2.2. Calcaire marneux coquillier<br />
L'association de Acarina gr. soldadoensis avec A. cf. pentacamerata et Globigerina<br />
inaequispira nous situe dans les biozones P8-P9.<br />
2.2.3. Marnes et calcaire marneux à siJex<br />
L'association au sommet des marnes de Acarinina gr. soldadoensisavec Globigerina<br />
inaequispira nous situe au moins dans les biozones P8 à P9.<br />
La présence à la base du calcaire marneux à silex de Pseudohastigerina wilcoxensis<br />
nous situe dans les zones P5-P12.<br />
2.2.4. Calcaire coquiUier<br />
La présence de Planorotalites pseudomenardii à 86 m permet situer la base de ce<br />
niveau dans la biozone P4.
2.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
-L'intervalle 0 à 2 m ne peut être datée par les biozones de foraminifères planctoniques,<br />
- L'intervalle 2 à 86 m (P5-P9) représente l'Yprésien et le sommet du Thanétien;<br />
_- L'intervalle 86 à 105,90 m (P4) date du Thanétien.<br />
3. SONDAGE DE FADIAL<br />
Le sondage de Fadial (fig. lA) a été réalisé en Février 1978 par CARITAS-SENEGAL<br />
et porte le numéro d'inventaire 567. Sa profondeur est de 160,80 m et 28 échantillons ont fait<br />
l'objet d'une étude micropaléontologique.<br />
3.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
Quatre ensembles lithologiques sont reconnus dans le sondage. La figure 2.17 donne la<br />
coupe lithologique et la répartition des foraminifères. La figure 2.18 donne la répartition des<br />
ostracodes.<br />
3.1.1. Sable argileux et cuirasse latéritique (0 à 25 m)<br />
C'est un sable ocre faiblement argileux (0-24 m) reposant sur une cuirasse latéritique<br />
gravillonnaire (24-25 m) stérile.<br />
3.1.2. Calcaire marneux coquillier (25 à 50 m)<br />
Le niveau sommital (25-41 m) compact renferme des silex phosphatés et une<br />
microfaune rare. La base (41-50 m) plus marneuse livre une microfaune riche.<br />
Les foraminifères planctoniques comprennent Acarinina cf. pentacamerata, A. gr.,:<br />
soldadoensis, A. cf wilcoxensis, Globigerina inaequispira, G. linaperta et Morozovella<br />
quetra.<br />
Les foraminifères benthiques comprennent Altistoma gr. tenuis, Bulimina cf.<br />
propinqua, Cibicides gr. lobatulus, Dorothia oxycona, Lagena cf. striata, Nonionella cf<br />
insecta, Pararotalia hensoni et des espèces indéterminées.<br />
Les ostracodes (61-90 %) comprrennent 28 espèces dont Afranticythereis bopaensis,<br />
Buntonia carbonneli, B. isodecrepita, B. pulvinata, Cytherella ducassalii, Evisceratocythere<br />
glabella, Leguminocythereis senegalensis "senegalensis", Loxoconcha lagosensis<br />
REYMENT, L. saharaensis, Orthonotacythere leboui, Paijenborchellina ijuensis, Paracosta<br />
culcitosa et Xestoleberis n. sp. 2 SALAHI.<br />
3.1.3. Marnes et argiles, calcaire marneux à silex (50 à 95 m)<br />
Les marnes feuilletées (50-55 m) passent à des argiles à silex (70-87 m) reposant sur;:<br />
un calcaire marneux à phosphate, silex et glauconie (87-95 m) à microfaune silicifiée (90 m).<br />
Les foraminifères planctoniques comprennent Globigerina velascoensis et G.<br />
linaperta.<br />
Les foraminifères benthiques identifiés sont Anomalinoides ammophilus, Cibicides cf<br />
reinholdi, C. cf. westi, Gavelinella danica, Gyroidinoides subangulatus, Pararotalia<br />
calcariformis, P. hensoni.<br />
63
66<br />
Les ostracodes comprennent Blln10nia issabaensis, B. livida, B. sererina, B.<br />
1enllipunc1a1a, Cy1here//a ..,ylves1erbradleyi, Hermani1es angulocos1a1a, Leguminocythereis<br />
roogseeni.<br />
.3.1.4. Calcaire coquillier (95 à 160,80 m)<br />
Il renferme une macrofaune riche (lamellibranches, gastropodes), des Algues et une<br />
microfaune rare mais bien conservée.<br />
Les foraminifères planctoniques sont retrouvés uniquement à la base (157 m) avec<br />
Planoro1ali1es chapmani et P. pseudomenardii.<br />
Les foraminifères benthiques comprennent Anomalinoides ammophilus, Cibicides cf<br />
reinholdi, C. cf wes/i, Cibicidoides a//eni, Eponides gr. pselldoelevatus, Pararotalia<br />
calcarijormis, P. hensoni, Rosalina brotzeni.<br />
Les ostracodes comprennent 28 espèces parmi lesquelles apparaissent Buntonia<br />
J0,.tuna1a, B. sehouensis, Cy1herelloidea saharaensis, C. shangoi, C. triobliqua, Hermanites<br />
mbeganendouri, Huanfraiconella aJricana, Leguminocythereis lokossaensis, Nucleolina<br />
1atteuliensis, Soudanella laciniosa laciniosa, S. laciniosa 1riangulata, S. ndiemanensis et<br />
Urocythereis castelaini<br />
3.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
3.2.1. Sable argileux et cuirasse latéritique<br />
La biozonation est impossible faute de microfaune.<br />
3.2.2. Calcaire marneux coquillier<br />
L'association de Acarinina cf pen/acamera1a avec A. gr. soldadoensis, G/obigerina<br />
inaequispira et A10rozovella quetra caractérise les biozones P8 et P9.<br />
3.2.3. Marnes et argiles, calcaires marneux à silex<br />
L'association de G/obigerina velascoensis avec G. linaperta à la base nous situe dans<br />
les biozones P5 à P6<br />
3.2.4. calcaire coquillier<br />
La présence de Planorotalites pseudomenardii à la base du sondage permet de la<br />
situer dans la zone P4.<br />
3.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
- L'intervalle 0 à 25 m ne peut être daté par les biozones de foraminifères<br />
planctoniques;<br />
- La section 25 à 157 m (P5-P9) représente l'Yprésien et le sommet du Thanétien;<br />
- La section 157 à 160,80 m (P4) appartient au Thanétien.
4. SONDAGE DE BAGANA<br />
Le sondage de Bagana (fig. 14) a été réalisé en Janvier-Février 1978 par CARITAS<br />
SENEGAL et porte le numéro d'inventaire 566. Sa profondeur est de 130 m et 8 échantillons<br />
situés entre 75 et 130 m ont fait l'objet d'une étude micropaléontologique. .<br />
4.1. DesCription lithologique et micropaléontologigue<br />
Quatre unités lithologiques ·se succèdent dans le sondage. La figure 2.19 donne' la<br />
coupe lithologique et la répartition des foraminifères, la figure 2.20 celle des ostracodes.<br />
4.1.1. Sable argileux et cuirasse latéritique (0 à 12 m)<br />
4.1.2. Calcaire marneux coquillier (12 à 49 m)<br />
4.1.3. Marnes et calcaires marneux à silex (49 à 88 m)<br />
La base calcaro-mameuse à silex, phosphate et glauconie livre une microfaune rare<br />
sans foraminifère planctonique.<br />
Les foraminifères benthiques sont Cibieides cf. reinholdi, Lentieulina cf. maerodisca,<br />
Pararotalia ealeariformis et P. hensolli.<br />
Un seul ostracode, Hermanites mbeganendouri, y est retrouvé.<br />
4.1.4. Calcaire coquillier (88 à 130 m)<br />
La macrofaune est riche. La microfaune rare est dépourvue de foraminifères<br />
planctoniques.<br />
Les foraminifères benthiques sont Anomalinoides ammophilus, Cibieides cf reinholdi, .c<br />
C. cf. westi, Gavelinella daniea, Gyroidinoides subangulatus, Pararotalia calcariformis, P.<br />
hensoni, P. tubereulifera, Rosalina brotzeni.<br />
Les ostracodes (5-10 %) comprennent 25 espèces dont Buntonia issabaensis, B.<br />
livida, B. sehouensis, B. sererina, B. tenuipunetata, Cytherelloidea triobliqua, Hermanites<br />
anguloeostata, Huantraieonella costata, Leguminoeythereis lokossaensis, L. roogseeni, L.<br />
senegalensis "triangulata", Soudanella laeiniosa laeiniosa, Uromuellerina ousseynoudiai et ..<br />
Xestoleberis uberatus.<br />
4.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
Aucune biozonation n'est possible pour l'ensemble du sondage en l'absence de<br />
foraminifères planctoniques<br />
4.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
Aucune attribution stratigraphique basée sur les biozones planctoniques n'est possible.<br />
67
5. SONDAGE DE LEONA<br />
Le sondage de Léona (fig. 1.4) a été réalisé en Janvier 1978 par CARITAS-SENEGAL<br />
et porte le numéro d'inventaire 565. Sa profondeur est de .124 m. Seuls 12 échantillons<br />
recueillis entre 60 et 124 m ont fait l'objet d'une étude micro paléontologique.<br />
5.1. Description lithologig ue et micropaléontologig ue<br />
Quatre ensembles lithologiques sont reconnus dans le sondage. La figure 2.21 donne la<br />
coupe lithologique et la répartition des foraminifères. La répartition des ostracodes est donnée<br />
dans la figure 2.22.<br />
5.1.1. Sable argileux et cuirasse latéritique (0 à 15 m)<br />
5.1.2. Calcaire marneux coquillier (15 à 39 m)<br />
5.1.3. Marne et calcaire marneux à silex (39 à 85 m)<br />
Les marnes sont riches en silex à la base (60-64 m). Elles reposent sur un calcaire à<br />
silex, phosphate et glauconie livrant une microfaune rare et souvent silicifiée.<br />
Les foraminifères planctoniques comprennent Morozoveffa cf. formosa gracilis et M.<br />
subbotinae.<br />
Les foraminifères benthiques comprennent Anomalinoides ammophilus, Cibicides cf<br />
reinholdi, Cibicidoides affelli, Gavelineffa danica, Gyroidinoides subangulatus et<br />
Pararotalia hensoni<br />
Les ostracodes très rares comprennent Huantraiconeffa africana, Hermanites<br />
angulocostata et Xestoleberis ndiosmonensis.<br />
5.1.4. Calcaire coquillier (85 à 130 m)<br />
La macrofaune est riche (lamellibranches, gastropodes, échinides et bryozoaires). La<br />
microfaune pauvre est dépourvue de foraminifères planctoniques.<br />
Les foraminifères benthiques comprennent en plus des espèces reconnues plus haut<br />
Lenticufina cf macrodisca, Pararotafia calcariformis, P. tuberculifera et Rosalina brotzeni.<br />
Les ostracodes (15 %) comprennent 36 espèces parmi lesquelles apparaissent<br />
Buntonia issabaensis, B.sererina, Cythereffoidea paraewekoroensis, C. shangoi, Hermanites<br />
mbeganendouri, Huantraiconeffa africana, Leguminocythereis lokossaensis, L. roogseeni, L.<br />
senegalensis "triangulala", Soudaneffa laciniosa laciniosa, Uromuefferina ousseynoudiai.<br />
5.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
5.2.1. Marnes et calcaires marneux à silex<br />
L'association de Morozoveffa subbotinae avec M cf formosa gracilis situe la base de<br />
cet ensemble dans l'intervalle P6a-P7.<br />
5.2.2. Calcaire coquillier<br />
L'absence de foraminifères planctoniques ne permet aucune biozonation.
5.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
- La section 60 à 64 m (p6a-P7) correspond au passage Thanétien-Yprésien.<br />
6. SONDAGE DE NDOFANE<br />
Le sondage de Ndofane (fig. lA) (latitude = 14° 15' 00" N; longitude = 16° 47' 20" W;<br />
altitude = +14,07 m) a été réalisé en Décembre 1977 par CARITAS-SENEGAL et porte le<br />
numéro d'inventaire 604. Il est profond de 120 met 20 échantillons ont fait l'objet d'une étude<br />
micropaléontologique.<br />
6.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
Quatre ensemble lithologiques sont reconnus dans le sondage. La figure 2.23 donne la<br />
coupe lithologique et la répartition des foraminifères. La figure 2.24 donne la répartition des<br />
ostracodes.<br />
6.1.1. Sable argileux et cuirasse latéritique (0 à 12 m)<br />
Les sables argileux (0-8 m) et la cuirasse latéritique gravillonnaire sont azoïques.<br />
6.1.2. Calcaire marneux coquillier (12 à 29 m)<br />
La macrofaune (lamellibranches, gastropodes, échinides) et la microfaune sont<br />
abondantes au sommet (12-23 m). La base (23-29 m) silico-phosphatée est peu fossilifère.<br />
Les foraminifères planctoniques comprennent Acarinina gr. s.oldadoensis, Globigerina<br />
inaequispira et Morozovella quetra.<br />
Les foraminifères benthiques sont Altistoma gr. tenuis, Bulimina cf. propinqua,<br />
Cibicides gr. lobatulus, Pararotalia hensoni et des espèces indéterminées.<br />
Les ostracodes très abondants (53-67 %) comprennent 21 espèces dont Buntonia .<br />
carbonneli, B. isodecrepita, B. pulvtnata, Cytherella bargnyensis, C. .ducassalii,<br />
Cytherelloidea brancarti, Evisceratocythere glabella, Leguminocythereis senegalensis<br />
"senegalensis", Loxoconcha saharaensis, Paracosta culcitosa et Xestoleberis n. sp. 2<br />
SALAHI.<br />
6.1.3. Marne et calcaire marneux à silex (29 à 75 m)<br />
Les marnes (29.,.55 m) sont riches en silex et débris de macrofaunes (échinides, dents<br />
de poissons); la microfaune se cantonne au sommet (29-31 m). Le calcaire marneux à silex,<br />
phosphate et glauconie (55-75 m) livre à la base (65-75 m) une microfaune riche et diversifiée.<br />
a) sommet des marnes (29-31 m)<br />
Aucun foraminifère planctonique n'y est reconnu.<br />
Les foraminifères benthiques comprennent Cibicides gr. lobatulus, Pararotalia<br />
hensoni et des espèces indéterminées. .<br />
Les ostracodes comprennent 14 espèces toutes connues plus haut.<br />
71
) calcaire marneux à silex de la base (65-75 m)<br />
Les foraminifères planctoniques comprennent Aearinina soldadoensis soldadoensis,<br />
Morozovella aequa, M. cf. jormosa graeilis, M subbotinae, Pseudohastigerina wileoxensis.<br />
Les foraminifères benthiques identifiés sont Anomalinoides ammophilus, Cibieides cf.<br />
reinholdi, C cf. westi, Pararotalia caleariformis, P. tuberculifera, Rosalina brotzeni.<br />
Les ostracodes rares (5 %) comprennent notamment Buntonia issabaensis, B.<br />
sererina, Hermanites aIJguloeostata.<br />
6.1.4. Calcaire coquillier (75 à 120 m)<br />
C'est un ensemble de calcaire compact au sommet (75-80 m), tendre à la base (80-120<br />
m). La macrofaune est riche. La microfaune riche au sommet s'appauvrit à la base.<br />
Les foraminifères planctoniques se cantonnent au sommet (75-77 m) et comprennent<br />
Globigerina velascoensis, Morozovella aeuta, M. aequa, M. subbotinae, M. velaseoensis et<br />
Aearinina soldadoensis soldadoensis.<br />
Les foraminifères benthiques comprennent en plus des espèces apparues haut Eponides<br />
gr. pseudoelevatus, Gavelinella daniea.<br />
Les ostracodes (20-30 %) comprennent 36 espèces connues plus haut pour la plupart.<br />
Parmi les espèces apparues on peut citer Huantraieonella afrieana, Leguminoeythereis<br />
roogseeni, L. senegalensis "triangulata", Soudanella laciniosa laeiniosa et Uromuellerina<br />
ousseynoudiai.<br />
6.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
6.2.1. sable argileux et cuirasse latéritique<br />
L'absence de foraminifères planctoniques ne permet aucune biozonation.<br />
6.2.2. calcaire marneux coquillier<br />
L'association de Aearinina gr. soldadoensis avec Globigerina inaequispira et<br />
Morozovella quetra nous situe dans les biozones P8 à P9.<br />
6.2.3. marne et calcaire marneux à silex<br />
L'absence de foraminifères planctoniques dans les marnes à silex ne permet aucune<br />
biozonation. L'association de Morozovella subbotinae avec M aequa, M cf. jormosa<br />
graeilis et Aearinina soldadoensis soldadoensis nous situe dans la biozone P6.<br />
6.2.4. calcaire coquillier<br />
L'association de Morozovella velaseoensis, M aeuta, M. aequa et M subbotinae nous<br />
situe dans l'intervalle P5-P6a.<br />
6.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
- L'intervalle 12 à 75 m (P6 à P9) date de l'Yprésien.<br />
- L'intervalle 75 à 120 m (P5 à P6a) date du Thanétien.<br />
74
78<br />
Les foraminifères benthiques comprennent, outre les espèces connues dans le niveau<br />
sus-jacent, Cibicides cf westi, Cibicidoides alleni, Eponides gr. pseudoelevatus,<br />
Gyroidinoides subangulatus, Pararotalia hensoni, Rosalina brotzeni.<br />
Les ostracodes (27 %) comprennent en plus des espèces connues plus haut Hermanites<br />
anguloeostata,. H. mbeganendouri, Huantraieonella afrieana, Leguminoeythereis<br />
lokossaensis, L. roogseeni, Soudanella laciniosa laciniosa, Uromuellerina ousseynoudiai.<br />
7.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
7.2.1. Sable argileux et cuirasse latéritique<br />
Aucune biozonation n'est possible sans microfaune.<br />
7.2.2. Calcaire marneux coquillier<br />
L'association de Globigerina inaequispira avec Morozovella quetra nous situe dans<br />
les zones P8 et P9.<br />
7.2.3. Marne et calcaire marneux à silex<br />
L'absence de microfaune dans les marnes en permet pas de biozonation. L'association<br />
de M subbotinae avec M aequa dans le calcaire marneux à silex nous situe dans l'intervalle<br />
P5-P6.<br />
7.2.4. Calcaire coquillier<br />
La présence de M velaseoensis, M. aeuta, A. mekannai et P. pseudomenardii nous<br />
situe dans l'intervalle P4-P6a.<br />
7.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
- L'intervalle 0 à 12 m ne peut être datée par les biozones de foraminifères<br />
planctoniques;<br />
- L'intervalle 12 à 60 m (P6-P9) date de l'Yprésien;<br />
- L'intervalle 60 à III m (p4-P6a) date du Thanétien.<br />
8. SONDAGE DE NDIOL MANGANE<br />
Le sondage de Ndiol Mangane (fig. 1.4) (latitude = 14° 16' 50" N; longitude = 16° 44'<br />
10" W; altitude = +10,98 m) a été réalisé en Janvier 1978 par CARITAS-SENEGAL et porte<br />
le numéro 517. Sa profondeur est de 118 m et 5 échantillons situés entre 63 et 118 m ont fait<br />
l'objet d'une étude micropaléontologique.<br />
8.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
Quatre ensemble lithologiques se succèdent dans le sondage. La figure 2.27 donne la<br />
coupe lithologique et la répartition des foraminifères. La figure 2.28 donne la répartition des<br />
ostracodes.
10.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
L'absence de foraminifères planctoniques dans l'ensemble du sondage ne permet<br />
aucune biozonation<br />
10.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
Aucune attribution s.tratigraphique fondée sur les biozones de foraminifères<br />
planctoniques n'est possible.<br />
11. CONCLUSIONS SUR LE SECTEUR DE JOAL-FADIOUTH<br />
11.1. Corrélations stratigraphiques<br />
La figure 2.33 donne les corrélations lithostratigraphiques et biostratigraphiques des<br />
sondages étudiés dans le secteur.<br />
11.1.1. Corrélations lithostratigraphiques<br />
Six unités lithologiques se succèdent de haut en bas des sondages.<br />
Ce sont:<br />
1- sable argileux (0 à 24 m d'épaisseur), absent dans le sondage de Ngazobil;<br />
2- cuirasse latéritique (0 à 6 m d'épaisseur), absente dans le sondage de Mbodiène;<br />
3- calcaire marneux coquillier (4 à 37 m d'épaisseur);<br />
4- marnes et/ou argiles riches en silex à la base (35 à 48 m d'épaisseur);<br />
5- calcaire marneux riche en silex, phosphate et glauconie (3 à 20 m d'épaisseur);<br />
6- calcaire coquillier dont l'épaisseur totale n'a pas été atteinte par les sondages.<br />
11.1.2. Corrélations biostratigraphiques<br />
Les foraminifères planctoniques ont mis en évidence les biozones P4 à P9<br />
correpondant au Thanétien et à l'Yprésien:<br />
- l'Yprésien (P6b à P9) correspond aux unités lithologiques 3, 4 et 5. Le mur de<br />
l'Yprésien est placé ici à la base du niveau calcaire marneux à silex (unité 5) een raison de la<br />
présence constante des zones P5-P6a au sommet des calcaires coquilliers sous-jacents;<br />
- le Thanétien (p4-P6a) correspond à l'unité 6 (calcaire coquillier).<br />
11.2. Associations de microfaunes benthiques<br />
11.2.1. Les grands foraminifères benthiques<br />
Seule Daviesina sp. est connue au sommet de l'Yprésien.<br />
11.2.2. Associations de petits foraminifères benthiques<br />
Les associations b et c ont été reconnues.<br />
85
a) association b<br />
Elle se retrouve au Thanétien et à la base de l'Yprésien (P4-P6). Elle comprend<br />
Bulimina cf. propinqua, Anomalinoides ammophilus, Cibieides cf. reinholdi, C. cf. westi,<br />
Cibicidoides alleni, r-ponides gr. pseudoelevatus, Gaudryina cf. aissana, Gavelinella danica,<br />
Gyroidinoides subangulatus, .Lenticulina cf. maerodisea, Pararotalia ealcariformis, P.<br />
hensoni, P. tubereulifera, Rosalina brotzeni.<br />
b) association c<br />
Elle se retrouve à l'Yprésien supeneur (P8-P9) et comprend Altistoma gr. tenuis,<br />
Bulimina cf. propinqua, Cancris subconicus, Dorothia oxyeona, Eponides gr.<br />
pseudoelevatus, Lagena cf. stria/a, Nonionella cf. inseeta, Pararotalia hensoni.<br />
11.2.3. Associations d'ostracodes<br />
Les associations Hl b, H2 et H3 ont été reconnues.<br />
a) association Hl b<br />
Elle se retrouve au Thanétien et à la base de l'Yprésien (P4-P6).<br />
71 espèces y sont reconnues parmi lesquelles Buntonia fortunata, B. glomerosa, B.<br />
issabaensis, B. livida, B. sehouensis, B. sererina, B. tenuipunctata, B. tiehittensis,<br />
Bythoeypris senghori, Casamaneea massawali, Cushmanidea ndiolensis, Cytherelloidea<br />
paraewekoroensis, C. saharaensis, C. saloumensis, C. shangoi, C. triobliqua,<br />
Eocytheropteron mbeyensis, E. mbodienensis, Hermanites anguloeostata, H. mbeganendouri,<br />
Huantraieonella afrieana, Leguminoeythereis lokossaensis, L. roogseeni, L. senegalensis<br />
"triangulata", Nucleolina tatteuliensis, Soudanella laeiniosa laeiniosa, S. ndiemanensis,<br />
Uroeythereis eastelaini, Uromuellerina ousseynoudiai, Xestoleberis kekere, X ndiosmonensis<br />
et X uberatus. .<br />
b) association H2<br />
Elle se rencontre à l'Yprésien supeneur (p8-base P9). Le renouvellement de la<br />
microfaune s'accompagne d'une réduction de la diversité des espèces (33).<br />
Les espèces les plus caractéristiques sont Afrantieythereis bopaensis, Buntonia<br />
earbonneli, B. isodeerepita, B. pulvinata, Cytherella bargnyensis, C. dueassalii,<br />
Cytherelloidea branearti, Eviseeratoeythere glabella, Leguminoeythereis senegalensis<br />
"senegalensis", Loxoconcha saharaensis, Orthonotaeythere leboui, Paijenborehellina<br />
ijuensis, Paraeosta culcitosa, Stigmatocythere aff. obliqua et Xestoleberis n. sp. 2 SALAHI.<br />
c) association ID<br />
Elle est connue au sommet de l'Yprésien (sommet P9) à Ngazobil et Fadial où<br />
apparaissent Asymmetrieythere aff. sp. 1 CARBONNEL et Loxoconeha lagosensis à côté de<br />
28 espèces apparues précédemment.<br />
87
Il.3. Paléoenvironnements<br />
L'évolution du paléoenvironnement est déduit de la lithologie, de l'indice de pélagisme<br />
des associations de microfaunes benthiques et éventenllement des macrofaunes. La figure 4.5<br />
donne l'évolution du paléoenvironnement à l'échelle du Sénégal occidèntal.<br />
11.3.1. Au Thanétien<br />
Le lithofaciès formé de calcaire coquil1ier caractérise un dépôt marin de plate-forme<br />
continentale.<br />
La faiblesse de l'indice de pélagisme (5%) implique une faible ouverture aux influences<br />
océaniques. L'à.ssociation de foraminifères benthiques (b) dominée par les éléments de la<br />
"Tethyan carbonate fauna" de BERGGREN à la base, s'enrichit en espèces de la faune de<br />
Midway au passage Paléocène-Eocène. Ceci traduit l'évolution d'une plate-forme interne à<br />
moyenne vers une plate-forme moyenne à externe (BERGGREN, 1974b; AUBERT &<br />
BERGGREN, 1976).<br />
La diversité spécifique élevée des ostracodes caractérise un fond marin stable, peu<br />
agité, bien oxygéné et situé dans la zone photique (POKORNY, 1978). La diversification du<br />
genre Cytherel/oidea (5 espèces) est un indice de mer chaude peu profonde (SOHN, 1962).<br />
Le fond marin tapissé de bryozoaires Chei/ostomata indique une mer calme, peu<br />
profonde (50 m maximum), à salinité normale (SAINT-MARC & SARR, 1984).<br />
11.3.2. A l'Yprésien<br />
A la base (P6-P7), les dépôts argilo-marneux à silex caractérisent un milieu marin plus<br />
calme et plus profond. L'indice de pélagisme qui atteint son maximum à la base de l'Yprésien<br />
(32 %) indique une plus grande ouverture vers le large. La poursuite de l'association (b) de<br />
foraminifères benthiques à la base, avec un enrichissement en éléments de la faune de Midway,<br />
caractérise le passage à une plate-forme moyenne à externe. Ceci s'accompagne d'une<br />
réduction de la diversité spécifique des ostracodes et d'une raréfaction des bryozoaires. Par la<br />
suite, on note la disparition de la microfaune, ce qui correspond à l'installation d'un milieu peu<br />
favorable à la vie ou à la conservation des tests calcaires.<br />
A l'Yprésien supérieur (P8-P9) le lithofaciès (calcaire marneux coquillier) caractérise<br />
un dépôt relativement moins profond. L'indice de pélagisme enregistre une baisse (20 %), ce<br />
qui est l'amorce d'une réduction des influences océaniques. L'association (c) de foraminifères<br />
benthiques renferme de nombreuses espèces de milieu néritique peu profond (Altistoma gr.<br />
tenuis, Eponides gr. pseudoelevatus, Nonionella cf. insecta, Pararotalia hensoni)<br />
(MONClARDINI, 1966; BERGGREN, 1974b; AUBERT & BERGGREN, 1976).<br />
88
92<br />
Les ostracodes rares, se cantonnent à la base de l'unité 2. Ils comprennent Bylhocypris<br />
sp., Cylhere/la gambiensis APOSTOLESCU, C. cf. sarakundaensis APOSTOLESCU,<br />
Cylherelloidea saharaensis, Paracosla warriensis (REYMENT), Paracypris cf. jonesi et<br />
Veenia ve/ala APOSTOLESCU.<br />
1.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
Elle est reprise d'après les travaux de KHATIB el a/. (1990). La présence de<br />
G/obolruncanila cf. ca/carala au-dessus du grès calcaire (unité 1) nous situe dans la zone à G"<br />
ca/carala. La présence de Gümbelilria crelacea, Rugog/obigerina gr. reicheli et<br />
Globigerinelloides praeriehillensis à la base de l'unité 2 pourrait nous situer dans les zones à<br />
G/obolruncana aegypliaca et Gansserina gansseri, attribution qui semble confinnée par la<br />
disparition de Helerohelix globu/osa. L'absence de foraminifères planctoniques dans les unités<br />
3 et 4 ne pennet pas de biozonation.<br />
1.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
- L'u:lÎté 1 (zone à G. ca/cara/a) est datée du Carnpanien. - L'unité 2 (zones à<br />
G/obotruncana aegypliaca et Gansserina gansseri) représente le Maastrichtien moyen.<br />
- Les unités 3 à 4 représentent donc le Maastrichtien supérieur.<br />
2. FALAISE DE POPONGUINE<br />
. La falaise de Poponguine a une altitude d'environ dix mètres. La coupe complète (de la<br />
plage de Poponguine à celle de la villa Présidentielle) a été ievée entre 1985 1989 et un total<br />
de 39 échantillons font l'objet d'une étude micropaléontologique. De plus, 5 échantillons<br />
provenant d'affleurements des environs de Poponguine et Ndayane ont été étudiés.<br />
Les couches, de direction N 310, plongent de 10° vers le SW. Des filons de grès<br />
synsédimentaires d'épaisseur millimétrique à centimétrique recoupent la falaise, notamment du<br />
côté de la villa présidentielle. Les filons sont de direction N 15° et N 60°, leur pendage étant<br />
de 70° vers l'ouest. On trouve aussi des filons millimétriques à remplissage calcitique souvent<br />
décalés par les filons précédents et dirrection N 60°.<br />
2.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
L'épaisseur totale de la coupe levée est de 30 m environ. La figure 2.35 donne la coupe<br />
lithologique et la répartition des foraminifères. La figure 2.36 donne la répartition des<br />
ostracodes.<br />
2.1.1. Description lithologique<br />
Trois unités lithologiques se succèdent de bas en haut de la falaise.<br />
1) Argiles calcaires grises à lentilles marno-calcaires au sommet (2,50 m) traversées en<br />
tous sens par de petits filons de gypse.<br />
2) Alternance de bancs calcaires et de lits marno-calcaires jaunâtres (17,50 m)<br />
traversés également par de petits filons de gypse. Les bancs calcaires sont minces et<br />
lenticulaires à la base (10-40 cm d'épaisseur); ils s'épaississent vers le haut (70-90 cm) où les<br />
lits marno-calcaires deviennent à leur tour lenticulaires. Les deux derniers mètres sont fonnés<br />
de bancs calcaires plus minces (10-20 cm) avec des lits marneux plus épais (40-60 cm).
108<br />
deviennent de plus en plus grossiers vers le haut et sont coiffés par un calcaire bréchique).<br />
L'érosion et la lacune de différentes lumachelles indiquent l'alternance de périodes de<br />
sédimentation suivies de périodes d'émersion et d'érosion. Ces oscillations traduisent le retrait<br />
de la mer à la fin du Palécène. -<br />
6.3.4. A l'Yprésien<br />
Les marnes à silex caractérisent un dépôt marin assez profond et calme. Le caractère<br />
abiotique de la base de liYprésien ne permet pas de· caractériser le milieu de dépôt par la<br />
microfaune.<br />
Par la suite la microfaune reparaît et l'indice de pélagisme (15 %) indique une<br />
communication avec l'océan. Les foraminifères benthiques comprennent des éléments de<br />
l'association (c) caractérisant un domaine néritique peu profond (MONCIARDINI, 1966;<br />
DUCCASSE et al., 1978).
IV,.. SECTEUR DE THIES<br />
Un sondage, celui de Mont-Rolland, et deux coupes de carrière (Allou Kagne et<br />
Diack) y sont étudiés.<br />
1. SONDAGE DE MONT-ROLLAND (FP 12)<br />
109<br />
Ce forage (fig. 1..4) a été réalisé en 1989 par INTRAFOR-COfOR pour le compte de<br />
la Société Nationale d'Exploitation des Eaux du Sénégal (SONEES). Sa profondeur est de 350<br />
m et 33 échantillons ont fait l'objet d'une étude micropaléontologique.<br />
1.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
....;:,.<br />
Cinq ensembles lithologiques se retrouvent dans le sondage. La figure 2.46 donne la<br />
coupe lithologique et la répartition des foraminifères. La figure 2.47 donne la répartition des<br />
ostracodes.<br />
1.1.1. Cuirasse latéritique (0 à 15 m)<br />
C'est une cuirasse latéritique gravillonnaire faiblement sableuse et azoïque.<br />
1.1.2. Marne et argiles à silex (15 à 47 m)<br />
Les marnes blanches feuilletées du .sommet (15-43 m) sont pauvres en silex et<br />
azoïques. Les argiles plastiques noires (43-47 m) sont riches en silex, phosphate et glauconie.<br />
Ces argiles renferment des débris d'échinides, de rares dents de poissons et une microfaune<br />
riche dépourvue ostracodes.<br />
Les foraminifères planctoniques abondants et souvent silicifiés comprennent Acarinina<br />
cf wilcoxensis, G/obigerina /inaperta, G. ve/ascoensis, Morozove//a cf formosa graci/is et<br />
M. subbotinae.<br />
Les foraminifères benthiques déterminés sont Cibicides cf. westi, Eponides gr.<br />
pseudoe/evatus, Gaudryina pyramidata, Lenticu/ina cf macrodisca.<br />
1.1.3. Calcaire coquillier (47 à 150 m)<br />
Le calcaire est blanc, jaunâtre ou gris, riche en débris coquilliers. Le sommet (47-50 m)<br />
renferme des passées marneuses à rares débris d'échinides et microfaune riche. A la base (126<br />
150 m) le calcaire devient marneux et gréseux, la microfaune étant riche et mal conservée.<br />
Les foraminifères planctoniques riches au sommet comprennent notamment Acarinina<br />
so/dadoensis so/dadoensis, G/obigerina ve/ascoensis, Morozove//a aeuta, M aequa, M<br />
angu/ata (WHITE), M. cf eonieotruncata (SUBBOTINA), M subbotinae, M. ve/aseoensis,<br />
P/anorota/ites chapmani, P. pusil/a pusil/a et Pseudohastigerina wi/coxensis.<br />
Les foraminifères benthiques comprennent Bu/imina cf propinqua, Anoma/inoides<br />
ammophilus, Cibieides cf reinho/di, C. cf. westi, Cibieidoides a//eni, Eponides gr.<br />
pseudoe/evatus, Gaudryina pyramidata, Gave/ine//a daniea, Lenlieu/ina cf maerodisea,<br />
Nodosaria afr. eoneinna, N. cf distans, Nonione//a cf inseeta, Pararota/ia ea/cariformis, P.<br />
hensoni, Rosa/ina brotzeni.
112<br />
Les ostracodes comprennent 39. espèces panni lesquelles on peut· citer Buntonia<br />
fortunata, B. .g/omerosa, B. issabaensis, B. punctata, Cushmanidea ndio/ensis,<br />
Cythere//oideasaharaensis, C. triob/iqua, EocytheropterQn a/idoui, Hermanites<br />
angu/ocostata, lsohabrocythere teiskotensis, Leguminocythereis roogseeni, L. senega/ensis<br />
"triangu/ata", Nuc/eo/ina tatteu/iensis, Protobuntonia sp. F6/251 CARBONNEL, Soudane//a<br />
laciniosa /ac.:iniosa, Uromue//erina ousseynoudiai. .<br />
1.1.4. Grès calcaire verdâtre (150 à 184 m)<br />
Ce grès calcaire est riche en glauconie et pyrite. La microfaune rare et mal conservée,<br />
se cantonne à la base. Il n'y a pas de foraminifères planctoniques et les foraminifères<br />
benthiques sont indétennînables.<br />
Les ostracodes comprennent 16 espèces déjà citées plus haut, à l'exception de<br />
Nanocythere viti/is.<br />
1.1.5. Sable argileux (184 à 350 m)<br />
a) Au sommet (184-188 m) on trouve une marne gréseuse grise riche en glauconie. La<br />
microfaune rare et mal conservée ne contient pas de foraminifères planctoniques.<br />
Les foraminifères benthiques comprennent Orthokarstenia ewa/di et Bu/imina sp.<br />
Les ostracodes sont Bythocypris sp. et Nanocythere viti/is.<br />
b) Vient ensuite un sable fin et grossier alternant avec de minces lits argileux (188-266<br />
m). Ce niveau riche en glauconie et pyrite livre quelques foraminifères benthiques<br />
indéterminés, des moules internes d'ostracodes rarement déterminés. Aucun foraminifère<br />
planctonique n'y a été reconnu.<br />
Les ostracodes comprennent Bythocypris sp, Cythere//oidea saharaensis et<br />
Nanocythere viti/is.<br />
c) A la base (266-350 m) se trouve un niveau de sable grossier coquillier, limonitique<br />
au sommet (266-300 m). La microfaune très rare est connue jusqu'à 300 m et comprend des<br />
moules internes d'ostracodes difficiles à détennîner..<br />
Les ostracodes comprennent les mêmes espèces que dans le niveau 266-350 m.<br />
1.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
1.2.1. Cuirasse latéritique<br />
Aucune biozonation n'est possible faute de foraminifères planctoniques.<br />
1.2.2. Marnes et argiles à silex<br />
L'absence de foraminifères benthiques dans les marnes du sommet ne pennet aucune<br />
biozonation. L'association de Morozove/la subbotinae avec M. cf. formosa graci/is dans les<br />
argiles à silex de la base nous situe dans les zones P6 et P7.<br />
1.2.3. Calcaire coquillier<br />
La présence entre 48 et 50 m de Morozove/la ve/ascoensis, M acuta et A. subbotinae<br />
nous situe dans les zones P5-P6a.
3·. CARRIERE DE DIACK .<br />
115<br />
La carrière de Diack se situe à 30 km au sud-est de Thiès.et exploite le basalte miocène<br />
injecté dans les marnes sub-affleunmtes. Deux échantillons ont été prélevés dans les marnes<br />
mais aucune coupe n'a été levée.<br />
3.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
.L'affleurement est formé de marnes feuilletées blanches. Un échantillon a livré de la<br />
microfaune.<br />
Les foraminifères planctoniques comprennent G/obigerina inaequispira, G. /inaperta,<br />
Acarinina gr. so/dadoensis et A. cf. pentacamerata.<br />
Les petits foraminifères benthiques comprennent A/tistoma gr. tenuis, Cancris<br />
subconicus, Lagena cf. striata, Cibicides gr. /obatu/us, Pararota/ia hensoni, Nonione//a cf.<br />
insecta.<br />
Les ostracodes comprennent Buntonia carbonne/i, Dahomeya a/ata, Eocytheropteron<br />
devius, Evisceratocythere g/abe//a, Paijenborche//ina ijuensis, Paracosta cu/citosa,<br />
Quadracythere /agaghiroboensis et Soudane//a /aciniosa triangu/ata.<br />
3.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
L'association de Acarinina cf. pentacamerata avec A. gr. so/dadoensis nous situe dans<br />
les biozones P8-P9.<br />
3.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
L'affleurement (P8-P9) date de l'Yprésien supérieur.<br />
4. CONCLUSIONS SUR LE SECTEUR DE THIES<br />
4.1. Corrélations stratigraphiques<br />
4.1.1. Corrélations lithostratigraphiques<br />
Cinq unités lithostratigraphiques se succèdent de haut en bas dans le secteur.<br />
1- cuirasse latéritique (0 à 15 m d'épaisseur);<br />
2- marnes et argiles riches en silex et glauconie à la base (32 m d'épaisseur);<br />
3- calcaire coquillier (103 m d'épaisseur);<br />
4- grès calcaire verdâtre (34 m d'épaisseur);<br />
5- sable argileux à débris coquilliers.<br />
4.1.2. Corrélations biostratigraphiques<br />
Les biozones de foraminifères planctoniques reconnues ont en évidence les biozones<br />
P3 à P9 correspondant au Paléocène supérieur et l'Eocène inférieur. Le Maastrichtien est<br />
reconnu grâce à la présence d'un foraminifère benthique caractéristique, Orthokarstenia<br />
ewa/di.<br />
- l'Yprésien (biozones P6b-P9) correspond aux marnes et argiles à silex de l'unité 2.<br />
Par conséquent les attapulgites de la carrière de Allou Kagne, sont d'âge yprésien. Cette
. .. . . 116<br />
attribution est coOform-e à l'âge donné aux attapulgites du pied de la cuesta de Thiès par les<br />
auteurs (TESSIER, 1952; CASTELAIN et al.; 1965);<br />
- le Thanétien (p3-P6a)-correspond aux calcaires coquilliers de l'unité 3;<br />
- le Maastrichtien correspond au sable argileux coquillier de l'unité 5;<br />
Le grès calcaire verdâtre de l'unité 4 compris entre des formations datées du<br />
Maastrichtien et du Tanétien correspondrait au Danien;<br />
. La cuirasse latéritique de l'unité 1 est postérieure à l'Yprésien.<br />
4.2. Associations de microfaunes benthiques<br />
4.2.1. Les grandsforaminifères benthiques<br />
Seule Daviesina sp. y est reconnue.<br />
4.2.2. Associations de petits foraminifères benthiques<br />
Au Maastrichtien, les foraminifères benthiques rares et souvent indéterminables<br />
comprennent Orthokarstenia ewaldi.<br />
Au Paléocène et à l'Eocène, les associations b et c ont été reconnues.<br />
al association b<br />
Reconnue au Thanétien-Yprésien basal (P3-P7), elle comprend Bulimina cf<br />
propinqua, Anomlinoides ammophilus, Cibicides cf .reinholdi, C. cf wesli, Cibieidoides<br />
alleni, Eponides gr. pseudoelevatus, Gaudryina pyramidata, Gavelinella daniea, Lenticulina<br />
cf maerodisea, Nodosaria aff eoncinna, N. cf distans, Pararotalia ealeariformis, Rosalina<br />
brotzeni.<br />
b) association c<br />
Elle est connue à l'Yprésien supérieur (P8-P9) et comprend Altistoma gr. tenuis,<br />
Cancris subeonicus, Cibieides gr. lobatulus, Lagena cf striata, Nonionella cf inseeta,<br />
Pararotalia hensoni.<br />
4.2.3. Associations d'ostracodes<br />
L'association F5 du Maastrichtien comprend Bythoeypris sp., Cytherelloidea<br />
saharaensis et Nanocythere vitilis.<br />
Au Paléocène et à l'Eocène les associations HIa, Hlb et H2 ont été reconnues.<br />
a) association HIa<br />
Elles comprend 17 espèces dont Buntonia glomerosa, B. issabaensis, Bythocypris sp.,<br />
Cytherelloidea saharaensis, Leguminoeythereis roogseeni, Nanoeythere vitilis, Soudanella<br />
laeiniosa laciniosa, S. laeiniosa triangulata, Uromuellerina ousseynoudiai et Xestoleberis<br />
senegalensis.
v - SECTEUR DKRUFISQUE - BARGNY<br />
Les affieurements étudiés sont la tranchée de chemin de fer de Bargny, la carrière de la<br />
SOCOCIM, les carrières "Desplats".<br />
1. TRANCHEE DE CHEMIN DE FER DE BARGNY .<br />
La coupe a été levée en Novembre 1988 à mi-chemin entre le pont enjambant la voie<br />
ferrée et la gare ferroviaire. L'épaisseur est de 3 m et 4 échantillons ont été étudiés.<br />
1.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
118<br />
L'affleurement est formé de marnes à lits calcaires (1,20 m) surmontées de marnes<br />
blanches (1,80 m). Les marnes à lits calcaires sont riches en lamellibranches (dont Cavi/ucina<br />
thebaica ZITTEL). Les échantillons livrent de nombreux débris d'échinides, quelques dents de<br />
poissons et une riche microfaune. La figure 2.49 donne la coupe lithologique des affleurements<br />
et la répartition des foraminifères. La figure 2.50 donne la répartition des ostracodes.<br />
Les foraminifères planctoniques fréquents comprennent Acarinina gr. so/dadoensis, A.<br />
cf. wi/coxensis, G/obigerina inaequispira, G. /inaperta, Pseudohastigerina wi/coxensis,<br />
Truncorota/aides cf. coflactea (FINLAY).<br />
Les foraminifères benthiques sont dominés par Cibicides gr. /obatu/us et Nonionel/a<br />
cf. insecta auxquels s'ajoutent A/listoma gr. tenuis, Bu/imina cf. propinqua, Cancris<br />
subconicus, Eponides gr. africana, Pararota/ia hensoni, Daviesina sp.<br />
Les ostracodes riches à la base (20 %), comprennent surtout Evisceratocythere<br />
g/abe//a, Paracosta cu/citosa, Quadracythere /agaghiroboensis, Xesto/eberis n. sp. 2<br />
SALAHI, Leguminocythereis senega/ensis "senega/ensis", Afranlicythereis bopaensis,<br />
Buntonia carbonne/i, B. compressa, B. isodecrepita, B. pu/vinata, Cythere/la bargnyensis, C.<br />
ducassa/ii, Cytherel/oidea brancarti, Loxoconcha /agosensis, Loxoconcha saharaensis,<br />
Orthonotacythere /eboui, Soudane//a /aciniosa triangu/ata.<br />
1.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
L'association de Acarinina gr. so/dadoensis avec G/obigerina co//actea et G.<br />
inaequispira situe la coupe dans les zones P8-P9.<br />
1.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
L'affleurement (zones P8-P9) date de l'Yprésien supérieur.<br />
2. CARRIERE DE LA CIMENTERIE DE BARGNY<br />
La carrière de la cimenterie (SOCOCIM) est située au nord de Bargny. La coupe a été<br />
levée en Mai 1990 et 20 échantillons font l'objet d'une étude micropaléontologique.
2.1. Description lithoJogique etmicropaléontologique<br />
120<br />
Le gradin inférieur (6,50 m) comprend des marnes grises et de petits bancs calcaires<br />
.jaunâtres renfermant du silex et du phosphate par endroifLe gradin supérieur (4-5m) est<br />
. formé de bancs calcaires jaunâtres à silex et phosphate alternant avçc de minces lits marneux.<br />
Les échantillons livrent des dents et vertèbres de poissons et une microfaune riche (fig. 2.49 à<br />
2.50). Les foraminifères planctoniques sont Acarinina cf aspensis, A. bulbrooki, A. cf.<br />
pentacamerata, A. gr. soldadoensis, A. cf. wilcoxensis, Truncorotaloides cf collactea, T. afr.<br />
frontosa, Globigerina inaequispira, - G. linaperta, Morozovella cf aragonensis,<br />
Pseudohastigerina micra, P. wilcoxensis.<br />
Les foraminifères benthiques sont dominés par Eponides gr. africana, "Gyroidina"<br />
senegalensis, et Uvigerina sp. auxquels s'ajoutent Altistoma gr. tenuis, Bulimina cf.<br />
propinqua, Caneris subconicus, Cibicides gr. lobatulus, Dentalina cf. consobrina<br />
d'ORBIGNY, D. gracilis, Frondicularia phosphatica, F. aff vertebralis RUSSO,<br />
Lenticulina gr. incisa (LYS), Nonionella cf insecta, Stilostomella cf. advena et de<br />
.nombreuses espèces indéterminées.<br />
Les ostracodes (3-4%) comprennent 21 espèces. En plus des espèces connues dans la<br />
tranchée de Bargny, on trouve Bairdia ilaroensis, Bythocypris olaredodui, Hermanites<br />
pustulosa, Limburgina uberata et L.? papillata.<br />
2.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
L'association de Acarinina gr. soldadoensis avec A. cf pentacamerata, Globigerina<br />
inaequispira, Truncorotaloides cf. collactea et T. aff. fr0ntosa situele gradin inférieur dans la<br />
zone P9. L'apparition de Acatiilirui bulbrooki au sommet du gradininférieur et dans le gradin<br />
supérieur, associée à Globigerina inaequispira et Turborotalia aff. frontosa nous situe dans<br />
les zones PI O-P 12.<br />
2.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
Le gradin inférieur (P9) date du sommet de l'Yprésien, le gradin supérieur (PlO-PI2)<br />
date du Lutétien.<br />
3. CARRIERES "DESPLATS"<br />
Ces carrières sont situées à 1 km environ à l'est de Bargny, leur profondeur dépassant<br />
rarement 3 m. La coupe de l'une d'entre elles a été levée en Février 1990. 4 échantillons font<br />
l'objet d'une étude micropaléontologique.<br />
3.1. Description lithologique et micropaléontologigue<br />
L'afi1eurement (2m) est une alternance de bancs calcaires blancs-jaunâtres à nodules de<br />
silex et de phosphate avec de minces lits marneux feuilletés. TI livre quelques dents et vertèbres<br />
de poissons, de rares débris d'échinides et une microfaune riche (figures 2.49 et 2.50).<br />
Les foraminifères planctoniques comprennent Acarinina cf. aspensis (COLOM), A.<br />
bulbrooki, A. cf. wilcoxensis, Globigerina inaequispira, G. linaperta, Truncorotaloides aff<br />
fr0ntosa, Planorotalites cf ehrenbergi, Pseudohastigerina micra.<br />
Les foraminifères benthiques sont dominés par "Gyroidina" senegalensis, Eponides gr.<br />
africana, Uvigerina sp., auxquels s'ajoutent notamment Altistoma gr. tenuis, Brizalina gr.
126<br />
complète des espèces,trouvées par ces auteurs avec les déterminations d:origine· et lès<br />
détenninations révisées d'après ce travail.<br />
_.La composition de l'association H3 du secteur cO!Jlprend l'ensemble des. espèces<br />
signalées plus haut dans les affl.eurements de Bargny, auquels s'ajoutent Buntonia semitecta,<br />
lorubaella virgulata etSemicytherura carioui.<br />
Détermination d'orieine Détermination dans ce travail<br />
?An/icy/hereis sp. Afran/icy/hereis cf. bopaensis<br />
Brad/eya ubera/a Limburgina ubera/a<br />
Bun/onia sp. 1 Bun/onia carbonneli<br />
Bun/onia sp. 2 non reconnu<br />
By/hocypris cf. o/aredodui By/hocypris o/aredodui<br />
Cy/herella sp. 1 Cy/herella ngazobilensis<br />
Cy/herella sp. 2 Cy/herella ducassalii<br />
Cy/herelloidea sp. Cy/herelloidea brancar/i<br />
Dahomeya 8ff. a/a/a Dahomeya a/a/a<br />
Eviscera/ocy/here g/abella Eviscera/ocy/here g/abella<br />
Leguminocy/hereis cf. bopaensis Paracos/a cu/ci/osa<br />
Leguminocy/hereis senega/ensis Leguminocy/h seneg senega/ensis<br />
Or/hono/acy/here sp. Or/hono/acy/here /eboui<br />
?Ovocy/heridea sp. non reconnu<br />
Paijenborchellina ijuensis Paijenborchellina ijuensis<br />
Quadraey/here /agaghiroboensis Quadracythere /agaghiroboensis<br />
Soudanella /aciniosa /riangu/a/a Soudanella /aciniosa Iriangu/a/a<br />
Trachy/eberis sp. Re/icu/inareymenti<br />
Tableau 2.1: Ostracodes du secteur de Bargny (BRANCART, 1977).
5.3.3. Au Thanétien<br />
128<br />
. Au Thanétien, l'enrichissement en foraminifères planctoniques indique la prédominance<br />
des influences océaniques. Les foraminifères benthiques de Diam Niadio, dominés par des<br />
éléments de la faune de _Midway,carcactérisent une plate-forme moyenne .à externe·<br />
(BERGGREN, 1974). Au nord-ouest (lac Retba), les' foraminifères benthiques de type<br />
Velasco caractérisent la plate-forme externe et le talus supérieur (AUBERT & BERGGREN,<br />
1976).<br />
5.3.4. A l'Yprésien<br />
A la base, les foraminifères planctoniques riches sont associés à des foraminifères<br />
benthiques caractérisant le talus supérieur (Gavelinella grosserugosa, Nuttalides truempyi,<br />
Loxostomides applinae, Bulimina aff cacumeata) (AUBERT & BERGGREN, 1976).<br />
A l'Yprésien supérieur les foraminifères planctoniques toujours présents indiquent la<br />
persistance des influences océaniques. L'association de foraminifères benthiques, proche de<br />
l'association des secteurs étudiés mais plus riche et plus diversifiée, caractérise l'étage<br />
infralittoral et la partie supérieure de l'étage circalittoral (DUCASSE et al., 1978).<br />
5.3.5. Au Lutétien-Bartonien<br />
L'indice de pélagisme (20 %) traduit une assez bonne ouverture sur le large.<br />
L'association de foraminifères benthiques, proche de la précédente mais riche en Bolivines,<br />
caractérise une zone de dépression ou isolée par des seuils, à circulation d'eau ralentie, dans un<br />
contexte de plate-forme peu profonde mais ouverte (DUCASSE et al., 1978). Ces données<br />
s'accordent avec le lithofaciès calcaro-phosphaté.
z<br />
n· ZfTbC7<br />
VI- PRESQU'ILE DE DAKAR<br />
. Trois affleurements formant des falaises côtières sont étudiés: la Pointe Diop, la Plage<br />
des Enfants et la Pointe de l'Abattoir. La figure 2.51 donne la localisation des affleurements et<br />
. sondages étudiés.<br />
1. FALAISE DE LA POINTE DIOP<br />
La falaise est située sur la Corniche Ouest à l'extrémité sud de l'Anse des Madeleines et<br />
à 300 m environ de la coupe du "Club Antilles-quyanne" étudié par de KLASZ et al. (1987).<br />
La coupe a été levée en Mai 1985 avec des prélèvements complémentaires en Mars 1990.<br />
L'épaisseur est de 24 m et 34 échantillons font l'objet d'une étude micropaléontologique.<br />
1.1. Description lithologique et micropaléontologigue<br />
Deux formations lithologiques constituent la falaise: ·Ia formation des Madeleines à la<br />
base et celle de l'Hôpital au sommet. La figure 2.52 donne la coupe lithologique et la<br />
répartition des foraminifères (détermination P. SAINT-MARC). La figure 2.53 donne la<br />
répartition des ostracodes.<br />
1.1.1. Formation des Madeleines<br />
Elle affieure sur 9 m à la base et comprend 3 unités lithologiques:<br />
a) argiles noires et calcaires gris bioturbés par des Zoophycos à la base (1,70 m);<br />
b) marnes et calcaire marneux noir à gypse (1 m);<br />
c) marnes et argiles faiblement calcaires, bariolées, jaunes et parfois grises à gypse au<br />
sommet (6,50 m).<br />
1.1.2. Formation de l'Hôpital<br />
Elle forme l'essentiel de l'aflleurement, son épaisseur atteignant 15 m. Cette formation<br />
est couramment appelée "limons de l'Hôpital". Les limons débutent par un niveau silteux<br />
discontinu, induré et azoïque. Us sont formés d'argiles silteuses blancs-rougeâtres. A leur<br />
partie moyenne ils admettent un niveau bariolé ocre, gris et violet. Au sommet ils s'enrichissent<br />
en nodules ferrugineux provenant de l'altération latéritique. Une cuirasse latéritique (2 à 5 m<br />
d'épaisseur) coiffe cette formation.<br />
1.1.3. Etude micropaléontologique<br />
La microfaune est extrêmement riche et diversifiée dans les unités 1 et 2 (formation des<br />
Madeleines), puis s'appauvrit à partir de l'unité 3 et au sommet (formation de l'Hôpital).<br />
Les foraminifères planctoniques très abondants à la base s'appauvrissent à partir des<br />
argiles bariolées (unité 3) pour disparaître presque complètement dans les limons de l'Hôpital<br />
où quelques rares moules internes pyritisés peuvent subsister. Les espèces identifiées dans<br />
l'ensemble sont Bifarina nodosaria WIDTE, Chi/oguembe/ina midwayensis midwayensis<br />
(CUSHMAN), C. morsei, C. subtriangularis BECKMANN, Clavatorella paleocenica de<br />
KLASZ & de KLASZ, Globigerina tri/oculinoides, G. trivia/is, Morozovella angulata, M<br />
inconstans, M pseudohulloides, M trinidadensis, M. uncinata et Planorotalites compressa.<br />
129
131<br />
84 taxa de foraminifères benthiques sont recensés, tous apparaissant à la base de la<br />
fonnation des Madeleines où les fonnes à test calcaire (Rotaliina = 68%) prédominent sur<br />
celles à.test agglutiné non calcaire (Texlulariina = 30 %). Dans.les niveaux supérieurs on note<br />
une réduction brutale des espèces et des fonnes à test calcaire (Rotaliina = 37,5 %) au profit<br />
des espèces à test agglutiné non calcaire (Texlulariina = 62,5 %). Ce phénomène s'accentue<br />
dans les limons où les Textulariina représentent 65 % des espèces benthiques et les Rotaliina<br />
35 %. Ces dernières se présentent sous fonne de moules internes pyriteux difficiles à<br />
détenniner. Le tableau 2.3 donne la liste complète des taxa identifiés dans les trois<br />
affleurements étudiés. La similitude cette faune avec celle du Paléocène inférieur de Trinidad<br />
("Lizard Springs Fonnation") a été soulignée par les auteurs (CASTELAIN, 1965; BELLIüN<br />
etaI., 1985; de KLASZ etai., 1987).<br />
Les ostracodes se cantonnent à la base de la fonnation des Madeleines et comprennent<br />
Il taxa dont Abyssocythere bilobata COLIN, Bythocythere sp. 1 COLIN, Cardobairdia cf<br />
ovata van den BOLD, Krithe sp. C PEYPOUQUET, Krithe sp. D PEYPOUQUET,<br />
Legitimocythereis madeleinensis (COLIN), Phacorhabdotus senegalensis COLIN et<br />
Protoargilloecia angulata DELTEL.<br />
1.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
1.2.1. Formation des Madeleines<br />
La coexistence à la base (unité 1 et base unité 2) de Morozovella pseudobu/loides,<br />
Planorotalites compressa et M trinidadensis nous situe dans les zones Pl à P2. L'apparition<br />
vers le milieu de l'unité 2 (échantillon 85-2) de Morozovella uncinata associée à M<br />
. trinidadensis nous situe dans la zone P2. L'apparition au sommet de l'unité 3 (échantillon 85<br />
19) de M angulala associée à M pseudobulloides nous situe dans la zone P3.<br />
1.2.2. Formation de l'Hôpital<br />
La présence de M uncinata et M. angulata jusque dans le niveau bariolé ocre, gris et<br />
violet (échantillon 85-28) nous situe dans la zone P3. Au-dessus, la disparition de M uncinata<br />
et l'association de M. angulata avec Globigerina triloculinoides nous situe dans les biozones<br />
P3-P4.<br />
1.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
- La fonnation des Madeleines (p1-P3 basal) affleurant à la Pointe Diop date du<br />
Danien à Thanétien basal.<br />
- La fonnation de l'Hôpital (P3-P4) de cet affleurement date du Thanétien inférieur.
2. PLAGE DES ENFANTS ,<br />
136<br />
L'affleurement est situé sur la Corniche Est près de l'Hôtel Savana. La coupe a été<br />
levée en Mai 1985 et 4 échantillons font l'objet d'une étude micropaléontologique.<br />
2.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
La falaise est formée de marnes grises à bancs marno-calcaires appartenant à la<br />
formation des Madeieines. La figure 2.54 donne la coupe lithologique et ia répartition des<br />
foraminifères. La figure 2.55 donne la répartition des ostracodes.<br />
Les foraminifères planctoniques très riches (IP = 80-91 %) comprennent<br />
Chiloguembelina morsei, Globigerina triloculinoides, G. trivialis, Morozovella inconstans,<br />
M pseudobulloides, M trinidadensis, PlallOrotalites compressa.<br />
Les foraminifères benthiques comprennent 58 taxa identifiés dont 51 espèces connues.<br />
Le tableau 2.3 donne la liste des espèces. Sa composition est très voisine de celle de la Pointe<br />
Diop mais la proportion des Rotaliina (77,27 %) et des Textulariina (22,78 %) est différente.<br />
Les ostracodes plus riches que dans la falaise de la Pointe Diop comprennent<br />
notamment Abyssocythere bilobata, Bairdoppilata cymbula DELTEL, Bythocypris sp. 1<br />
COLIN, Cytherella sp. 1 COLIN, Cytherella sp. 2 COLIN, Cytheropteron sp. 1 COLIN,<br />
Eucythere danica COLIN, Krithe sp. C, Krithe sp. D, Phacorhabdotus senegalensis, P.<br />
apostolescui COLIN, Platyleberis chamela (van den BOLD), Protoargilloecia angulata, P.<br />
trapezoidea COLIN, Semicytherura cornuta COLIN, Tuberculocythere sp. 1 COLIN,<br />
Paranesidea? sp. 1 COLIN et P.? sp. 2 COLIN.<br />
2.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
L'association de Morozovella pseudobulloides avec M inconstans et M. trinidadensis<br />
nous situe dans les zones P1-P2.<br />
2.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
La coupe de la Plage des Enfants (P1-P2) date du Danien.<br />
3. POINTE DE L'ABATTOIR<br />
L'affleurement est situé sur la corniche ouest entre la Pointe de l'Abattoir et la plage de<br />
l'ancien cimetière musulman de Dakar. La coupe a été levée en Mars 1990 à l'emplacement de<br />
la coupe W15 levée par BONGRAND & ELOUARD (1968).5 échantillons font l'objet d'une<br />
étude micropaléontologique.<br />
3.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
L'affleurement occupe une position sommitale dans la formation de l'Hôpital et passe<br />
progressivement aux argiles de la Prison sus-jacentes. TI comprend un gradin inférieur fonné<br />
d'argile silteuse (3 m) et un gradin supérieur constitué d'argiles silteuses à niveaux argileux et<br />
dolomitiques (3,30 m). Seuls deux échantillons ont livré une microfaune bien conservée<br />
comprenant uniquement de foraminifères benthiques. La figure 2.56 donne la coupe<br />
lithologique et la répartition des foraminifères.
5.1. Données sur la stratigrapbie de la presqu'Île de Dakar·<br />
5.1.1. Le Maastrichtien<br />
139<br />
Il est argilo-marneux et traversé sur 922 m par le sondage CV2. Il livre de nombreux<br />
Orthokarstenia, Siphogenerinoides et Rugoglobigerina.<br />
5.1.2. Le Paléocène<br />
Les marnes des Madeleines sont traversées sur 81 m à DK 1 et sur 105 m à CV 1. Elles<br />
reposent en discordance sur le Maastrichtien. Cette formation riche en foraminifères<br />
planctoniques (Morozovella pseudobulloides, M trinidadensis, M uncinata, M velascoensis,<br />
Planorotalites pseudomenardii) représenté la totalité du Paléocène (pI-P6a) des sondages<br />
(CASTELAIN, 1965). Le Paléocène supérieur (P4-P6a) a été mis en évidence dans la<br />
formation des Madeleines affleurant au Port Autonome de Dakar (P. pseudomenardii, M.<br />
acuta, M velascoensis) (CASTELAIN et al., 1965).<br />
La formation des limons de l'Hôpital a été datée depuis les travaux de CASTELAIN et<br />
al. (1965) de l'Eocène inférieur sans argument paléontologique. Ces auteurs notent que les<br />
limons reposent sur différents termes de la formation des Madeleines, et recouverts par la<br />
formation de la Prison datée de l'Eocène inférieur par sa microfaune planctonique.<br />
BONGRAND & ELOUARD (1968) ont montré que les limons sont d'anciennes argiles·<br />
kaoliniques dolomitisées puis silicifiées par la suite. Cette altération a provoqué la dissolution<br />
sélective des tests calcitiques dont ceux des foraminifères planctoniques. La découverte de<br />
foraminifères planctoniques dans les limons de la falaise de la Pointe Diop· a permis de les<br />
dater du Paéocènesupérieur. Ainsi, la formation des limons de l'Hôpital est mise en·<br />
équivalence avec les termes supérieurs de la formation des Madeleines.<br />
Les limons sont donc d'anciennes marnes à fraction argileuse kaolinique de la<br />
formation des Madeleines localement dolomitisées puis silicifiées. La dolomitisation a<br />
principalement affecté la calcite, provoquant la dissolution sélective des tests calcaires au<br />
profit des tests arénacés. La silicification a été suivie d'une longue période d'altération en<br />
climat tropical, ce qui a donné aux limons leur configuration actuelle. BONGRAND &<br />
ELOUARD situent le début de l'altération (dolomitisation, silicification) au soulèvement de<br />
l'anticlinal de Dakar à la fin du Paléocène.<br />
5.1.3. L'Eocène inférieur<br />
Dans les sondages du nord de Dakar et à Dkl, la formation des Madeleines est<br />
recouverte par des argiles et marnes débutant par une zone à Morozovella subbotinae (P6b).<br />
L'Eocène inférieur a une épaisseur de 105 m à Dkl. A l'affleurement, l'Eocène inférieur<br />
correspond à la formation des marnes de la Prison afIleurant sur 15 m et reposant sur les<br />
limons de l'Hôpital. Les marnes de la Prison livrent au sommet une microfaune planctonique<br />
caractéristique des zones P7 et P9 (M. aragonensis, M quetra, Acarinina wilcoxensis).<br />
5.1.4. L'Eocène moyen<br />
II est représenté à Dakar en affleurement par les marnes de la Poudrière et les marnes<br />
et calcaires de la plage de l'Anse Bernard. Les marnes de la Poudrière sont rattachées à la base<br />
de l'Eocène moyen par une microfaune benthique connue dans les calcaires du plateau de
141<br />
Bargny. Les marnes et calcaires de la plage de l'Anse Bernard livrent Clavigerinella akersi<br />
(PlO-PlI).<br />
La figure 2.57 donne les corrélations lithostratigraphiques et biostnitigraphiques entre<br />
les sondages et affleurements du Cap-Vert, du horst de Diass et de Mont-Rolland.<br />
5.2. Données sur les microfaunes benthiques·<br />
Les microfaunes benthiques (foraminifères, ostracodes) de la presqu'lIe de Dakar sont<br />
généralement différentes de leurs homologues des autres secteurs. .<br />
5.2.1. Les foraminifères benthiques<br />
a) au Paléocène<br />
Le tableau 2.3 donne la liste des espèces identifiées dans les affieurements étudiés. Un<br />
inventaire plus complet des foraminifères benthiques de la fonnation des Madeleines (200<br />
espèces) a été fait par de KLASZ et al. (1987). L'association présente de grandes similitudes<br />
avec la "Velasco Type Fauna" de AUBERT et BERGGREN (1976).<br />
b) à l'Eocène inférieur<br />
L'inventaire des foraminifères benthiques, loin d'être exhaustif, comprend Gllve/ine//a<br />
grosserugosa et Nutta/ides truempyi.<br />
c) à l'Eocène moyen<br />
L'inventaire qui n'est pas exhaustifcomprend des espèces de l'association d du secteur<br />
de Rufisque-Bargny. Ce sont Anomalina costiana, Cibicides fortunatus, "Gyroidina"<br />
senegalensis, Lenticulina incisa, Uvigerina cf. alazanensis et Uvigerina curta.<br />
5.2.2. Les ostracodes<br />
Les ostracodes ne sont connus qu'au Danien. Une liste plus complète des espèces<br />
identifiées à la plage du Club Antilles-Guyane (COLIN, 1987) est donnée dans le tableau 2.4.<br />
Ce sont des espèces bathyales sans équivalent connu dans le bassin sénégalais.
143<br />
Haplophragmium ·lueckei"Pullenia coryelli, Rzehakina epigona, Stilostomella paleocenica)<br />
impliquent la persistance d'un d9maine mésobathyal à épibathyal au moins. Cette conclusion<br />
s'accorde bien avec l'équivalence établie entre la formation de l'Hôpital et les termes supérieurs<br />
de la formation des Madeleines.<br />
5.3.2. A l'Eocèneinférieur<br />
MûNCIARDINI (1966) signale dans la formation de la Prison une large prédominance<br />
des foraminifères' planctoniques. Cette donnée combinée avec la présence ·d'espèces benthiques<br />
profondes (Gavelinella grosserugosa, NutLalides truempyi) permettent de conclure à un dépôt<br />
de plate-forme externe ou de talus supérieur largement ouvert sur l'océan.<br />
5.3.3. Au Lutétien<br />
La présence de foraminifères planctoniques signalées à cette époque (CASTELAIN et<br />
al., 1965) indique la persistance des influences océaniques. L'association de foraminifères de la<br />
presqu'île de Dakar est la même que celle trouvée dans le secteur de Rufisque-Bargny, ce qui<br />
traduit une homogénéisation des conditions paléobathymétriques. Selon DUCASSE et al.<br />
(1978), cette faune caractérise les zones de dépression ou les régions isolées par des seuils, à<br />
circulation d'eau ralentie, dans un contexte général de plate-forme peu profonde mais ouverte.
· 145<br />
1- HISTORIQUE DE L'ETUDE DES OSTRACODES CENOZOIQUES .<br />
DU BASSIN SENEGALO-MAURITANIEN<br />
L'étude des ostracodes du bassin sénégalo-mauritanien est relativement récente (1961). En<br />
dehors des travaux inédits de la Société Africaine des Pétroles (S.A.P.) dans lesquels on trouve<br />
mention de la présence d'ostracodes dans· différents niveaux et particulièrement dans l'Eocène<br />
inférieur à moyen, le travail d'inventaire a été principalement l'oeuvre de APOSTOLESCU (1961<br />
et 1963) pour l'ouest du Sénégal et CARBONNEL (1986, 1988 et 1989) pour la Casamance, le<br />
nord de la Guinée Bissau, le nord du Sénégal et la Mauritanie.<br />
1. OSTRACODES DU TERTIAIRE DU SENEGAL<br />
Limitée aux sondages de Sangalkam et de Tiénaba (ouest du Sénégal), cette étude a été<br />
menée par APOSTOLESCU (1961) dans le cadre d'une synthèse de l'ostracofaune des bassins<br />
d'Afrique occidentale couvrant la Côte d'Ivoire, le Bénin (ex-Dahomey), le Togo et le Mali<br />
(ex-Soudan). L'inventaire pour le Sénégal comprend 14 espèces (sondage de Sangalkam, voir<br />
chap. 2), toutes nouvelles, dont l'âge va de la "zone à Globigérines" (= Danien) et l'Eocène<br />
inférieur.<br />
2. OSTRACODES DU PALEOGENE DES BORDURES DU HORST DE DIASS<br />
BRANCART (1977) mentionne sans les décrire 18 espèces d'ostracodes dans l'Eocène<br />
inférieur du Cap Vert. Douze d'entre elles sont nouvellement citées au Sénégal (tabl. 2.1, chap. 2).<br />
L'auteur établit aussi une corrélation entre les ostracodes paléogènes du Sénégal et ceux d'autres<br />
bassins africains. Les relations étroites avec le Golfe de Guinée (Côte d'Ivoire, Togo, Bénin,<br />
Nigéria) sont soulignées par la présence de 7 espèces communes: Bythocypris olaredodui,<br />
Dahomeya alata, Paijenborchellina ijuensis, Leguminocythereis senegalensis,<br />
Leguminocythereis cf bopaensis, Quadracythere lagaghiroboensis et Soudane/la laciniosa<br />
triangulata. Cette dernière espèce est la seule commune avec l'Afrique du Nord et le<br />
Moyen-Orient.<br />
3. OSTRACODES DE L'EOCENE DU CAP-VERT ET DE THIES<br />
L'inventaire établi par DUCASSE et al. (1978) à partir des atlleurements de Bargny, Diam<br />
Niadio, Ravin des Voleurs, Mont-Rolland, Lam-Lam et Ngazobil comprend 39 taxa répartis en 29<br />
genres: 25 espèces sont connues ou proches d'espèces connues, 14 espèces sont en nomenclature<br />
ouverte (tableau 2.2, chap. 2). Aucune espèce n'est décrite et l'iconographie ne permet pas<br />
toujours une bonne identification. Parmi les espèces inventoriées, 23 sont connues entre le<br />
Sénonien et l'Eocène moyen des bassins bordant le craton ouest-africain du Nigéria à l'Egypte et à<br />
la Jordanie.
Détermination d'orilrlne Détermination dan!! ce travail<br />
Àsymmetricythere sr. 1 CARBONNEL non reconnu<br />
Asymmetricythere sp. 3 CARBONNEL non reconnu<br />
Asymmetricythere sp. 4 CARBONNEL non reconnu .<br />
Asymmetricythere sp. 5 CARBONNEL Asymmetricythere cinqua<br />
Bairdoppi/ata sp.· P7 CARBONNEL. non reconnu<br />
B!Jntonia apatayeriyerii Buntonia sererina<br />
Buntonia decrepita<br />
non reconnu<br />
Buntonia afr. issabaensis<br />
Buntonia issabaensis<br />
Buntonia afrti/emsiensis APOSTOLESC<br />
non reconnu<br />
Buntonia sp. 1 SALAHI<br />
Buntonia sp. 1 SALAHI<br />
Buntonia sp. 1 CARBONNEL<br />
Buntonia sp. 1CARBONNEL<br />
Buntonia sp. 3 CARBONNEL<br />
Buntonia compressa<br />
Buntonia sp. 5 CARBONNEL<br />
Buntonia sp. 5 CARBONNEL<br />
Buntonia sp. 8 CARBONNEL<br />
non reconnu<br />
Buntonia sp. 10 CARBONNEL<br />
Buntonia sp. 10 CARBONNEL<br />
Buntonia sp. CP 28 CARBONNEL<br />
Buntonia sp. CP 28 CARBONNEL<br />
Bythocypris a/ejo<br />
Bythocypris a/ejo<br />
Chrysocythere ou/ofi<br />
Chrysocythere ou/ofi<br />
C/ithrocytheridea sp. CARBONNEL<br />
non reconnu<br />
Cythere//a sp. "à poches"<br />
Cythere//oidea saharaensis<br />
Cytherideasp.CARBONNEL<br />
non reconnu<br />
Dahomeya afr. robusta? (OMATSOLA)<br />
non reconnu<br />
Hermanites sp. 1 CARBONNEL<br />
non reconnu<br />
Hermaniles sp. 2 CARBONNEL<br />
Hermanites pustu/osa<br />
lsohuntonia kandei<br />
lsobuntonia kandei<br />
lsobuntonia pasca/i CARBONNEL<br />
non reconnu<br />
Keije//di sp. gr. hodgii (BRADY)<br />
Leguminocythereis /okossaensis<br />
Limburginafrescoensis (APOSTOLESCU)<br />
Locu/icytherella afr. gortanii (RUGGIERI)<br />
non reconnu<br />
Leguminocythereis /okossaensis<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
Loxoconcha corrugata (ALEXANDER)<br />
Loxoconcha /agosensis<br />
Mosae/eberis sp. CARBONNEL<br />
Nigeria? sp. CARBONNEL<br />
Occu/tocythereis sp. CARBONNEL<br />
Otoracythere? sp. CARBONNEL<br />
PaJeocosta afr. kefensis<br />
Pa/eocosta sp. BR 13 CARBONNEL<br />
Pa/eocosta sp. BR 34 CARBONNEL<br />
Pa/eocosta sp. CP 19 CARBONNEL<br />
Paracypris sokotoensis<br />
Phacorhabdotus casamancea<br />
Phalcocythere vesicu/osa<br />
non reconnu<br />
Loxoconcha /agosensis<br />
Uromue//erina ousseynoudiai<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
Pa/eocosta kefensis<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
Pa/eocosta sp. CP 19 CARBONNEL<br />
Paracypris sokotoensis<br />
Jubatocythere casamancea<br />
Pha/cocvthere vesicu/osa<br />
Tableau 3.2: Ostracodes du Paléogène de Casamance et de Guinée Bissau (espèces nouvellement<br />
citées) (CARBONNEL, 1986).<br />
-......,. .<br />
147
Détermination d'oril!ine<br />
Phalcocylhere? sI'. B<br />
PhyrocYlherc leiskolensis<br />
Poularia koldaensis CARBONNEL<br />
ProlObuntonia sp. F6/25 1 CARBONNEL<br />
Protobuntonia sp. F7 CARBONNEL<br />
Pterigocytherei:; sri. CARBONNEL<br />
Reticulina guineensis CARBONNEL<br />
Reticulina scitula proteros<br />
Ruggieria aff. triangulata OMATSOLA<br />
Soudanella ndiemanensis<br />
Spinicythere delafossei<br />
Stigmatocythere aff. obliqua<br />
Togoina aff obesa APOSTOLESCU<br />
Wichmanella dubia<br />
Genre indét =Cytheromorphide<br />
Genre indét =Raquette<br />
Genre indét. à bosse dorsale<br />
Détermination dans ce travail<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
Protobulllonia sp. F6/25 1 CARBONNEL<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
. non reconnu<br />
Reticulina proteros<br />
non reconnu<br />
Soudanella ndiemanensis<br />
non reconnu<br />
Stigma/ocy/here aff. obliqua<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
Cy/heromorphide inconnu CARBONNEL<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
Tableau 3.2 (suite): Ostracodes du Paléogène de Casamance et de Guinée Bissau (espèces<br />
nouvellement citées) (CARBONNEL, 1986).<br />
6. OSTRACODES BATHYAUX DU DANIEN DE DAKAR<br />
148<br />
COLIN (1987) a étudié les ostracodes d'un aftleurement de la formation des Madeleines<br />
de Dakar ("Club Antilles-Guyanne"). L'ostracofaune riche et diversifiée comprend 35 espèces<br />
appartenant à 28 genres. Beaucoup d'espèces sont nouvelles et tous les taxa sont décrits et figurés<br />
(tableau 2.4, chap. 2).<br />
7. OSTRACODES PALEOGENES DU NORD DU BASSIN SENEGALO-MAURITANIEN<br />
Ils ont été étudiés par CARBONNEL (1988; 1989). Dans le Nord du Sénégal, les forages<br />
de Ndiagne et de Gaouane et l'aftleurement de Mérinaghène ont livré une quarantaine d'espèces<br />
dont l'âge va du Paléocène à l'Eocène moyen (tableau 3.3). Trachyleberis "terechetensis"<br />
APOSTOLESCU est signalé pour la première fois (CARBONNEL, 1988b), alors que Ouachitaia<br />
guiersensis CARBONNEL et Neocyprideis priani CARBONNEL sont décrits dans des niveaux<br />
saumâtres à lignite (1 988b et 1989).<br />
En Mauritanie (CARBONNEL, 1988c), le sondage offshore de Cap Timiris a livré 20 taxa<br />
entre le Crétacé tenninal et le Miocène dont 18 au Paléogène. Le tableau 3.4 donne la liste des<br />
taxa mauritaniens du Paléogène.
Détermination d'ori2ine<br />
Anticythereis cu/citosa<br />
Asy,7IImetricytheri afT sp 1CARBONNEL<br />
Bairdia sr.<br />
Bopaina sp.<br />
. Buntonia aff. issahaensis<br />
Bunlonia aff rimosa APOSTOLESCU<br />
Buntonia gr. li/emslensis<br />
Buntonia sp. 3 CARBONNEL<br />
Bunlonia sp. 8 CARBONNEL<br />
Buntonia n. sp.<br />
Bylhocypris a/ejo<br />
Chrysocythere sp.<br />
Cythere//a sp. 11DUCASSE<br />
Cythere//a sp.<br />
Ouachilaia guiersensis CARBONNEL<br />
Dahomeya a/ala<br />
Eocylheropleron devius<br />
Evisceralocythere g/ahe/la<br />
Hemicylherideis sp.<br />
Isobunlonia kandei<br />
Isobunlonia sp.<br />
Legumicylhereis /okossaensis<br />
Leguminocylhereis senega/ensis<br />
Loxoconcha n. sp. 1SALAHI<br />
Neocyprideis priani CARBONNEL<br />
Neomonoceralilla n. sp.<br />
Paijenborche//ina cf. ijuensis<br />
Pa/eocosla aff. Jœfensis<br />
Pa/eocosla sp. CP 19 CARBONNEL<br />
Paragrenocylhere praeerassa<br />
Ponlocypris sp.<br />
Prolobunlonia sp.<br />
Quadracythere /agaghiroboensis<br />
Ruggieria sp. (gr. triangu/ala)<br />
Semicylherura sp.<br />
Trachy/eberis sehouensis? (APOSTOL.)<br />
Trachy/eberis "terrechetensis· APOST<br />
Uro/eberis sp. (= Malbaza: Niger)<br />
Xesto/eberis sp.<br />
!Ii'MI'<br />
Détermination dam ce travail<br />
Paracosta cu/citosa<br />
Asymmetricythere aIT sp 1CARBONNEL<br />
non reconnu<br />
non Tcconnu<br />
Buntonia issahaensis .<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
Bunlonia compressa<br />
non reconnu<br />
Bunlonia carbonne/i<br />
Bylhocypris a/ejo<br />
non reconnu<br />
Cythere//a ducassa/ii<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
Dahomeya aJala<br />
Eocylheropleron devius<br />
EvisceraJocythere g/ahe/la<br />
non reconnu<br />
Isobuntonia kandei<br />
non reconnu<br />
LeKUminocylhereis /okossaensis<br />
Leguminocyther senega/. senega/ensis<br />
Loxoconcha saharaensis<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
Paijenborche//ina ijuensis<br />
Pa/eocosla Jœfensis<br />
Pa/eocosla sp. CP 19 CARBONNEL<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
Quadracythere /agaghiroboensis<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
non reconnu<br />
Tableau 3.3: Ostracodes paléocènes et éocènes du nord du Sénégal (CARBONNEL, 1988b et<br />
1989).<br />
149
2. ESPECES INVENTORIEES<br />
SOUS-CLASSE OSTRACODA LATREILLE, 1806 .<br />
ORDREPODOCOPIDA G. W. MÜLLER, 1894 .<br />
2.1. Sous-Ordre PLATYCOPINA SARS. 1866<br />
2.1.1. "Famille CYTHEREUIDAE SARS, 1866<br />
Genre Cytherella JONES, 1849<br />
Cytherella bargnyensis n. sp. page 160<br />
Cytherella ducassalii n. sp. page 161<br />
Cytherella gambiensis APOSTOLESCU page 162<br />
Cytherella ngazobilensis n. sp. page 162<br />
Cytherella cf sarakundaensis APOSTOLESCU, 1963 page 163<br />
Cytherella sylvesterbradleyi REYMENT, 1963 page 163<br />
Cytherella sp.A page 164<br />
Cytherella sp.B page 164<br />
Genre Cytherelloidea ALEXANDER, 1929<br />
Cytherelloidea brancarti n.sp" page 165<br />
Cytherelloidea paraewekoroensis n. sp" page 165<br />
Cytherelloidea saharaensis REYMENT, 1981 page 166<br />
Cytherelloideasaloumensis n. sp. page 167<br />
Cytherelloidea shangoi REYMENT, 1965 page 167<br />
Cytherelloidea triobliqua CARBONNEL, 1991 page 168<br />
2.2. Sous-ordre PODOCOPINA SARS. 1866<br />
2.2.1. Famille BA1RDIIDAE SARS, 1888<br />
Sous-famille Bairdiinae SARS, 1888<br />
Super-famille BAIRDIACEA SARS, 1888<br />
Genre Bairdia MCOY, 1844<br />
Bairdia ilaroensis REYMENT & REYMENT, 1959 page 171<br />
Genre Neonesidea MADDOCKS, 1969<br />
Neonesidea elongatoilaroensis FOSTER et al.,1983 page 171<br />
2.2.2. Famille BYTHOCYPRIDIDAE MADDOCKS, 1969<br />
Sous-famille Bythocypridinae MADDOCKS, 1969<br />
151
. Genre Bythocypris BRADY, 1880<br />
Bythocypris afejo REYMENT, 1963 page 172<br />
Bythocyprisjostera/ii CARBONNEL, 1990 page 173<br />
Bythocypris ofaredodui REYMENT,I 963 page 173<br />
Bythocypris senghori n. sp. page 174<br />
Bythocypris sp. page 174<br />
Super-famille CYPRlDACEA BAIRD, 1845<br />
2.2.3. Famille PARACYPRlDIDAE SARS, 1923<br />
Sous-famille Paracypridinae SARS, 1923<br />
Genre Paracypris SARS, 1866<br />
Paracypris africana n. sp. page 177<br />
Paracypris cf. jonesi BONNEMA, 1941 page 178<br />
Paracypris sokotoensis REYMENT, 1981 page 178<br />
Paracypris n.sp. 2 SALAIIT, 1966 page 179<br />
Paracypris sp. page 179<br />
2.2.4. Famille PONTOCYPRlDIDAE G. W. MÜLLER, 1894<br />
Sous-famille Pontocypridinae KAUFMAJ\/'N, 1900<br />
Genre Propontocypris SYLVESTER-BRADLEY, 1947<br />
Propontocypris sp. page 181<br />
Super-famille CYTHERACEA ULRICH & BASSLER, 1923<br />
2.2.5. Famille BRACHYCYTHERIDAE PURI, 1954<br />
Sous-famille Pterigocytherinae PURI, 1957<br />
Genre Dahomeya APOSTOLESCU, 1961<br />
Dahomeya a/ata APOSTOLESCU, 1961 page 182<br />
Dahomeya reticu/ata n. sp. page 182<br />
Dahomeya sp. 183<br />
Genre Kingmaina KEIJ, 1957<br />
Kingmainajorbenina CARBONNEL, 1991 page 183<br />
2.2.6. Famille BYTHOCYTHERIDAE SARS, 1926<br />
Sous-famille Bythocytherinae SARS, 1926<br />
152
Genre Evisceratocythere APOSTOLESCU, 1961<br />
Evisceratocythere g/abel/a APOSTOLEStU, 1961 page 184 .<br />
Genre Monoceratina ROTH, 1928<br />
Monoceratina sanga/kamensis CARBONNEL, 1986 page 184<br />
2.2.7. FamilleCYTHERlDAE BAIRD, 1850<br />
Sous-famille Protocytherinae LYUBIMOVA & KHEBAROVA, 1956<br />
Genre Looneyel/a PECK, 1951<br />
Looneyel/a? cheikhantai n. sp. page 185<br />
2.2.8. Famille CYTHERIDEIDAE SARS, 1925<br />
Sous-famille Cytherideinae SARS, 1925<br />
Genre Au/ocytheridea STEPHENSON, 1936<br />
Au/ocytheridea /dss/ingi CARBONNEL, 1991 page 186<br />
Genre Isohabrocythere APOSTOLESCU, 1961<br />
Isohabrocythere aposto/escui n. sp. page 186<br />
Isohabrocythere teiskotensis APOSTOLESCU, 1961 page187<br />
Genre Pondoina DINGLE, 1969<br />
Pondoina ndofanensis n. sp. page 188<br />
Sous-famille Neocytherideidinae PURI, 1957<br />
Genre Cushmanidea BLAKE, 1933<br />
Cushmanidea ridio/ensis n. sp. page 189<br />
Cushmanidea tessieri n. sp. page 189<br />
2.2.9. Famille CYTHERURlDAE G. W. MÜLLER, 1894<br />
Sous-famille Cytheropterinae HANAI, 1957<br />
Genre Cytheropteron SARS, 1866<br />
Cytheropteron bel/ioni n. sp. page 190<br />
Cytheropteron poponguinensis n. sp. page 191<br />
Cytheropteron sp. page 192<br />
Genre Eocytheropteron ALEXANDER, 1933<br />
Eocytheropteron a/idoui CARBONNEL, 1991 page 192<br />
Eocytheropteron devius APOSTOLESCU, 1961 page 193<br />
Eocytheropteron mbeyensis n. sp. page 194<br />
153
Eocytheropteronmbodienensis n. sp. page 194<br />
Eocytheropteron yoroensis n. sp.page 195<br />
Sous-tàmil1e Cytherurinae G. W. MÜLLER, 1894<br />
Genre Cytherura SARS, .1866<br />
Cytherura cayorensis n. sp. page 196<br />
Cytherura loguensis n. sp. page 197<br />
Cytherura toubabdialawensis n. sp. page 198<br />
Genre Orthonotacythere ALEXANDER, 1933<br />
Orthonotacythere gorodiskii n. sp. page 198<br />
Orthonotacythere leboui n. sp. page199<br />
Orthonotacythere mamethioupani n. sp. page 200<br />
·Orthonotacythere spinata n. sp. page 201<br />
Genre Paijenborchella KlNGMA, 1948<br />
Paijenborchellapangoli n. sp. page 202<br />
Genre Paijenborchellina KUZNETSOVA. 1957<br />
Paijenborchellina ijuensis REYMENT, 1957 page 202<br />
Paijenborchellina lyi n. sp. page 203<br />
PaUenborchellina sp. page 204<br />
GenreSemicytherura WAGNER, 1957 .<br />
Semicytherura carioui n. sp. page 204<br />
2.2.10. Famille HEMICYTHERIDAE PURI, 1953<br />
Sous-famille Campylocytherinae PURI, 1960<br />
Genre Leguminocythereis HOWE & LAW, 1936<br />
Leguminocythereis exigua (APOSTOLESCU, 1961) page 206<br />
Leguminocythereisfrescoensis APOSTOLESCU, 1961 page 206<br />
Leguminocythereis isobopaensis CARBONNEL, 1989 page 207<br />
Leguminocythereis lagaghiroboensis APOSTOLESCU,1961 page 236<br />
Leguminocythereis lokossaensis APOSTOLESCU,1961 page 207<br />
Leguminocythereis roogseeni n. sp. page 208<br />
Leguminocythereis gr. senegalensis APOSTOLESCU,1961 page 209<br />
Leguminocythereis siniguensis n. sp. page 210<br />
Sous-famille Hemicytherinae PURI, 1953<br />
Genre Pokornyella OERTLI, 1956<br />
Pokomyella lagangongi n. sp. page 211<br />
154
Genre Quadracythere HORNIBROOK, 1952<br />
Quadracythere lagaghiroboensis.(APOSTOLESCU) page 212<br />
Genre Urocythereis RUGGIERI, 1950<br />
Urocythereis castelaini n. sp. page 213<br />
Urocythereissinesaloumensis n. sp. page 214<br />
Genre Uromuellerina BASSIOUNI, 1969<br />
Uromuellerina ousseynoudiai n. sp. page 215<br />
Uromuellerina? guiraudi n. sp. page 216<br />
2.2.11. Famille LOXOCONCHIDAE SARS, 1952<br />
Sous-famille Loxoconchinae SARS, 1925<br />
Genre Loxoconcha SARS, 1925<br />
Loxoconcha lagosensis REYMENT, 1963 page 217<br />
Loxoconcha ngolothiensis n. sp. page 217<br />
Loxoconcha safeni n. sp. page 218<br />
Loxoconcha saharaensis BASSIOUNI & LUGER, 1990 page 219<br />
Sous-famille Nigeroloxoconchinae REYMENT, 1963<br />
Genre Loxoconchella TRIEBEL, 1954<br />
Loxoconchella thiandoumi n. sp. page 220<br />
Genre Nigeroloxoconcha REYMENT, 1963<br />
Nigeroloxoconcha ndayanensis n. sp. page 221<br />
2.2.12. Famille SCHIZOCYTHERIDAE MANDELSTAM, 1960<br />
Sous-famille Schizocytherinae MANDELSTAM, 1960<br />
Genre Schizocythere TRIEBEL, 1950<br />
Schizocythere cf musculoides REYMENT, 1963 page 221<br />
Schizocythere orisaokoi REYMENT, 1963 page 222<br />
Schizocythere wiedmanni n. sp. page 222<br />
2.2.13. Famille TRACHYLEBERIDIDAE SYLVESTER-BRADLEY, 1948<br />
Sous-famille Buntoniinae APOSTOLESCU, 1961<br />
Genre Asymmetricythere BASSIOUNl, 1971<br />
Asymmetricythere cinqua CARBONNEL, 1989 page 224<br />
Asymmetricythere aff. sp. 1 CARBONNEL, 1986 page 224<br />
e *U'ii'f<br />
155
Genre Buntonia HOWE, 1935<br />
BUl1tonia apalayeriyerii REYMENT page 225 .<br />
Buntonia carbunne/i n. sp. page 225 .<br />
Buntonia compressa CARBONNEL, 1986. page 226<br />
Buntoniajorlunata APOSTOLESCU, 1961 page 227<br />
Buntonia g/omerosa APOSTOLESCU, 1961 page 227<br />
Buntonia isodecrepita n.sp. page 228<br />
Buntonia issabaensis APOSTOLESCU, 196f page 228<br />
Buntonia livida APOSTOLESCU, 1961 page 229<br />
Buntonia pu/vinala APOSTOLESCU, 1961 page 229<br />
Buntonia punctata REYMENT, 1963 page 230<br />
Buntonia sehouensis APOSTOLESCU, 1961 page 230<br />
Buntonia Semitecta APOSTOLESCU, 1961 page 231<br />
Buntonia sererina n. sp. page 231<br />
Buntonia telluipunctata APOSTOLESCU, 1961 page 232<br />
Buntonia tichittensis APOSTOLESCU, 1961 page 233<br />
Buntonia sp. 1 CARBONNEL, 1986 page 233<br />
Buntonia sp. 5 CARBONNEL, 1986 page 234<br />
Bunlonia sp. 10 CARBONNEL, .1986 page 234<br />
Buntonia sp. CP28 CARBONNEL, 1986 page 234<br />
Buntonia sp.1 SALAHI, 1966 page 235<br />
Genre Huantraiconel/a BERTELS, 1968<br />
Huantraiconel/a africana n. sp. page 241<br />
Huantraiconella? costata n. sp. page 242<br />
Genre Iorubaella REYMENT, 1963<br />
Iorubaella %guni REYMENT, 1963 page 242<br />
Iorubaella virgu/ata (APOSTOLESCU, 1961) page 243<br />
Genre Isobuntonia APOSTOLESCU, 1961<br />
Isobuntonia kandei CARBONNEL, 1986 page 243<br />
Isobuntonia taUami (REYMENT, 1963) page 244<br />
Genre Nanocythere APOSTOLESCU, 1961<br />
Nanocythere vi/ilis APOSTOLESCU, 1961 page 244<br />
Genre Nucleolina APOSTOLESCU, 1961<br />
Nucleolina latteuliensis (APOSTOLESCU, 1961) page 245<br />
Genre Protobasslerites APOSTOLESCU, 1961<br />
Protobasslerites? trisulcata CARBONNEL, 1991 page 246<br />
Genre Protobuntonia GREKOFF, 1954<br />
Protobuntonia bao/ensis n. sp. page 246<br />
156
Pr%/mfl/oflia sp. F6/251 CARBONNEL, 1986 page 241<br />
Genre SoudaI/el/a APOSTOLESCU, 1961<br />
SoudaI/el/a /aciniosa /aeil/iusa APOSTOLESCU, 1961 page 247.<br />
SOlldanel/a /aeifliosa triangula/a APOSTOLESCU, 1961 page 248<br />
Soudanel/a fldiemallensis CARBONNEL, 1986 page 248<br />
Sous-famille Roca/eheridinae BERTELS, 1968<br />
Genre Pha/cocy/here SIDDIQUI, 1971<br />
Pha/eocy/here vesiell/osa (APOSTOLESCU, 1961) page 249<br />
Sous-famille ï'raehy/eheridinae SYLVESTER-BRADLEY, 1948<br />
Genre Acanthucythereis HOWE, 1963<br />
Acan/hocy/hereis sp. SALAHI, 1966 page 249<br />
Genre Afi'al//iey/hereis CARBONNEL, 1989<br />
Afrall/iey/hereis alli/ogonensis (APOSTOLESCU, 1961) page 250<br />
Afran/ley/hereis !Jopaensis (APOSTOLESCU, 1961) page 250<br />
Genre Chlysueythere RUGGIERI, 1962<br />
Chlysoey/here ou/ofi CARBONNEL, 1986 page 251<br />
. Genre Custa NEVIANI, 1928<br />
Costa dek/aszi n. sp. page 251<br />
Genre Hazelina MOOS, 1960<br />
Haze/ina?fulindiougnensis n. sp. page 252<br />
Hazelina paranea CARBONNEL page 253<br />
Genre Hermanites PURI, 1955<br />
Hermani/es angu/ucustata n. sp. page 253<br />
Hermani/es mbeganendouri n. sp. page 254<br />
Hermani/es lieballi n. sp. page 255<br />
Hermani/es Pus/u/usa n. sp. page 256<br />
Hermani/es regu/osa CARBONNEL, 1989 page 257<br />
Hermani/es sp. 1 page 257<br />
Hermani/es sp.2 page 258<br />
Genre Juba/oey/here APOSTOLESCU, 1961<br />
Jubatoey/here casamancea (CARBONNEL, 1986) page 258<br />
Genre Limburgina DEROO, 1966<br />
Limburgina mbassisensis n. sp. page 258<br />
Limburgina? papifia/a n. sp. page 259<br />
=zw """",szwom,<br />
157
Limhurgina uberala (APOSTOLESCU) page 261<br />
Genre Pa/e()(::osla.BENSON, 1977·<br />
PaleoeoslLl kefensis BENSON, 1977 page 261<br />
Pa/eoeosla aff. mokatlamellsis (BASSIOUNI, 1969) page 261<br />
Pa/eocosla sp. CP 19 CARBONNEL, 1986 page 262<br />
Genre Paracosla SIDD1Q LI 1, 1971<br />
Paraeosla cu/cilosa (APOSTOLESCU, 1961) page 262<br />
Paracosla wartiellsis (REYMENT, 1960) page 263<br />
Genre Phacorhabdotus HOWE & LAURENCICH, 1958<br />
Phaeorhahdotlls sanga/kamensis APOSTOLESCU, 1961 page 263<br />
Genre Puriana CORYELL & FIELDS, 1953<br />
Purialla sokonensis n. sp. page 263<br />
Genre Rehacylhereis GRÜ1'IDEL, 1973<br />
Rehacylhereis deltaensis (REYMENT, 1963) page 264<br />
Genre Retù.:ulina BASSIOUNI, 1969<br />
Reticulina proleros BASSIOUNI, 1969 page 265<br />
Reliculina reymellli n. sp. page 265<br />
Reticulina sanga/kamellsis (APüSTüLESCU) page 266<br />
Genre Sligmatocythere SIDDIQUI, 1971<br />
Stigmatocythere aff obliqua SIDDIQUI, 1971 page 267<br />
Genre Trachy/eheris BRADY, 1898<br />
J'rachy/eberis teiskolensis (APOSTOLESCU, 1961) page 267<br />
Genre Veenia BUTLER & JONES, 1957<br />
Veenia ve/ata APOSTOLESCU, 1963 page 268<br />
Sous-famille inconnue<br />
Genre Casamancea CARBONNEL, 1986<br />
Casamancea massawali n. sp. page 268<br />
2.2.14. Famille XESTOLEBERIDIDAE SARS, 1925<br />
Sous-famille Xesloleheridinae SARS, 1925<br />
Genre Uro/eberis TRIEBEL, 1958<br />
Uro/eberis g/abel/a APOSTOLESCU, 1961 page 269<br />
158
Genre Xestoleberis SARS, 1866<br />
Xestoleberis kekere REYMENT, 1963 page 270.<br />
Xestoleberis ndiosmotlensis n. sp. page 270<br />
Xestoleberis senegalensis n. sp. page 271<br />
Xestoleberis uberatus n. sp. page 272<br />
Xestoleberis n. sp 2 SALAHl, 1966 page 272<br />
Genre indéterminé<br />
Cytheromorphide inconnu CARBONNEL, 1986 page 273<br />
nrm:zrm = T-;M<br />
159
III - DESCRIPTION DES,ESPECES<br />
SOUS-ORDRE-OSTRACOJ)A LATREILLE, 1806<br />
ORDRE PODOCOPIDA G. W. MÜLLER, 1894<br />
1. SOUS-ORDRE PLATYCOPINA SARS, 1866<br />
1.1. Famille CYTHERELLIDAE SARS, 1866<br />
Genre Cytherella JONES, 1849<br />
Cytherella bargnyensis n. sp.<br />
pl. l,fig. 1-3<br />
1978. Cytherel/a sp. 13, DUCASSE et al., pl. 8, fig.<br />
Origine du nom: de la commune de Bargny.<br />
Holotype: une carapace n° RSO/l00 001 A.<br />
Paratypes: 7 carapaces n° RSO/l 00001 B.<br />
Localité-type: tranchée de Bargny (échantillon B 88-1).<br />
Position stratigraphique: Eocène inférieur.<br />
Diagnose<br />
160<br />
Le bord dorsal est pentu dans le tiers postérieur et la valve droite recouvre fortement la<br />
valve gauche à l'extrémité postérieure.<br />
La carapace est ovoïde, renflée à l'arrière. Les deux tiers antérieur du bord dorsal sont<br />
inclinés vers l'avant, le tiers postérieur incliné vers l'arrière. Le bord ventral est droit, incliné vers<br />
l'avant. La plus grande hauteur et la plus grande épaisseur sont dans le tiers postérieur. Les valves<br />
sont lisses.<br />
Dimensions: L = 0,49 mm-0,55 mm; H = 0,55 mm-0,35 mm; E = 0,27 mm- 0,28 mm.<br />
Remarques<br />
Cette espèce a été figurée par DUCASSE et al. (1978) dans l'Eocène moyen de la carrière<br />
de Lam-Lam (région de Thiès) sous la dénomination de Cytherella sp. 13<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P8-P12)<br />
Bargny, Keur Yoro, Mbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ndofane, Ngazobil, Ngolothie,<br />
Walalane.
Cytherella ducassalii n. sp.<br />
pl. 1, fig. 4-6<br />
1978. Cytherella sp. 11, DUCASSE et al., pl. 8, fig. 1 et 2. .<br />
v.1986. Cytherella aff. sp. Il DUCASSE, CARBONNEL, p. 74, pl. 8, fig. 1-2.<br />
1988. Cytherella sp. Il DUCASSE, CARBONNEL, p. 149, pl. 2, fig. 9<br />
Origine du nom: en ['honneur de O. DUCASSEet de ses collaborateurs.<br />
Holotype: une carapace na RSO/1 00 002 A.<br />
Paratypes: 5 carapaces na RSOI1 00 002 B.<br />
Localité-type: tranchée Bargny (échantillon B 88-1).<br />
Position stratigraphique: Eocène inférieur.<br />
Diagnose<br />
La carapace est ovoïde-trapue, très élargie à l'extrémité postérieure. Le recouvrement de<br />
la valve droite est bien marqué sur les bordures saufà l'avant.<br />
Description<br />
161<br />
La carapace est ovoïde-trapue, renflée à l'arrière. Les bords dorsal et ventral convergent à<br />
l'avant. L'extrémité antérieure est étroitement arrondie, l'extrémité postérieure très élargie. La plus<br />
grande hauteur et la plus grande épaisseur sont dans le tiers postérieur. Le recouvrement de la<br />
valve droite est bien marqué sur toutes les bordures saufà l'avant. Les.valves sont lisses.<br />
Dimensions: L = 0,46 mm à 0,54 mm; H = 0,35 mm à 0,41 mm;<br />
E = 0,27 mm à 0,28 mm.<br />
Remarques<br />
L'espèce a été figurée sans description par DUCASSE et al. (1978) dans l'Eocène inférieur<br />
à moyen de Diam Niadio (Cap-Vert) et du ravin de Pallo (Thiès) (L = 0,35 mm à 0,38 mm; H =<br />
0,30 mm à 0,31 mm). La forme figurée dans l'Eocène de Casamance par CARBONNEL<br />
représente probablement un stade juvénile.<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P8-P12)<br />
Bargny, Fadial, Keur Yoro, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ndofane, Ngazobil, Ngolothie,<br />
Walalane.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance: Eocène; Nord du Sénégal: Lutétien?; Mauritanie: Eocène inférieur.
Cylherella gamhiensisAPOSTOLESCU, 1963<br />
pl. l, fig. 7-8 .<br />
1963. Cylherel/agamhiensisn. sp. APOSTOLESCU, p. 1680,pl. 1, fig. 1-3.<br />
1988. Cylherel/a aff. gamhiensis APOSTOLESCU, BABINOT el al.. pl. 1, fig. 6.<br />
Matériel: 5 carapaces nO R SOIl 00 003.<br />
Dimensions: L = 0,58 mm à 0,61 mm; H = 0,36 à 0,40 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Maastrichtien<br />
Cap de Naze.<br />
. Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Sénégal occidental (Djifère): Santonien; Gambie (Sarakunda 1): Coniacien supérieur<br />
Maastrichtien inférieur; Casamance (Diogué 1): Santonien.<br />
Cylherefla ngazohilensis n. sp.<br />
pl. 1, fig. 9-11<br />
1978. Lylherella sp. 12, DUCASSE el al., pl. 8, fig.<br />
Origine du nom: de la localité de Ngazobil, près de Joal.<br />
Holotype: une carapace n° RSO/1 00 004 A.<br />
Paratypes: 7 carapaces n° RSOIl 00 004 B.<br />
Localité-type: sondage de Ngazobil, cote -12 m.<br />
Position stratigraphigue: Eocène inférieur sommital.<br />
Diagnose<br />
162<br />
La carapace est subrectangulaire. La valve droite recouvre fortement les bordures sauf à<br />
l'extrémité postérieure.<br />
.Description<br />
La carapace est de taille moyenne, subrectangulaire. Les bords dorsal et ventral<br />
convergent vers l'avant et la bordure postérieure est plus large. En vue dorsale, la carapace est<br />
fortement comprimée en avant. La plus grande épaisseur se situe au quart postérieur. La valve<br />
droite recouvre fortement les bordures saufà l'extrémité postérieure. La carapace est lisse.<br />
Dimensions: L = 0,57 mm à 0,58 mm; H = 0, 35 mm à 0,37 mm; E = 0,26 mm.
Rapports et différences<br />
Br '!f"GMU<br />
Cette espèce se distingue de Cythere/la bargnyensis par le recouvrement faible du bord<br />
postérieur de la valve gauche. Elle se distingue de C. ducas!'Ju/iipar le bord postérieur beaucoup<br />
moins large. C. ngazobi/ensis a été figurée pour la première fois par DUCASSE et a/. (1978) dans<br />
un puits de la carrière de Lam-Lam (Thiès) sous la dénomination de Cythere/la sp . .12.<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P9-P 10)<br />
Bargny, Fadial, Mbodiène, NgazobiJ, Ngolothie, Walalane.<br />
Cythere/la cf. sarakundaensis APOSTOLESCU, 1963<br />
pl. 1, fig. 12<br />
1963. Cythere/la sarakundaensis n. sp., APOSTOLESCU, p. 1680, pl. 1, fig. 4-6.<br />
1988. Cythere/la sarakundaensis APOSTOLESCU, BABINOT et a/., pl. 1, fig. 7.<br />
Matériel: 2 carapaces n° RSO/l 00005.<br />
Remarques<br />
Malgré l'usure du matériel, la présence du lobe pointu à la partie postérieure de la valve<br />
droite justifie l'attribution spécifique. Les dimensions sont plus petites.<br />
Dimensions: L = 0,47 mm à 0,58 mm; H = 0,31 mm à 0,37 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Maastrichtien basal<br />
Cap de Naze.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Sénégal occidental (Néma Ding): Santonien; Gambie (Sarakunda 1): Campanien supérieur<br />
Maastrichtien; Casamance (Diogué 1): Santonien.<br />
Cythere//a sy/vesterbrad/eyi REYMENT, 1963<br />
pl. 1, fig. 13<br />
1963. Cythere/la (Cythere/la) !'Jy/vesterbrad/eyi sp. nov., REYMENT, p. 35, pl. 1, fig. 1 et 10.<br />
1982. Cythere/la sy/vesterbrad/eyi REYMENT, DIOP et a/., pl. 1, fig. 7.<br />
Matériel: plus de 50 carapaces et valves n° RSO/IOO 006.<br />
Remarques<br />
Cette espèce est une des plus fréquentes du Paléocène et de l'Eocène du Sénégal<br />
occidental.<br />
Dimensions: L = 0,51 mm à 0,60 mm; H = 0,30 mm à 0,35 mm; E = 0,26 mm.<br />
163
-<br />
Répartition dans la région étudiée: Paléocène-Eocène (PI-Pl2)<br />
Bagana, Bargny, FadiaL Keur Yoro,. Léona, Mbassis,. Mbodiène, Mbowène Soulèye,<br />
Mont-Rolland, NdioIMangane,' Ndiosmone, Ndofane, Ngazobil, Ngolothie, Ngueniène,<br />
Poponguine, Thiadiaye, Toubab Dialaw, Walalane.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Nigéria: Maastrichtien supérieur et Paléocène; Niger: Paléocène supérieur.<br />
Lytherella sp. A<br />
pl. l, fig. 14<br />
Matériel: une carapace n° RSO/IOO 007.<br />
Description sommaire<br />
La carapace est ovoïde, les bords dorsal et ventral étant convexes. Le recouvrement de la<br />
valve droite est plus important sur les bords dorsal et ventral.<br />
Dimensions: L = 0,58 mm; H = 0,39 mm.<br />
Rapports et différences<br />
Cytherella sp. A présente un contour ovoïde plus régulier et le recouvrement des bords<br />
ventral et dorsal est plus important que chez C. sylvesterbradleyi. Elle se distingue de C.<br />
ducassalii par l'extrémité postérieure moins large.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P5-P6a)<br />
Keur Yoro.<br />
Cytherella sp. B<br />
pl. l, fig. 15<br />
Matériel: une carapace nO RSO/lOO 008.<br />
Description sommaire<br />
La carapace est subrectangulaire et les bords ventral et dorsal sont concaves. Les<br />
extrémités antérieure et postérieure sont larges. Le recouvrement de la valve droite est faible.<br />
Dimensions: L = 0,65 mm; H = 0,35 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Danien (PI-P2)<br />
Mbassis.<br />
164
Genre Cylherelfoidea ALEXANDER, 1929<br />
Cylherelfoidea brancarli n. sp.<br />
pl. 1, fig 1-4<br />
. Origine du nom: en l'honneur de R. Y. BRANCART.<br />
Holotype: une carapace femelle nO RSO/l00009 A.<br />
Paratypes: 7 carapa,ces n° RSO/I00 009 B.<br />
Localité-type: sondage de Walalane, cote -146 m.<br />
Position stratigraphique: Eocène inférieur.<br />
Diagnose<br />
Description<br />
Les bulbes postérieurs sont séparés par un sillon et perpendiculaires au bord dorsal.<br />
La carapace est ovoïde subrectangulaire, les bords dorsal et ventral convergeant à l'avant.<br />
La valve droite recouvre faiblement la valve gauche aux extrémités antérieure et postérieure. Les<br />
sillons séparant les deux bulbes postérieurs sont perpendiculaires au bord dorsal.<br />
Dimorphisme sexuel: les mâles possèdent un seul bulbe.<br />
Dimensions: L = 0,41 mm-0,62 mm; H = 0,25 mm-0,31 mm; E = 0,21 mm-0,25 mm.<br />
Remarques<br />
L'espèce a été figurée par BRANCART (1977) dans l'Eocène de Bargny, puis par<br />
DUCASSE et al. (1978) dans l'Eocène inférieur à moyen du ravin de Pallo (Thiès) et de la falaise<br />
de Ngazobil.<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P8-PI2)<br />
Bargny, Fadial, Keur Yoro, Mbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ndofane, Ngazobil,<br />
Ngolothie, Walalane.<br />
Cytherelloidea paraewekoroensis n. sp.<br />
pl. 2, fig. 5-7<br />
Origine du nom: l'ornementation est proche de celle de PlaIelia ewekoroensis (REYMENT).<br />
Holotype: une carapace nO RSO/I00 010 A.<br />
Paratypes: 12 carapaces nO RSO/lOO 010 B et C<br />
Localité-type: sondage de Keur Yoro, cote -190 m.<br />
Position stratigraphique: Paléocène supérieur.<br />
Diagnose<br />
Cytherelloidea portant de petites fossettes rondes de mêmes dimensions.<br />
7===<br />
165
168<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P3-P6a) ,<br />
Fadial, Keur Yoro, Léona, Mbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ndofane, Ngolothie,·<br />
Thiadiaye, Walalane.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Nigéria: Paléocène.<br />
Cytherelloidea Iriohliqua CARBONNEL, 1991<br />
pl. 2, fig. 15-16<br />
1991. Cylherelloidea triohliqua n. sp., CARBONNEL, in CARBONNEL & OYEDE, p. 70, pl.<br />
1, fig. 19.<br />
Matériel: 7 carapaces n° RSO/l 00 014.<br />
Remarques taxinomiques<br />
L'identité avec l'espèce béninoise est parfaite.<br />
Dimensions: L = 0,46 mm à 0,57 mm; H = 0,24 mm à 0,31 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P3-P6b)<br />
Bagana, Fadial, Keur Yoro, Mbassis, Mont-Rolland, Ndofane, Thiadiaye.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Bénin: Paléocène supérieur.<br />
LES ESPECES DU GENRE CYTHERELLOIDEA DU PALEOGENE OUEST-AFRICAIN<br />
Huit (8) espèces du genre Cytherelloidea été décrites à ce jour dans le Paléogène<br />
ouest-africain en y incluant les trois espèces nouvelles de ce travail. En dehors de Cytherelloidea<br />
hrancarti n. sp. limitée à l'Eocène, les autres espèces se rencontrent au Paléocène, au plus à la<br />
base de l'Yprésien (P6b). Cytherelloidea saharaensis est connue ici depuis le Maastrichtien.<br />
Seules Cytherelloidea musacea CARBONNEL et Cytherelloidea sigmoidalis<br />
CARBONNEL (paléocène supérieur du Niger) ne sont pas reconnues au Sénégal.<br />
Pour faciliter leur identification, nous proposons une clé dichotomique de détenmnation.<br />
Les critères ornementaux retenus sont les suivants: présence ou non de fossettes, bulbes, sillons,<br />
bourrelet marginal, côtes latérales et réticulations (fig. 3.1). Les dimensions indiquées<br />
correspondent à celles des spécimens figurés.
169<br />
Fig. 3.1: Clédichotomique pour la détermination des ,espèces du genre Cytherelloidea (8) du<br />
Paléogène d'Afrique de l'Ouest<br />
1. Sans. bulbe et sillon, ni bourrelet périmarginal; surface portant de grosses ponctuations<br />
uniformes.<br />
L = 0,67 mm<br />
Cytherelloidea paraewekoroensis n. sp.<br />
2. Avec bulbes et sillons, sans bourrelet périmarginal; surface lisse..<br />
2.1. deux bulbes postéro-ventraux,<br />
sillon ventral en diagonal.<br />
L = 0,65 mm<br />
Cytherelloidea saharaensis REYMENT<br />
2.2. deux bulbes et sillons verticaux<br />
postérieurs.<br />
L=0,45mm<br />
Cytherelloidea brancarti n. sp.<br />
2.3. trois bulbes arqués et ponctués.<br />
L=0,48mm<br />
.;....<br />
Cytherelloidea safoumensis n. sp.
2. SOUS-ORDRE POD()COPINA SARS, 1866<br />
2.1. Famille BAIRD//DAE SARS, 1888<br />
2.1.1. Sous-famille Bairdiinae SARS, 1888<br />
Genre Bairdia M'COY, 1844<br />
A. Super-famille BAIRDIACEA SARS, 1888<br />
Bairdia ilaroe/lsis REYMENT & REYMENT, 1959<br />
pl. 2, fig. 17<br />
1959. Bairdia ilaroensis sp. nov., REYMENT & REYMENT, p. 61, pl. 1, fig. 1-7.<br />
1981. Bairdia ilaroe/lsis REYMENT & REYMENT, REYMENT, p. 56, p1.9, fig. 6-7.<br />
1982. Bairdia sp., DIOP et al., p. 24, pl. 1, fig. 2. _<br />
1991. Bairdia ilaruensis REYMENT & REYMENT, BASSIOUNI & LUGER, p. 780, pl. 1, fig.<br />
15.<br />
Matériel: 13 carapaces nO RSO/1 00 015.<br />
Remarques<br />
Le matériel est conforme à la figuration de REYMENT (1981).<br />
Dimensions: L = 0,58 mm à 1,07 mm; H = 0,38 mm à 0,75 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Paléocène-Eocène (P I-P10)<br />
Bargny, Keur YOfo, Mbowène Soulèye, Mont-Rolland, Poponguine.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Ghana: Maastrichtien; Bénin: Paléocène supérieur; Nigéria-Niger: Paléocène supérieur; Egypte:<br />
Paléocène supérieur.<br />
Genre Neonesidea MADDOCKS, 1969<br />
Neonesidea elungatoilaroensis FOSTER et al., 1983<br />
pl. 3, fig. 1-2<br />
1983. Neonesidea elongatoilaroensis n. sp., FOSTER et al., p. 108, pl. 1, fig. 4,6.<br />
1991. Neonesidea elongatoilaroensis FOSTER et al., CARBONNEL & OYEDE, p. 70, pl. 1, fig.<br />
2-4.<br />
Matériel: 42 carapaces et valves nO RSO/1 00 016.<br />
m::w.<br />
171
. 172<br />
Cette espèce est très fréquente. L'encoche postéro-ventrale présente sur le matériel<br />
nigérian est absente tout comme sur le matériel béninois Les empreintes musculaires observées ici<br />
(pl. 3, fig 2) sont au nombre de 9.<br />
Dimensions L = 0,61 mm à 0,94 mm; H = 0,35 mm à 0,55 mm<br />
. Répartition dans la région étudiée: Paléocène-Eocène (P I-P 12)<br />
Bagana, Fadial, Keur YOfo, Léona, Mbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ndiol Mangane,<br />
Ndofane, Ngazobil, Ngolothie, Nguéniène, Poponguine, Thiadiaye, Toubab Dialaw, Walalane.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Bénin: Paléocène supérieur; Nigéria: Paléocène supérieur<br />
2.2. Famillle IlYTHOCYPR!D!DAE MADDOCKS, 1969<br />
2.2.1. Sous-famille BytllOcypridinae MADDOCKS, 1969<br />
Genre Bylhocypris BRADY, 1880<br />
Bythocypris a/cjo REYMENT, 1963<br />
pl. 3, fig 3-4<br />
1963. Bylhocypris a/ejo sp nov., REYMENT, p. 76, pl. 2, fig. 1; pL 9, fig. 2-4.<br />
1982. Bylhocypris cf o/aredodlli REYMENT, DIOP el al., pl. 1, fig 4.<br />
v.1986. Bylhocypris a/ejo, REYMENT, CARBONNEL, p. 67, pl. 5, fig. 1-3.<br />
1989. Bylhocypris a/ejo REYMENT, CARBONNEL & JOHNSON; p. 417, pl. 3, fig. 7.<br />
Matériel 7 carapaces n° RSO/l 00 017.<br />
Dimensions: L = 0,65 mm à 0,85 mm; H = 0,29 mm; E = 0,31 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Paléocène-Eocène (Pl-PlO)<br />
Keur VOfo, Mbassis, Mbowène Soulèye, Mont-Rolland, Ndiol Mangane, Ngolothie, Nguéniène,<br />
Walalane.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance: Paléocène à Eocène supérieur;<br />
Guinée Bissau: Eocène inférieur et moyen;<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Togo: Paléocène à Eocène moyen; Nigéria: Eocène.
Hylhocyprisfoslera/ii CARBONNEL, 1990<br />
pl. 3, fig. 5-7 .<br />
'r<br />
.1<br />
l'J.<br />
1988. Ryl/1Ocypris sp.l FOSTER el al., CARBüNNEL,p. 149, pl. 2. fig. 10.<br />
1990. Bylho(ypris fosleralii n.sp. CARBONNEL, in CARBONNEL el al., p. 675, pl. l, fig<br />
17-18.<br />
1991. Bylhocypris sp. B REYMENT, BASSI0UNI & LU9ER, p. 781, pl. 2, fig. 1.<br />
Matériel: 5 carapaces n° RSO/lOO 018.<br />
173<br />
Remarques<br />
Notre matériel est proche des figurations de FOSTER el al. et plus trapu que celles de<br />
CARBONNEL La bordure postérieure est plus pointue et les dimensions plus petites.<br />
Dimensions: L = 0,45 mm à 0,61 mm; H = 0,27 mm à 0,33 mm; E = 0,20 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P3-P6a)<br />
Keur Yoro, Mbassis, Mont-Rolland, Ngolothie, Nguéniène.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Mauritanie: Paléocène supérieur<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Nigéria: Paléocène supérieur; Niger: Paléocène supérieur; Egypte: Paléocène supérieur (?) ou<br />
Eocène basal.<br />
Bythocypris olaredodui REYMENT, 1963<br />
pl. 3, fig. 8<br />
1963. Bythocypris olaredodui n. sp, REYMENT, p. 75, pl. 9, fig. 1<br />
1977. Bythocypris cf o/aredodui REYMENT, BRANCART, pl. 2, fig. 10-11.<br />
1978. Krithe cf perratica ALEXANDER in BARSOTTI, DUCASSE el ai., pl. 9, fig. 4.<br />
1982. Bythocypris cf olaredodui REYMENT, DIOP et ai., pl. 1, fig. 4.<br />
Matériel: plus de 50 carapaces n° RSO/1 00 019.<br />
Remarques<br />
Dimensions: L = 0,78 mm; H = 0,34 mm<br />
Répartition dans la région étudiée: Paléocène-Eocène (P1-Pl2)<br />
Bargny, Fadial, Keur Yoro, Léona, Mbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ndofane, Ngazobil,<br />
Ngolothie, Nguéniène, Poponguine, Thiadiaye, Toubab Dialaw, Walalane.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Nigéria: Paléocène.
BythoGypris senghori n. sp.:<br />
pl. 3, fig. 9-11<br />
Origine du nom: en l'honneur de Léopold Sédar SENGHOR, premier Président du Sénégal.<br />
Holotype: une carapace n° RSO/1 00 020 A.<br />
Paratypes: 6 carapaces n° RS0/100 020 B.<br />
Localité-type: sondage de Keur Yoro, cote -165 m.<br />
Position stratigraphique: Paléocène supérieur.<br />
Diagnose<br />
174<br />
La carapace est de taille moyenne et trapue. Le bord dorsal est régulièrement voûté et les<br />
extrémités presque égales.<br />
Description<br />
La carapace est de taille moyenne et trapue. En vue dorsale elle est lenticulaire allongée.<br />
Le bord dorsal est régulièrement voûté et le bord ventral faiblement concave au milieu. Le<br />
recouvrement de la valve gauche est plus important sur les bords ventral et postérieur. Les<br />
extrémités antérieure et postérieure sont presque égales, l'extrémité postérieure étant légèrement<br />
plus pointue. Les caractères internes n'ont pas été observés.<br />
Dimensions: L = 0,62 mm à 0,72 mm; H = 0,33 mm à 0,38 mm; E = 0,25mm.<br />
Rapports et différences<br />
Cette espèce se distingue de B. fosteralii par le bord dorsal plus régulièrement voûté.<br />
Répartition dans la région étudiée: lbanétien-base Yprésien (P3-P6b)<br />
Fadial, Keur Yoro, Léona, Mbassis, Mbowène Soulèye, Mont-Rolland, Nd0 fane, Ngolothie,<br />
Nguéniène.<br />
Bythocypris sp.<br />
pl. 3, fig. 12-14<br />
Matériel: 8 carapaces n° RSO/1 00 021 A, B et C.<br />
Le profil de ces moules internes est bien celui du genre Bythocypris. Le bord dorsal<br />
sinueux s'incline dans le tiers postérieur et le bord ventral est presque droit. Le bord antérieur est<br />
arrondi et le bord postérieur incliné vers le bas.<br />
Dimensions: L = 0,56 mm à 0,63 mm; H = 0,32 mm à 0,33mm; E = 0,22 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Maastrichtien-Paléocène supérieur (PI-P4)<br />
Cap de Naze, Keur Yoro, Mbassis, Mbowène Soulèye, Mont-Rolland, Ngolothie.
175<br />
COMPARAISON DES PROFILS DES ESPECES DU GENRE BYTHOCYPRIS DU<br />
PALEOGENE SENEGALAIS<br />
La plupart des espèces de Bythocypris du Paléogène ouest-africain se retrouvent au<br />
Sénégal. Pour faciliter l'identification, nous avons regroupé les profils et donné des indications sur<br />
les valeurs de L et LIli. Les profils ont été dessinés à partir de nos clichés. Les valeurs de L et<br />
L/H sont celles des descriptions d'origine et de nos propres mesures. La figure 3.2 donne le<br />
classement des espèces en fonction du rapport L/H décroissant, valeur en rapport direct avec le<br />
degré de surélevation de la carapace. Ainsi les espèces Bythocypris alejo et B. olaredodui sont les<br />
plus allongées et les plus basses, alors que Bythocypris sp. et B. fosteralii sont les plus surélevées.
Fig 3.2: ,Comparaison des profils et rapports LIH des Bythocypris du Paléogène sénégalais<br />
Bythocypris alejo REYMENT<br />
Nigéria<br />
L = 0,72 mm à 0,90 mm<br />
LIH = 2,09 à 2, Il<br />
Sénégal<br />
L = 0,66 mm à 0,85 mm<br />
LIH = 2,20<br />
Bythocypris olaredodui REYMENT<br />
Nigéria<br />
L = 0,74 mm<br />
LIH = 2,05 .<br />
Sénégal<br />
L = 0,78 mm<br />
LIH = 2,29<br />
Bythocypris senghori n. sp.<br />
Sénégal<br />
L = 0,62 mm à 0,72 mm<br />
LIH = 1,77 à 2,06<br />
(moyenne = 1,88)<br />
Bythocypris sp.<br />
Sénégal<br />
L = 0,57 mm à 0,65 mm<br />
LIH = 1,96<br />
Bythocyprisfosteralii CARBONNEL<br />
(<br />
L = O,66mm<br />
L = 0, 78mm<br />
L = 0, 72mm<br />
L = 0, 65mm<br />
Niger<br />
L = 0,87 mm à 1,03 mm<br />
LIH = 1,93 à 1,98<br />
Nigéria<br />
L= 1,03 mm<br />
LIH == 1,98<br />
Sénégal (larves?)<br />
L = 0,51 mm à 0,61 mm<br />
LIH = l,90 à 1,96 L = 0, 55mm<br />
· 176
2.3. Famille PARACYP1UI)ff)AE SARS. \923<br />
B. Super-famille CFPRI/>ACE,j BAIRD, 1845<br />
2.J,.1. Sous-famille Pal'{u;v/Jrùlinae SA,[{S. !92J<br />
Genre /'ar0L:J'IJris SARS, 1866<br />
/ )aro(.Jprls(!/i"icol/o n sp<br />
pl 3, fig. 15-17<br />
1983. /Joro(.ypris Ims/iensis APOSTOLESCU, FOSTER el ai., p. 112, pl. 2, lig 8-9.<br />
1989. /Jaf"(J(.ypris cf Ims/icl/sis APOSTOLESCU, CARBONNEL & JOHNSON, p. 420, pl 4,<br />
fig. 4<br />
Ori!!ine du nom. du continent africain<br />
Holotvpe une carapace n° RSO/l 00 022 .r'>.<br />
Parat,ves 7 carapaces n° RSO/I 00022 B.<br />
Localite-tvpe: sondage de Mbassis, cote -190 m.<br />
Position srratigraphiQue Paléocène supérieur<br />
Diagnose<br />
/Jof"(Jcypris haut à bord dorsal fortement et rcgulièrement convexe, l'angle postérieur étant<br />
supérieur à 53°<br />
Description<br />
Le bord dorsal est fOIiement et regulièrement convexe, le bord ventral est presque droit.<br />
L'extrémité antérieure est plus large. L'angle postérieur est de 63° chez l'holotype, 54 à 55° sur le<br />
matériel togolo-nigérian. Le recouvrement de la valve gauche est plus marqué sur le bord ventral.<br />
Les caractères internes n'ont pas été observés<br />
Dimensions: L = 0,50 mm à 0,55 mm; H = 0,27 111m à 0,28 mm; E = 0,19 mm.<br />
fu!m2orts et différences<br />
Cette espèce a été rapportée par FOSTER el al à Para(.YJJris lrosliellsis de l'Eocène du<br />
Bassin de Paris. Selon APOSTOLESCU (communication écrite), P. {ros/ief/sis n'a rien de<br />
commun avec l'espèce figurée par ces auteurs: dimensions plus petites de l'espèce africaine, bord<br />
dorsal plus convexe, extrémité postérieure pointue vers le bas. Le matériel sénégalais diffère du<br />
matériel togolo-nigérian par le bord dorsal plus régulièrement convexe, l'angle postérieur plus<br />
ouvert et des dimensions plus petites (L = 0,87 mm)<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P3-P6a)<br />
Keur Yoro, Mbassis, Mbowène Soulèye, \Jgolothie, Nguéniène, Poponguine, Walalane.<br />
177
Répartition hors du bassin sénégalà-mauritanien .<br />
Togo: Paléocène supérieur; Bénin: Paléocène supérieur; Nigéria:Paléocène.<br />
Paracypris cf jonesi BONNEMA, ·1941<br />
pl. 4, fig. 1<br />
1966. Paracypris n. sp. 1 ,SALAHI, p. 7, pl. 1, fig. 29, 30, 34.<br />
1982. Paracypris cf jonesi BONNEMA, DIOP et al, p. 25, pl. 1, fig. 6.<br />
v.1986. Parac)priscfjonesi BONNEMA, CARBONNEL, p. 103, pl. 3, fig. 6<br />
1991. Paracyprisjonesi BONNEMA, BASSrOUNI & LUGER, p. 783, pl. 2, fig. 9, 11.<br />
Matériel: 10 carapaces nO RSO/1 00023.<br />
Remarques<br />
Dimensions: L = 0,65 mm à 0,81 mm; H = 0,22 mm à 0,30 mm.<br />
178<br />
Répartition dans la région étudiée: Maastrichtien-Paléocène (p1-P6a)<br />
Cap de Naze, Keur Yoro, Mbowène Soulèye, Mont-Rolland, Ngolothie, Poponguine, Toubab<br />
Dialaw.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance: Paléocène.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Togo: Paléocène supérieur; Libye: Eocène inférieur; Egypte: Paléocène supérieur (?) ou Eocène<br />
basal.<br />
Paracypris sokotoensis REYMENT, 1981<br />
pl. 4, fig. 2-4<br />
1981. Paracypris sokotoensis sp. nov., REYMENT, p. 56, pl. 7, fig. 7-10; pl. 2, fig. 2L, 2R<br />
1978. Paracypris, DUCASSE et al, pl. 10, fig. 7.<br />
v.1986. Paracypris sokotoensis REYMENT, CARBONNEL, p. 104, pl. 10, fig. 16.<br />
1991. "Parac)pris" sokotoensisREYMENT, BASSrOUNI & LUGER, p. 784, pl. 2, fig. 6-8.<br />
Matériel: plus de 69 carapaces nO RSO/1 00 024.<br />
Remarques<br />
Le bord dorsal est plus incliné en avant et le bord antérieur plus large que sur le matériel<br />
nigérian.<br />
Dimensions: L = 0,70 mm à 0,75 mm; H = 0,32 mm à 0,38 mm.
Fig. 3.3: Caractèi-es distinctifs des espèces de Paracypris ,<br />
180<br />
Les espèces du genre ParaGypris sont très diversifiées au Sénégal occidental. Pour faciliter<br />
l'identification, le profil de chaque espèce est dessiné à partir de clichés et les indications sur<br />
l'angle postérieur (a), le rapport L/H (valeur moyenne), la position de la hauteur, la longueur du<br />
matériel figuré données. Les espèces sont classées selon l'angle postérieur croissant.<br />
Paracypris cf. jonesi BüNNEMA<br />
L/H = 2,36 à 2,73<br />
a=41°à43°<br />
Hauteur au tiers antérieur<br />
L= 0,82 mm<br />
Paracypris n. sp. 2 SALAHl<br />
L/H = 2,70<br />
a = 47° (idem holotype libyen)<br />
Hauteur au tiers antérieur<br />
L = 0,65 mm<br />
Paracypris sp.<br />
LIH = 2,35<br />
a = 51°<br />
Hauteur en avant de la mi-longueur<br />
L = 0,47 mm<br />
. Paracypris sokotoensis REYMENT<br />
Nigéria (holotype):<br />
LIH = 1,97<br />
a = 53°-54°<br />
Sénégal:<br />
LIH = 1,97 à 2,25<br />
a=51°-53°<br />
Hateur médiane, avant la mi-longueur<br />
L = 0,71 mm<br />
Paracypris africana n. sp.<br />
LIH = 1,81 à 1,88<br />
a = 54° à 63°<br />
Hauteur médiane, avant la mi-longueur<br />
L = 0,51 mm
2.5. Famille BRACHYCYTHERIDAE PURI, 1954<br />
C. Super-famille CYTHERACEA ULRICH & BASSLER, 1923.<br />
2.5.1. Sous-famille Brachycyth.erinae PURI, 1954<br />
Genre Dahomeya APOSTOLESCU, 1961<br />
Dahomeya a/ata APOSTOLESCU, 1961<br />
pL 4, fig. 9-10<br />
1961. Dahomeya a/ata n. g. n. sp., APOSTOLESCU, p. 796, pL 2, fig. 20-22.<br />
1963. Dahomeyaa/ata APOSTOLESCU, BARSOTTI, p. 1524, pL l, fig. 3.<br />
1963. Dahomeyaa/ata APOSTOLESCU, REYMENT, p. 117, pl. l, fig. 5a-c.<br />
v.1986. Dahomeya a/ata APOSTOLESCU, CARBONNEL, p. 81, pl. 5, fig. 4-6.<br />
Matériel: 22 carapaces conservées n° RSO/lOO 028.<br />
Dimensions: L = 0,46 mm à 0,51 mm; H = 0,28 mm à 0,33 mm.<br />
182<br />
Répartition dans la région étudiée: Paléocène-Eocène (P I-P 12)<br />
Bargny, Fadial, Keur Yoro, Léona, Mbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ndofane,<br />
Ngazobil, Ngolothie, Poponguine, Walalane.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Nord du Sénégal: Paléocène et Eocène inférieur; Casamance: Paléocène et Eocène.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Côte d'Ivoire: Paléocène supérieur; Togo-Bénin: Paléocène supérieur-Eocène inférieur;<br />
Nigéria-Niger: Paléocène supérieur; .Mali (vallée du Tilemsi): Maastrichtien-Paléocène;'<br />
Tunisie-Libye: Paléocène supérieur-Eocène inférieur;<br />
Dahomeya reticu/ata n. sp.<br />
pl. 4, fig. 11-13<br />
Origine du nom: du latin reticu/um (= réseau), d'après l'omementationréticulée.<br />
Holotype: une carapace n° RSO/l 00 029 A<br />
Paratypes: 4 carapaces n° RSO/l00 029 B.<br />
Localité-type: sondage de Keur Yoro, cote -165m.<br />
Position stratigraphique: Paléocène supérieur.<br />
L'attribution au genre Dahomeya est fondée sur le contour proche de Dahomeya a/ata<br />
et la présence d'une faible carène ventrale. On notera la présence d'un tubercule subcentral,<br />
élément absent dans la diagnose du genre.<br />
Diagnose<br />
Dahomeya réticulée, portant une côte dorsale et un tubercule subcentral. Le bord<br />
antérieur est souligné par des fossettes.
.Description<br />
183<br />
.. ...<br />
La carapace est sub-rectangulaire trapue. Le bord dorsal est incliné à l'arrière avec un<br />
angle cardinal. postérieur saillant. Le bord ventral est masqué par une faible carène.<br />
L'extrémité antérieure est large, et le processus caudal incliné vers le bas. Les tubercules<br />
oculaires larges et obliques sont soulignés par une dépression. La crête du bord antérieur est<br />
saillante et soulignée par une large dépression portant sept fossettes. Le tubercule subcentral<br />
est faible. L'ornèmentation réticulée est formée de petites fossettes ·peu profondes. Les<br />
caractères internes n'ont pas été observés.<br />
Dimensions: L = 0,41 mm à 0,50 mm; H = 0,21 mm à 0,30 mm; E = 0,20 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (p5-P6a)<br />
Keur Yoro, Ngolothie.<br />
Dahomeya sp.<br />
pl. 4, fig. 14<br />
Matériel: une carapace nO RSO/lOO 030.<br />
Remarques<br />
Le contour est bien celui du genre Dahomeya, la carapace étant allongée. Le<br />
développement de la carène ventrale rapproche cette. fonne du genre Pterigocythereis.<br />
BLAKE. Une crête saillante ceinture les bord antérieur et dorsal.<br />
Dimensions: L = 0,58 mm; H = 0,31 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (p5-P6a)<br />
KeurYoro.<br />
Genre Kingmaina KEIJ, 1957<br />
Kingmainaforbenina CARBONNEL, 1991<br />
pl. 4, fig. 14<br />
1983. Kingmaina? sp. affforbesiana (BOSQUET), FOSTER et al, p. 112, pl. 12, fig. 1-2.<br />
1991. Kingmainaforbenina n. sp., CARBONNEL, in CARBONNEL & OYEDE, p. 87, pl. 3,<br />
fig. 10-132.<br />
Matériel: 9 carapaces et valves nO RSO/1 00 031.<br />
Remarques<br />
L'identité avec le matériel nigériano-béninois est assurée. La quille latéro-ventrale est<br />
généralement bien marquée.<br />
Dimensions: L == 0,63 mm à 65 mm; H = 0,34 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (p3-P6a)<br />
Keur Yoro, Mbassis, Mbowène Soulèye, Ngolothie, Walalane.
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Bénin: Paléocène supérieur; Nigéria: Paléocène supérieur.<br />
2.6. Famille BYTHOCYTHERIDAE SARS, 1926<br />
2.6.1. Sous-famille Bythocytherinae SARS, 1926<br />
Genre Evisceralocythere APÜSTÜLESCU, 1961<br />
Evisceratocythere glabella APÜSTÜLESCU, 196 1<br />
pl. 4, fig. 18-19<br />
1961. Evisceratocythere glabella n. g. n. sp., APÜSTOLESCU, p. 797, pl. 2, fig. 26-28; pl.<br />
17, fig. 316-319.<br />
1977. Evisceratocythere glabella APOSTOLESCU, BRANCART, pl. 1, fig. 7-9.<br />
1982. Evisceratocythere cf. glabella APOSTOLESCU, DIOP et al, p. 26, pl. 2, fig. 3.<br />
v.1989. Evisceralocylhere glabella APOSTOLESCU, CARBONNEL, p. 94, pl. 1, fig. 4.<br />
Matériel: plus de 70 carapaces conservées sous le n° RSO/lOO 032.<br />
Remarques<br />
184<br />
Cette espèce très abondante au Sénégal occidental est pour le moment endémique au<br />
bassin sénégalais.<br />
. Dimensions: L = 0,57 mm à 0,60 mm; H = 0,31 mm; E = 0,31 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P7-PI2)<br />
Bargny, Fadial, Keur YOfO, Mbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ndofane, Ngazobil,<br />
Ngolothie, Nguéniène, Walalane.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance: Eocène inférieur; Nord du Sénégal: Eocène inférieur et Lutétien?<br />
Genre Monoceralina ROTH, 1928<br />
Monoceratina sangalkamensis CARBONNEL, 1986<br />
pl. 4, fig. 16-17<br />
v.1986. MOlloceratina sangalkamensis, CARBONNEL, p. 94, pl. 3, fig. 12.<br />
Matériel: 2 carapaces femelles et 1 carapace mâle nO RSOIl 00 033.<br />
Remarques<br />
Le matériel est rare et mal conservé. Un dimorphisme sexuel est observé, les femelles<br />
étant grosses et courtes. La figuration de CARBONNEL correspondrait à un mâle.<br />
Dimensions: mâle (matériel de CARBONNEL): L = 0,58 mm; H = 0,31mm;<br />
femelle: L = 0,50mm à 0,53mm; H = O,36mm; E = 0,31mrn .
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P4-P5)<br />
Keur Yoro, Ngolothie.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
.Casamance: Paléocène supérieur.<br />
2.7. Famille CYTHERIDAE BAIRD, 1850<br />
2.7.1. Sous-famille Protocytherinae LYUBIMOVA & KHEBAROVA, 1955<br />
Genre Looneyella PECK, 1951<br />
Looneyella? cheikhantain. sp.<br />
pl. 4, fig. 20-21<br />
185<br />
Origine du nom: en l'honneur du Professeur Cheikh Anta Diop, qui a donné son nom à<br />
l'Université de Dakar. .<br />
Holotype: une carapace n° RSO/100 034 A.<br />
Paratypes: 6 carapaces nO RSO/I00 034 B.<br />
Localité-type: falaise de Poponguine (échantillon P86-11).<br />
Position stratigraphique: Danien<br />
Le profil sub-pyriforme et le processus caudal marqué justifient le rangement<br />
provisoire au genre Looneyella.<br />
Diagnose<br />
. La carapace petite porte un bourrelet antérieur saillant et un sillon médian large et peu<br />
profond. L'ornementation faible est formée de ponctuations dans la moitié antérieure.<br />
Description<br />
La carapace est petite et pyriforrne. Le bord dorsal est droit et pentu à l'arrière. Le<br />
bord antérieur est obliquement arrondie et le processus caudal émoussé. La valve gauche<br />
recouvre faiblement à l'arrière, la valve droite recouvre sur la moitié dorsale antérieure. Le<br />
renflement du flanc postérieur se termine par une·courte pointe. Le bourrelet marginal saillant<br />
porte de fines costules; il est souligné par une dépression large et profonde. Le sillon médian<br />
est large et peu profond. L'ornementation faible comprend de petites ponctuations parallèles à<br />
l'avant. Les caractères internes ne sont pas observés.<br />
Dimensions: L = 0,38 mm à 0,40 mm; H = 0,21 mm; E = 0,18 mm.<br />
Rapports et différences<br />
Looneyella? cheikhantai a un profil proche de Looneyella monticula (JONES)<br />
(Crétacé inférieur, USA). Cette dernière possède une ornementation plus forte et une aile<br />
ventrale bien développée.<br />
Répartition dans la région étudiée: Danien (PI-P2?)<br />
Poponguine.
2.8. Famille CYTHERIDEIDAE SARS, t 925<br />
2.8.1. Sous-famille Çytherideinae SARS, 1925<br />
Genre Au/ocytheridea STEPHENSON, 1936<br />
Au/ocytheridea kiss/ingi CARBONNEL, 1991<br />
pl. 5, fig. 1-2<br />
1991. Au/ocytheridea kiss/ingi n. sp., CARBONNEL, in CARBONNEL & OYEDE, p. 72, pl.<br />
2, fig. 1-4.<br />
Matériel: 13 carapaces n° RSO/1 00 035.<br />
Remarques<br />
L'identité avec le matériel béninois est assurée.<br />
Dimensions: L == 0,47 mm à 0,48 mm; H == 0,22 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (p3-P6a)<br />
Keur Yoro, Mbassis, Ngolothie.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Bénin: Paléecène supérieur; Nigéria: Paléocène supérieur;<br />
Genre lsohabrocythere APOSTOLESCU, 1961<br />
lsohabrocythere aposto/escui n. sp.<br />
pl. 5, fig. 3-6<br />
Origine du nom: en l'honneur de V. APOSTOLESCU.<br />
Holotype: une carapace n° RSO/1 00 036 A.<br />
Paratypes: 7 carapaces et valves n° RSO/1 00 036B.<br />
Localité-type: sondage de Keur Yoro, cote -165 m.<br />
Position stratigraphique: Paléocène supérieur.<br />
Diagnose<br />
186<br />
lsohabrocythere portant un sillon vertical médian entouré de. ponctuations qUi<br />
s'estompent aux extrémités.<br />
Description<br />
Le contour est ovoïde et le bord antérieur comprimé porte un bourrelet faible. Le<br />
recouvrement de la valve gauche est plus fort sur le bord ventral. Les tubercules oculaires<br />
faibles sont soulignés par une petite dépression. La plus grande hauteur et la plus grande<br />
épaisseur se situent au tiers antérieur. Le sillon vertical médian est peu profond.<br />
L'ornementation est formée de ponctuations, de diamètre élevé autour du sillon médian, et qui<br />
s'estompent aux extrémités.
2.8.2. Sous-famille Neocytherideidinae PURI, 1957<br />
Genre Cushmanidea BLAKE, 1933<br />
.Cushmanidea ndiolensis n. sp.<br />
pl. 5, fig. 14-16<br />
189<br />
L'attribution au genre Cushmanidea se fonde sur le profil ovale allongé et<br />
l'ornementation faible, parallèle aux bordures. Il évoque aussi le genre Hulingsina PURI<br />
(Miocène-Récent) qui est considéré comme synonyme de Cushmanidea (MORKHOVEN,<br />
1963)<br />
Origine du nom: du sondage de Ndiol Mangane.<br />
Holotype: une carapace nO RSOIl 00 039 A.<br />
Paratypes: 8 carapaces n° RSOIlOO 039 B.<br />
Localité-type: sondage de Keur Yoro, cote -165 m.<br />
Position stratigraphique: Paléocène supérieur.<br />
Diagnose<br />
La carapace allongée et flexueuse, porte de petites pustules et de fines costules<br />
concentriques à l'avant.<br />
Description<br />
La carapace est allongée (L/H compris entre 2,1 et 2,5) et flexueuse. Le bord dorsal<br />
est sinueux, le bord ventral concave. L'extrémité antérieure large et arrondie est déportée vers<br />
le bas. Le bourrelet marginal antérieur est souligné par une faible dépression. La bordure<br />
postérieure est arrondie et pointue dans le tiers ventral, oblique sur le bord dorsal. Les<br />
tubercules oculaires sont faibles. L'ornementation est formée de petites pustules et de fines<br />
costules concentriques en avant et sur le bord ventral. Les caractères internes n'ont pas été<br />
observés.<br />
Dimensions: L = 0,57 mm-0,69 mm; H = 0,23 mm- 0,30 mm; E = 0,28 mm-0,30 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Paléocène-base Eocène (PI-P6b)<br />
Bagana, Keur Yoro, Léona, Mbowène Soulèye, Mont-Rolland, Ndiol Mangane, Ndofane,<br />
Ngolothie, Nguéniène, Poponguine, Walalane.<br />
Cushmanidea tessieri n. sp.<br />
pl. 6, fig. 1-3<br />
Le profil et l'ornementation assez forte justifient l'attribution générique. La carapace<br />
plus allongée et ovale l'éloignent du genre Urocythereis PURI.<br />
Origine du nom: en l'honneur de F. TESSIER pour sa contribution fondamentale à la<br />
connaissance de la géologie du bassin sénégalais.<br />
Holotype: une carapace nO RSO/l00 040 A.<br />
Paratypes: 7 carapaces n° RSO/lO0040 B.<br />
Localité-type: sondage de Mbowène Soulèye, cote -120 m.<br />
-..'
. .. 191<br />
.gauche se fait aux extrémités antérieure et postérieure, celui de la :Valve droite sur le bord<br />
dorsal. L'aile ventrale large est festonnée au tiers antérieur. Une encoche verticale large et<br />
profonde se situe à la hauteur des empreintes oculaires obliques. Les ponctuations sont plus<br />
.fines aux extrémités.<br />
Dimensions: L = 0,34 mm à 0,41 mm; H = 0,18 mm à 0,24 !Ilffi; E = 0,26 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Paléocène-base Eocène (P I-P6b)<br />
Mont-Rolland, Poponguine.<br />
Cytheropteroll poponguinensis n. sp.<br />
pl. 6, fig. 6-8<br />
Origine du nom: du village de Poponguine.<br />
Holotype: une carapace n° RSO/l00 042 A.<br />
Paratypes: 17 carapaces n° RSO/l 00 042 B.<br />
Localité-type: falaise de Poponguine (échantillon P88-26).<br />
Position stratigraphique: Danien.<br />
Diagnose<br />
La carapace petite porte une aile ventrale courte à la base de laquelle partent 4 à 5<br />
costules sub-verticales parallèles. Les ponctuations sont grosses autour de l'aile et plus fines<br />
aux extrémités.<br />
Description·<br />
La carapace est petite et bombée. La bordure antérieure est obliquement arrondie. Le<br />
processus caudal, médian, est court. L'aile ventrale est courte et pointue, les empreintes<br />
oculaires faibles et obliques. Le recouvrement de la valve gauche se fait aux extrémités du<br />
bord dorsal, celuI de la valve droite sur le bord dorsal. L'ornementation comprend 4 à 5<br />
costules obliques et parallèles partant de la base de l'aile. Des costules sinueuses fines et<br />
courtes couvrent la moitié postérieure. Les ponctuations sont grosses autour de l'aile ventrale<br />
et fines aux extrémités.<br />
Fig. 3.4: Schéma de l'ornementation chez C. poponguinensis<br />
4'''''
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Bénin: Paléocène supérieur.<br />
Eocytheropteron devius APOSTOLESCU, 1961<br />
pl. 6, fig. 14-15<br />
1961. Eocytheropteron devius' n. sp., APOSTOLESCU, p. 796, pl. 2, fig. 36-37.<br />
Matériel: 38 carapaces et valves nO RSO/lOO 045.<br />
Dimensions: L = 0,42 mm à 0,48 mm; H = 0,31 mm; E = 0,25 mm.<br />
193<br />
Répartition dans la région étudiée: Paléocène-Eocène (pI-Pl2)<br />
Bargny, Fadial, Keur Yoro, Léona, Mbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ndiosmone,<br />
Ndofane, Ngazobil, Ngolothie, Nguéniène, Thiadiaye, Walalane.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Nord du Sénégal: Lutétien?
Eocytheropteron mbeyensis n. sp ..<br />
pl. 6, fig. 16-20<br />
Origine du nom: de "Mbey", royaume du Saloum du 16è au 19è s.<br />
Holotype: une carapace femelle n° RSO/I00 046 A.<br />
Paratypes: 18 carapaces et valves n° RSO/l 00 046 B.<br />
Localité-type: sondage de Ngolothie, cote -155 m.<br />
Position stratigraphique: Paléocène supérieur.<br />
Diagnose<br />
194<br />
La crête ventrale est forte et les tubercules oculaires saillants. La réticulation est formée de<br />
costules et ponctuations subconcentriques dans la région ventrale, plus fines et disposées en<br />
chevron dans la région dorsale.<br />
Description<br />
Le profil est subrhomboïdal et la carapace fortement renflée à l'arrière. Le bord dorsal est<br />
droit et incliné à l'arrière, le bord ventral convexe. La bordure antérieure est obliquement arrondie,<br />
le processus caudal court et sub-ventral. La valve gauche recouvre la valve droite sur le bord<br />
dorsal. Les tubercules oculaires sont saillants. La crête ventrale forte se termine en pointe à<br />
l'arrière. La réticulation est constituée de costules et de ponctuations subconcentriques dans la<br />
région ventrale, plus fines et disposées en chevron sur le bord dorsal.<br />
La charnière est mérodonte-entomodonte. Sur la charnière gauche les fossettes antérieure<br />
et postérieure de même que la barre médiane sont crénelées. La valve gauche possède un sillon<br />
d'accomodation. La zone marginale antérieure est large et le vestibule postérieur réduit. Les<br />
canaux de pores et empreintes musculaires n'ont pas été observés.<br />
Dimorphisme sexuel: les femelles sont grosses et courtes.<br />
Dimensions:<br />
mâles: L = 0,37 mm à 0,46 mm: H === 0,23 mm à 0,25 mm;<br />
femelles: L = 0,34 mm à 0,45 mm; H = 0,21 mm à 0,28 mm; E = 0,24 mm à 0,27 mm.<br />
Rapports et différences<br />
Le profil trapu et la crête latérale saillante le rapprochent de E. alidoui, l'ornementation<br />
étant plus forte.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (p3-P6a)<br />
Keur Yoro, Mbassis, Mbowène Soulèye, Ngolothie, Nguéniène.<br />
Eocytheropteron mbodienensis n. sp.<br />
pl. 6, fig. 21-22; pl. 7, fig. 1-2<br />
Origine du nom: de la localité de Mbodiène où l'espèce est abondante.<br />
Holotype: une carapace n° RSO/lOO 047 A.
Paratypes: 7 c,arapaces nO RSO/l 00 047 B et C.<br />
Localité-type: sondage de Ndofane, cote -75 m.<br />
Position stratigraphique: Paléocène supérieur.<br />
Diagnose<br />
Eocytheropteron ovoïde très allongé. Le processus caudal sub-ventral est court et<br />
émoussé. Il n'y a pas d'ornementation.<br />
Description<br />
195<br />
Le profil est ovoïde allongé, presque cylindrique. En vue dorsale, la· carapace est<br />
comprimée à l'arrière. Le bord dorsal convexe est incliné dans le tiers postérieur; le bord ventral<br />
est presque droit. La bordure antérieure est obliquement arrondie, le processus caudal sub-ventral<br />
est court et émoussé. Il n'y a pas d'ornementation. Les caractères internes ne sont pas observés.<br />
Dimensions: L = 0,49 mm à 0,71 mm; H = 0,26 mm à 0,33 mm; E = 0,35 mm.<br />
Rapports et différences<br />
Le profil allongé rapproche cette espèce de E. alidoui, mais elle s'en écarte par l'absence<br />
d'ornementation, la position différente du processus caudal, et l'absence de carène ventrale.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien-base Yprésien (P4-P6b)<br />
Bagana, Keur Yoro, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ndofane, Ngazobil, Ngolothie, Nguéniène.<br />
Eocytheropteron yoroensis n. Sp.<br />
pl. 7, fig: 3-5<br />
Origine du nom: du sondage de Keur Yoro où l'espèce est décrite.<br />
Holotype: une carapace nO RSO/lOO 048 A.<br />
Paratypes: 53 carapaces nO RSO/I00 048 B.<br />
Localité-type: sondage de Keur Yoro, cote -165 m.<br />
Position stratigraphique: Paléocène supérieur.<br />
Diagnose<br />
Description<br />
Eocytheropteron trapu, pyriforrne portant deux sillons médians courts et ponctués.<br />
La carapace est petite et trapue, pyrifonne. En vue dorsale elle est lenticulaire et<br />
comprimée aux extrémités. Le bord dorsal. est fortement convexe et le bord ventral sinueux. La<br />
bordure antérieure est obliquement arrondie vers le bas. Le processus caudal est subcentral, court<br />
et relevé. La valve droite surplombe la valve gauche sur le bord dorsal. Il n'y a pas d'empreinte<br />
oculaire. La carapace porte deux sillons longitudinaux médians courts et ponctués. Les caractères<br />
internes ne sont pas observés.
. Dimensions: L = 0,39 à 0,40 mm; H = 0,25 mm; E = 0,20 mm.<br />
Rapports et différences<br />
Le profil évoque celui de E. alidoui, mais E. yoroensis plus petit et plus trapu porte des<br />
sillons ponctués.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P4-P6a)<br />
Keur Yoro, Mbowène Soulèye, Ngolothie.<br />
2.9.2. Sous-famille Cytherurinae G.W. MÜLLER, 1894<br />
Genre Cythemra SARS, 1866'<br />
Cythemra cayorensis 11. sp.<br />
pl. 7, fig. 6-8<br />
Origine du nom: de "Cayor", ancien royaume du 16è au 19è s.<br />
Holotype: une carapace n° RSO/1 00 049 A.<br />
Paratypes: 35 carapaces n° RSO/IOO 049 B.<br />
Localité-type: falaise de Poponguine (échantillon P88-26).<br />
Position stratigraphique: Danien.<br />
Diagnose<br />
196<br />
La carapace rectangulaire allongée porte de fines costules longitudinales sensiblement<br />
parallèles. L'espace intercostal est fonné de cellules rectangulaires ponctuées.<br />
Description<br />
La carapace est subrectangulaire allongée, lenticulaire et comprimée aux extrémités en vue<br />
dorsale. Les bords dorsal et ventral sont parallèles. L'extrémité antérieure est arrondie et pointue.<br />
Le processus caudal est subdorsal et court. Les empreintes oculaires sont faibles. Les valves sont<br />
ornées de costules longitudinales sensiblement parallèles. L'espace intercostal est formé de cellules<br />
rectangulaires finement ponctuées.<br />
La charnière est mérodonte-entomodonte. Sur la valve droite l'élément antérieur est une dent<br />
crénelée, la barre médiane est lisse et le sillon postérieur et crénelé. Les autres caractères internes<br />
ne sont pas observés<br />
Dimorphisme sexuel: les mâles sont plus longs et plus fins.<br />
Dimensions:<br />
mâles: L = 0,36 mm à 0,41 mm; H = 0,17 mm à 0,19 mm; E = 0,15 mm;<br />
femelles: L = 0,31 mm à 0,35 mm; H = 0,16 mm à 0,18mm; E = 0,16 mm.
.Rapports et différences<br />
. C. cayorensis n.. sp. est proche de Cytherura argelltinensis BERTELS (Maastrichtien<br />
inférieur?, Argentine) mais ses costules sont plus régulières et le processus caudal est moins<br />
relevé.<br />
Répartition dans la région étudiée: Danien (PI-P2)<br />
Poponguine, Toubab Dialaw.<br />
Cytherura Joguensis n.sp.<br />
pl. 7, fig. 9-12<br />
Origine du nom: de "Loog", nom d'une province du Saloum autour de Foundiougne.<br />
Holotype: une carapace n° RSOIl 00 050 A.<br />
Paratypes: 7 carapaces nO RSO/1 00 050 B.<br />
Localité-type: falaise de Poponguine (échantillon P88-27).<br />
Position stratigraphique: Danien.<br />
Diagnose<br />
Le bord dorsal est incliné à l'arrière. La réticulation est formée de fossettes profondes de même<br />
taille.<br />
Description<br />
La carapace est petite et trapue. Elle est lenticulaire et comprimée aux extrémités en vue<br />
dorsale. Le bord dorsal est incliné à l'arrière et le bord ventral convexe. L'extrémité antérieure est<br />
large et arrondie; le processus caudal est subdorsal et court. Le recouvrement de la valve gauche<br />
se fait aux extrémités du bord dorsal. Les empreintes oculaires sont faibles. La réticulation forte<br />
est formée de fossettes rondes à losangiques, profondes, de même taille. Les caractères internes<br />
n'ont pas été observés.<br />
Dimensions: L = 0,37 mm à 0,55 mm; H = 0,21 mm à 0,31 mm; E = 0,17 mm.<br />
Rapports et différences<br />
C. Joguensis n. sp. est proche de C. cayorensis dont elle se distingue par le détail de<br />
l'ornementation. Elle est proche de la fonne réticulée de "Cytherura" pagana REYMENT<br />
(Coniacien, Nlgéria) mais C. Joguensis est plus trapue et son ornementation est différente.<br />
Répartition dans la région étudiée: Paléocène (PI-P5)<br />
Keur Yoro, Mbassis, Ndofane, Ngolothie, Poponguine.<br />
197<br />
.....
m<br />
Cylherura louhahdia/awensis n. sp.<br />
pl. 7, fig. 13-14<br />
Origine du nom: de Toubab Dialaw où l'espèce est décrite.<br />
Holotype: une carapace n° RSO/l 00 051 A.<br />
Paratypes: 8 carapaces n° RSOIl 00051 B.<br />
Localité-type: falaise de Toubab Dialaw (échantillon TD 90-2).<br />
Position stratigraphigue: Danien.<br />
Diagnose<br />
La carapace rectangulaire allongée est couverte de fossettes polygonales peu profondes<br />
très finement ponctuées.<br />
Description<br />
Le profil est identique à celui de C. cayorensis. Le processus caudal est court et pointu,<br />
nettement dorsal. Une courte épine postérieure termine le bord ventral. Les valves sont<br />
sensiblement égales et les empreintes oculaires très faibles. La carapace est couverte de fossettes<br />
polygonales peu profondes et très finement ponctuées. Les caractères internes n'ont pas été<br />
observés.<br />
Dimensions: L = 0,28 mm à 0,32 mm; H = 0,16 mm; E = 0,12 mm<br />
Rapports et différences<br />
C. toubabdialawensis se distingue de C. cayorensis par l'absence de costules et la forme<br />
des fossettes.<br />
Répartition dans la région étudiée: Danien (P I-P2?)<br />
Toubab Dialaw.<br />
Genre Orthonotacythere ALEXANDER, 1933<br />
Orthonotacythere gorodiskii n. sp.<br />
pl. 7, fig. 15-17<br />
Origine du nom: en l'honneur de A. GORODISKI, pour sa contribution à la connaissance de la<br />
géologie du bassin sénégalais.<br />
Holotype: une carapace n° RSO/I00 052 A.<br />
Paratypes: 5 carapaces n° RSO/l00 052 B.<br />
Localité-type: sondage de Ndofane, cote -75 m.<br />
Position stratigraphigue: Paléocène supérieur.<br />
198
Diagnose,<br />
·199<br />
La carapace petite, fortement bombée, porte deux tubercules à l'intérieur du sillon médian.<br />
Des costules longitudinales sont présentes dans la moitié postérieure.<br />
Description<br />
La carapace est petite et fortement bombée, comprimée aux extrémités. Le bord dorsal est<br />
concave au milieu, le bord ventral convexe. La bordure antérieure est arrondie. Le processus<br />
caudal est court et émoussé. La valve droite recouvre la valve gauche sur le bord dorsal. Il n'y a<br />
pas d'empreinte oculaire. Le sillon médian porte deux tubercules ronds. Des costules<br />
longitudinales faibles couvrent la moitié postérieure. Les caractères internes n'ont pas été<br />
observés. . .<br />
Dimensions: L = 0,40 mm à 0,42 mm; H = 0,27 mm à 0,28 mm; E = 0,25 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien-base Yprésien (P3-P6b)<br />
Fadial, Keur Yoro, Mbassis, Ndofane, Nguéniène, Walalane.<br />
Orthonotacythere leboui n. Sp.<br />
pl. 7, fig. 18-20<br />
Origine du nom: de Lébou, sous-groupe ethnique des Wolofs qui peuplent le Cap Vert.<br />
Holotype: carapace femelle nO RSO/100 053 A.<br />
Paratypes: 25 carapaces et valves nO RSO/1 00 053 B.<br />
Localité-type: tranchée de Bargny (échantillon B 88-1).<br />
Position stratigraphigue: Eocène inférieur.<br />
Diagnose<br />
La carapace est petite et fortement ornée. Le sillon inédian porte trois tubercules ronds<br />
auxquels s'ajoutent deux tubercules postéro-ventraux. La réticulation est formée de costules et de<br />
petites fossettes régulières et profondes.<br />
Description<br />
La carapace est très petite et trapue. EUe est renflée et comprimée aux extrémités en vue<br />
dorsale. Le bord dorsal est droit, incliné à l'anière. Le bord ventral est convexe et relevé dans le<br />
tiers postérieur. L'extrémité antérieure est largement arrondie. Le processus caudal court et<br />
émoussé est dorsal. Les valves sont sensiblement égales et les tubercules oculaires saillants. Le<br />
sillon médian porte trois tubercules ronds auxquels s'ajoutent deux tubercules postéro-ventraux.<br />
La réticulation est formée de costules et de petites fossettes profondes et régulières.<br />
L'intérieur d'une valve gauche mal préservée a montré une charnière mérodonteentomodonte<br />
dont les éléments antérieur et postérieur sont crénelés, la barre plus basse étant<br />
crénelée. Les autres caractères internes n'ont pas été observés.<br />
Dimorphisme sexuel prononcé: les mâles sont longs et fins.<br />
...'
Remarques<br />
Dimensions: mâles: L =' 0,35mm; H =' 0,18 mm;<br />
femelles: L =' 0,29 mm à 0,31 mm; H =' 0,18 mm; E =' 0,16 mm.<br />
L'espèce a été figurée sans description par BRANCART (1977) puis par DUCASSE et al.<br />
(1978) (Eocène inférieur: Bargny, Mont- Rolland). "Neomofloceratifloide inconnu" figuré par<br />
CARBONNEL (Néogène de Casamance) possède une réticulation plus faible.<br />
Rapports et différences<br />
La taille plus petite et l'ornementation très forte distinguent cette espèce de O. gorodiskii.<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P8-P 10)<br />
Bargny, Fadial, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ngazobil, Ngolothie, Walalane.<br />
Orthoflotacythere mamethioupani n. sp.<br />
pl. 7, fig. 21-24<br />
Origine du nom: de "Marne Thioupane", génie mythique de l'îlot de Poponguine.<br />
Holotype: carapace femelle n° RSOI1 00 054 A.<br />
Paratypes: 27 carapaces nO RSQI1 00 054 B.<br />
Localité-type: îlot de Poponguine (échantillon PI 88 ..:4).<br />
Position stratigraphigue: Paléocène supérieur.<br />
Diagnose<br />
La carapace de taille moyenne a un profil trapézoïdal. Le sillon médian peu profond porte<br />
trois tubercules faibles. La crête postéro-médiane est courte, la crête ventrale saillante.<br />
Description<br />
La carapace de taille moyenne a un profil trapézoïdal. En vue dorsale, elle est comprimée<br />
aux extrémités. Le bord dorsal est droit, incliné à l'arrière; le bord ventral est convexe. L'extrémité<br />
antérieure est large et arrondie; l'extrémité postérieure étroite porte un processus caudal subdorsal<br />
court. Les valves sont sensiblement égales et les tubercules oculaires bien marqués. Le<br />
sillon médian porte trois tubercules ·faibles. La crête postéro-médiane est courte et la crête<br />
ventrale saillante. Les caractères internes n'ont pas été observés.<br />
Dimorphisme sexuel: les mâles sont grands et minces.<br />
Dimensions:<br />
mâles: L = 0,52 mm à 0,55 mm; H =0,24 mm à 0,28 mm; E = 0,25 mm;<br />
femelles: L =0,35 mm à 0,50 mm; H = 0,24 mm à 0,26 mm; E =0,23 mm.<br />
200
Rapports et différences<br />
Le contour et J'ornementation forte rapprochent cette espèce de Orthoflotacythere leboui.<br />
0. mamethioupalliest pJus grande et porte des crêtes latérales.<br />
Répartition dans la région étudiée: Paléocène (Pl-P6a)<br />
Mont-Rolland, Poponguine, Toubab Dialaw.<br />
Orthonotacythere spillata n. sp.<br />
pl. 8, fig. 1-3<br />
Origine du nom: du latin 5pina, allusion aux tubercules épineux<br />
Holotype: une carapace nO RSO/lOO 055 A.<br />
Paratypes: 7 carapaces nO RSOI1 00055 B.<br />
Localité-type: sondage de Keur Yoro, cote -165 m.<br />
Position stratigraphique: Paléocène supérieur.<br />
Diagnose<br />
La carapace est petite et allongée. Le sillon médian très large porte quatre tubercules: un<br />
tubercule antéro-dorsal réduit, trois tubercules épineux. Une côte médiane sinueuse relie le<br />
tubercule dorsal postérieur au tubercule antérieur ventral. La crête ventrale saillante se termine sur<br />
le tubercule postérieur.<br />
Description<br />
La carapace est petite et allongée. En vue dorsale elle est comprimée aux extrémités. Le<br />
bord dorsal est sinueux, le bord ventral convexe. L'extrémité antérieure est arrondie et pointue. Le<br />
processus caudal court est médian. Les tubercules oculaires sont saillants. La valve gauche<br />
recouvre la valve droite sur le bord dorsal. Le sillon médian très large porte quatre tubercules: à<br />
l'exception du tubercule dorsal antérieur réduit, les trois autres sont gros et épineux. Une côte<br />
médiane sinueuse relie le tubercule dorsal postérieur au tubercule ventral antérieur. La crête<br />
ventrale saillante se termine sur le tubercule postérieur. Les caractères internes n'ont pas été<br />
observés.<br />
Dimensions: L = 0,32 mm à 0,40 mm; H = 0,16 mm à 0,18 mm; E == 0,19 mm.<br />
Rapports et différences<br />
Par ses épines caractéristiques cette espèce se distingue aisément des espèces du genre<br />
décrites ici.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P4-P6a)<br />
Keur Yoro, Mbassis, Mbodiène, Ngolothie.<br />
'201<br />
-.r' •
Diagnose<br />
La carapace petite et lenticulaire est ceinturée de crêtes. Elle porte des côtes latérales et .<br />
une réticulation forte. La côte médiane se divise en deux côtes qui fusionnent aux extrémités.<br />
Description<br />
La carapace est petite et lenticulaire. En vue dorsale elle, est comprimée aux extrémités.<br />
Les bords dorsal et ventral sont sinueux. La bordure antérieure est obliquement arrondie, pointue<br />
au tiers ventral. Le processus caudal est sub-dorsal. Les tubercules oculaires sont saillants et<br />
obliques. La '/alve gauche recouvre faiblement la valve droite sur le bord dorsal. Des crêtes<br />
saillantes ceinturent la carapace; .la crête ventrale droite se termine par une courte épine<br />
postérieure. La côte médiane se divise en deux côtes qui fusionnent aux deux extrémités. La<br />
costule dorsale antérieure oblique est parallèle à la crête antérieure et bute sur la côte médiane; la<br />
costule antérieure prolonge le tubercule oculaire et la costule postérieure prolonge la crête<br />
dorsale. La réticulation fone et formée de fossettes profondes.<br />
Fig. 3.5: Schéma de l'ornementation chez Semicytherura carioui.<br />
Dimensions: L = 0,31 mm à 0,35 mm; H= 0,16 mm à 0,19 mm; =0,13 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P9-P12)<br />
Mbowène Soulèye, Ngazobil.<br />
205
208<br />
v. 1986. Leguminocythereis lokossaensis APOSrOLESCU, CARBONNEL, p. 87, pl. 3, fig. 1-3.<br />
Matériel: 39 carapaces et valves n° RSOIlOO 065.<br />
Remarques<br />
Cette espèce présente une grande stabilité morphologique et ornementale en dépit de sa<br />
grande distribution géographique en Atfique.<br />
Dimensions: L = 0,52 mm à 0,57 mm; H = 0,31 mm; E = 0,27 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien-base Yprésien (P3-P6b)<br />
Bagana, Fadial, Keur Yoro, Léona, Mbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ngolothie,<br />
Nguéniène, Thiadiaye.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance: Paléocène.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Côte d'Ivoire: Paléocène supérieur; Togo-Bénin: Paléocène supérieur à Eocène inférieur; Libye<br />
Egypte: Paléocène supérieur à Eocène inférieur.<br />
Leguminocythereis roogseeni n. sp.<br />
pl. 9, fig. 8-11<br />
Origine du nom: de "Roog Seen", Dieu suprême chez les Sérères.<br />
Holotype: carapace femelle nO RSO/lOO 066 A.<br />
Paratypes: 15 carapaces et valves n° RSO/lOO 066 B, C et D.<br />
Localité-type: sondage de Mbassis, cote -180 m.<br />
Position stratigraphique: Paléocène supérieùr.<br />
Diagnose<br />
La carapace massive, sub-rectangulaire et allongée, possède un bord dorsal et ventral<br />
sinueux. Les plis courts et sinueux, de même que les ponctuations, sont disposés<br />
concentriquement en avant du tubercule subcentral faible.<br />
Description<br />
La carapace est subrectangulaire allongée. Les bords dorsal et ventral sont sinueux. La<br />
bordure antérieure est arrondie et déportée vers le bas. Le processus caudal est court et incliné<br />
vers le bas. La valve gauche recouvre faiblement la valve droite aux extrémités du bord dorsal.<br />
Les tubercules oculaires sont marqués. L'ornementation est faite de plis, de sillons et de<br />
ponctuations disposés concentriquement en avant du tubercule subcentral faible.<br />
La charnière est de type amphidonte-hétérodonte. La valve droite porte une grosse dent<br />
antérieure pointue suivie d'une alvéole profonde, une longue barre médiane crénelée et une dent
2]<br />
,les angles cardinaux saillants et la réticulation moins, forte et rayonnante autour du. tubercu<br />
subcentral.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P4-P6a).<br />
Keur Yoro, Mbassis, Mbowène Soulèye, Ngolothie, Walalane.<br />
Genre Quadracythere HORNIBROOK, 1952<br />
Quadracythere lagaghiroboens/s (APOSTOLESCU, 1961)·<br />
pl. 10, fig. 1<br />
1961. Bradleya lagaghiroboensis n. sp., APOSTOLESCU, p. 817, pl. Il, fig. 224-226.<br />
1982. Quadracythere (?) lagaghiroboensis (APOSTOLESCU), DIOP et al., p. 26, pl. 2, fig. 6.<br />
v. 1986. Quadracythere lagaghiroboensis (APOSTOLESCU), CARBONNEL, p. 116, pl. 12, f<br />
1.<br />
Matériel: plus de 62 carapaces et valves nO RSO/lOO 070.<br />
Remarques<br />
Le polymorphisme de l'espèce souligné par les différents auteurs se retrouve dans no<br />
matériel.<br />
Dimensions: L = 0,53 mm à 1,02 mm; H = 0,31 mm à 0,56 mm<br />
Répartition dans la région étudiée: Paléocène-Eocène (PI-P12).<br />
Bagana, Bargny, Fadial, Keur Yoro, Léona, Mbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ndofa<br />
Ngazobil, Ngolothie, Nguéniène, Poponguine, Thiadiaye, Toubab Dialaw, Walalane.<br />
Répartition dans la bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance-Guinée Bissau: Paléocène et Eocène; Nord du Sénégal: Eocène.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Côte d'Ivoire: Paléocène supérieur; Togo-Bénin: Paléocène; Nigéria: Paléocène supérieur; Nil<br />
Paléocène supérieur; Libye: Paléocène.
, Genre UroTtiuel/erina BASSIOUNI, 1969<br />
Uromuel/erina ousseynoudiai n. sp.<br />
pl. 10, fig. 10-13 .<br />
v. 1986. Mosaeleberis sp., CARBONNEL, p. 94, pl. 2, fig. 14.<br />
215<br />
L'appartenace au genre Uromuellerina se fonde sur les caractères externes: profil<br />
rectangulaire allongé avec le bord ventral concave' au tiers postérieur, présence de bourrelets<br />
antérieur et postérieur, ornementation réticulée. Ce genre décrit dans l'Eocène supérieur d'Egypte,<br />
est signalé pour la première fois en Afrique de l'Ouest.<br />
Origine du nom: en l'honneur du Professeur Ousseynou DIA de l'Université de Dakar.<br />
Holotype: une carapace nO RSOIl 00 073 A.<br />
Paratypes: 10 carapaces valves nO RSO/100 073 B.<br />
Localité-type: sondage de Thiadiaye, cote -100 m.<br />
Position stratigraphique: Paléocène supérieur.<br />
Diagnose<br />
La carapace a un bord ventral concave au tiers postérieur; la réticulation est formée de<br />
petites fossettes de même taille.<br />
Description<br />
La carapace est rectangulaire et comprimée aux extrémités. Le bord dorsal est droit. Le<br />
bord ventral est concave au tiers postérieur. La bordure antérieure largement arrondie est<br />
déportée vers le bas. L'extrémité postérieure émoussée porte trois denticules à. la base. Le<br />
bourrelet antérieur porte une double rangée de fossettes concentriques. Les tubercules oculaires<br />
sont ronds et saillants. La valve gauche surplombe légèrement la valve droite aux extrémités du<br />
bord dorsal. La réticulation est formée de petites fossettes profondes de même taille.<br />
La charnière gauche porte: une alvéole antérieure profonde et une petite dent ovale; une<br />
barre médiane faiblement crénelée et élargie à l'arrière; une grosse alvéole postérieure ronde.<br />
Dimensions: L = 0,63 mm à 0,68 mm; H = 0,33 mm à 0,36 mm; E = 0,30 mm.<br />
Rapports et différences<br />
CARBONNEL (1986) qui a figuré cette espèce dans le Paléocène de Casamance l'avait<br />
rapporté au genre Mosaeleberis DEROO. Le bourrelet postérieur faible et l'absence de côtes le<br />
distinguent de Uromuel/erina saidi BASSIOUNI (espèce-type du genre).<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P3-P6a)<br />
Bagana, Keur YOfo, Léona, Mbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Mont-Rolland, Ndiol<br />
Mangane, Ndiosmone, Ndofane, Ngolothie, Nguéniène, Thiadiaye.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance (Djibélor): Paléocène supérieur.<br />
MM
Uromuellerilla? guiraudi n. sp.<br />
pl. 10, fig: 14-17 .<br />
. L'attribution au· genre Uromuellerilla se fonde sur le profil évoquant celui de U.<br />
ousseYJ/oudiai. Les bourrelets marginaux et l'ornementation sont caractéristiques.<br />
Origine du nom: en l'honneur du Professeur R. GUIRAUD de l'Université d'Avignon (France).<br />
Holotype: une carapace n° RSO/l 00074.<br />
Paratypes: 35 carapaces n° RSO/lOO 074 B et C.<br />
Localité-type: sondage de Ngolothie, cote -50 m.<br />
Position stratigraphique: Eocène moyen.<br />
Diagnose<br />
La carapace est petite, rectangulaire et allongée, avec un bord ventral concave. Les<br />
fossettes réticulaires peu profondes sont disposées longitudinalement sur les bords dorsal et<br />
ventral, concentriquement en avant du tubercule subcentral.<br />
Description<br />
La carapace est rectangulaire très allongée, comprimée aux extrémités. Le bord dorsal est<br />
droit, le bord ventral concave au tiers antérieur. La bordure antérieure arrondie possède un<br />
bourrelet marginal orné de fossettes. La bordure postérieure est triangulaire émoussée. Les<br />
fossettes réticulaires sont peu profondes, et disposées longitudinalement sur les bords dorsal et<br />
ventral, et concentriquement avant du tubercule subcentral faible. Les caractères internes n'ont pas<br />
été observés.<br />
Dimensions: L = 0,44 mm à 0,48 mm; H = 0,21 mm; E = 0,19 mm.<br />
Rapports et différences<br />
216<br />
Cette espèce se distingue de Uromuellerina ousseynoudiai par sa taille plus petite et la<br />
disposition des fossettes réticulaires.<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P9-P 12)<br />
Keur Yoro, Mbassis, Mbowène Soulèye, Ndofane, Ngolothie, Walalane.
Origine du nom: de la localité de Ndayane, près de Poponguine.<br />
Holotype: une carapace n° RSOIl 00 080 A.<br />
Paratypes: 38 carapaces n° RSOIl 00 080 B et C.<br />
Localité-type: falaise de Poponguine (échantillon P88-18).<br />
Position stratigraphique: Danien.<br />
Diagnose<br />
La carapace sub-rectangulaire allongée est lisse. Le processus caudal est large et<br />
l'expansion latéro-ventrale faible.<br />
Description<br />
La carapace de taille moyenne est subrectangulaire allongée. En vue dorsale elle est<br />
lenticulaire. Les bords dorsal et ventral sont sinueux. L'extrémité antérieure est arrondie et<br />
déportée vers le bas. Le processus caudal triangulaire large et émoussé est subdorsal; il se<br />
prolonge en avant par une expansion ventrale postérieure. Les empreintes oculaires sont faibles.<br />
La bordure marginale antérieure est étroite et soulignée par un petit sillon. Les valves sont égales,<br />
sans ornementation. Les caractères internes ne sont pas observés.<br />
Dimensions: L = 0,49 mm à 0,55 mm; H = 0,26 mm à 0,27 mm; E = 0,19 mm à 0,20 mm.<br />
Rapports et différences .<br />
Cette espèce est proche de Nigeroloxoeolleha oniseguni REYMENT par son profil,<br />
l'allure des bordures antérieure et postérieure et la présence d'une expansion latéro-ventrale. Elle<br />
s'en distingue par le bord dorsal concave et l'absence d'ornementation. N ndayanensis est proche<br />
aussi de N aegyptiaea punetata BASSIOUNI & LUGER du Paléocènr d'Egypte; N ndayanensis<br />
s'endistingue par la forme et par l'ornementation faible.<br />
Répartition dans la région étudiéè: Paléocène (P I-P5)<br />
Keur Yoro, Mont-Rolland, Poponguine.<br />
2.12. Famille SCHIZOCYTHERIDAE MANDELSTAM, 1960<br />
2.12.1. Sous-famille Schizocytherinae MANDELSTAM, 1960<br />
Genre Sehizoeythere TRIEBEL, 1950<br />
Sehizoeythere cf. museuloides REYMENT, 1963<br />
pl. Il, fig. 19-20<br />
1963. Sehizoeythere museuloides sp. nov., REYMENT, p. 272, pl. 7, fig. 8a-b; pl. 22, fig. 6-7.<br />
1983. Sehizoeythere museuloides REYMENT, FOSTER et al., p. 116, pl. 13, fig. 9-10.<br />
Matériel: 43 carapaces n° RSOIlOO 081.<br />
221
Diagnose<br />
Schizocythere portant une crête ventrale courte et quatre costules antéro-dorsales obliques.<br />
s'arrêtant au milieu de la valve; la costule antérieure prolonge le tubercule oculaire.· La réticulation<br />
est formée de fossettes polygonales profondes.<br />
Description<br />
La carapace est petite et subrectangulaire. Le bord dorsal est droit, faiblement incliné vers<br />
l'arrière. Le bord ventral est convexe, fortement relevé en arrière. La bordure antérieure est<br />
obliquement arrondie. Le processus caudal est dorsal, court et émoussé. La valve gauche<br />
recouvre faiblement la valve droite aux extrémités du bord dorsal. La crête ventrale est courte.<br />
Les valves portent quatre costules antéro-dorsales obliques s'arrêtant dans la région médioventrale;<br />
la costule antérieure prolonge le tubercule oculaire. La réticulation est constituée de<br />
fossettes polygonales profondes. Les caractères internes n'ont pas été observés..<br />
Dimensions: L = 0,36 mm à 0,39 mm; H = 0,23 mm à 0,25 mm; E =0,18 mm.<br />
Rapports et différences<br />
SchizoGythere wiedmanni est proche de S. salahii BASSIOUNI & LUGER de l'Eocène de<br />
Libye et d'Egypte par la forme et l'ornementation. Cependant S. wiedmanni n'a pas d'angle<br />
postéro- ventral marqué et ne possède qu'une côte ventrale (deux chez S. salahii).<br />
L'ornementation de S. wiedmanni est comparable à celle de S. nigeromeridionalis CARBONNEL<br />
connu dans le Paléocène supérieur du Niger. Les deux espèces diffèrent par le contour, le bord<br />
antérieur de S. nigeromeridionalis étant plus large.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P4-P6a)<br />
Keur Yoro.<br />
223
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Nord du Sénégal: Lutétien?; Mauritanie: Eocène inférieur.<br />
Genre Buntonia HOWE, 1935<br />
Buntonia apatayeriyerii REYMENT, 1963<br />
pl. 12, fig. 5<br />
1963. Buntonia (Proto6untonia) apatayeriyerii sp. nov., REYMENT, p. 239, pi. 7, fig. 5a-b.<br />
1981. Buntonia apatayeriyerii REYMENT, REYMENT, p. 62, pl. 5, fig. 12-15.<br />
v. non 1986. Buntonia apatayeriyerii REYNIENT, CARBONNEL, p. 50, pl. 1, fig. 2-3.<br />
1990. Buntonia apatayeriyerii REYMENT, CARBONNEL, p. 675, pt. 1, fig. 12-13, pl. 3, fig 14.<br />
Matériel: 3 carapaces n° RSO/1 00 086.<br />
Remarques<br />
225<br />
L'ornementation est moins forte que chez le matériel nigérian. L'espèce attribuée par<br />
CARBONNEL à B. apatayeriyerii en Casamance (1986; pU, fig. 2-3) est différente de notre<br />
matériel et de l'espèce décrite par REYMENT (REYMENT, communication écrite). Je la<br />
rapporte ici à B. sererina n. sp.<br />
Dimensions:L = 0,52 mm; H = 0,34 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P3-P4).<br />
Keur Yoro, Ngolothie, Walalane.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Nigéria: Paléocène; Niger: Paléocène.<br />
Buntonia carbonneli n. sp.<br />
pt. 12, fig. 6-8<br />
1978. Buntonia cf. ramosa BASSIOUNI, DUCASSE et al., pl. 9, fig. 7.<br />
1989. Buntonia sp., CARBONNEL, p. 89, pl. 1, fig. 1.<br />
Origine du nom: en l'honneur du Professeur G. CARBONNEL de l'Université Claude-Bernard,<br />
Lyon-l (France).<br />
Holotype: une carapace n° RSOI1 00 087 A.<br />
Paratypes: 68 carapaces nO RSO/1 00 087 B, C et D.<br />
Localité-type: sondage de Mbowène Soulèye, cote -120 m.<br />
Position stratigraphique: Eocène moyen.<br />
"1
. Diagnose<br />
226·<br />
BII/1/ollia portant 7 à 8 costules inégales convergeant à l'arrière, séparées par des sillons<br />
.ponctués. Le bourrelet marginal antérieur est souligné par une large dépression pollant des<br />
fossettes profondes.<br />
La carapace est de taille moyenne. Le bord dorsal est convexe, pentu vers l'arrière; le bord<br />
ventral est convexe. La bordure antérieure est obliquement arrondie; le processus caudal est<br />
coull, émoussé et relevé Le recouvrement de la valve gauche est impollant sur le bord ventral,<br />
plus faible aux extrémités du bord dorsal Les tubercules oculaires sont soulignés par un sillon<br />
oblique profond. Les valves pollent 7 à 8 costules inégales séparées par des sillons ponctués<br />
convergeant à l'extrémité postérieure: les trois costules médianes sont les plus folles. Le bourrelet<br />
antérieur est souligné par une dépression large pollant des fossettes profondes.<br />
Dimorphisme sexuel: les mâles sont plus longs et plus minces.<br />
Dimensions:màles: L = 0,55 mm à 0,60 mm; H = 0,26 mm à 0,30 mm;<br />
femelles: L = 0,36 mm à 0,55 mm; H = 0,27 mm à 0,30 mm.<br />
Rappolls et différences<br />
Cette espèce a été figurée sans description par divers auteurs. DUCASSE el al. (1978) la<br />
rappollent avec réserve à BIIl1Iollia ramosa BASSIOUNI de l'Eocène moyen de Jordanie.<br />
Bumonia carbollneli s'écalle de l'espèce jordanienne par la présence d'une dépression marginale<br />
antérieure ornée de fossettes profondes. . .<br />
Répallition dans la région étudiée: Eocène (P8-PI2).<br />
Bargny, Fadial, Keur Yoro, Mbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ndofane, Ngazobil,<br />
Ngolothie, Nguéniène, Walalane.<br />
Bun/Ollia compressa CARBONNEL, 1986<br />
pl. 12, fig 9<br />
v. 1986. Buntonia sp. 3, CARBONNEL, p. 55, pl. 2, fig. 8-9.<br />
1989 Buntonia sp. 3 CARBONNEL, CARBONNEL, p. 94, pl. 1, fig. 2.<br />
1990. Buntonia compressa CARBONNEL, CARBONNEL, p. 205, plI, fig. 13-14.<br />
Matériel: 29 carapaces conservées sous le n° RSOI1 00 088.<br />
Dimensions: L = 0,48 mm; H = 0,32 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien-Lutétien (P5-P10)<br />
Bargny, Keur Yoro, Mbowène Soulèye, Ngolothie.<br />
Répallition dans la région étudiée<br />
Nord du Sénégal: Eocène inférieur; Casamance: Paléocène supérieur.
Buntonia isodeçrepita il. sp...<br />
pl. 12, fig. 13-16<br />
Origine du nom: du latin iso (= similaire), allusion à la similitude avec Buntollia decrepita<br />
APOSTOLESCU, 1961.<br />
Holotyge: une carapace nO RS0/100 091 A.<br />
Paratyges: 45 carapaces et valves n° RSO/1 00 91 B, C, D et E.<br />
Localité-tyge: Bargny (échantillon B 88-1).<br />
Diagnose<br />
Buntonia portant deux gros sillons médians courts et ponctués. Le bourrelet antérieur est<br />
souligné par un sillon finement ponctué.<br />
Description<br />
La carapace est petite, sub-rectangulaire. Le bord dorsal est faiblement voûté au milieu et<br />
incliné à l'arrière. Le bord ventral est droit et relevé au tiers postérieur. La bordure antérieure est<br />
obliquement arrondie. Le processus caudal est court, émoussé et relevé. Le recouvrement de la<br />
valve gauche est important sur le bord ventral et à l'angle cardinal antérieur; il est plus faible à<br />
l'arrière. Les tubercules oculaires sont soulignés par une fossette profonde. La bourrelet marginal<br />
antérieur est souligné par un sillon finement ponctué. Les valves sont ornées par deux gros sillons<br />
médians courts et ponctués.<br />
Dimensions: L = 0,45 mm à 0,53 mm; H = 0,25 mm à 0,30 mm; E = 0,26 mm.<br />
Rapports et différences<br />
Le contour et l'ornementation la rapprochent de Buntonia decrepita APOSTOLESCU.<br />
Elle en diffère par l'absence de pli bifide dessinant un "Y" et par la ponctuation des sillons médians<br />
et du sillon du bourrelet antérieur.<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P8-P10)<br />
Bargny, Fadial, Mbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ndofane, Ngazobil, Ngolothie, Walalane.<br />
Buntonia issabaensis APOSTOLESCU, 1961<br />
pl. 12, fig. 17-18<br />
1961. Buntonia issabaensis n. sp., APOSTOLESCU, p. 802, pl. 4, fig. 77-79.<br />
1983. Buntonia issabaensis APOSTOLESCU, FOSTER et al., p. 120, pl. 12, fig. 10.<br />
1986. Buntonia aff. issabaensis APOSTOLESCU, CARBONNEL, p. 52, pl. l, fig. 4,16.<br />
Matériel: 45 carapaces nO RSO/100 092.<br />
228
Dimensions: L = 0,50 mm à 0,63 min; H = 0,32 mm à 0,37 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P8-P12)<br />
Bargny,Fadial, Keur Yoro, Mbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ndofane, Ngazobil,<br />
Ngolothie, Nguéniène, Walalane.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Côte d'Ivoire: Eocène inférieur et moyen; Togo-Bénin: Paléocène supérieur; Nigéria: Paléocène;<br />
Libye: Paléocène supérieur. .<br />
Buntollia pllllctata REYMENT, 1963<br />
pL 13, fig. 3-4<br />
1963. BUIl/ol11apunctata n sp., REYMENT, p. 235, pl. 20, fig. 5-10.<br />
1982. BUlltonia sp. 1, DONZE el al, p. 294, pL Il, fig. 5-6.<br />
Matériel: 6 carapaces n° RSOIl 00095.<br />
Remarques<br />
Cette espèce est signalée au Sénégal pour la première fois. Elle est identique à celle décrite<br />
par DONZE el al. (1982) dans la coupe du Kef (Tunisie) sous la dénomination de Buntonia sp. 1.<br />
Ces auteurs la rapprochaient entre autres de B. jortunata, comme l'a fait du reste REYMENT<br />
dans la description de B. pUllc/Qla. REYMENT a par ailleurs déjà signalé la présence de B.<br />
punclala en Libye. Les dimensions et les rapports L/H des spécimens figurés du Nigéria, du<br />
Sénégal et de Tunisie sont d'ailleurs très proches (LIH compris entre 1,77 et 1,88).<br />
Dimensions: L = 0,41 mm à 0,59 mm; H = 0,22 mm à 0,28 mm; E = 0,30 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien-base Yprésien (P4-P6b)<br />
Keur Yoro, Mont-Rolland, Ngolothie.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Nigéria: Paléocène; Tunisie: Paléocène supérieur à Yprésien.<br />
BUIl/ollia sehouensis APOSTOLESCU, 1961<br />
pL 13, fig. 5<br />
1961. Buntollia sehouensis n. sp., APOSTOLESCU, p. 803, pl. 4, fig. 84-87.<br />
Matériel: 15 carapaces n° RSO/lOO 096.<br />
Remarques<br />
Cette espèce est signalée pour la premiére fois au Sénégal.<br />
Dimensions: L = 0,44 mm à 46 mm; H = 0,26 mm à 0,28 mm.<br />
230
231<br />
.. Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P3-P6a)<br />
Bagana, Fadial, Keur Yoro, Léona, Mbassis, Mbodiène, Ndofane,Ngolothie, Nguéniène,<br />
Thiadiaye.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Côte d'Ivoire: Paléocène supérieur; Bénin: Maastrichtien à Danien; Nigéria: Paléocène; Mali:<br />
Paléocène supérieur;.<br />
Egypte: Maastrichtien à Eocènt: inférieur.<br />
Buntania semitecta APOSTOLESCU, 1961<br />
pL 13, fig. 6-7<br />
1961. Bun/ania semitecta n. sp., APOSTOLESCU, p. 804, pl. 4, fig. 71-73.<br />
Matériel: 9 carapaces n° RSO/l 00 097.<br />
Remarques<br />
Dimensions: L = 0,58 mm à 0,60 mm; H = 0,28 mm à 0,34 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien-base Yprésien (P4-PIO)<br />
Fadial, Léona, Mbassis, Mont-Rolland, Ndofane.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Togo: Paléocène supérieur; Bénin: Eocène inférieur.<br />
Buntania sererina n. sp.<br />
pL 13, fig. 8-12<br />
1982. Buntania aff. attitaganensis APOSTOLESCU, DIOP et al., p. 25, pL 1, fig. 5.<br />
v.1986- Buntania apatayeriyerii REYMENT, CARBONNEL, p. 50, pL 1, fig. 2,3.<br />
Origine du nom: d'après l'ethnie Sérère peuplant la région.<br />
Holotype: carapace femelle n° RSO/I00 098 A.<br />
Paratypes: 60 carapaces et valves n° RSOIlOO 098 B, Cet D.<br />
Localité-type: sondage de Mbodiène, cote -70 m.<br />
Position stratigraphique: Paléocène supérieur.<br />
Diagnose<br />
Buntania à carapace massive, faiblment ponctuée, portant trois plis longitudinaux<br />
médians séparés par de larges sillons.
. Bun/o/1ia sp. 5 CARBONNEL, 1986<br />
pl. 13, fig. 18-20<br />
V. 1986. Bun/o/1ia !:Jp. 5, CARBONNEL, p. 56, pl. 2, fig. 10-12.<br />
Matériel: 32 carapaces nO RSOI1 00 102.<br />
Remarques<br />
Nos spécimens sont plus grançis et plus ornementées.<br />
Dimensions: L = 0,37 mm à 0,50 mm; H = 0,25 mm à 0,29 mm; E = 0,21mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: 'lbanétien-basc Yprésien (P4-P6b)<br />
Mbassis, NIbodiène, Ngolothie, Walalane.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance: Paléocène supérieur.<br />
Buntonia sp. 10 CARBONNEL, 1986<br />
pl. 13, fig. 21-22<br />
V. 1986. Buntonia sp. 10, CARBONNEL, p. 58, pl. 1, fig. 7.<br />
Matériel: 6 carapaces n° RSOI1 00 103.<br />
Remarques<br />
Cette espèce est peu fréquente dans notre matériel.<br />
Dimensions: L = 0,50 mm à 0,52 mm; H = 0,25 mm à 0,28 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P5-P6a)<br />
Bagana, Keur Yoro, Ngolothie.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance: Paléocène supérieur.<br />
Bunto/1ia sp. CP 28 CARBONNEL, 1986<br />
pl. 13, fig. 21-22<br />
V. 1986. Buntonia sp. CP 28, CARBONNEL, p. 59, pl. 2, fig. 6-7.<br />
Matériel: 8 carapaces n° RSOI1 00 104.<br />
Remarques<br />
Dimensions: L = 0,50 mm à 0,60 mm; H = 0,28 mm à 0,31 mm.<br />
\.'..<br />
234
2. Avec côtes; costliles, sillons et fossettes.<br />
2.1. avec dépression latéro-marginale<br />
2.1.1. trois grosses côtes médianes,<br />
espace intercostal et sillon<br />
. périmarginai ponctués (*)<br />
L = 0,35 mm (femelle,<br />
valve droite)<br />
L = 0,55 mm (femelle,<br />
valve gauche)<br />
2.1.2. trois costules inégales à sillons<br />
ponctués: sillon périmarginal<br />
finement ponctués (*)<br />
L = 0,45 mm<br />
3. Avec costules et fossettes ou dépression.<br />
3. 1. trois costules nettes<br />
3. 1. 1. espace intercostal<br />
ponctué (*)<br />
L = 0,52 mm<br />
(mâle)<br />
Buntonia carbonneli n. sp.<br />
Buntonia isodecrepita n. sp.<br />
3. 1.2. espace intercostal et carapace ponctués (*)<br />
L = 0,48 mm<br />
Buntonia glomerosa APOSTOLESCU<br />
Buntonia sp. 5 CARBONNEL<br />
237
3.2.costules grossières, confuses<br />
3.2.1. sans sillons latéraux,<br />
dorsaux, ventraux<br />
a) ponctuations nombreuses,<br />
assez profondes; dépression<br />
périmarginale ornée de<br />
fossettes (*)<br />
L = 0,60 mm<br />
Bun/onia issabaensis APOSTOLESCU<br />
b) costules et ponctuations<br />
plus ou moins fortes;<br />
absence de dépression<br />
périmarginale (*)<br />
L= 0,52 mm<br />
Bun/onia apa/ayeriyerii REYMENT<br />
c) costule médiane assez<br />
développée et ramifiée;<br />
dépression péri-marginale<br />
ornée de fossettes (*)<br />
L = 0,52 mm<br />
(mâle)<br />
d) avec sillons latéraux,<br />
dorsaux et ventraux plus<br />
ou moins bien marqués;<br />
dépression périmarginale<br />
faiblement ponctuée (*)<br />
Buntania sp. 1 CARBONNEL<br />
L = 0,46 mm<br />
Bun/onia compressa CARBONNEL<br />
(CARBONNEL, 1986 p. 63)<br />
4. Avec fossettes et sillons, sans côtes marquées.<br />
4.1. sans dépression oculaire marquée<br />
4.1.1. épine caudale plus ou<br />
moins bien marquée<br />
a) ponctuations fines,<br />
horizontales (*)<br />
. .<br />
L = 0,50 mm.<br />
Bun/onia n. sp. 1 SALAHI<br />
238
4.1.2. sans épine caudale;<br />
nombreuses fossettes<br />
non polygonales,<br />
parfois maillées.<br />
a) ponctuations disposées<br />
en lignes subconcentriques (*)<br />
L = 0,45 mm<br />
b) ponctuations grossières<br />
dans la région médiane;<br />
présence de trois fossettes<br />
en rangée verticale (*)<br />
Buntoniafortunata APOSTOLESCU<br />
L= 0,47 mm<br />
Buntonia sehouensis APOSTOLESCU<br />
c) ponctuations médianes<br />
assez grosses, fines dans<br />
les bordures (**)<br />
L = 0,48 mm<br />
Buntonia tenuipunctata APOSTOLESCU<br />
d) ponctuations disposées<br />
longitudinalement au centre,<br />
subconcentriquement dans<br />
les bordures (*)<br />
L= 0,39 mm<br />
Buntonia tichittensis APOSTOLESCU<br />
239
Genre Huantraiconella BERTELS, 1968<br />
Huantraiconella africana n. sp.<br />
pl. 14, fig. 1-4<br />
241<br />
Le contour proche de Buntonia, .l'ornementation réticulo-costulée, la charnière<br />
holamphidonte et le dimorphisme sexuel prononcé justifient l'attribution de cette espèce au genre<br />
Huantraiconella connu jusqu'ici en Amérique du Sud (Argentine). .<br />
Origine du nom: du continent africain.<br />
Holotype: carapace femelle nO RSO/1 00 106 A.<br />
Paratypes: 15 carapaces et valves nO RSO/1 00 106 B et C.<br />
Localité-type: sondage de Keur Yoro, cote -140 m.<br />
Position stratigraphique: Paléocène supérieur.<br />
Diagnose.<br />
Huantraiconella à réticulation forte portant quatre côtes latérales faibles. La côte médiane<br />
plus forte est bifurquée à la hauteur du tubercule oculaire.<br />
Description<br />
La carapace pyriforrne a un bord dorsal faiblement voûté, et un bord ventral convexe. La<br />
bordure antérieure obliquement arrondie a un bourrelet marginal portant une double rangée de<br />
fossettes. Le processus caudal est émoussé et relevé. Le recouvrement de la valve gauche se fait<br />
sur le bord ventral et aux extrémités du bord dorsal. Le tubercule oculaire est souligné par une<br />
dépression postérieure sous laquelle se trouve une petite encoche. Les valves portent quatre côtes<br />
latérales faibles: la côte dorsale s'infléchit derrière le tubercule oculaire, la côte médiane plus forte<br />
est bifurquée au niveau de l'encoche, les deux côtes ventrales sont parallèles. La réticulation est<br />
formée de fossettes polygonales assez profondes. . .<br />
La charnière, holamphidonte, comprend sur la valve gauche: une alvéole suivie d'une dent<br />
pointue, une barre médiane lisse et une alvéole postérieure large et ovale. Les empreintes<br />
musculaires n'ont pas été observées.<br />
Dimorphisme sexuel: les mâles sont longs et minces.<br />
Dimensions: mâles: L = 0,51 mm; H = 0,25 mm;<br />
femelles: L = 53 mm à 0,58 mm; H = 0,30 mm à 0,33 mm.<br />
Rapports et différences<br />
H. africana se distingue de H. prima BERTELS (espèce-type du genre, Danien<br />
d'Argentine) par la costulation plus réduite.<br />
Répartition dans la région étudiée: lbanétien-base Yprésien (P3?-P6b)<br />
Fadial, Keur Yoro, Léona, Mbassis, Mbodiène, Ndiol Mangane, Ndofane, Ngolothie, Nguéniène,<br />
Thiadiaye, Walalane.
i981. Iorubael/a ologuni REYMENT, REYMENT, p. 57, pl. 3, fig. 2-7.<br />
Matériel: 3 carapaces mal conservées n° RSOIl 00 108.<br />
Remarques<br />
L'usure du matériel figuré ne permet pas une bonne observation des plis de la région<br />
ventrale. Cette espèce est signalée pour la première fois au Sénégal.<br />
Dimensions: L = 0,55 mm; H = 0,34 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P4-P5)<br />
Keur Yoro.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Nigéria: Paléocène; Libye: Paléocène.<br />
Iorubael/a virgulata (APOSTOLESCU, 1961)<br />
pl. 14, fig. 12<br />
1961. Buntonia virgulata n. sp., APOSTOLESCU, p. 805, pl. 6, fig. 74-76.<br />
v. 1990. Iorubael/a virgulata (APOSTOLESCU), CARBONNEL et al., p. 675, pl. 2, fig. 5-6.<br />
Matériel: 5 carapaces n° RSO/I00 109.<br />
. Remarques<br />
Dimensions: L = 0,56 mm; H = 0,32 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P9-PI0)<br />
Mbowène Soulèye.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Togo: Paléocène; Nigéria: Paléocène supérieur; Niger: Paléocène supérieur; Mali: Paléocène;<br />
Libye: Paléocène.<br />
Genre Isobuntonia APOSTOLESCU, 1961<br />
Isobuntonia kandei CARBONNEL, 1986<br />
pl. 14, fig. 13-14<br />
1986. Isobuntonia kandei n. sp., CARBONNEL, p. 85, pl. 6, fig. 10-14.<br />
Matériel: 6 carapaces nO RSO/100 110.<br />
Remarques<br />
L'espèce est signalée pour la première fois au Sénégal occidental.<br />
243
Keur Yoro, Mbowène Soulèye, Mont-Rolland, Ngolothi.e.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritaruen<br />
Côte d'Ivoire: Maastrichtien; Togo: Maastrichtien.<br />
Genre Nucleolina APOSTOLESCU, 1961<br />
Nucleolina tatteuliensis (APOSTOLESCU, 1961)<br />
pl. 14, fig. 19-20<br />
nœ::=mtT''ll'WW'W"p;œ'" îff!'2<br />
1961. Ambocythere? tatteuliensisn. sp., APOSTOLESCU, p. 814, pl. 9, fig. 175-179; pl. 15, fig.<br />
300.<br />
1963. Ambocythere? tatteuliensis APOSTOLESCU, BARSOTTI, p. 1526, pl. l, fig. 9.<br />
1981. Nucleolina tatteuliensis APOSTOLESCU, REYMENT, p. 58, pl. 3, fig. 8-12.<br />
Matériel: 25 carapaces n° RSO/1 00 113.<br />
Remarques<br />
Notre matériel appartient au variant A à rides parallèles de REYMENT. L'espèce est<br />
signalée au Sénégal pour la première fois.<br />
Dimensions: L = 0,55 mm à 0,62 mm; H = 0,33 mm à 0,36 mm; E = 0,26 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien-base Yprésien (P3-P6b)<br />
Fadial, Keur Yora, Mbassis, Mbodiène, Mont-Rolland, Ndiol Mangane, Ngolothie, Walalane.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Nigéria: Paléocène; Niger: Paléocène supérieur; Mali: Paléocène moyen et supérieur; Libye:<br />
Paléocène supérieur; Egypte: Paléocène supérieur (7) à Eocène basal.<br />
Genre Protobasslerites APOSTOLESCU, 1961<br />
Protobasslerites? trisulcata CARBONNEL, 1991<br />
pl. 14, fig. 21<br />
1991. Protobasslerites? trisulcata n. sp., CARBONNEL, in CARBONNEL & OYEDE, p. 13, pl.<br />
2, fig. 7-11.<br />
Matériel: 7 carapaces n° RSO/lOO 114.<br />
Remarques<br />
L'identité avec l'espèce béninoise est remarquable. L'espèce est signalée pour la première<br />
fois au Sénégal.<br />
Dimensions: L = 0,60 mm; H = 0,33 mm.<br />
2.45
m,-<br />
Soùdallella laciniosa triangula/a APOSTOLESCU, 1961<br />
pl. 15, fig. 7<br />
1961. Soudanefla laciniosa triangulata n. sub. sp., APOSTOLESCU, p. 810, pl. 7, fig. 130-135.<br />
v. 1986. Soudanella laciniosa triangulata APOSTüLESCU, CARBül\fNEL, p. 126, pl. 12, fig.<br />
...<br />
J.<br />
1979. Soudanelfa lacifliosa /riangulata APOSTOLESCU, NEUFVILLE, p. 153, pl. 6, fig. 1 a-b.<br />
Matériel: 65 carapaces et valves n° RSO/l 00 118.<br />
Remarques<br />
Le materiel figuré par NEUFVILLE porte des costules souvent anastomosées.<br />
Dimensions: L == 0,57 mm à 0,73 mm; H == 0,32 mm à 0,40 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Paléocène-Eocène (P 1-P 12)<br />
Bargny, Fadial, Keur Yora, Mbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye; Mont-Rolland, Ngazobil,<br />
Ngolothie, Nguéniène, Poponguine, Thiadiaye, Walalane.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance: Paléocène.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Côte d'Ivoire: Sénonien; Nigéria: Paléocène; Afrique du Nord: Paléocène supérieur-Eocène basal;<br />
Israël-Jordanie: Paléocène terminaJ-Eocène basal; Brésil: Danien.<br />
Soudanella ndiemanensis CARBONNEL, 1986<br />
pl. 15, fig. 8<br />
v. 1986. Soudanella ndiemanensisn. sp., CARBONNEL, p. 127, pl. 7, fig. 4-7 et fig. 12.<br />
Matériel: 4 valves n° RSO/lOO 119.<br />
Remarques<br />
Cette espèce est très rare dans notre matériel.<br />
Dimensions: L = 0,66 mm; H = 0,34 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien basal (P3-P4)<br />
Fadial, Keur Yora.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance: Paléocène.<br />
248
. 2.13.2. Sous-famille, Rocaleberidinae BERTELS, 1969<br />
Genre Phalcocythere SIDDIQUI, 1971<br />
Phalcocythere vesiculosa (APOSTOLESCU, 1961)<br />
pl. 15, fig. 9-10<br />
249<br />
1961. Bradleya vesiculosa n. sp., APOSTOLESCU, p. 820, pl. 12, fig. 246-249.<br />
1981. Phalcocythere vesiculosa (APOSTOLESCU), REYMENT, p. 60, pl. 5, fig. 2, 3, 5, 6;<br />
pl. 10, fig. 5.<br />
v. 1986. "Phalcocythere" vesiculosa (APOSTOLESCU), CARBONNEL, p. 107, pl. 9, fig.<br />
4-6.<br />
1990. Phalcocythere vesiculosa (APOSTOLESCU), CARBONNEL et al., p. 681, pl. 3, fig.<br />
8-12.<br />
Matériel: 12 carapaces et valves n° RSOIl 00 120.<br />
Remarques<br />
Dans notre matériel coexistent les morphes. épineux et partiellement épineux de<br />
CARBONNEL (1990). CARBONNEL et REYMENT (1993) suggèrent la possibilité d'une<br />
action neurosécrétrice sous la dépendance de gènes pour expliquer la désorganisation des<br />
rangées de fossettes en relation avec le développement des tubercules et des épines.<br />
Dimensions: L = 0,52 mm à 0,78 mm; H = 0,29 mm à 0,44 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P5-P6a)<br />
Keur Yoro, Mbowène Soulèye, Ngolothie.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance: Paléocène.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Nigéria: Paleocène; Niger: Paléocène supérieur; Mali: Paléocène supérieur; Libye: Paléocène<br />
supérieur.<br />
2.13.3. Sous-famille Trachyleberidinae SYLVESTER-BRADLEY, 1948<br />
Genre Acanthocythereis HOWE, 1963<br />
Acanthocythereis sp. SALAm, 1966<br />
pl. 15, fig. 11-12<br />
1966. Acanthocythereis sp., SALAHI, p. 22, pl. 5, fig. 27.<br />
1978. Acanthocythereis sp SALAHI, DUCASSE et al., pl. 9, fig. 5.<br />
Matériel: 2 carapaces nO RSOI1 00 121.
cft<br />
Cette espèce est rare et mal conservée dans notre matériel.<br />
Dimensions: L = 0,55 mm à 0,72 mm; H = 0,30 mm à 0,34 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P9-P10)<br />
Bargny.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Libye: Eocène<br />
Genre Afrallticythereis CARBONNEL, 1989<br />
Afrall/icythereis al1itogollensis (APOSTOLESCU, 1961)<br />
pl. 15, fig. 13-14<br />
1961. Anticythereis aUifogollensis n. sp., APOSTOLESCU, p. 814, pl. Il, fig. 213-215.<br />
1989. Afranticythereis n. gen. al1itogonensis (APOSTOLESCU), in CARBONNEL &<br />
JOHNSON, p. 413, pl. 1, fig. 4.<br />
Matériel: 23 carapaces nO RSO/l 00 122.<br />
Remarques<br />
Le nouveau genre Afranticythereis créé par CARBONNEL (1989) regroupe les<br />
espèces africaines précédemment rangées dans le genre Anticythereis BOLD et caractérisées<br />
par l'englobement de la valve gauche à l'avant et à l'arrière.<br />
Dimensions: L = 0,56 mm à 0,60 mm; H == 0,30 mm à 0,30 mm; E = 0,28 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P5-P6a)<br />
Ngolothie.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Mauritanie: Eocène inférieur.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Togo: Eocène inférieur.<br />
Afranticythereis bopaellsis (APOSTOLESCU, 1961)<br />
pl. 15, fig. 15<br />
1961. Anticythereis bopaellsis n. sp., APOSTOLESCU, p. 815, pl. 10, fig. 197-205.<br />
1978. Anticythereis cf. bopaensis APOSTOLESCU, DUCASSE et al., pl. 9, fig. 7.<br />
v. 1986. Anticythereis bopaellsis APOSTOLESCU, CARBONNEL, p. 45, pl. 2, fig. 16-17;<br />
pl. 13, fig. 12.<br />
1988. Afranticythereis aff. bopaellsis APOSTOLESCU, CARBONNEL, p. 149, pl. l, fig.<br />
5-6.<br />
Matériel: Il valves et carapaces n° RSO/I00 123.<br />
250
Remarques.<br />
L'ornementation est plus forte et plus grossière que sur le matériel togolo..:béninois.<br />
Dimensions: L = 0,67 mm à 0,70 mm; H = 0,35 mm à 0,39 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P9-P 12)<br />
Bargny, Fadial, Mbowène Soulèye, Ngazobil, Ngolothie.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Mauritanie: Paléocène à Eocène inférieur; Casamance-Guinée Bissau: Paléocène supérieur à<br />
Eocène supérieur;<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Côte d'Ivoire: Eocène inférieur; Togo-Bénin: Paléocène; Libye: Paléocène.<br />
Genre Chrysocythere RUGGIERI, 1962<br />
Chrysocythere oulofi CARBONNEL, 1986<br />
pl. 16, fig. 1<br />
1986. Chrysocythere oulofi n. sp., CARBONNEL, p.71, pl. Il, fig. 6, 7.<br />
Matériel: 7 carapaces et valves na RSO/I 00 124.<br />
Remarques<br />
Dimensions: L = 0,90 mm; H = 0,41 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P4-P6a)<br />
Mbowène Soulèye, Mont-Rolland.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance: Paléocène supérieur.<br />
Genre Costa NEVIANI, 1928<br />
Costa deklaszi n. sp.<br />
pl. 16, fig. 2-3<br />
Origine du nom: en l'honneur du Professeur 1. de KLASZ, géologue pétrolier (ESSO) en<br />
retraite.<br />
Holotype: une carapace na RSO/lOO 125 A.<br />
Paratypes: 7 carapaces na RSO/l00 125 B et C.<br />
Localité-type: sondage de Mbassis, cote -165 m.<br />
Position stratigraphique: Paléocène supérieur.<br />
7 TT'<br />
.,<br />
251
253<br />
.. développé. Les valves portent des plis et des fossettes concentriques en avant du tubercule<br />
subcentral. Les caractères internes n'ont pas été observés.<br />
.Dimensions: L = 0,51 mm à 0,57 mm; H = 0,24 mm à 0,26 mm; E = 0,23 mm.<br />
Rapports et différences<br />
Cette espèce est proche de Hazeli/la paranea CARBONNEL du Paléocène supérieur<br />
.du Bénin par la présence de boursouflures postérieures. Chez H.? foundiougne/lsis, le bord<br />
postérieur n'est pas symétrique et les ponctuations sont concentriques en avant du tubercule<br />
subcentral.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P5-P6a)<br />
Keur Yoro, Mbassis, Mbowène Soulèye, Ndiosmone.<br />
Hazelina paranea CARBONNEL, 1991<br />
pl. 16, fig. 6<br />
1991. Hazelina paranea n. sp., CARBONNEL & OYEDE, p. 80, pl. 4, fig. 1-3.<br />
Matériel: 4 carapaces nO RSO/l 00 127.<br />
Remarques<br />
Le processus caudal n'est pas dissymétrique. Le specimen figuré représente<br />
probablement un stade larvaire en raison de l'absence· de boursouflure sur la côte ventrale et<br />
des dimensions plus petites.<br />
Dimensions: L = 0,54 mm; H = 0,28 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P5-P6a)<br />
Keur Yoro, Ngolothie.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Bénin: Paléocène supérieur; Nigéria: Paléocène supérieur.<br />
Genre Hermanites PURI, 1955<br />
Hermanites angulocostata n. sp.<br />
pl. 16, fig. 7-12<br />
Origine du nom: du latin angulosus (= anguleux) et costa (= côte) allusion aux côtes<br />
anguleuses caractéristiques.<br />
Holotype: une carapace n° RSO/I00 128 A.<br />
Paratypes: 45 carapaces et valves n° RSO/lOO 128 B, C, D et E.<br />
Localité-type: sondage de Mbowène Soulèye, cote -250 m.<br />
Position stratigraphique: Paléocène supérieur.
Rapports et différences<br />
257<br />
Hermanites pustulosa se distingue de Limburgina sehouensis (APOSTOLESCU) par<br />
ses pustules plus nombreuses disposées autrement. Le développement pustuleux est moins<br />
prononcé sur le matériel mauritanien figuré par CARBONNEL (l988b).<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P9-P10)<br />
Bargny, Keur Yoro, Mbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ndofane, Ngolothie, Walalane.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Cap Vert: Eocène inférieur et moyen; Casamance: Eocène supérieur; Mauritanie: Eocène<br />
inférieur.<br />
Hermanites regulosa CARBONNEL, 1989<br />
pl. 17, fig. 6<br />
1989. Hermanites regulosa n. sp., CARBONNEL, in CARBONNEL & JOHNSON, p. 418,<br />
pl. 3, fig. 10-12.<br />
Matériel: 7 carapaces n° RSO/lOO 132.<br />
Remarques<br />
L'espèce est signalée pour la première fois au Sénégal. Notre matériel se distingue des<br />
figurations de CARBONNEL par son tubercule subcentral empâté et ses côtes latérales plus<br />
fortes. Les dimensions sont plus petites.<br />
Dimensions: L = 0,52 mm; H = 0,26 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P9-P12)<br />
Keur Yoro, Mbassis, Mbowène Soulèye, Ngolothie.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Togo: Eocène moyen.<br />
Hermanites sp. 1<br />
pl. 17, fig. 7-9<br />
Matériel: 3 carapaces nO RSO/lOO 133.<br />
Remarques<br />
La rareté du matériel explique sa position en nomenclature ouverte. La carapace<br />
triangulaire possède un bourrelet antérieur large et des tubercules oculaires très développés.<br />
Dimensions: L = 0,67mm-0,74mm; H = 0,36mm; E = 0,29mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (p4-P6a)<br />
Keur Yoro, Ndofane, Ngolothie.
Hermalliles sp. 2·<br />
pi. 17, fig. 10-12<br />
Matériel: 3 carapaces et une valve n° RSO/l 00 134.<br />
Remarques<br />
Le matériel rare comprend des individus à carapace massive ceinturée par un bourrelet<br />
marginal de l'avant à l'arrière. Les côtes latérales sont très fortes et le lobe frontal développé.·<br />
Dimensions: L = 0,75 mm; H = 0,37 mm à 0,45 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P4-P6a)<br />
Keur Yora, Mbassis, Mbowène Soulèye, Ndofane.<br />
Genre Jllbatocylhere APOSTOLESCU, 1961<br />
Jubalocytherecasamancea (CARBONNEL, 1986)<br />
pl. 17, fig. 13<br />
1982. Brachycythere? sp.; DIOP et al., p. 26, pl. 2, fig. 1.<br />
v. 1986. Phacorhabdotus casamancea n. sp., CARBONNEL, p. 105, pl. 8, fig. 10-11.<br />
1992. JubalOcythere casamancea (CARBONNEL), CARBONNEL, pl. 10, fig. 18-19.<br />
Matériel: 32 carapaces n° RSO/lOO 135.<br />
Remarques<br />
Dimensions: L = 0,58 mm; H = 0,33 mm.<br />
258<br />
Répartition dans la région étudiée: Paléocène-Eocène (P I-P12)<br />
Bargny, Fadial, Keur Yora, Nlbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ngazobil, Ngolothie,<br />
Poponguine.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance: Paléocène supérieur à Eocène supérieur?;<br />
Région de Thiès (sondage de Ndiémane): Paléocène.<br />
Genre Limburgina DEROO, 1966<br />
Limburgina mbassisensis n. sp.<br />
pl. 17, fig. 14-16<br />
Origine du nom: du village de Mbassis près de Foundiougne où l'espèce est décrite.<br />
Holotype: une carapace nO RS0/100 136 A.<br />
Paratypes: 9 carapaces n° RSO/1 00 136 B et C .<br />
Localité-type: sondage de Mbassis, cote -180 m.<br />
Position stratigraphique: Paléocène supérieur.
Limburgina uberata (APOSTOLESCU, 1961)<br />
pl. 17, fig. 20<br />
1961. Bradfeya uberata n. sp., APOSTOLESCU, p. 819, pl. Il, fig. 230-232.<br />
1977. Bradfeya uberata APOSTOLESCU, BRANCART, pl. 3, pl. 3, fig. 25-27.<br />
Matériel: 14 carapaces et valves nO RSO/lOO 138.<br />
Remarques<br />
Dimensions: L = 0,58 mm à 0,68 mm; H = 0,33 mm à 0,39 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P9-Pl 0)<br />
Bargny, Mbowène Soulèye.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Cap-Vert (Sangalkam): Eocène inférieur.<br />
Genre Pafeocosta BENSON, 1977<br />
Pafeocosta kefensis BENSON, 1977<br />
pl. 18, fig. 1<br />
1977. Pafeocosta kefensis n. sp., BENSON, p. 36, pl. l, fig. 7.<br />
v. 1986. Pafeocosta aff. kefensis BENSON, CARBONNEL, p. 99, pl. 13, fig. 7-9.<br />
1988. Pafeocosta aff. kefensis BENSON, CARBONNEL, p. 149, pl. l, fig. 10-11.<br />
Matériel: 6 carapaces et valves n° RSO/lOO 139.<br />
Remarques<br />
261<br />
La côte joignant le tubercule oculaire à l'extrémité antérieure de la côte ventrale est<br />
plus développée chez l'espèce tunisienne. Notre matériel présente une ornementation plus<br />
grossière que le morphe réticulé de CARBONNEL.<br />
Dimensions: L = 0,71 mm; H = 0,37 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P3-P6a)<br />
Mbassis, Ngolothie.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance-Guinée Bissau: Paléocène supérieur; Mauritanie: Paléocène-Eocène moyen.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Tunisie: Paléocène moyen-supérieur; Egypte: Paléocène supérieur.<br />
Pafeocosta aff. mokattamensis (BASSrOUNI, 1969)<br />
pl. 18, fig. 2<br />
1969. Costa mokattamensis n. sp., BASSrOUNr, p. 399, pl. 27, fig. 3-4.
262<br />
1982. Pa!I!()cosla aff. mokallamellsis (BASSIOUNI), DONZE l:I al., p. 286, pl. 5, fig. 1-5.<br />
Matériel: 3 valves n° RSO/lOOI40.<br />
Remarques<br />
Notre matériel diffère des formes nord-africaines par le tracé de la côte médiane: .<br />
celle-ci s'infléchit en avant pour buter contre la côte ventrale. Le polymorphisme de la<br />
costulation est souligné par DONZE et a/. (1982) qui l'interprètent comme le résultat de<br />
variations écologiques. L'espèce est sign'a1ée pour la première fois au Sénégal.<br />
Dimensions: L= 0,73 mm; H = 0,41 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P4-P5)<br />
KeurYoro, Ngolothie.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Tunisie: Paléocène supérieur; Egypte: Eocène inférieur.<br />
Paleocosta sp. CP 19 CARBONNEL, 1986<br />
pl. 18, fig 3<br />
1986. Paleocosla sp. CP 19, CARBONNEL, p. 102, pl. 13, fig. 4-5.<br />
Matériel: 5 valves n° RSO/1 00 141.<br />
Remarques<br />
Dimensions: L = 0,65 mm; H = 0,36 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P4-P6a)<br />
Keur Yoro, Ngolothie.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance: Paléocène supérieur à Eocène inférieur basal.<br />
Genre Paracosla SIDDIQUI, 1971<br />
Paracosta culcitosa (APOSTOLESCU, 1961)<br />
pl. 18, fig. 4<br />
1961. Anticythereis culcitosa n. sp., APOSTOLESCU, p. 815, pl. Il, fig. 216-219.<br />
1989. Paracosta culcitosa (APOSTOLESCU), CARBONNEL, p. 413.<br />
Matérid: plus 100 carapaces et valves n° RSO/lOO 142.<br />
Remarques<br />
Dimensions: L = 0,60mm-0,70mm'; H = 0,35mm-O,38mm;E = 0,25rnm.·
_o. TS n "rUCrTWfwzsw m g r tYWiWiI1RtitWïf ' YW:<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P8-P12)<br />
Bargny, Fadial, Keur Yora, Mbassis, Mbodiène, .Mbowène Soulèye, Ndofane, Ngazobil,<br />
Ngolothie, Nguéniène, Walalane.<br />
Paracosta warriensis (REYMENT, 1960)<br />
pL 18, fig. 5-6<br />
1960. Veenia warriensis sp. nov., REYMENT, p. 180-186, pL 12, fig. 2-3; pt 18, fig. 1 a-b.<br />
1963. Veenia (Nigeria) warriensis REYMENT, REYMENT, p. 186-188, pL 5, fig. 3 a-c.<br />
1968. Costa? warriensis (REYMENT), ESKER, pL l, fig. 8.<br />
Matériel: 4 carapaces n° RSO/lOO 143.<br />
Remarques<br />
Les dimensions sont plus petites que celles du matériel nigérian. L'espèce est signalée<br />
au Sénégal pour la première fois.<br />
Dimensions: L = 0,53 mm à 0,55 mm; H = 0,26 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Maastrichtien<br />
Cap de Naze.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Nigéria: Maastrichtien à Paléocène; Tunisie: Danien.<br />
Genre Phacorhabdotus HOWE & LAURENCICH, 1958<br />
Phacorhabdotus sangalkamensis APOSTOLESCU, 1961<br />
pL 18, fig. 7<br />
1961- Phacorhabdotus sangalkalmensis n. sp., APOSTOLESCU, p. 825, pL 8, fig. 154-156.<br />
Matériel: Il carapaces n° RSO/lOO 144.<br />
Remarques<br />
Dimensions: L = 0,44 mm à 0,58 mm; H = 0,24 mm à 0,31 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Paléocène (pI-P6a)<br />
Keur Yora, l\1bassis, Mbodiène, Nguéniène, Walalane.<br />
GenrePuriana CORYELL & FIELDS, 1953<br />
Puriana sokonensis n. sp.<br />
pL 18, fig. 8-11<br />
Origine du nom:: de la localité Sokone près de Mbowène Soulèye.<br />
Holotype: une carapace n° RSO/100 145 A<br />
263
Remarques<br />
Cettf espèce est signalée pour la première fois au Sénégal. Les morphes lisse (B) et<br />
réticulé (A) coexistent dans notre matériel. -<br />
Dimensions: L = 0,62 mm à 0,75 mm; H = 0,31 mm à 0,33 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P3-P6a)<br />
Bagana, Keur Yoro, Mbassis, Mont-Rolland, Ndofane, Ngolothie, Nguéniène.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Togo: Paléocène; Bénin: Paléocène supérieur; Nigéria: Paléocène.<br />
Genre Reticulina BASSIOUNI, 1969<br />
Reticulina proteros BASSIOUNI, 1969<br />
pl. 18, fig. 14<br />
1969. Carinocythereis (Reticulina) scitula proteros n. subsp., BASSIOUNI, p. Il, pl. 1, fig.<br />
8; pl. 2, fig. 6-7.<br />
1982. Reticulina proteros BASSIOUNI, DONZE et al., p. 287, pl. 5, fig. 7-8.<br />
v. 1986. Reticulina scitula proteros (BASSIOUNI), CARBONNEL, p. 119, pl. 3, fig. 13-14.<br />
1991. Reticulina proteros BASSIOUNI, HONlGSTEIN et al., p. 104, pl. 2, fig. 7.<br />
Matériel: 3 carapaces nO RSO/lOO 147.<br />
Remarques<br />
265<br />
L'identité aVec les formes d'Afiique du Nord et du Moyen Orient est assurée. DONZE<br />
et al. (1982) ont érigé au rang d'espèce la sous-espèce proteros pour des raisons<br />
morphologiques et stratigraphiques. CARBONNEL (1986) les maintient plutôt dans la même<br />
espèce en distinguant le morphe sans côte ventrale (R. scitula proteros s. str.) du morphe avec<br />
côte ventrale.<br />
Dimensions: L = 0,75 mm; H = 0,36 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (P5-P6a)<br />
Keur Yoro.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance: Paléocène supérieur.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Tunisie: Paléocène inférieur à Yprésien; Egypte: Paléocène supérieur; Israël: Eocène inférieur;<br />
Jordanie: Paléocène.<br />
Reticulina reymenti n. sp.<br />
pl. 18, fig. 15-17
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
. Casamance: Paléocène supérieur. .<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Tunisie: Paléocène inférieur à Eocène inférieur; Egypte: Paléocène moyen à supérieur.<br />
Genre Stigmatocythere SIDDIQUI, 1971<br />
Stigmatocythere aff. obliqua SIDDIQUI, 1971<br />
pl. 18, fig. 19-20<br />
. 1976. Stigmatocythere cf. obliqua SIDDIQUI, DINGLE, p. 47, fig. Il (33).<br />
1986. Stigmatocythere aff. obliqua SIDDIQUI, CARBONNEL, p. 129, pl. 10, fig. 12-15.·<br />
Matériel: 23 carapaces n° RSO/l 00 150.<br />
Remarques<br />
267<br />
On retrouve les deux groupes de valves signalés en Casamance par CARBONNEL:<br />
groupe à deux côtes issues du tubercule oculaire (mâles) et groupe montrant une disposition<br />
différente des deux côtes (femelles ou larves?).<br />
Dimensions: mâles L = 0,45 mm à 0,52 mm; H = 0,23 mm à 0,28mm; E = 0,21 mm;<br />
femelles: L =0,39 mm à 0,45 mm; H =0,23 mm à 0,30 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (P9-PIO).<br />
Keur Yoro, Mbassis, Mbowène Soulèye, Ngazobil, Ngolothie,<br />
Nguéniène.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Casamance: Paléocène supérieur à Eocène inférieur.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Afrique du Sud (Natal): Eocène; Pakistan: Eocène inférieur.<br />
Genre Trachyleberis BRADY, 1898<br />
Trachyleberis teiskotensis (APOSTOLESCU, 1961) .<br />
pl. 18, fig. 21, 22<br />
1961. Actinocythereis teiskotensis n. sp., APOSTOLESCU, p. 813, pl. 13, fig. 253-258.<br />
1963. Trachyleberis teiskotensis (APOSTOLESCU), REYMENT, p. 165, pl. 4, fig. 3-4; pl.<br />
14, fig. 7-11; pl. 15, fig. 3a-b.<br />
1983. Trachyleberis teiskotensis (APOSTOLESCU), p. 131, pl. 8, fig. 5, 7-16; pl. 9, fig. 11;<br />
pl. Il, fig. 5,6.<br />
1990. Trachyleberis teiskotensis (APOSTOLESCU), CARBONNEL et al., p. 684, pl. 4, fig.<br />
2-3.<br />
Matériel: 9 carapaces n° RSO/lOO 151.
·W<br />
Remarques<br />
Les nombreuses tigurations de REYMENT, FOSTER et al., et CARBONNEL el al.<br />
mettent en évidence la grande variabilité du développement· épineux. Les formes sénégalaises<br />
appartiennent au morphe réticula-épineux. L'espèce est signalée au Sénégal pour la première<br />
fois.<br />
Dimensions: L = 0,57 min à 0,71 mm; H = 0,22 mm à 0,35 mm; E = 0,26 mm.<br />
Répartition dans lu région étudiée: Thanétien-base Yprésien (P5-P6b)<br />
Keur Yoro, Mbowène Soulèye, Ngolothie.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Côte d'Ivoire: Paléocène supérieur; Nigéria: Paléocène; Mali: Maastrichtien à Paléocène<br />
supérieur; Niger: Paléocène supérieur; Libye: Paléocène.<br />
Genre Veenia BUTLER & JONES, 1957<br />
Veenia ve/ala APOSTOLESCU, 1963<br />
1963. Veenia \le/ala n. sp., APOSTOLESCU, p. 1691, pl. 6, fig. 148-153.<br />
Matériel: 2 valves brisées n° RSO/lOO 152.<br />
Remarques<br />
La mauvaise préservation du matériel ne pennet pas sa figuration.<br />
Répartition dans la région étudiée: Maastrichtien<br />
Cap de Naze.<br />
Répartition dans le bassin sénégalo-mauritanien<br />
Gambie (Sarakunda 1): Maastrichtien.<br />
2.13.4. Sous-famille inconnue<br />
Genre Casamancea CARBONNEL, 1986<br />
Casamancea massawali n. sp.<br />
pl. 18, fig. 23; pl. 19, fig. 1-3<br />
Origine du nom: de Massa Wali, fondateur du royaume du Sine.<br />
. Holotype: une carapace n° RSO/lOO 153 A.<br />
Paratypes: 18 carapaces n° RSO/100 153 B, C, D et E.<br />
Localité-type: sondage de Keur Yoro, cote-170 m.<br />
Position stratigraphique: Paléocène supérieur.<br />
Les caractère
Diagnose<br />
wni'nmwmmrwxw W1"''''''''''"iâi''''Nf'<br />
La carapace porte trois côtes latérales fortes: èôte dorsale en chevron, côte médiane<br />
ramifiée en avant et côte ventrale formant une quine postérieure. L'espace intercostal -est<br />
réticulé<br />
Description<br />
La carapace de taine moyenne a un contour triangulaire. Le bord dorsal est sinueux et<br />
voûté, le bord ventral concave. Le bourrelet marginal antérieur large et incliné vers le bas est<br />
ceinturé par la côte antérieure et souligné par une dépression profonde ornée de fossettes. Le<br />
processus caudal court est incliné vers le bas et porte des denticules sur la face ventrale. Les<br />
tubercules oculaires· sont saillants, soulignés par une dépression profonde.· La valve gauche<br />
recouvre la valve droite aux extrémités du bord dorsal.<br />
La carapace porte trois côtes latérales fortes: côte dorsale arquée, côte médiane<br />
ramifiée en avant, côte ventrale formant une forte quille postérieure et fusionnant avec la côte<br />
antérieure. Des costules plus courtes partent de la quiIle postérieure. L'espace intercostal est<br />
. réticulé. Les canaux de pores normaux sont simples,· ouverts et sans lèvre. Les caractères<br />
internes n'ont pas été observés.<br />
Dimensions: L = 0,56 mm à 0,62 mm; H = 0,30 mm à 0,32 mm; E = 0,26 mm<br />
Rapports et différences<br />
Le profil triangulaire et la présence d'une quille postéro-ventrale le rapprochent de<br />
Casamancea lougaensis CARBONNEL du Néogène de Casamance (CARBONNEL, 1986).<br />
C. massawali se distingue par le dessin en chevron de la seule côte dorsale et par le<br />
développement plus important de la quine postérieure.<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien-base Yprésien (P3-P6b)<br />
Keur Yoro, Léona, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ndofane, Ngolothie, Nguéniène, Thiadiaye,<br />
Walalane.<br />
2.14. Famille XESTOLEBERIDIDAE SARS, 1925<br />
2.14.1. Sous-famille Xestoleberidinae SARS, 1925<br />
Genre Uroleberis TRIEBEL, 1958<br />
Uroleberis glabella APOSTOLESCU, 1961<br />
pl. 19, fig. 4-5<br />
1961. Uroleberis glabella n. sp., APOSTOLESCU, p. 798, pl. 2, fig. 32-34.<br />
1963. Uroleberis glabella APOSTOLESCU, BARSOTTI, p. 1525, pl. l, fig. 4.<br />
1978. Uroleberis cf. glabella APOSTOLESCU, pl. 10, fig. 6.<br />
Matériel: 24 valves et carapaces na RSO/l00 154.<br />
emarques<br />
269
1966. Xestoleberis n. sp. 2, SALAHI, p. 28, pl. 2, fig. 1-3.<br />
1978. Xestoleberis sp. 2 SALAHI, DUCASSE et al., pl. 10, fig. 4-5.<br />
Matériel: plus de 100 carapaces et valves n° RSO/l 00 159.<br />
Remarques<br />
273<br />
L'espèce est très abondante dans l'Eocène inférieur à moyen du Sénégal occidental. Les<br />
dimensions sont plus petites que chez le matériel libyen mais les rapports L/H sont<br />
sensiblement identiques (Libye: L/H = 1,62; Sénégal: L/H = 1,63 à 1,68).<br />
Dimensions: L = 0,37 mm à 0,49 mm; H = 0,26 mm à 0,30 mm; E = 0,24 mm.<br />
Répartition dans la région étudiée: Eocène (p8-P12)<br />
Bargny, Fadial, Keur Yoro, Mbassis, Mbodiène, Mbowène Soulèye, Ndofane, Ngazobil,<br />
Ngolothie, Nguéniène, Walalane.<br />
Répartition hors du bassin sénégalo-mauritanien<br />
Libye: Eocène inférieur.<br />
COMPARAISON DES ESPECES DE XESTOLEBERlS DU PALEOCENE ET DE<br />
L'EOCENE DU SENEGAL<br />
En dehors de Xestoleberis kekere (paléocène du Nigéria), peu d'espèces sont décrites<br />
jusqu'ici dans le Paléogène des bassins côtiers d'Afrique de l'Ouest. Le bassin sénégalais offre à<br />
cette époque une assez grande variété d'espèces de Xestoleberis.<br />
En raison de la faiblesse des caractères distinctifs propre à ce genre, la détermination'<br />
n'est pas toujours aisée. Le tableau qui suit (fig. 3.9) donne les profils latéraux et dorsaux des<br />
espèces inventoriées, ainsi que des indications sur les caractères géométriques de la carapace<br />
(L, H, et L/H). Les figurations au trait des profils proviennent de photographies originales.<br />
2.15. Genre indéterminé<br />
Cytheromorphide inconnu CARBONNEL, 1986<br />
pl. 19, fig. 22-25<br />
v.1986. Cytheromorphide inconnu, CARBONNEL, p. 135, pl. 10, fig. 8.<br />
Matériel: 7 carapaces nO RSO/lOO 160.<br />
Remarques<br />
Cette espèce a été rapprochée sans arguments décisifs à Cytheromorpha<br />
HIRSCHMANN par CARBONNEL. Les caractères internes n'ayant pas été observés nous ne<br />
pouvons lever l'indétermination concernant le genre.<br />
Dimensions: L = 0,47 mm à 0,53 mm; H = 0,24 mm à 0,27 mm; E = 0,21 mm<br />
Répartition dans la région étudiée: Thanétien (p4-P6a)<br />
Keur Yoro, Mbassis, Mbowène Soulèye, Ngolothie.
OSTRACODES POLYMORPHES DU SENEGAL OCCIDENTAL<br />
275<br />
De nombreuses espèces rencontrées ici sont sujettes à des variations phénotypiques<br />
affectant la forme ou l'ornementation. Elles se rencontrent au Sénégal et dans les bassins où<br />
ces espèces sont présentes.<br />
Le polymorphisme des espèces paléogènes ouest-africaines a fait l'objet de nombreux<br />
travaux (REYMENT, 1963; REYMENT, 1981; CARBONNEL & OYEDE, 1991;<br />
CARBONNEL & REYMENT, 1993). Le tableau 3.5 donne une liste de 10 espèces<br />
polymorphes et leur distribution géographique.<br />
.La vaste dispersion des morphes est une preuve de l'existence de liens<br />
paléobiogéographiques entre les bassins concernés et d'une certaine homogénéité des<br />
conditionsécologiques pendant le Paléàcène et l'Eocène.<br />
"'""'
. .<br />
IV - ECO-BIOSTRATIGRAPHIE ET MIGRATION DES<br />
OSTRACODES<br />
1. ECHELLE DE BIOZONATION REGIONALE PAR LES OSTRACODES<br />
L'étude des sondages et affleurements des secteurs étudiés a permis d'identifier six<br />
associations successives d'ostracodes l'une (F5) se rattachant au Maastrichtien, les cinq autres<br />
(HIa à H4) au Paléocène à l'Eocène. Nous avons vu que la délimitation des associations est<br />
fondée sur la diversification et le renouvellement des microfaunes benthiques (foraminifères et<br />
ostracodes) au cours de la période, ces phénomènes étant liés aux transgressions et régressions<br />
marines. Ces associations qui sont de véritables faunizones, pennettent de proposer une<br />
échelle régionale" de biozonation à l'image de celle établie par CARBONNEL pour la<br />
Casamance et la Guinée Bissau.<br />
1.1. Analyse des associations d'ostracodes<br />
Le tableau 3.6 donne la liste complète des espèces reconnues dans les différentes<br />
associations pour l'ensemble des secteurs, à l'exception des ostracodes mésobathyaux de<br />
Dakar. J'y ai ajouté Jubatocythere reticulatus et Phacorhadotus lucidus décrits dans le Danien<br />
(association HIa) de Sangalkam (APOSTOLESCU, 1961) et qui n'ont pas été retrouvés ici.<br />
1.1.1. Association F5<br />
Les données fragmentaires de notre travail ne permettent pas d'avoir unè' composition<br />
- exhaustivè de l'association, la microfaune étant rare et souvent indéterminable. Certaines<br />
espèces trouvées à la base de la coupe du Cap de Naze sont citées dans la faunizone 5<br />
d'APOSTOLESCU d'âge maastrichtien. D'autres sont connues dans les niveaux détritiques de<br />
base des sondages (Keur Yoro, Mbassis, Ngolothie et Mont-Rolland), associées à desespèces<br />
qui se poursuivent dans le Paléocène. Je considère l'ensemble de la faune comme appartenant à .<br />
la faunizone 5.<br />
Sur 10 taxa identifiés, 5 ne dépassent pas le toit de l'association alors que les 5 autres<br />
se poursuivent dans les associations HIa et Hib.<br />
a) Espèces exclusives ne dépassant pas le toit de l'association<br />
Ce sont Cythere/la gambiensis, C. cf sarakundaensis, Cytheropteron sp., Paracosta<br />
warriensis et Veenia velata.<br />
b) Espèces se poursuivant dans les associations HIa et Hib<br />
Ce sont Bythocypris sp., Cytherel/oidea saharaensis, Nanocythere vitilis, Paracypris<br />
cfjonesi, Leguminocythereis lagaghiroboensis.<br />
Si Leguminocythereis lagaghiroboensis et Nanocythere vitilis se retrouvent souvent<br />
remaniés à la base de l'association HIa, Bythocypris sp. et Cytherel/oidea saharaensis se<br />
poursuivent à la base de l'association Hlb. .<br />
277<br />
8& >eIW!
1.1.2. Association Hl a<br />
278<br />
L'association connue au Danien comprend 41 espèces. On la retrouve dans les secteurs<br />
cL: K:l()bd:, du !1o{"st de Diass, c1
279<br />
Soudanella /aciniosa /aciniosa, .Trachy/eberis teiskotensis, Urocythereis sinesa/oumensis,<br />
Uromuellerina ousseynoudiai, Xesto/eberis ndiosmonensis et X uberatus.<br />
b) Espèces communes avec les associations H2 et H3<br />
Ce sont Buntonia compressa, B. semitecta, Paracypris sokotoensis et Reticulina<br />
reymenti. .<br />
. L'association HI b se caractérise par la diversification maximale du genre Buntonia (17<br />
espèces). D'autres genres comme LegumiilOcythereis, Eocytheropteron, Bythocypris et<br />
Cytherelloidea sont bien représentés.<br />
1.1.4. Association H2<br />
Elle se caractérise par l'extinction de la grande majorité des taxons de l'association HIb<br />
(86,48 % d'extinction), une réduction. du nombre des espèces (40 espèces) et un<br />
renouvellement spécifique notable (60,52 % d'espèces nouvelles). Les genres<br />
Evisceratocythere, Paijenborchella, Paracosta et Stigmatocythere font leur apparition.<br />
L'association est reconnue dans tous les secteurs étudiés à l'exception de la presqu'île de<br />
Dakar.<br />
26 espèces font leur apparition dont les plus importantes sont Afranticythereis<br />
bopaensis, Buntonia carbonneli, B. isodecrepi/a, B. pu/vinata, Cushmanidea tessieri,<br />
Cytherella bargnyensis, C. ducassa/ii, Cytherelloidea brancarti, Evisceratocythere g/abella,<br />
Hermanites pustu/osa, Leguminocythereis senega/ensis morphe "senega/ensis", Limburgina?<br />
papillata, Loxoconcha saharaensis, Orthonotacythere /eboui, Paijenborchella pangoli,<br />
Paijenborchellina ijuensis, Paracosta cu/ci/osa, Stigmatocythere aff. . obliqua,<br />
Uromuellerina? guiraudi et Xesto/eberis n. sp. 2 SALAHI.<br />
1.1.5. association H3<br />
Elle comprend 46 espèces et se caractérise par l'apparition des genres<br />
Asymmetricythere et lsobuntonia. La faune s'appauvrit progressivement au sommet.<br />
L'association est reconnue dans les secteurs de Kaolack et de Rufisque-Bargny.<br />
Sur les 46 espèces recensées, 40 sont déjà connues dans les associations précédentes et<br />
6 font leur apparition. Ce sont Asymmetricythere afr. 1 CARBONNEL, lsobuntonia kandei, 1.<br />
tattami, Leguminocythereis isobopaensis, Loxoconcha /agosensis et Semicytherura carioui.<br />
1.1.6. association H4<br />
Cette association est mal définie, n'ayant été retrouvée que dans le sondage de<br />
Mbowène Soulèye (secteur de Kaolack). Seules deux espèces ont été identifiée. L'une est déjà<br />
connue dans les associations H2 et H3, Cushmanidea tessieri, alors que l'autre,<br />
Asymmetricythere cinqua, fait son apparition.<br />
Le toit de l'association n'est pas connu, à cause de phénomènes d'érosion.<br />
15"
l1aa PaLéocène Eocène EPOQUES<br />
F Hl B B H· ESPECES<br />
5 a b 2 3 4<br />
*<br />
Eocytheropteron yoroensis<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
..<br />
Hazelina? foundiougnensis<br />
Hazelina paranea<br />
Hermanites mbeganel}douri<br />
Hermanites sp. 1<br />
Hermanites sp. 2<br />
Huantraiconella ajricana<br />
Iorubaella oJoguni<br />
Isohabrocythere apostoJescui<br />
Kingmaina forbenina<br />
Leguminocythereis exigua<br />
Leguminocythereisjrescoensis<br />
. Leguminocythereis Jokossaensis<br />
Leguminocyth. senegaJensis trianguJata<br />
Leguminocythereis siniguensis<br />
Limburgina mbassisensis<br />
Loxoconcha ngoJothiensis<br />
Monoceratina sangaJkamensis<br />
NucJeolina tatteuJiensis<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
*<br />
Orthonotacythere gorodiskii<br />
Orthonotacythere spinata<br />
PaijenborcheJJina sp.<br />
PaJeocosta kefensis<br />
PaJeocosta aff. mokattamensis<br />
PaJeocosta sp. CP 19 CARBONNEL<br />
Paracypris ajricana<br />
Paracypris n. sp. 2 SALAHI<br />
Phacorhabdotus Jucidus<br />
ProtobassJerites? trisuJcata<br />
Protobuntonia sp. F6/251 CARBONNEL<br />
Pokornyella lagandongi<br />
Puriana sokonensis<br />
Rehacythereis deltaensis (A et B)<br />
Reticulina proteros<br />
Schizocythere cf muscuJoides<br />
Schizocythere wiedmanni<br />
Soudanella ndiemanensis<br />
Trachyleberis teiskotensis<br />
Urocythereis casteJaini<br />
Urocythereis sinesaloumensis<br />
Uromuellerina ousseynoudiai<br />
Fig. 3.6: Répartition stratigraphiques des espèces d'ostracodes du Sénégal occidental sur les<br />
zones F5 et Hl à H4 (suite).<br />
•<br />
•<br />
282<br />
J
) Zone Hl<br />
286<br />
La. zone HI correspond aux biozones PI à P6b. Elle couvr.e la totalité du Paléocène et<br />
la base de l'Eocène inférieur. .<br />
La sous-zone Hia se situe au Danien (biozones P I-P2). Son toit est assez mal précisé<br />
en raison de la rareté des faunes planctoniques. On notera l'hétérogénéité des<br />
paléoenvironnements de HIa et HI in: mésobathyal à Dakar (H1m), plate-forme moyenne à<br />
externe dans le secteur de Poponguine, domaine littoral à infralittoral à l'est et au sud-est<br />
(HIa). .<br />
La sous-zone Hlb recouvre le Thanétien et l'Yprésien basal (P3-P6b). L'environnement<br />
sédimentaire est assez homogène dans la période: plate-forme interne à moyenne peu profonde<br />
expliquant la grande diversité de· l'ostracofatÎne au Paléocène supérieur. Toutefois<br />
l'ostracofaune du Paléocène supérieur du horst de Diass et de ses bordures immédiates est<br />
beaucoup moins diversifiée qu'ailleurs,. la prolifération des Buntonia n'y étant pas observée<br />
(CARBONNEL, 1986). Cela peut s'expliquer par le fait qu'au Thanétien le secteur formait un<br />
haut-fond soumis à des émersions fréquentes comme nous l'avons vu plus haut.<br />
c) Zone H2<br />
Elle couvre l'Yprésien supérieur (biozones P8 à base P9). La base de l'Yprésien (zone<br />
P7) est généralement azoïque. En P8 et P9, les ostracodes s'épanouissent. L'abondance en<br />
individus des genres Xestoleberis et Loxoconcha dans la population témoigne de l'existence<br />
d'herbiers à Algues. Ceci s'accorde bien avec les données de la microfaune et de la microflore<br />
benthiques: présence d'Algues Mélobésiées et d'Udotéacées (Halimeda sp. et Ovulites sp.)<br />
associées à des Miliolidés, Rotalina, témoignant d'uri milieu néritique ouvert et peu profond<br />
(FLICOTEAUX, 1972).<br />
d) Zone H3<br />
Elle recouvre l'Yprésien sommital et le Lutétien, correspondant aux biozoIi.es P9<br />
sommitale à P 12. Cette période correspond au début de la régression à la suite du soulèvement<br />
dû à la phase pyrénéo-atlasique. La période est favorable à la sédimentation phosphatée grâce<br />
à l'existence de courants ascendants (FLICOTEAUX & LAPPARTIENT, 1972). L'existence<br />
de hauts-fonds et de seuils dans ce contexte favorise l'introduction des genres<br />
Asymmetricythere et Isobuntonia dans la retombée orientale du horst de Diass<br />
(CARBONNEL,1988c).<br />
e) Zone H4<br />
Elle s'étend au Bartonien (biozones Pl3 à PI4?), le toit n'étant pas connu. Le caractère<br />
oligospécifique de la microfaune (Asymmetricythere cinqua) de même que le lithofaciès<br />
(calcaires à Nummulites) caractérisent un milieu marin chaud et peu profond, de type récifal.<br />
1.3.2. Comparaison avec l'échelle d'ostracodes de CARBONNEL<br />
La comparaison avec l'échelle de CARBONNEL établie pour le Paléogène de<br />
Casamance et de Guinée Bissau montre que les deux échelles coïncident dans leurs grandes<br />
. lignes. Des différences notables existent concernant les espèces-index et l'extension<br />
chronostratigraphique des zones. La corrélation entre les deux échelles effectuée sur le tableau<br />
3.8 est approximative et tient compte desq5iîjpeeli\de CARBONNEL (1986 et 1990). .
a) Zone Hl .<br />
287<br />
Elle couvre le Paléocène.et l'Eocène inférieur basal dans les deux échelles..La<br />
profondeur insuffisante de la plupart des sondages étudiés en Casamance et Guinée Bissau n'a<br />
pas permis à CARBONNEL de subdiviser ZI en sous-zones, bien qu'il l'ait envisagé pour le<br />
sondage de Djibélor ("Zl inférieur" = HIa et "Zl supérieur" = HIb) "sur la base d'un<br />
enrichissement. de l'ostracofaune dans la partie supérieure (essentiellement en Buntonia)" .<br />
(CARBONNEL, 1986).<br />
. Les espèces-index retenues en Casamance pour Zl (Leguminocythereis lokossaensis et<br />
Soudanella ndiemanensis) recouvrent en fait l'extension de Z 1 supérieur et se retrouvent au<br />
Sénégal occidental (Hlb). Cependant S. ndiemanensis est rare dans l'ouest du bassin et n'a pas<br />
été retenue comme index. Buntonia sererina (= B. apatayeriyerii REYMENT sensu<br />
CARBONNEL, 1986) retenue aussi comme index de H2 dans notre échelle se retrouve en<br />
Casamance en Z 1.<br />
On peut donc admettre avec CARBONNEL .(1988c) une grande uniformisation<br />
biogéographique du bassin sénégalo-mauritanien en une seule microprovince au moins au<br />
Paléocène supérieur (Zlb = Hlb), en dépit des différences régionales. .<br />
b) Zone H2<br />
Des différences existent entre les échelles, mais elles concernent surtout les taxonsindex,<br />
les deux zones débutant sensiblement à la même période: au Sénégal occidental H2<br />
s'arrête vers le milieu de la biozone P9 alors que Z2 atteint le sommet de la PlO en<br />
Casamance. La composition des associations d'ostracodes des deux régions est différente. En<br />
Casamance Isobuntonia' pascali CARBONNEL constitue l'index de Z2 .associée à<br />
Asymmetricythere sp. 4 CARBONNEL, espèces dont les représentants apparaîtront<br />
ultérieurement dans l'ouest du bassin par suite d'une migration. Par contre les index de ID<br />
dans mon échelle, Evisceratocythere glabella (signalée à Djibélor) et Paracosta culcitosa,<br />
sont presque absents en Casamance.<br />
Ainsi la microprovincialisation du bassin s'opère dès l'Eocène inférieur. En Casamance<br />
s'installe une plate-forme moyenne localement confinée. Au Sénégal occidental s'opère le<br />
passage d'une plate-forme moyenne à externe vers une plate-forme moyenne à interne.<br />
c) Zone H3<br />
Cette zone débute plus tôt à l'ouest (p9 sommitale à P12) alors qu'au sud la zone Z2<br />
s'étend de la PlI à la P13. La division en microprovinces persiste mais tend à s'estomper avec<br />
l'introduction des genres Asymmetricythere et Isobuntonia à l'ouest. Poularia koldaensis<br />
CARBONNEL, index de la zone Z2 en Casamance ne se retrouve pas au nord au-delà de· la<br />
Gambie (CARBONNEL, 1988c). Par contre les index de H3, Asymmetricythere aff. sp. 1<br />
CARBONNEL et Loxoconcha lagosensis sont présents en Casamance. Loxoconcha<br />
lagosensis arrive plus tardivement en Casamance.<br />
d) Zone H4<br />
Les zones H4 et Z4 débutent presque simultanément (en P13 pour H4 et en P14 pour<br />
Z4), le léger décalage observé pouvant être imputable en partie à l'insuffisance des données au<br />
Sénégal occidental. Asymmetricythere cinqua est un index commun et on retrouve une<br />
microfaune oligospécifique de milieu récifal peu profond. Cela traduit le retour à l'uniformité.
293<br />
ressort des' données bibliographiques (CARBONNEL, 1986; 1988 èt 1989) et du présent<br />
travaiL La présence d'espèces à dispersion tardive dans d'autres régions du bassin permet de<br />
donner des indications. sur le sens de leur migration.<br />
a) Migration (probable) à partir de la Mauritanie<br />
Loxoconcha lagosensis, signalée aussi dès le Paléocène en Mauritanie, est connue au<br />
Sénégal occidental au sommet de l'Yprésien et en Casamance au Lutétien.<br />
Asymmetricythere sp. 4 CARBONNEL (Mauritanie, Eocène inférieur) parvient en·<br />
Casamance à l'Eocène moyen.<br />
b) Migration à partir du Sénégal occidental<br />
Afranticythereis attitogonensis, connu au Paléocène supérieur du Sénégal occidental,<br />
se rencontre en Mauritanie à l'Eocène inférieur.<br />
Cytheromorphide inconnu CARBONNEL du .Paléocène supérieur du Sénégal<br />
occidental est connu en Casamance à l'Eocène inférieur.<br />
c) Migration à partir de la Casamance-Guinée Bissau<br />
Loxoconcha saharaensis connu dès le Paléocène supérieur en Casamance et Guinée<br />
Bissau parvient dans l'ouest du bassin à l'Eocène inférieur.<br />
/j Stigmatocythere aff obliqua connu au Paléocène supérieur au sud se retrouve à<br />
l'Eocène inférieur à l'ouest<br />
Bimtonia sp. 8 CARBONNEL connu en Casamance dès le Paléocène inférieur, se<br />
retrouve en Mauritanie à partir de l'Eocène inférieur.<br />
Buntonia compressa connue dès le Paléocène inférieur en Casamance, se retrouve dans<br />
le secteur de Kaolack au Paléocène supérieur puis au nord du Sénégal et dans le secteur de<br />
Bargny à partir de l'Yprésien sommital.<br />
2.1.5. Conclusions<br />
La faune d'ostracodes paléogènes du Sénégal occidental apparaît comme la plus riche<br />
et la plus diversifiée du bassin sénégalo-mauritanien. Les zones Hl à H4 et leurs équivalents<br />
ont été reconnues dans l'ensemble du bassin avec des différences notables selon le<br />
paléoenvironnement<br />
Au Paléocène supérieur on constate une uniformité des conditions à l'échelle du bassin<br />
sénégalo-mauritanien: plate-forme interne à moyenne plus ou moins ouverte sur l'océan,<br />
diversité spécifique élevée. C'est la période de diversification des Buntonia.<br />
A l'Yprésien supérieur et au Lutétien inférieur la différenciation en microprovinces<br />
casamanço-guinéenne (sud), sénégalaise (ouest èt nord du Sénégal) et mauritanienne se<br />
produit. La microprovince casamanço-guinéenne est sous un régime de plate-forme moyenne à<br />
interne avec un confinement souvent marqué à l'Yprésien par suite de l'existence de sillons et<br />
de hauts-fonds (CARBONNEL, 1986). La microprovince sénégalaise est d'abord sous un<br />
régime de plate-forme moyenne à externe à l'Eocène inférieur. Ensuite elle évolue vers une<br />
plate-forme moyenne à interne au passage Yprésien-Lutétien avec formation de hauts-fonds et<br />
de biotopes particuliers (saumâtre près du dôme de Guiers) (CARBONNEL, 1989a). Les<br />
caractéristiques de la microprovince mauritanienne restent à préciser mais les affinités avec la<br />
microprovince sénégalaise sont établies. . -
295<br />
Les travaux de CARBONNEL et al. (1990) sur le Paléocène du secteur nigérien du<br />
. bassin des Iullemeden ont permis d'identifier 19 espèces communes avec le nord-ouest du<br />
Nigéria, le Mali (détroit de Gao) et la Libye, .dont 10 taxons figurant sur la liste .de<br />
BARSOTTI. La composition mixte de la faune du Niger, téthysienne et guinéenne, est mise en<br />
évidente. Ces aute!Jrs envisagent 3 groupes d'immigrants:<br />
- un groupe d'immigrants nordiques venant de Libye pour atteindre le nord du bassin<br />
des Iullemeden mais sans en atteindre le sud: Paracosia transsaharaensis CARBONNEL et<br />
Uroleberis oculata AL FURAIH;<br />
- un groupe plus important d'immigrants méridionaux venant du golfe de Guinée sans<br />
atteindre le détroit de Gao et la Libye: Bairdia ilaroides, Buntonia apatayeriyerii,<br />
Bythocypris josteralii, Platella ewekoroensis, Cytherella sylvesterbradleyi, Cytherelloidea<br />
saharaensis, Dahomeya alata, Exophtalmocythere? usmandanfodioi, Paracypris sokotoensis,'<br />
Paracypris africana, Paracypris n. sp. 1 FOSTER et al., Krithe kalambainaensis et<br />
Xestoleberis kekere;<br />
- un groupe d'immigrants mixtes Nord-Sud et Sud-Nord dont on ne peut connaître la<br />
polarité du déplacement en l'absence d'informations sur leur apparition verticale:<br />
Phalcocythae, Phyrocythere ei Bairdia ilaroensis. .<br />
CARBONNEL et al. (1990) soulignent la rareté des Buntonia au Niger et l'absence du<br />
genre Loxoconcha dans la totalité de la mer transsaharienne. Ces observations sont mises en<br />
rapport avec l'existence d'une barrière de pénétration à la latitude de Kao (sud-ouest du Niger)<br />
et à l'absence d'influences océaniques franches.<br />
Dans le bassin sénégalo-mauritanien les auteurs précités soulignent les affinités des<br />
ostracodes du Cap Vert et de la région de Thiès avec ceux du golfe de Guinée, d'Afrique du<br />
Nord et du Moyen Orient. CARBONNEL (1986) après avoir étudié les ·ostracodes<br />
casamanço-guinéens reprend l'idée de REYMENT sur .les courants migratoires dans le<br />
contexte sénégalo-guinéen. Il note le faible nombre d'espèces communes avec le Sahara et<br />
l'absence dans le golfe de Guinée des espèces tuniso-libyennes connues au Sénégal. il envisage<br />
l'existence de courants migratoires atlantiques et transsahariens, chacun d'eux sélectionnant en<br />
raison de conditions écologiques régionales les espèces dont le comportement "écologique est<br />
différent.<br />
2.2.2. Les courants migratoires africains<br />
En excluant les ostracodes mésobathyaux de la presqu'île de Dakar, 195 taxons sont<br />
recensés à ce jour dans le Paléogène du bassin sénégalo-mauritanien dont 163 déterminés au<br />
niveau de l'espèce. 82 espèces sont communes, proches ou affines avec les autres bassins<br />
africains. Le tableau 3.10 donne la liste de ces espèces et leur répartition dans les différents<br />
bassins. La carte de la figure 3.12 donne le nombre d'espèces communes avec les bassins du<br />
golfe de Guinée (Côte d'Ivoire, Togo, Bénin, bassin côtier du Nigéria), les bassins<br />
transsahariens (bassin des lullemeden, vallée du Tilemsi) et les bassins nord-africains (Algérie,<br />
Tunisie, Libye et Egypte) au Paléocène puis à l'Eocène. Les numéros indiqués correspondent à<br />
ceux des espèces de la liste du tableau 3.10.<br />
Les voies migratoires atlantiques et transsahariennes sont mises en évidence et il a été<br />
. possible d'indiquer pour certaines espèces à dispersion tardive le sens de la migration. Nous<br />
distinguerons les relations faunistiques au Paléocène puis à l'Eocène.<br />
a)' Paléocène<br />
54 espèces sénégalo-mauritaniennes se retrouvent' dans les autres bassins. Elles sont<br />
ainsi réparties: .
296<br />
- 12 espèces sont conununes à tous les bassins. Il s'agit de Bairdia i/aroensis,<br />
Buntonia sehouensis, Dahomeya a/ata, Bythocypris fosteralii, lorubaellà %guni,<br />
lsohabrocythere teiskotensis, Paracypris. sokotoensis, Pha/cocythere vesieu/osa,<br />
Phyrocythere teiskotensis, Quadracythere /agaghiroboensis, Trachy/eberis teiskotensis et<br />
lombaella virgu/ata. Cette dernière espèce n'est toutefois connue au Sénégal qu'à partir de<br />
l'Yprésien.<br />
- 46 espèces sont conununes ou proches avec celles des bassins du golfe de Guinée, les<br />
relations avec ceux-ci étant les plus étroites; .<br />
- 28 espèées sont communes, proches ou affines avec les bassins d'Afrique du Nord;<br />
- 20 espèces sont communes, proches ou affines avec les bassins transsahariens<br />
(Iullemeden, vallée du Tilemsi);<br />
La plupart des espèces ont suivi fa voie atlantique dans un sens ou dans un autre. Le<br />
sens du déplacement est difficile à établir pour la grande majorité des espèces qui apparaissent<br />
presque simultanément dans tous les bassins. Cela traduit la rapidité de la migration. Les<br />
espèces appartenant aux genres Afranticythereis, Leguminocythereis, Loxoconcha,<br />
Soudanel/a, Xesto/eberis et la majorité des Buntonia ont migré par la voie atlantique. D'autres<br />
ont migré plus lentement vers d'autres bassins, ce qui permet de préciser la polarité du<br />
déplacement:<br />
- Afranticythereis attitogonensis (2), Loxoconcha /agosellsis (48), Protobuntonia sp.<br />
P7 CARBONNEL (65) et
. 298<br />
.<br />
Spinicythere delafossei (74) en provenance du bassin sénégalo-mauritanien atteignent le golfe<br />
de Guinée à l'Eocène;<br />
- Buntonia pulvinata (13), B. semitecta (16), lorubaella virgulata (34), lsobuntonia<br />
tattami (35) et Leguminocythereis isobopaensis (41) parviennent au Sénégal à l'Eocène en<br />
provenance du golfe de Guinée; .<br />
- Paracypris n. sp. 2 SALAHI (59) arrive en Libye à<br />
l'Eocène inférieur en provenance du Sénégal, alors que Loxoconcha saharaensis (50) et<br />
Xestoleberis n. sp. 2 SALAHI (82) font le chemin inverse pour atteindre le Sénégal à l'Eocène<br />
inférieur. De plus la présence dès le Paléocène supérieur sénégalais de Uromuellerina<br />
ousseynoudiai, dont le genre n'est connu jusqu'ici que dans l'Eocène inférieur d'Egypte, milite<br />
en faveur d'une origine ouest-africaine de ce genre.<br />
Un nombre restreint d'espèces a suivi la voie saharienne. Elles se répartissent en deux<br />
groupes:<br />
- un groupe d'espèces nord-sahariennes comme Buntonia tichittensis (18),<br />
Paragrenocythere praecrassa (60), Nucleolina ·tatteuliensis (52) et Uroleberis glabella (80)<br />
sont présentes en Afrique du Nord, au Mali (vallée du Tilemsi et détroit de Gao) et au<br />
Sénégal;<br />
- un groupe plus important d'espèces sud-sahariennes présentes dans le bassin des<br />
Iullemeden (nord-ouest du Nigéria et sud-ouest du Niger), au Sénégal et/ou dans le golfe de<br />
Guinée san:> qu'on puisse préciser la polarité du déplacement. Ce sont Buntonia<br />
apatayeriyerii, B. livida, Bythocypris olaredodui, Cytherella sylvesterbradleyi,<br />
Cytherelloidea saharaensis, Paracypris africana, Xestoleberis kekere,<br />
Cette répartition se comprend mieux en admettant avec CARBONNEL et al. (1990)<br />
l'existence d'une barrière de pénétration au sud du Niger (latitude de Kao) séparant le bassin<br />
des Iullemeden en secteurs nord et sud. Il faut aussi prendre en considération l'absence<br />
d'influences océaniques franches dans la mer transsaharienne et les conditions écologiques<br />
contraignantes et instables d'une mer peu profonde (moins de SOm) dont le renouvellement des<br />
eaux devait être malaisé (REYMENT, 1980; CARBONNEL et al., 1990). Seules les espèces<br />
plus tolérantes ont pu migrer d'un bout à l'autre de cette mer, le reste s'arrêtant là où lès<br />
influences océaniques s'affaiblissaient.<br />
Cependant certaines espèces connues à la fois dans le·golfe de Guinée, les bassins<br />
transsahariens, l'Afrique du Nord et les bassins nord-ouest africains (bassin sénégalomauritanien)<br />
ont pu emprunter à la fois les voies atlantique et transsaharienne. C'est le cas de<br />
Bairdia ilaroensis et de Dahomeya alata, cette dernière étant signalée au Mali dès le<br />
Maastrichtien (DAMOTTE, 1992).<br />
Rappelons l'objection faite à l'existence d'une liaison marine entre le golfe de Guinée et<br />
la Méditerranée à travers le Sahara au Paléocène: l'absence de dépôt paléocène dans la région<br />
de Bida (sur 600 km) entre le secteur nigérian du bassin des Iullemeden et le bassin côtier<br />
nigérian au sud (BELLION, 1992). La confirmation de cette hypothèse exigeait entre autres<br />
l'obtention de renseignements sur les· ostracodes des bassins nord-ouest africains (bassin<br />
sénégalo-mauritanien et bassin de Tarfaya-EI Ayoun). Les données fournies par le bassin<br />
sénégalo-mauritanien militent en faveur de l'existence d'une connexion marine transsaharienne<br />
au Paléocène. REYMENT (1977) évalue la durée de cette liaison à moins de 100 000 ans.<br />
Plus récemment, DAMOTTE & MASSALA (1994) ont recueilli près de 24 espèces<br />
d'ostracodes d'âge Crétacé supérieur-Eocène dans le bassin côtier congolais et qui sont<br />
communes avec les bassins d'Afrique de l'Ouest (Sénégal, Togo, Mali, Nigéria) et du Nord.<br />
Ces affinités faunistiques, selon ces auteurs, sont un argument suppléméntaire en faveur de
· '. 299<br />
l'existence de communications entre l'Afrique de l'Ouest au sens large et l'Afiique du Nord.<br />
durant la période et la persistance du bras de mer assurant la communication Afrique de '<br />
1'0uest-Afiique du Nord par le Mali depuis le Sénonien.<br />
L'existence d'affinités faunistiques étroites entre des bassins aussi éloignés les uns des<br />
autres à la même époqlie traduit une certaine homogénéité des conditions écologiques qui ont.<br />
présidé à l'apparition et à la diffusion de ces espèces. On note partout malgré des différences<br />
locales notables une transgression culminant au Paléocène supérieur (bassin des IuUemeden)<br />
ou à la base de l'Eocène inférieur (bassin sénégalo-mauritanien) et la présence d'une plateforme<br />
continentale peu profonde soumise à un climat chaud et humide. Cette homogénéité des<br />
conditions et la diffusion très rapide de la plupart des espèces permettent de reconmutre un<br />
certain nombre de marqueurs paléocènes communs à presque tous ces bassins: Buntonia<br />
punctata, B. sehouensis, Bythocypris josteralh,' Iorubaèlla ologuni, Isohabrocythere<br />
teiskotensis, Leguminocythereis lokossaensis, Nucleolina tatteuliensis, Phalcocythere<br />
vesiculosa, Phyrocythere teiskotensis et Trachyleberis teiskotensis.<br />
b)Eocène<br />
Cette période est caractérisée par une réduction importante du nombre des espèces<br />
communes aux bassins ouest et nord-africains, par suite de modifications du<br />
paléoenvironnement et des différenciations locales intervenues. 16 espèces sénégalomauritaniennes<br />
communes, proches ou affines se retrouvent dans les autres bassins entre<br />
l'Eocène inférieur et l'Eocène moyen: Il espèces dans le golfe de Guinée, 6 en Afrique du<br />
Nord et aucune dans les bassins des Iullemeden et la vallée du Tilemsi par suite de la rupture<br />
de la communication marine avec le golfe de Guinée et du retrait de la mer du Sahara.<br />
Les échanges de faunes entre le Sénégàl, le golfe de Guinée et l'Afrique du Nord se<br />
font par l'Atlantique. La polarité du déplacement de certaines espèces à dispersion plus lente il<br />
été précisée:<br />
- Asymmetricythere tertia (5) et Hermanites regulosa (32) connues dès l'Eocène<br />
inférieur au Sénégal n'apparaissent au Togo qu'à l'Eocène moyen, tandis que Ruggieria aff.<br />
triangulata (70) (Eocène inférieur à moyen au Sénégal) n'est connue en Côte d'Ivoire qu'à<br />
l'Oligocène;<br />
- Dahomeya omarai (29) et Loculicytheretta minuta (47) (Eocène inférieur du bassin<br />
sénégalo-mauritanien) apparaissent en Tunisie et en Egypte à l'Eocène moyen,<br />
Loculicytheretta aff. gortanii (46) faisant le parcours inverse.
,<br />
ESPECES Sénégal Golfe de<br />
Guinée<br />
Sahara Afriqu<br />
du<br />
l. Aeanthocythereis sp. SALAHI<br />
2. Afrantieytlwreis attitogonensis<br />
. 3. Afranticythereis bopaensis<br />
4. Asymmetrieythere einqua<br />
5. Asymmetrieythere tertia<br />
6. Aulocytheridea kisslingi<br />
7. Bairdia ilaroensis<br />
8. Buntonia apatayeriyerii<br />
9. Buntoniafortunata<br />
IO.Buntollia glomerosa<br />
Il.Buntollia issabaensis<br />
I2.Buntonia livida<br />
13 Buntollia pulvinata<br />
14.Buntollia punetata<br />
15.Buntollia sehouensis<br />
16.Buntonia semiteeta<br />
17.Buntollia tenuipu"ctata<br />
18.Buntonia tiehittensis<br />
19.Buntonia aff. filemsiensis<br />
20.Buntonia sp. 1SALAHl<br />
2l.Bythocypris alejo<br />
22.Bythoeypris fosteralii<br />
23.Bythocypris olaredodui<br />
24.Cytherella sylvesterbradleyi<br />
25.Cytherelloidea saharaensis<br />
26.Cytherelloidea shaTlgoi<br />
27.Cytherelloidea triobliqua<br />
28.Dahorneya alata<br />
29.Dahomeya ornarai<br />
30.Eocytheropteron alidoui<br />
El<br />
PS<br />
PS<br />
EM<br />
EM<br />
PS<br />
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PS<br />
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Nord<br />
El<br />
Maa<br />
Maa<br />
PS<br />
PS<br />
Maa<br />
P<br />
PS<br />
P<br />
PS<br />
PS<br />
EM<br />
3l.Hazelina paranea<br />
El EM<br />
32.Hermanites regiJlosa PS P PS P<br />
33.Iorubaella ologuni El PS PS PS<br />
3410rubaella virgulata EM PS PS<br />
351sobuntonia tattami PI PS PS PS<br />
361sohabrocythere teiskotensis PI Maa<br />
37 Jubatoeythere retieulatus PS PS<br />
38.KiTlg11lainajorbenina PS Maa Maa<br />
39.Leguminocythereis exigua PS PS P<br />
40.Leguminocytherereis freseoensis EM PS<br />
41_Leguminocythereis isobopaensis<br />
Tableau 3.10: Répartition des ostracodes paléogènes sénégalo-mauritaniens dans les bassins<br />
ouest et nord-africains.<br />
(Maa =Maastrichtien; P =Paléocène; Pl = Paléocène inférieur; PM = Paléocène moyen; PS = Paléocène supérieur; El<br />
= Eocène inférieur; EM = Eocène moyen; ES =Eocène supérieur, Oh = Oligocène). .<br />
Sources:APOSTOLESCU (1%I);BARSOTTI (1963); REYMENT (1963, 1964, \980); REYMENT & REYMENT<br />
(1978); DaNZE et al. (1982); CARBONNEL (1986); CARBONNEL (1992); DAMOTTE (1992); ce travail<br />
300<br />
....<br />
)-
ESPECES Sénégal Golfe de Sahara Afriqudu<br />
42.Leguminocyther. lagaghiroboensis Maa<br />
Guinée<br />
Maa<br />
Nord<br />
P S .<br />
43.Leguminocythereis lokossaensis<br />
44.Leguminocythereis senegali:nsis<br />
PS<br />
PS<br />
PS<br />
PS<br />
PS<br />
.45Limburginafrescoensis PS PS<br />
.46Loculicytheretta afI gortanii<br />
47.Loculicytheretta minuta<br />
48.Loxoconcha lagosensis<br />
49Loxoconcha nigeriensis<br />
50.Loxoconcha saharaensis<br />
51.Neonesidea e1ongatoilaroensis<br />
52.Nannocythere vitilis<br />
53.Nucleolina tatteuliensis<br />
54.Paijenborchellina ijuensis<br />
55.Paleocosta kefensis<br />
56.Paleocosta aff.mokallamensis<br />
57.Paracypris africana<br />
58.Paracypris cf. jonesi<br />
59.Paracypris sokotoensis<br />
60.Paracypris n. sp. 2 SALAHI<br />
1O.Paragrenocyther praecrassa<br />
62.Phalcocythere vesiculosa<br />
63.Phyrocythere teiskotensis<br />
64.Protobasslerites? trisulcata<br />
65.Protobuntonia sp F6/25 1 CARBONN<br />
66.Protobuntonia sp. F7 CARBONNEL<br />
67.Quadracythere lagaghiroboensis<br />
68.Rehacythereis deltaensis<br />
69.Reticulina proteros<br />
70.Reticulina sangalkamensis<br />
71 Ruggieria aff. triangulata<br />
n.schizocythere cf. musculoides<br />
73.Schizocythere orisaokoi<br />
74.Spinicythere delafossei<br />
75.Soudanella laeiniosa laeiniosa<br />
76.Soudanella laeiniosa triangulata<br />
77.Stigmatocythere aff. obliqua<br />
78.Togoina aff. obesa<br />
79Trachyleberis teiskotensis<br />
80. Uroleberis glabella<br />
81 Xestoleberis kekere<br />
82Xestoleberis n. sp. 2 SALAHI<br />
ES<br />
El<br />
PS<br />
El<br />
PS<br />
PI<br />
Maà<br />
PS<br />
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Maa<br />
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EM<br />
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PS<br />
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El<br />
PS<br />
PS<br />
PS<br />
P<br />
PI<br />
PI<br />
PS<br />
PS<br />
PS<br />
PS<br />
Tableau 3.10: Répartition des ostracodes paléogènes sénégalo-mauritaniens dans les bassins<br />
ouest et nord-africains (suite).<br />
301
2.3. Relations avec le reste du monde<br />
La carte de la figure 3.13 donne les relations. microfaunistiques du bassin sénégalomauritanien<br />
avec les autres bassins du monde.<br />
2.3.1. Avec le Moyen-Orient et le Pakistan<br />
302<br />
Certônes espèces communes ou affines avec des espèces du Paléogène d'Afrique du<br />
Nord se retrouvent en Israël et en Jordanie. Ce sont Paleocosla aff. mokallamensis, Reliculina<br />
proleros et Soudanella laciniosa triangu/ala (BASSIOUNI, 1970; HONIGSTEIN el al.,<br />
1991). Les affinités avec le Moyen-Orient sont très fortes. au niveau des genres:<br />
Asymmetricylhere, Bunlonia, Leguminocylhereis, Paleocosla, Paracosla, Phalcocylhere,<br />
Paragreriocylhere, Reliculina, Soudanella, avec des espèces proches se retrouvant des deux<br />
côtés.<br />
Au Pakistan, on retrouve la plupart des genres communs avec le Moyen-Orient. Une<br />
espèce affine, Stigmalocylhere aff. obliqua dont l'espèce est décrite dans l'Eocène inférieur du<br />
Pakistan, se retrouve en Casamance dès le Paléocène supérieur (CARBONNEL, 1986).<br />
2.3.2. Avec l'Afrique du Sud (Natal)<br />
DINGLE (1976) signale Stigmalocylhere cf. obliqua dans l'Eocène moyen et supérieur<br />
du plateau continental du Natal et Legumillocylhereis cf. lokossaensis à l'Eocène supérieur et<br />
à l'Oligocène. Les genres Buntonia et Pondoina sont communs aux deux bassins.<br />
2.3.3. Avec l'Amérique du Sud (Brésil, Argentine)<br />
Une seùle espèce est commune avec le Danien inférieur du Brésil, Soudanella<br />
laciniosa lriangulala (NEUFVllLE, 1979). Selon REYMENT & ARANKI (1991), cette<br />
espèce dériverait de Bun/onia ioruba REYMENT dans le golfe de Guinée et se serait<br />
introduite au Brésil grâce aux courants Est-Ouest. Par contre CARBONNEL (1991) place<br />
l'origine de cette espèce au Brésil dès la base du Danien; elle se serait ensuite introduite dans le<br />
golfe de Guinée au Danien (nannozone NP2 correspondant à la biozone PIc de BERGGREN<br />
au moins). L'auteur invoque à la fois la présence de contre-courants et la transgression du<br />
début du Paléocène pour expliquer le franchissement de l'Atlantique sud-équatorial. La<br />
dispersion le long des côtes du golfe de Guinée serait ensuite intervenue au Paléocène .à la i'.<br />
faveur des contre-courants. Les données dont je dispose ne me permettent pas de trancher en<br />
faveur de l'une ou de l'autre hypothèse. Signalons que Soudanella gr. laciniosa est citée dès le<br />
Maastrichtien en Côte d'Ivoire (BABINOT, 1981) alors que l'apparition la plus ancienne de<br />
Soudanella laciniosa lriangula/a au Sénégal remonte au Danien supérieur (falaise de<br />
Poponguine: biozone Pld de BERGGREN).<br />
La présence du genre Huantraiconella dans le Paléocène supérieur du Sénégal prouve -,<br />
aussi l'existence d'affinités faunistiques entre l'Argentine et l'Afrique occidentale au Paléocène.<br />
Ce genre connu en Argentine à la base du Danien
304<br />
Les familles accessoires sont souvent·· représentées par un ou deux genres:<br />
Cytherideidae (6 espèces), Loxoconchidae (6), Xestoleberididae (6), Bythocyprididae (4),<br />
Paracyprididae (5), Brachycytheridae (4), Schizocytheridae (3), Bairdiidae (2),<br />
Bythocytheridae (2), Cytheridae (1) et Pontocyprididae (1). Elles renferment 35 espèces au<br />
total. .<br />
Une répartition similaire a· déjà été observée dans le Paléogène casamançais<br />
(CARBONNEL, 1986): les Cytheruridae, y sont moins représentés, les Bairdiidae et<br />
Cytherellidae n'ayant pas fait l'objet d'une étude.<br />
1.1.2. Evolution de la proportion des familles<br />
La réduction du nombre des espèces et leur renouvellement du Paléocène à l'Eocène<br />
s'accompagne d'une légère augmentation de la proportion des Trachyleberididae suite à la<br />
disparition des Pontocyprididae et Schizocytheridae (fig. 3.17 c). On assiste à la réduction des<br />
Buntonia et à un développement certain des genres Asymmetricythere et Isobuntonia chez les<br />
Buntoniinae.<br />
1.2. Les principaux genres d'ostracodes<br />
Un certain nombre de genres revêtent une grande importance au Sénégal occidental du<br />
fait de leur grande diversité. Par ordre décroissant de diversité ce sont les genres Buntonia,<br />
Leguminocythereis, Hermanites, Cytherella, Cytherelloidea, Bythocypris; Paracypris,<br />
Eocytheropteron et Xestoleberis qui renferment 67 taxons et 42,67 % des espèces.<br />
1.2.1. Genre Buntonia<br />
Son explosion notée en Casamance (CARBONNEL, 1986) avec Il espèces présentes<br />
est confirmée dans l'ouest du bassin: 20 taxa présents dont 17 au Paléocène et 4 espèces à<br />
l'Eocène (3 espèces y font leur apparition).<br />
1.2.2. Genre Leguminocythereis<br />
8 espèces sont connues dont 5 au Paléocène (2 nouvelles) et deux à l'Eocène. Deux<br />
morphes de Leguminocythereis senegalensis ont été distingués. La diversification de ce genre<br />
au Sénégal n'a pas été soulignée jusqu'ici.<br />
1.2.3. Genre Hermanites<br />
Parmi les espèces décrites dans le Paléogène d'Afrique de l'Ouest, seule Hermanites<br />
regulosa (Togo) est représenté. Sept taxa sont recensés dans ce travail dont 4 nouvellement<br />
décrits et 2 laissés en nomenclature ouverte.<br />
1.2.4. Genre Cytherella<br />
Ce genre ubiquiste possédant peu de caractères distinctifs n'avait pas fait l'objet d'étude<br />
systématique dans le Paléogène sénégalais. Sur les 6 taxons présents, 3 espèces nouvelles sont<br />
décrites.
of" • • "<br />
........<br />
a) répartition globale au Paléocêne et a l'Eocêne<br />
.b) au Paléocêne c) à l'Eocêne<br />
305<br />
Fig. 3.14; Principales familles d' ostracodes du Sénégal<br />
occidental et évolution de leur proportion au Paléocêne et à<br />
l'Eocène.
CHAPITRE 4: SYNTHESE REGIONALE. PLACE DU<br />
SENEGAL OCCIDENTAL DANS LE BASSIN<br />
SENEGALO-MAURITANIEN
1.5. Marnes grises ou jàunâtres à passées calcaires<br />
. , Cette formation est présente seulement dans le secteur de Kaolack, l'épaisseur<br />
atteignant 62 m (Mbowène Soulèye).<br />
1.6. Calcaire marneux coquillier<br />
311<br />
. Riche en macrofaune (gastropodes, lamellibranches), cette formation est connue sous<br />
un faciès presque identique dans les secteurs de Kaolack et de Joal-Fadiouth. Dans le secteur<br />
de Joal-Fadiouth, elle constitue l'Horizon de Ngazobil (TESSIER, 1952), équivalente aux<br />
marnes à Lucines de la tranchée de Bargny (.secteur de Rufisque-Bargny) (DUCASSE et al., .<br />
. .<br />
1978). L'épaisseur maximale connue est de 37 m dans le secteur de Kaolack (Keur Yoro).<br />
1.7. Marnes et argiles à silex à la base<br />
Elles ont été reconnues dans tous les secteurs à l'exception de ceux de Rufisque<br />
Bargny et de Dakar. On y rencontre les plus grandes variations latérales et velticales de faciès.<br />
Dans l'ensemble, les marnes ou argiles sont blanches au sommet et grises à la base en<br />
s'enrichissent en silex. Un petit niveau de calcaire marneux à silex et glauconie se rencontre à<br />
la base de façon constante dans le secteur de Joal-Fadiouth; l'épaisseur varie entre 1 et 5 m.<br />
1.8. Calcaire coquillier<br />
Très riche en macrofaunes (lamellibranches, gastropodes, oursins), cette formation<br />
constitue le "calcaire zoogène" (TESSIER, 1952). Elle est connue dans tous les secteurs à l'est<br />
de Diam Niadio et comporte des variations latérales et verticales de faciès. La base est grésocalcaire<br />
ou argilo-sableuse dans le secteur de Kaolack, le sommet s'enrichit en marnes. A<br />
Poponguine, des lumachelles et brèches calcaires reposent sur le calcaire coquillier cristallin. A<br />
Diam Niadio (DN2), des grès calcaires glauconieux et des argiles feuilletées surmontent le<br />
calcaire zoogène. Une karstification importante affecte cette formation autour du horst de 1".<br />
Diass et dans le secteur de Joal-Fadiouth, phénomène qui s'estompe dans le secteur de<br />
Kaolack. La puissance totale atteint 103 m à Mont-Rolland (pP 12) et 79 fi à Mbassis.<br />
1.9. Lumachelles argileuses<br />
Dans le secteur de Kaolack, elles se rencontrent entre le calcaire coquillier au sommet<br />
et les sables argileux coquilliers à la base; elles passent latéralement à des argiles sableuses. A<br />
l'ouest (Mont-Rolland, Diam Niadio), les niveaux équivalents sont gréso-calcaires et<br />
glauconieux. Les formations marno-calcaires de Ndayane-Poponguine et des Madeleines de<br />
Dakar constituent à l'ouest leur équivalent latéral.<br />
1.10. Sables argileux coquilliers<br />
Ces sables constituent la base des sondages étudiés dans le secteur de Kaolack (où<br />
elles renferment des débris ligneux) et à Mont-Rolland. Ils fonnent un aquifère exploité par un<br />
grand nombre de sondages de l'ouest du Sénégal et sont l'équivalent du sommet de série du<br />
Cap de Naze.
2. CORRELA110NS BIOSTRATIGRAPHIQUES<br />
312<br />
Les foraminifères planctoniques et benthiques n'ont pas fait l'objet d'une étude<br />
systématique mais la plupart des taxa identifiés sont illustrés à la fin de ce travail (planches 20<br />
à 27). Les associations de foraminifères planctoniques ont permis dans la plupàrt des cas de<br />
dater les terrains. Cette datation est complétée par les données des palynoflores, des<br />
associations de foraminifères benthiques et d'ostracodes. .<br />
2.1. Données des foraminifères planctoniques<br />
La figure 4.2 donne la position des coupes et sondages sur l'échelle de biozonation<br />
internationale.<br />
Les associations de foraminifères planctoniques observées à la base du Cap de Naze<br />
permettent de reconnaître le Campanien terminal (zone à Globotruncana calcarata) et le<br />
Maastrichtien moyen à la base de la série du Cap de Naze (zones à G.aegyptiaca et<br />
Gansserina gansseri) (KHATlB et al., 1990). Le sommet du Cap de Naze et les sables<br />
argileux coquilliers des sondages, dépourvus de foraminifères planCtoniques," pourraient.<br />
appartenir à la zone à Abathomphalus mayoroensis.<br />
Les associations planctoniques observées dans le secteur de Kaolack entre les<br />
lumachelles argileuses et les calcaires à Nummulites appartiennent aux biozones Pl à P13.<br />
Elles caractérisent le Paléocène et l'Eocène moyen. Dans les autres secteurs, les biozones<br />
reconnues varient selon la profondeur des sondages et la richesse en foraminifères<br />
planctoniques des terrains: Pl-P4 à Dakar, Pl-P8 à Poponguine-Cap de Naze, P3-P9 dans le<br />
secteur de Thiès, et P4-P9 dans le secteur de Joal-Fadiouth. BRANCART (1977) a mis en<br />
évidence une lacune partielle de la zone P2 dans le sondage de Sangalkam. La rareté des<br />
foraminifères planctoniques à la base du Paléocène dans les sondages étudiés ne permet pas de<br />
confirmer l'existence de cette lacune. A Poponguine, la présence d'une discordance entre les<br />
marno-calcaires de Poponguine-Ndayane (Pl-P2) et le calcaire zoogène confirme l'existence<br />
d'une lacune au moins entre le sommet de la P2 et la base de la P3 autour du horst de Diass.<br />
2.2. Données des palynoflores et des foraminifères benthiques<br />
2.2.1. Données des palynoflores<br />
Les palynoflores des niveaux détritiques de base du sondage de Walalane ont permis<br />
d'identifier le Maastrichtien (présence de Pteriretisyncolpites magnosagenatus et<br />
Ariadnaesporites spp.) et le Paléocène (zone à Proxapertites cursus).<br />
2.2.2. Données des foraminifères benthiques<br />
L'évolution des associations de foraminifères benthiques est parallèle à celle des<br />
foraminifères planctoniques, ce qui permet de faire des corrélations avec ces microfaunes..<br />
Ali Maastrichtien, les foraminifères benthiques rares et souvent indéterminables,<br />
renferment de nombreux Bulimina, Orthokarstenia, Siphogenerinoides et agglutinés au Cap<br />
de Naze. A Mont-Rolland, la présence de Orthokarstenia ewaldi au sommet des sables<br />
argileux coquilliers â permis de fixer la limite entre le Maastrichtien et le Paléocène.<br />
Au Paléocène et à l'Eocène, la succession des associations a, b, c, d et e à l'est du fossé<br />
de Rufisque est remarquable:<br />
- l'association a, qui caractérise les z"ones Pl-P2, est généralement pauvre et renferme<br />
des espèces de la "Tethyan Carbonate Fauna,t de BERGGREN. A Poponguine et Toubab
.. 317<br />
aux marnes à Lucines de Bargny et aux marnes et calcaires de la SOCOCIM (DUCASSE et<br />
al., ·1978).<br />
3.3.2. Lutétien (PIO-P12)<br />
Le Lutétien correspond au sommet des calcaires marneux coquilliers et aux marnes<br />
grises ou jaunâtres du secteur de Kaolack, et aux calcaires de Bargny. Dans les régions de<br />
Thiès et de DiourbeI, il correspond aux marnes et calcaires fossilifères de Bellevue et de Thiès,<br />
au niveau dé Pallo, aux calcaires de Thièpe-Lambaye et aux marnes'de Lam-Lam (DUCASSE<br />
et al., 1978) A Dakar, les formations de la Poudrière et de la Plage de l'Anse Bernard<br />
.appartiennent au Lutétien (ÇASTELAIN et al., 1965).<br />
3.3.3. Bartonien (P13-P14?)<br />
Le Bartonien est connu dans le secteur de Kaolack avec les calcaires à Nummulites,<br />
équivalents latéraux des phosphates de chaux de Taiba et de Lam-Lam et des latéritoïdes<br />
phosphatés du plateaude Thiès (DUCASSE et al., 1978). .<br />
La carte de la figure 4.4 donne l'écorché des formations anté-oligocènes du Sénégal<br />
occidental.<br />
3.4. Les formations post-éocènes<br />
Elles sont représentées par des argiles sableuses, des formations latéritiques et des<br />
sables argileux.<br />
Les argiles sableuses présentes uniquement en bordure du Saloum, correspondent au<br />
"Continental terminal" (Miocène moyen terminal à Plio-Pléistocène) défini par TESSIER et al.<br />
(1975).<br />
Les formations latéritiques sont le produit d'une altération ferrugineuse en climat<br />
tropical humide au Pliocène et au Pléistocène (DEMOULIN, 1970; NAHON, 1971) (in<br />
FAYE, 1983).<br />
Les sables argileux représentent d'anciennes formations dunaires attribuées au<br />
Quaternaire (ELOUARD, 1967).<br />
4. PALEOENVIRONNEMENTS ET EVOLUTION GEODYNAMIQUE<br />
L'évolution des paléoenvironnements du Sénégal occidental entre le Crétacé terminal<br />
et l'Eocène moyen est reconstituée sur la figure 4.5.<br />
L'histoire géodynamique de la région est conditionnée par la structure en horst et<br />
graben de son extrémité occidentale: horsts de Dakar et de Diass, séparés par le fossé<br />
subsident de Rufisque-Sangalkam. La retombée orientale du dôme de Diass est formée de<br />
terrains plongeant doucement vers l'est.· Cette structure explique la répartition spatiale des.<br />
associations de microfaunes benthiques (foraminifères benthiques, ostracodes). L'évolution de<br />
ces associations est conditionnée par les variations eustatiques globales et les mouvements'<br />
tectoniques qui ont modifié les paléoenvironnements au cours de la période.<br />
4.1. Au Crétacé terminal<br />
Le Cap-Vert est un domaine de plate-forme interne à moyenne largement. ouvert sur·<br />
l'océan, avec un domaine subsident dans la région de Rufisque.
4.5. AI'Eocène moyen<br />
321.<br />
La régression amorcée vers la fin de l'Yprésien s'accentue à l'Eocène moyen, à la<br />
faveur des déformations tectoniques cassantes affectant l'ensemble du bassin (BELLION,<br />
1989), et dans un contexte de mer chaude et ouverte. Des hauts-fonds et des récifs favorables<br />
'à la sédimentation phosphatée et au dépôt de calcaires' à Nummulites se mettent<br />
progressivement en place. . .<br />
II. LE SENEGAL OCCIDENTAL DANS LE BASSIN SENEGALO<br />
MAURIlTANIEN<br />
Les travauxde CASTELAIN (1965), SPENGLER et al. (1966), MONCIARDINI<br />
(1966), BELLION (1987), LY (1985) et LY & ANGLADA (1992), auxquels je me réfère, .<br />
mettent en évidence les traits communs et les particularités des différentes régions du bassin<br />
sénégalais. Les faits les plus marquants de l'évolution biostratigraphique et géodynamique<br />
entre le Crétacé terminal et l'Eocène supérieur sont retracés çi-après, en insistant sur les<br />
particularités du Sénégal occidental.<br />
1. Maastrichtien<br />
Le Maastrichtien est connu sous des faciès détritiques dans l'ensemble du bassin<br />
sénégalais. Au niveau du Cap-Vert et en Basse Casamance, les sédiments marno-argileux<br />
riches en microfaune planctonique indiquent la proximité de la pleine mer. Dans la plus grande<br />
partie de l'ouest et du centre du bassin, les dépôts sablo-argileux. renferment des débris<br />
coquilliers et ligneux, ainsi qu'une· microfaune rare caractérisant un domaine littoral ou<br />
lagunaire. A l'est du bassin, le Maastrichtien est sableux et azoïque.<br />
Les mouvements tectoniques fini-maastrichtiens sont responsables' de l'émersion de<br />
l'anticlinal de Diass et de l'ascension des dômes de sel au large de la Casamance. L'érosion qui<br />
.s'en est suivie est responsable de la lacune partielle du Maastrichtien autour du Dôme de Diass<br />
et du Dôme Flore de Casamance.<br />
.2. Paléocène<br />
Au début du Paléocène, une transgression en provenance de la Basse Casamance<br />
envahit le bassin en direction du nord (MONCIARDINI, 1966). Au niveau du Cap-Vert, la<br />
transgression plus circonscrite installe un domaine marin profond (plate-forme externe et talus<br />
moyen). Dans la zone de Rufisque, des failles normales synsédimentaires actives permettent<br />
l'accumulation de dépôts épais, riches en microfaunes planctonique et benthique. Dans la<br />
majeure partie du bassin, le Paléocène inférieur est connu sous des faciès détritiques à<br />
microfaune rare caractérisant les domaines littoral et infra-littoral.<br />
Au Paléocène supérieur les calcaires zoogènes et les calcaires marneux prédominent.<br />
Une plate-forme moyenne à externe, devenant littorale, s'installe en Casamance (LY &<br />
CARBONNEL, 1987). Au Sénégal occidental, une plate-forme carbonatée (interne à<br />
moyenne) s'installe autour de la zone haute à tendance récifale de l'anticlinal de Diass.<br />
Dans le centre et l'est du bassin (Ferlo, Tambacounda) les sédiments détritiques à<br />
Nummulites cordelées et Operculines, dépourvus de faune planctonique, dominent au<br />
Paléocène supérieur. Sur la bordure orientale du bassin la sédimentation ·est entièrement<br />
détritique (BELLION, 1989).
• • .. . ... .. 322<br />
•Les mouvements tectoniques intra-paléocènes sont enregistrés au niveau de l'anticlinal<br />
de Diass qui émerge partiellement à la fin du Danien et au Thanétien. Le soulèvement de la fin<br />
du Paléocène est contemporain de la surrection des anticlinaux de Dakar et de Diass à l'ouest,<br />
du Dôme Flore de Casamance au sud et de la mise en place du hàut-fond précurseur de<br />
l'anticlinal de Guiers au nord.<br />
3. Eocène inférieur<br />
Une transgression importante en provenance du nord-ouest envahit le bassin au début<br />
de l'Yprésien (MONCIARDINI, 1966). Dans la presqu'île de Dakar s'installe un domaine de<br />
plate-forme externe à" talus supérieur, alors qu'une épaisse série argileuse s'accumule dans le<br />
: fossé de Rufisque-Sangalkam.<br />
Dans la majeure partie du bassin sénégalo-mauritanien la sédimentation est argilomarneuse<br />
à accidents siliceux et phosphatés, des faciès marno-calcaires apparaissant au<br />
sommet. La Casamance est un domaine de plate-forme moyenne à externe (LY &<br />
ANGLADA, 1992). A l'ouest, une régression s'amorce vers la fin de l'Yprésien. Au NE du<br />
bassin (vallée du fleuve Sénégal) le dépôt de grès·calcaires indique la proximité du continent.<br />
Aucun indice d'émersion n'est observé dans l'anticlinal de Diass qui est largement immergé.<br />
Les niveaux dolomitiques (MONCIARDINl, 1966) et les faciès saumâtres à lignite<br />
(CARBONNEL, 1988b) de la zone du lac de Guiers sont des indices de la surrection de<br />
l'anticlinal de Guiers.<br />
4. Eocène moyen<br />
Les sédiments sont calcaro-mameux, associés à des argiles et phosphates dans la· plus<br />
grande partie du bassin. Les apports terrigènes sont limités à la bordure orientale du bassin.<br />
Au Bartonien la tendance récifale se manifeste par le dépôt de calcaires à Nummulites au<br />
Sénégal occidental et en Casamance. Au centre du bassin les dépôts sont de faible puissance,<br />
ce qui peut résulter d'une condensation de série et/ou d'une forte érosion postérieure. La<br />
bordure du bassin est seulement soupçonnée vers l'est, avec des faciès détritiques littoraux<br />
presque abiotiques (MONCIARDINI, 1966).<br />
La série de l'Eocène moyen du Sénégal occidental est souvent tronquée au sommet en<br />
raison de l'érosion post-éocène et du contact avec le Continental terminal et le Quaternaire.<br />
Aux environs de Tivaouane, FLICOTEAUX (1982; in BELLION, 1989) a décrit une série<br />
condensée riche en phosphate de chaux exploitée à Taiba. L'ensemble phosphaté est<br />
discordant sur les marnes de Lam-Lam (Lutétien) et sur l'Eocène inférieur. li est surmonté par<br />
d'autres niveaux phosphatés d'âge Eocène supérieur à Oligocène. Cette condensation de série<br />
traduit la régression amorcée à la fin de l'Yprésien et déjà manifeste sur la bordure nordorientale<br />
du bassin (BELLION, 1989).<br />
La fin de l'Eocène moyen coïncide avec les déformations cassantes qui affectent<br />
l'ensemble du bassin en relation avec la collision des plaquesafiicaine·· et européenne<br />
(BELLION & GUIRAUD, 1980). Cet épisode tectonique majeur a eu pour conséquence le<br />
retrait général de la mer qui ne persistera qu'au niveau du golfe casarnançais et dans de petits<br />
golfes côtiers du Sénégal occidental (Dakar, Thiès) entre l'Eocène supérieur et l'Oligocène<br />
inférieur. Après l'Eocène moyen, un mouvement de bascule suivant un axe Est-Ouest affecte le<br />
horst de Diass à partir de Pout et celui-ci s'enfonce au nord. L'émersion de l'ensemble du horst<br />
. surviendra à la fin de l'Eocène supéneur (BELLION et al., 1991).<br />
ema=qeeZE.'"· 'Twn.-
CONCLUSIONS GENERALES
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LISTE DES FIGURES<br />
337<br />
pages<br />
Fig. 1.1: Le bassin sénégalo-mauritanien dans le continent africain (d'après CASTELAIN) . 3<br />
.. Fig. 1.2: Le bassin sénégalo-mauritanien . 4<br />
Fig. 1.3: Coupes schématiques Est-Ouest du bassin sénégalo-mauritanien 6<br />
. Fig. 1.4: Localisation des affleurements et sondages étudiés 7<br />
Fig. 2.1: Légende des figurés, symboles et abréviations utilisés 18<br />
Fig. 2.2: Répartition des foraminifères du sondage de Mbowène Soulèye 20<br />
Fig. 2.3: Répartition des ostracodes du sondage de Mbowène Soulèye 21<br />
Fig.. 2.4: Répartition des foraminifères du sondage de Mbassis . 27<br />
Fig. 2.5: Répartition des ostracodes du forage de Mbassis 28<br />
Fig. 2.6: Répartition des foraminifères du forage de Keur Yoro 33<br />
Fig. 2.7: Répartition des ostracodes du forage de Keur Yoro 35<br />
Fig. 2.8: Répartition des foraminifères du forage de Ngolothie 40<br />
. Fig. 2.9: Répartition des ostracodes du forage de Ngolothie 41<br />
Fig. 2.10 Répartition des foraminifères et palynoflores du forage de Walalane . 45<br />
Fig. 2.11 Répartition des ostracodes du forage de Walalane 46<br />
Fig. 2.12 Corrélation litho et hiostratigraphique des forages du secteur de Kaolack 50<br />
Fig. 2.13 Répartition des foraminifères du forage de Ngazobil 57<br />
Fig. 2.14 Répartition des ostracodes du forage de Ngazobil 57<br />
Fig. 2.15 Répartition des foraminifères du forage de Mbodiène 60<br />
Fig. 2.16 Répartition des ostracodes du forage de Mbodiène 61<br />
Fig. 2.17 Répartition des foraminifères du forage de Fadial 64<br />
Fig. 2.18 Répartition des ostracodes du forage de Fadial 65<br />
Fig. 2.19 Répartition des foraminifères du forage de Bagana 68<br />
Fig. 2.20 Répartition des ostracodes du forage de Bagana: 68<br />
Fig. 2.21 Répartition des foraminifères du forage de Léona 70<br />
Fig. 2.22 Répartition des ostracodes du forage de Léona 70<br />
Fig. 2.23 Répartition des foraminifères du forage de Ndofane 72<br />
Fig. 2.24 Répartition des ostracodes du forage de Ndofane 73<br />
Fig. 2.25 Répartition des foraminifères du forage de Nguéniène 76<br />
Fig. 2.26 Répartition des ostracodes du forage de Nguéniène 77<br />
Fig. 2.27 Répartition des foraminifères du forage de Ndiol Mangane 79<br />
Fig. 2.28 Répartition des ostracodes du' forage de Ndiol Mangane 79<br />
Fig. 2.29 Répartition des foraminifères du forage de Thiadiaye 81<br />
Fig. 2.30 Répartition des ostracodes du forage de Thiadiaye 81<br />
Fig. 2.31 Répartition des foraminifères du forage de Ndiosrnone 84<br />
Fig. 2.32 Répartition des ostracodes du forage de Ndiosrnone 84<br />
Fig. 2.33 Corrélation litho et biostratigraphique des forages du secteur de Joal-Fadiouth 86<br />
Fig. 2.34 Répartition des macrofossiles et microfossiles de la série du Cap de Naze 91<br />
Fig. 2.35 Répartition des foraminifères de la falaise de Poponguine 94<br />
Fig. 2.36 Répartition des ostracodes de la falaisede Poponguine 95<br />
Fig. 2.37 Coupe d'une carrière près de Ndayane 98<br />
Fig. 2.38 Répartition des foraminifères de la falaise de Toubab Dialaw 97<br />
Fig. 2.39 Répartition des ostracodes de la falaise de Toubab Dialaw 97<br />
Fig. 2.40 Coupe de carrière à l'entrée de Poponguine 98<br />
Fig. 2.41 Répartition des foraminifères de l'îlot de Poponguine 100<br />
Fig. 2.42 Répartition des ostracodes de l'îlot de Poponguine 100<br />
Fig. 2.43 Répartition des foraminifères des marnes à silex du Cap de Naze 101
338<br />
Fig. 2.44 Répartition des ostracodes de$ marnes à silex du Cap de Naze 101<br />
Fig. 2.45 Log stratigraphique (synthétique) et évolution des milieux de dépôt du secteur de'<br />
Poponguine-Cap de Naze entre le Crétacé terminal et l'Eocène inférieur 104<br />
Fig. 2.46 Répartition des foraminifères du forage de Mont-Rolland 110<br />
Fig. 2.47 Répartition des ostracodes du forage de Mont-Rolland III<br />
Fig. 2.48 Coupe de canière à AUou Kagne 114 .<br />
Fig. 2.49 Répartition des foraminifères des aftleurements de Bargny 119<br />
Fig. 2.50 Répartition des ostracodes desaftleurements de Bargny . 121<br />
Fig. 2.51 Position des aftleurêments et sondages étudiés dans la presqu'île du Cap-Vert 130<br />
Fig. 2.52 Répartition des foraminifères de la falaise de la Pointe Diop . 132<br />
Fig. 2.53 Répartition des ostracodes de la falaise de la Pointe Diop . 134<br />
Fig. 2.54 Répartition des foraminifères de la Plage des Enfants 135<br />
Fig. 2.55 Répartition des ostracodes de la Plage des Enfants 134<br />
Fig. 2.56 Répartition des foraminifères de la Pointe de l'Abattoir 137<br />
Fig. 3.1: Clé dichotomique pour la détermination des espèces du genre Cytherelloidea (8) du<br />
Paléogène d'Afrique de l'Ouest 169<br />
Fig. 3.-2: Comparaison des profils et des rapports LIH des Bythocypris du Paléocène et de<br />
l'Eocène sénégalais 176<br />
Fig. 3.3: Caractères distinctifs des espèces de Paracypris 180<br />
Fig. 3.4: Schéma de l'ornementation chez Cythropteron poponguinensis 191<br />
Fig. 3.5: Schéma de l'ornementation chez Semicytherura carioui n. sp. 205<br />
Fig. 3.6: Ornementation chez Leguminocythereis gr. senegalensis 209<br />
Fig. 3.7: Comparaison de l'ornementation chez Loxoconcha kafountinenSis CARBONNEL et<br />
L. ngolothiensis n. sp. 218<br />
Fig. 3.8: Clé dichotomique pour la détermination des Buntonia du Paléocène et del'Eocène du<br />
Sénégal occidental 236<br />
Fig. 3.9: Tableau comparatif des espèces du genre Xestoleberis du Paléocène et de l'Eocène<br />
sénégalais 274<br />
Fig. 3.10 Répartition géographique des zones d'ostracodes (Hl à H4) du Paléocèneet de<br />
l'Eocène du Sénégal occidental .288<br />
Fig. 3.11 Echanges faunistiques entre microprovinces du bassin sénégalo-mauritanien au<br />
Paléocène et à l'Eocène 292<br />
Fig. 3.12 Relations microfaunistiques entre le Sénégal et les bassins africains au Paléocène et à<br />
l'Eocène 297<br />
Fig. 3.13 Relations microfaunistiques du Sénégal avec les bassins téthysiens, indo-pacifiques et<br />
américains au Paléocène et à l'Eocène 302 bis<br />
Fig. 3.14 Principales familles· d'ostracodes du Sénégal occidental et évolution de leur<br />
proportion au Paléocène et à l'Eocène 305<br />
Fig. 4.1: Corrélations litho et biostratigraphiques de l'ensemble des secteurs étudiés 310<br />
Fig. 4.2: Position des coupes étudiées sur l'échelle des foraminifères planctoniques 313<br />
Fig. 4.3: Echelle stratigraphique des formations du Crétacé terminal-Paléogène du Sénégal<br />
occidental. Position sur les zones de foraminifères planctoniques et d'ostracodes 316<br />
Fig. 4.4: Ecorché des terrains anté-oligocènes du Sénégal occidental 318<br />
Fig. 4.5: Cartes paléogéographiques du Sénégal occidental entre le Crétacé terminal et le<br />
Lutétien 320
LISTE DES TABLEAUX<br />
. 339<br />
pages<br />
Tableau 2.1: Ostracodes du secteur de Bargny (BRANCART) 126<br />
.Tableau 2.2: Ostracodes du Cap-Vert (DUCASSE et al.) ·127<br />
Tableau 2.3: Foraminifères benthiques de la Pointe Diop, de la Plage des Enfants, de la Pointe<br />
de l'Abattoir 133<br />
. Tableau 2.4: Ostracodes du Danien de Dakar (COLIN) 144<br />
Tableau 3.1: Ostracodes du flanc oriental du dôme de Diass (DIOP et al.) 146<br />
Tableau 3.2: Ostracodes du Paléogène de Casamance et de Guinée Bissau (espèces<br />
nouvellement citées) (CARBONNEL) 147<br />
Tableau 3.3: Ostracodes paléocènes et éocènes du Nord du Sénégal (CARBONNEL) 149.<br />
Tableau 3.4: Ostracodes paléocènes et éocènes du sondage de Cap Timiris (Mauritanie)<br />
(CARBONNEL) 150<br />
Tableau 3.5: Ostracodes polymorphes du Paléocène et de l'Eocène du Sénégal occidental 276 :.<br />
Tableau 3.6: Répartition stratigraphique des espèces d'ostracodes du Sénégal occidental sur<br />
les zones F5 et Hl àH4 280<br />
Tableau 3.7: Extension des espèces-index des zones Hl à H4 du Sénégal occidental 284 bis<br />
Tableau 3.8: Corrélation de l'échelle des ostracodes du Sénégal avec celle des foraminifères<br />
planctoniques. Comparaison avec l'échelle d'ostracodes de Casamance-Guinée 286 bis<br />
Tableau 3.9: Ostracodes communs du bassin sénégalo-mauritanien 290<br />
Tableau 3.10 Répartition des ostracodes· paléogènes sénégalo-mauritaniens dans les bassins<br />
ouest et nord-africains 300<br />
LISTE DES PLANCHES<br />
Planches 1 à 19: ostracodes<br />
Planches 20 à 22: foraminifères planctoniques<br />
Planches 23 à 27: foraminifères benthiques
CHAPITRE 1: INTRODUCTION<br />
TABLE DES.MATIERES<br />
. 1. CADRE GEOGRAPHIQUE ET GEOLOGIQUE<br />
II. HISTORIQUE DES ETUDES BIOSTRATIGRAPHIQUES<br />
SEDIMENTOLOGIQUES DU SENEGAL OCCIDENTAL<br />
1. Travaux antérieurs à 1950<br />
2. L'échelle biostratigrapliique de TESSIER (1950)<br />
3. L'échelle biostratigraphique de CASTELAIN (1963)<br />
4. Les travaux entrepris depuis les années 1970<br />
ill. BUT DE L'ETUDE<br />
IV. METHODES DE TRAVAIL UTILISEES<br />
1. Coupes géologiques et colonnes stratigraphiques<br />
2. Analyses rnicropaléontologiques<br />
pages<br />
2<br />
. ET<br />
8<br />
CHAPITRE 2: ETUDE LITHOLOGIQUE ET BIOSTRATIGRAPIDQUE DES<br />
SECTEURS<br />
1. SECTEUR DE KAOLACK<br />
1. Sondage de Mbowène Soulèye<br />
1.1. Description lithologique et rnicropaléontologique<br />
1.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
1.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
2. Sondage de Mbassis<br />
2.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
2.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
2.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
3. Sondage de Keur Yoro<br />
3.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
3.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
3.3. Position stratigraphiquedes biozones planctoniques<br />
4. Sondage de Ngolothie<br />
4.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
4.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
4.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
5. Sondage de Walalane .<br />
. 5.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
5.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
8<br />
9<br />
9<br />
11<br />
12<br />
12<br />
13<br />
13<br />
19<br />
19<br />
19<br />
24<br />
25<br />
25<br />
25<br />
30<br />
31<br />
32<br />
32<br />
37<br />
38 .<br />
38<br />
38<br />
42<br />
43<br />
44<br />
44<br />
48
2. Carrière de Allou Kagne .<br />
2.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
2.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
2.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
3. Carrière de Diack .<br />
3.1. Descriptionlithologique et micropaléontologique<br />
3.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
3.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
4. Conclusions sur le secteur de Thiès<br />
4.1. Conclusions stratigraphiques<br />
4.2. Associations de microfaunes benthiques<br />
4.3. Paléoenvironnements<br />
v. SECTEUR DE RUFISQUE-BARGNY<br />
1. Tranchée de chemin de fer de Bargny<br />
1J. Description lithologique et micropaléontologique<br />
1.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
1.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
2. Carrière de la cimenterie de Bargny<br />
. 2.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
2.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniquès<br />
2.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
3. Carrières "Desplats"<br />
3.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
3.2. Biozonation à partir desforaminifêres planctoniques<br />
3.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
3.4. Corrélations stratigraphiques des affleurements<br />
5. Conclusions sur le secteur de Rufisque-Bargny<br />
5.1. Données sur la stratigraphie du secteur<br />
5.2. Données sur les microfaunes benthiques<br />
5.3. Paléoenvironnements<br />
VI. PRESQUILE DE DAKAR<br />
1. Falaise de la Pointe Diop<br />
1.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
1.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
1.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
2. Plage des Enfants<br />
2.1. Description lithologique et micropaléontologique<br />
2.2. Biozonation à partir des foraminifères planctoniques<br />
2.3. Position stratigraphique des biozones planctoniques<br />
.113<br />
113<br />
113<br />
113<br />
115<br />
115<br />
115<br />
- 115<br />
115<br />
115<br />
116<br />
117<br />
118<br />
118<br />
118<br />
118<br />
118<br />
118<br />
119<br />
119<br />
119<br />
119<br />
119<br />
122<br />
122<br />
122<br />
122<br />
122<br />
124<br />
127<br />
129<br />
129 _<br />
129<br />
131<br />
131<br />
136<br />
136<br />
136<br />
136
2.14 Fainille Xesto/eberididae SARS, 1925 269<br />
2.15 Genre indéterminé 273<br />
IV. ECO-BIOSTRATIGRAPHlE ET MIGRATION DES OSTRACODES 277<br />
1. Echelle de biozonation régionale par les ostracodes 277<br />
1.1. Analyse des associations d'ostracodes 277<br />
1.2. Zones d'ostracodes et principes de leur établissement 284<br />
1.3. Position chronostratigraphique des zones d'ostracodes 285<br />
lA. Extension géographique des zones Hl à H4 . 288<br />
2. Migration des ostracodes 289<br />
2.1. L'ostracofaune du Sénégal occidentaI dans le contexte<br />
du bassin sénégalo-mauritanien 289<br />
2.2. Comparaison avec les bassins africains 294<br />
2.3. Relations avec le reste du monde 302<br />
V. CONCLUSIONS SUR L'OSTRACOfAUNE DU SENEGAL OCCIDENTAL 303<br />
1. Conclusions taxinomiques 303<br />
1.1. Les ostracodes dans la classification 303<br />
1.2. Les principaux genres d'ostracodes 304<br />
2. Conclusions biostratigraphiques 306<br />
3. Conclusions paléobiogéographiques 306<br />
3.1. Microprovincialisation du bassin et migrations de faunes 306<br />
3.2. Echanges faunistiques avec les bassins africains 307<br />
3.3. Echanges faunistiques avec d'autres bassins 307<br />
CHAPITRE 4: SYNTHESE REGIONALE. PLACE DU SENEGAL OCCIDENTAL<br />
DANS LE BASSIN SENEGALO-MAURITANIEN<br />
1. SYNTHESE REGIONALE<br />
1. Corrélations lithostratigraphiques<br />
2. Corrélations biostratigraphiques<br />
2.1. Données des foraminifères planctoniques<br />
2.2. Données des palynoflores et des foraminifères benthiques<br />
2.3. Données sur les ostracodes<br />
3. Attributions stratigraphiques<br />
4. Paléoenvironnements et évolution géodynamique<br />
4.1. Au Crétacé terminal<br />
4.2. Au Danien<br />
4.3. Au Thanétien<br />
4.4. A"l'Yprésien<br />
4.5. A l'Eocène moyen<br />
309<br />
309<br />
312<br />
312<br />
312<br />
314<br />
315<br />
317<br />
317<br />
319<br />
319<br />
319<br />
321
n WerZf§'",<br />
II. . PLACE DU SENEGAL· OCCIDENTAL DANS LE BASSIN . SENEGALO<br />
MAURITANIEN· 321<br />
1. Maastrichtien<br />
2. Paléocène<br />
3. Eocène inférieur<br />
4. Eocène moyen<br />
CONCLUSIONS GENERALES<br />
.1. CONCLUSIONS BIOSTRATIGRAPHIQUES A PARTIR DES-FORAMlNIFERES<br />
1. Conclusions stratigraphiques<br />
2. Associations de foraminifères benthiques<br />
3. Paléoenvironnements .<br />
II. CONCLUSIONS SUR LES OSTRACODES<br />
1. Conclusions taxinomiques<br />
2. Conclusions biostratigraphiques<br />
3. Conclusions paléobiogéographiques.<br />
BIBLIOGRAPHIE<br />
LISTE DES FIGURES<br />
LISTE DES TABLEAUX<br />
LISTE DES PLANCHES<br />
321<br />
321<br />
322<br />
322<br />
324<br />
324<br />
324<br />
325<br />
325<br />
325<br />
326<br />
326<br />
337<br />
337<br />
339<br />
t· r-rsc',y"
,', 'êI<br />
.,<br />
PLANCHES<br />
* PLANCHES lA 19: OSTRACODES<br />
* PLANCHES 20 A 22: FORAMINIFERES PLANCTONIQUES<br />
* PLANCHES 23 A 27: FORAMINIFERES BENTHIQUES
Fig. 1-3 Cytherei!a hargnyensis n. sp..<br />
PLANCHE 1<br />
(x 80 sauf indication contraire)<br />
1 paratype, valve droite; tranchée de Bargny (B 88-1); n° RSO/lOO 001B<br />
2 holotype, valve gauche; trënchée de Bargny (B 88-i); n° RSO/l 00 001 A<br />
3 paratype, vue dorsale; tranchée de Bargny (B 88-1); nO RSO/l 00 001 B<br />
Fig. 4-6 Cytherei!a ducasscdii n. sp.<br />
4 paratype. valve droite; Mbowène Soulèye (192 m);<br />
n° RSO/l 00 002B<br />
5 holorype, valve gauche; tr(l.nchée de Bargny (B88-1); n° RSO/l 00 002A<br />
6 paratype, vue dorsale; Mbowène Soulèye (210 m); .<br />
nO RSO/l 00 0028 (x 100)<br />
Fig. 7,8 Cythere!!a gamhiensis APOSTOLESCU, 1963<br />
7 valve gauche; Cap de Naze (CN 21); nO RSO/lOO 003<br />
8 valve droite; Cap de Naze (CN 21); nO RSO/l 00003<br />
Fig. 9-11 Cythere!la ngazohi/ensis n. sp.<br />
9 pararype, vue dorsale; Ngazobil (9 m); n° RSO/IOO 0048<br />
10 holotype, valve gauche; Ngazobil (12 m); nO RSO/lOO 004A<br />
li paratype, valve droite; Ngazobil (12 m); n° RSO/l 00 004B<br />
Fig. 12 Cytherella cf. sarakundaensis APOSTOLESCU, 1963<br />
valve gauche; Cap de Naze (CN 21); n° RSO/l 00 005<br />
Fig. Il' Cythere!!a sylvesterbradleyi REYMENT<br />
valve gauche; Mbassis (180 m); nO RSO/IOO 006<br />
Fig. 14 Cythere/!a sp. A<br />
valve gauche; Keur Yoro (140 m); nO RSO/IOO 007<br />
Fig. 15 Cythere!!a sp. B<br />
. valve gauche; Mbassis (230 m); n° RSO/IOO 008
l<br />
PLANCHE 1<br />
10 12<br />
5<br />
8
.Fig. 1-4 Cytherelloidea brancarti n. sp.<br />
PLANCHE 2<br />
(x 80 saufiridication contraire)<br />
1 holotype, valve gauche; Walalane (146 m); nO RSO/lOO 009A<br />
2 paratype, valve droite; Mbodiène (10 m); n° RSO/I00 009B<br />
3 paratype, vue dorsale; Mbowène Soulèye (210 m); n° RSO/l 00 009C (x 100)<br />
4 paratype, valve droite (mâle); Mbowène Soulèye (192 m);<br />
nO RSO/100 009C<br />
Fig. 5-7 Cytherelloidea paraewekoroensis n. sp.<br />
5 holotype, valve gauche; Keur Yoro (190 m); n° RSO/lOO 010A<br />
6 paratype, valve droite; Thiadiaye (90 m); n° RSO/lOO 010B<br />
7 paratype, vue ventrale; Ndofane (101 m); n° RSO/lOO 010e<br />
Fig.8-9 Cytherelloidea saharaensis REYMENT, 1981<br />
8 valve gauche; Fadial (l 10 m); n° RSOIlOO 011<br />
9 valve droite; Keur Yoro (270 m); n° RSOIlOO 011<br />
Fig. 10-12 Cytherelloidea saloumensis n. sp.<br />
10 holotype, valve droite; Keur Yoro (120m); n° RSOIlOO 012A<br />
Il paratype, valve gauche; Keur Yoro (150m); n° RSOIlOO 012B<br />
12 paratype, vue dorsale; Keur Yoro (190 m); n° RSO/lOO 012B<br />
Fig. 13-14 Cytherelloidea shangoi REYMENT, 1965<br />
13 valve gauche; Keur Yoro (190 m); n° RSO/1 00 013<br />
14 vue dorsale; Keur Yoro (220 m); n° RSO/l 00 013<br />
Fig. 15,16 Cytherelloidea triobliqua CARBONNEL, 1991<br />
15 valve gauche; Keur Yoro (165 m); n° RSO/lOO 014<br />
16 valve droite; Mbassis (204 m); n° RSO/l00 014<br />
Fig.17 Bairdia ilaroensis REYMENT & REYMENT, 1959<br />
valve gauche; Keur Yoro (190 m); n° RSO/100 015 (x 70)
1.2.5. Genre Cytherelloidea<br />
306<br />
Ce genre est connu avec 6 espèces représentées dont 5 au Paléocène supérieur (2<br />
espèces décrites). Sa diversité au Paléocène supérieur revêtune importance pour reconstituer<br />
le paléoenvimnnement, ce genre fréquentant les eaux marines chaudes et peu profondes<br />
(SOHN, 1962).<br />
1.2.6. Genre Bythocypris<br />
5 espèces sont reconnues dont une nouvellement décrite. La plupart des espèces du<br />
golfe de Guinée sont représentées.<br />
1.2.7. Genre Eocytheropteron<br />
Une seule espèce, Eocytheropteron devius, était signalée jusqu'ici au Sénégal. 5<br />
espèces sont signalées dans cette étude dont 3 nouvellement décrites.<br />
1.2.8. Genre Paracypris<br />
CARBONNEL (1988c) avait déjà souligné la diversification de ce genre dans le<br />
Paléocène casamançais à côté des Buntonia, association que l'auteur lie à un milieu<br />
circalittoral ouvert.<br />
1.2.9. Genre Xestoleberis<br />
5 espèces sont connues dont 4 au Paléocène et 3 espèces nouvelles sont décrites.<br />
2. CONCLUSIONS BIOSTRATIGRAPHIQUES<br />
La biozonation du bassin sénégalo-mauritanien à partir des ostracodes, initiée en<br />
Casamance et Guinée Bissau par CARBONNEL (1986), est étendue au Sénégal occidental.<br />
Les zones Hl (Paléocène) à H4 (Lutétien supérieur) ont été définies. L'échelle de zonation du<br />
Sénégal occidental est corrélée avec celle des foraminifères planctoniques et à celle des<br />
ostracodes de Casamance et de Guinée Bissau (CARBONNEL, 1986).<br />
La valeur chronostratigraphique des zones d'ostracodes du Sénégal occidental est<br />
certaine du fait que les mouvements eustatiques globaux (transgressions et régressions) du<br />
Paléocène et de l'Eocène induisent le renouvellement des associations faunistiques. Cette<br />
donnée confère à la zonation du Sénégal au sens large par les ostracodes une valeur<br />
indéniable. C'est un outil précieux pour dater des terrains renfermant des ostracodes mais par<br />
ailleurs pauvres ou dépourvus de foraminifères planctoniques.<br />
3. CONCLUSIONS PALEOBIOGEOGRAPHIQUES<br />
.3.1. Microprovincialisation du bassin et migrations de faunes<br />
Après une période d'uniformisation au Paléocène, une microprovincialisaion se produit<br />
à l'Eocène inférieur: microprovinces casamanço-guinéenne au sud, sénégalaise dans l'ouest et<br />
le nord du Sénégal, mauritanienne dans le nord du bassin (celle-ci restant à préciser). Des<br />
exemples de migrations de faunes entre microprovinces sont mis en évidence à la fin du
. 307<br />
Paléocène et al,! cours de l'Eocène. A l'Eocène moyen intervient une nouvelle uniformisation<br />
avec le début du retrait de la mer.<br />
3.2. Echanges faunistigues avec les bassins africains<br />
. Des re1a·tions microfaunistiques étroites, sont mises en évidence avec les bassins côtiers<br />
du golfe de Guinée, d'Afrique du Nord et les bassins transsahariens (vallée du Tilemsi, bassin<br />
des Iullemeden). Elles renforcent l'hypothèse d'une connexion marine entre la Méditerranée et<br />
le golfe de Guinée à travers le Sahara durant la période. -<br />
3.3. Echanges faunistigues avec d'autres bassins du monde<br />
Des relations faunistiques à des degrés divers sont mises en évidence avec le Proche<br />
Orient, le Pakistan, l'Afrique du Sud (Natal), j'Amérique du Sud (Brésil-Argentine) et avec<br />
l'Amérique Centrale et du Nord. .
PLANCHEJ.<br />
(x 80 saufindication contraire)<br />
Fig. 1,2 Neonesidea e/ongatoi/aroensis FOSTER et al., 1983<br />
.1 valve gauche; Keur Yoro (165 m); n° RSO/100 016<br />
2 vue interne valve gauche; Mbassis (177 m); n° RSO/100 016<br />
·Fig.3,4 Bythocypris a/ejo REYMENT, 1963<br />
3 valve gauche; Ngolothie (140 m); nO RSOIl00 017<br />
4 vue dorsale; Mbowène Soulèye (398 m); n° RSOIlOO 017<br />
Fig. 5-7 Bythocyprisjosteralii CARBONNEL, 1990<br />
5 valve droite; Keur Yoro (140 m); n° RSOIlOO 018<br />
6 valve gauche; Ngolothie(220 m); nO RSOIlOO 018<br />
7 vue dorsale; Keur Yoro (150 m); n° RSOIl00 018<br />
Fig. 8 Bythocypris o/aredodui REYMENT, 1963<br />
valve gauche; Keur Yoro (170 m); n° RSO/1 00 019<br />
Fig. 9-11 Bythocypris senghori n. sp.<br />
9 bolotype, valve gauche; Keur Yoro (165 m); nO RSO/lOO 020A<br />
10 paratype, valve droite; Mbassis (180 m); n° RSOIlOO 020C<br />
Il paratype, Vue dorsale; Keur Yoro (220 m); nO RSOIl00 020B<br />
Fig. 12-14 Bythocypris sp.<br />
12 valve gauche; Ngolothie (280 m); n° RSOIlOO 021<br />
13 valve droite; Cap de Naze (CN 21); n° RSO/100 021<br />
14 vue dorsale; Keur Yoro (270 m); n° RSO/lOO 021<br />
Fig. 15-17 Paracypris africana n. sp.<br />
15 paratype, valve droite; Walalane (230 m); nO RSO/l 00 022B<br />
16holotype, valve gauche; Mbassis (190 m); nO RSO/lOO 022A<br />
17 paratype, vue dorsale; Mbowène Soulèye (300 m); nO RSOIl00 022C<br />
;-l>.
4<br />
8<br />
PLANCHE 3<br />
17<br />
.;rarmw
16<br />
PLANCHE 4<br />
19 21
14<br />
PLANCHE 5<br />
3<br />
7
Fig. 1-3 Cushmanidea tessieri n. sp.<br />
PLANClIE6<br />
(x 80 saufindication contraire)<br />
1 holotype, valve droite; Mbowène Soulèye (120 m);nO RSOIlOO 040A<br />
. 2,3 paratypes; Keur Yaro (22 m); n° RSOIl00 040B<br />
Fig.4,5 Cytheropteron bellioni n. sp.<br />
4 holotype, valve droite; Poponguine (P 88-31); nO RSO/100 041A (x 170)<br />
5 paratype, vue dorsale; Poponguine (P88-27); nO RSO/100 041B<br />
Fig. 6-8 Cytheropteron poponguinensis n. sp.<br />
6,8 paratypes; Poponguine (P 88-26); nO RSO/lOO 042B<br />
7 holotype, valve gauche; Pcponguine (p 88-26); nO RSO/1 00 042A<br />
Fig. 9 Cytheropteron sp.<br />
valve droite; Mbassis (310 m); n° RSO/l 00043<br />
Fig. 10-13 Locytheropteron alidoui CARBONNEL, 1991<br />
10 valve droite, mâle; Ngolothie (155 ru); nO RSOIlOO 044<br />
Il valve droite, femelle; Ndofane (80 ru); n° RSO/lOO 044<br />
12 vue dorsale, 13 vue ventrale; Keur Yoro (165 m); n° RSOIlOO 044<br />
Fig. 14,15 Eocytheropteroll devius APOSTOLESCU, 1961<br />
14 valve droite; Mbassis (14 m); n° RSO/lOO 045<br />
15 vue dorsale; Walalane (97 m); n° RSO/1 00 045<br />
Fig. 16-20 Eocytheropteron mbeyensis n. sp.<br />
16 holotype (femelle), valve droite; Ngolothie (155 m);<br />
n° RSO/100 046A; 17,19 (femelles), 18 (mâle), paratypes; Mbassis (141 m);<br />
n° RSO/I00 046B;<br />
20 vue interne valve gauche; Mbassis (lSOm); nO RSOIl00 046B (x 165)<br />
Fig. 21,22 Eocytheropteron mbodienensis n. sp.<br />
21 holotype, valve droite; Ndofane (75 m); nO RSO/lOO 047A<br />
22 paratype, valve gauche; Mbodiène (58 m); n° RSO/100 047B
20<br />
PLANCHE 6<br />
5<br />
3<br />
19<br />
21 22
Fig. 1,2 Eocytheropteron mbodienensis n. sp.<br />
PLANCHE 7<br />
(x 80 saufindication contraire)<br />
1 valve droite, 2 vue dorsale; Mbowèoe Soulèye (265 m); 0 0 RSO/lOO 047 C (x 125)<br />
Fig. 3-5 Eocytheropteron yoroensis n. sp.<br />
3 holotype, valve droite; Keur Yoro (165.m); 0 0 RSO/lOO 048A;<br />
4,5 paratypes; Keur Yoro (165 m); na RSO/lOO 048B<br />
Fig. 6-8 Cytherura cayorensis n. sp;<br />
6 holotype, valve gauche; Poponguine cP 88-26); n° RSO/lOO 049A (x 120);<br />
7 paratype, valve droite; Poponguine cP 88-26); na RSO/100 049B (x 158);<br />
8 vue interne valve droite; Poponguine cP 88-26); na RSO/lOO 049B (x 120)<br />
Fig. 9-12 Cytherura loguensis n. sp.<br />
9 holotype, valve droite; Mbassis (21S m); n° RSO/lOO OSOA (x ISO);<br />
10 paratype, valve gauche; Poponguine (P 88-27); n° RSO/lOO 0508 (x 120);<br />
II paratype, valve droite; Ndofane (90 m); nO RSO/lOO OSOC;<br />
12 vue dorsale; Poponguine (P 86-34); n° RSO/IOO OS08 (x 16S)<br />
Fig. 13,14 Cytherura toubabdialawensis n. sp.<br />
13 holotype, valve droite; Toubab Dialaw (TD 90-2); na RSO/I00 051A(x 175);<br />
14 paratype, vue dorsale; Toubab Dialaw (ID 90-3); na RSO/I00051B (x 130)<br />
Fig. 15-17 Orthonotacythere gorodiskii o. sp.<br />
15 holotype, valve droite; Ndofane (75 m); na RSO/lOO 052A<br />
16 paratype, valve gauche; Nguéniène (61 m); n° RSO/lQO 052B;<br />
17 paratype, vue dorsale; Mbassis (200 m); na RSO/I00 052C<br />
Fig. 18-20 Orthonotacythere leboui n. sp.<br />
18 holotype, femelle; tranchée de Bargny (B 88-1); n° RSO/lOO OS3A (x IS8);<br />
19 paratype, mâle; Mbassis (140 ID, retombée); n° RSO/lOO OS3C (x 165);<br />
20 paratype, vue dorsale; tranchée de Bargny (B 88-1); na RSO/l00 053B (x 158)<br />
Fig. 21-24 Orthonotacythere mamethioupani n. sp.<br />
21 holotype, femelle; Poponguine (ilot) (pI 88-4); na RSO/l00 OS4A<br />
22 paratype, mâle; Poponguine (Bot) (pI 88-4); na RSO/l00 054B<br />
23 paratype,mâle; Poponguine (îlot) (pI 88-4); na RSO/1 00 054B<br />
24 vue dorsale, femelle; Poponguine (pI 88-4); na RSO/IOO 054B<br />
"'-:-,..
10<br />
22<br />
PLANCHE 7
14<br />
PLANCHE 8
PLANCHE 9<br />
.(x 80 saufindication contraire)<br />
Fig. 1 Leguminocythereis exigua (APOSrOLESCU, 1961)<br />
valve gauche; Mbodiène (80 m); n° RS0l100 061<br />
Fig. 2-4 Leguminocythereis isobopaensis CARBONNEL, 1989<br />
2 valve droite, 3 valve gauche, 4 vue dorsale; Mbowène Soulèye (120 m);<br />
n° RSO/lOO 63 (x 90)<br />
Fig. 5 Leguminocythereis lagaghiroboensis APOSTOLESCU, 1961<br />
valve droite; Mbassis (250 m); n° RSO/100 064<br />
Fig. 6,7 Leguminocythereis lokossaensis APOSTOLESCU, 1961<br />
6 valve droite; Ngolothie (140 m); nO RSO/100 065<br />
7 vue dorsale; Ngolothie (140 m); nO RSO/100 065<br />
Fig. 8-11 Leguminocythereis roogseeni n. sp.<br />
8 holotype, valve droite; Mbassis (180 m); n° RSOIlOO 066A<br />
9 paratype, valve droite; Ndofane (74 m); n° RSO/100 066C<br />
10 paratype, vue dorsale; Ndiosmone (69 m); n° RSOIl 00 066D;<br />
Il vue interne valve droite; Mbassis (180m); nO RSO/l00 066B (x 260)<br />
Fig. 12-14 Leguminocythereis senegalensis APOSTOLESCU, 1961<br />
12 morphe "senegalensis", valve droite; tranchée de Bargny (B 88-1);<br />
n° RSOIl00 067A (x 60)<br />
13 morphe "triangulata", valve droite; Ngolothie (230 m); n° RSOIl 000678;<br />
14 morphe "triœ:z'gulata", valve gauche; Keur YOfO (165 m); nO RSO/lOO 0678<br />
Fig. 15-17 Leguminocythereis siniguensis n. sp.<br />
15 holotype, valve gauche (mâle); Keur Yoro (165 m); n° RSO/100 068A (x 145);<br />
16 paratype, valve droite (femelle); Ndofane (72 m); nO RSO/lOO 068C (x 145);<br />
17 paratype, vue dorsale (mâle); Keur Yoro (165m); nO RSO/100 068B (x 145)<br />
.-..... :
PLANCHE 9
PLANCHE 10
PLANCHE 11<br />
(x 80 sauf indication contraire)<br />
Fig. 1 Loxoconcha lagosensis REYMENT, 1963<br />
valve droite; tranchée de Bargny (B 88-4); nO RSO/100 075<br />
Fig. 2-4 Loxoconcha ngolothiensis n. sp.<br />
2 holotype, valve droite; Ngolothie (140 m); n° RSO/lOO 076A, .<br />
3 paratype, valve gauche; Keur Yoro (150m); n° RSOIlOO 076C;<br />
4 paratype, vue dorsale; Ngolothie (140 m); n° RSOIlOO 076B<br />
Fig.5-9 Loxoconcha sajeni n. sp.<br />
5 holotype, femelle (vd); Poponguine (P 88-26); nO RSOlloo 077A<br />
6 paratype, femelle (vd); Poponguine (P 88-26); nO RSO/loo 077B<br />
7 paratype, mâle (vd); Poponguine (P88-26); nO RSOlloo077B<br />
8 paratype, femelle (vue dorsale); Mbassis (242 ID); nO RSOIlOO 077e<br />
9 valve droite inlerne; Poponguine (P 86-31); n° RSOlloo 077B (x 170)<br />
Fig. 10,Il Loxoconcha saharaensis BASSIOUNI & LUGER, 1990<br />
10 valve droite; Mbowène Soulèye (180 ID); nO RSO/l 00 078 (x 130)<br />
Il vue dorsale; Mbowène SOulèye (200 m); nO RSO/l00 078 (x 130)<br />
Fig. 12-14 Loxoconchella thiandoumi n. sp.<br />
12 holotype, valve droite; Poponguine cP 88-18); nO RSO/lOO 079A<br />
13 paratype, valve gauche; Keur Yoro (165 ID); nO RSOlloo 079B<br />
14 paratype, vue dorsale; Toubab Dialaw (ID 90-8); nO RSO/100 079C(x 120)<br />
Fig. 15-18 Niger%xoconcha ndayanensis n. Sp.<br />
15 holotype, valve droite; Poponguine cP 88-18); n° RSO/IOO 080A<br />
16 paratype, valve gauche; Poponguine (P 88-18); n° RSOIlOO 080B<br />
17 paratype, 'ue dorsale; Poponguine (P 88-20); nO RSO/l00 080B<br />
18 paratype, valve droite; Keur Yoro (165 ID); n° RSOIl00 080e<br />
Fig. 19,20 Schizocythere cf. musculoides REYMENT, 1963<br />
Ngolothie (140 m); nO RSOIlOO 081 (x 154)<br />
Fig. 21-23 Schizocythere orisaokoi REYMENT, 1963<br />
21 valve droite, femelle; Keur Yoro (220 m); n° RSO/100 082;<br />
22 valve droite, mâle; Mbassis (270 m); n° RSO/100 082<br />
23 vue dorsale, mâle; Keur YafO (220 m); nO RSO/I00 082<br />
Fig. 24-26 Schizocythere wiedmanni n. sp.<br />
24 holotype, valve gauche; Keur Yora (165 m); nO RS0l100 083A<br />
23 {>
PLANCHE 11<br />
25
· PLANCHE 12·<br />
(x 80 saufindication contraire)<br />
Fig. 1 Asymmetricythere cinqua CARBONNEL, 1989<br />
valve droite; Mbowène Soulèye (50 m); n° RSO/lOO 084<br />
Fig. 2-4 Asymmetricythere aff. sp. 1 CARBONNEL,"1986<br />
2 valve droite; Ngolothie (40 m); nO RSO/lOO 085 (x 85)<br />
3 vue ventrale; Ngolothie (40 m); nO RSO/1 00 085<br />
4 valve gauche; Mbassis (24 m); nO RSOIlOO 085 (x 90)<br />
Fig. 5 Buntonia apatayeriyerii REYMENT, 1963 .<br />
valve droite; Wàlalane (233 m); nO RSO/IOO 086<br />
Fig.6-8 Buntonia carbonneli n. sp.<br />
6 holotype, valve droite (femelle); Mbowène Soulèye (120m);<br />
nO RSO/IOO 087A(x 130);<br />
7 paratype, valve droite (mâle); Mbowène Soulèye (143 m); nO RSO/IOO 087B (x 110)<br />
8 valve gaùche, femelle; Mbassis (40 m); nO RSO/I00 087C<br />
Fig. 9 Buntonia compressa CARBONNEL, 1986<br />
valve droite; tranchée de Bargny (B 88-1); n° RSO/lOO 088 (x 70)<br />
Fig. 10 Buntoniofortunata APOSTOLESCU, 1961<br />
valve droite; Ngolothie (170 m); nO RSO/lOO 089<br />
Fig. Il)12 Buntonia glomerosa APOSTOLESCU, 1961<br />
Il femelle, valve droite; Keur Yoro (270 m); nO RSO/lOO 090;<br />
12 mâle, valve gauche; Mbodiène (70 m); nO RSO/l00 090<br />
Fig. 13-16 Buntouia isodecrepita n. sp.<br />
13 holotype, valve droite; tranchée de Bargny (B 88-1); nO RSO/lOO 091A (x 110);<br />
14,15,16 paratypes; Mbowène Soulèye (192 m); nO RSO/lOO 091e (x 110)<br />
Fig. 17,18 Buntonia issabaensis APOSTOLESCU, 1961<br />
17 valve droite; Mbassis (230 m); nO RSO/IOO 092<br />
18 valve gauche; Keur Yoro (160 fi); nO RSO/100 092<br />
Fig. 19,20 Buntonia livida APOSTOLESCU, 1961<br />
19 femelle, valve droite; Léona (112 m); nO 100 093<br />
20 mâle, valve droite; Mbodiène (70 m); nO RSO/l00 093
10<br />
17<br />
PLANCHE 12
PLANCHE 13<br />
(x 80 saufindication contraire)<br />
Fig. 1,2 Buntonia pu/vinata APOSTOLESCU, 1961<br />
tranchée de Bargny (B 88-1); n° RSOI1 00 094<br />
Fig.3,4 Buntoniapunctata REYMENT, 1963<br />
Keur YOfo (150 m); n° RSO/lOO 095<br />
Fig. 5 Buntonia sehouensis APOSTOLESCU, 1961<br />
valve droite; Keur Yaro (165 m); n° RSO/lOO 096<br />
Fig. 6,7 Buntonia semitecta APOSTOLESCU, 1961<br />
6 femeile, valve droite; Ndofane (74 m); n° RSO/l 00 097 .<br />
7 mâle, valve droite; Ngolothie (110 m); n° RSO/l 00 097<br />
Fig. 8-12 Buntonia sererina n. sp.<br />
8 holotype, femelle (vd); Mbodiène (70 m); n° RSO/1 00 098A<br />
9,12 paratypes, femelles; Ngolothie (140 m); n° RSO/100 098C;<br />
10 paratype, mâle (vd); Walalane (233 m); n° RSO/100 098D<br />
Il paratype, femelle (vg); Mbodiène (70 m); n° RSO/lOO 098B<br />
Fig. 13 Buntonia tenuipunctata APOSTOLESCU, 1961<br />
valve droite; Ndofane (100 m); n° RSO/lOO 099<br />
. Fig. 14,15 Buntonia tichittensis APOSTOLESCU, 1961<br />
14 valve droite; Ngolothie (220 m); n° RSO/lOO 100<br />
15 valve gauche; Ndofane (76 m); nO RSO/100 100<br />
Fig. 16,17 Buntonia sp. 1 CARBONNEL, 1986<br />
Ngolothie (140m); n° RSOIlOO 101<br />
Fig. 18-20 Buntonia sp. 5 CARBONNEL, 1986<br />
Keur Yoro (150 m); n° RSOIlOO 102<br />
Fig. 21,22 Buntonia sp. 10 CARBONNEL, 1986<br />
21 valve droite; Bagana (120 m); n° RSO/I00 103<br />
22 valve gauche; Keur Yoro (150 m); nO RSO/ 100 103<br />
Fig.23 Buntonia sp. CP 28 CARBONNEL, 1986<br />
valve droite; n° RSO/I00 104<br />
Fig. 24 Buntonia sp. 1 SALAID, 1966,<br />
valve droite; Ngolothie (140 m); n° RSO/100 105
.,<br />
PLANCHE 13<br />
23<br />
10<br />
7
Fig. 1-4 Huantraiconella africana n. sp.<br />
PLANCHE 14<br />
(x 80 saufindication contraire)<br />
l ho1otype, valve droite (femelle); Keur Yoro (140 m); n° RSOIl00 106A<br />
2 paratype, valve droite; Keur YOfo (140 m); nO RSOIlOO 106B<br />
3 paratype, mâle; Keur Yoro (165 m); n° RSOIlOO 106B;<br />
4 vue interne valve gauche; Mbassis (150 m); n° RSOIl00 106C<br />
Fig. 5-10 Huantraiconella? costata n. sp.<br />
5 holotype, mâle (vd); Keur YOfo (165 m); n° RSOIl00 107A;<br />
6,7 paratypes, mâles; Ngolothie (170 m); n° RSOIl00 107C;<br />
8,9 paratypes, femelles; Keur YOfo (165 m); n° RSO/lOO 1ü7B;<br />
10 paratype, femelle (vg); Mbassis (141 m); n° RSO/100 107D<br />
Fig. Il Iorubae/la ologuni REYMENT, 1963<br />
valve droite; Keur Yoro (165 m); n° RSO/100 108<br />
Fig. 12 Iorubaella virgulata (APOSTOLESCU, 1961)<br />
valve droite; Mbowène Soulèye (201 m); n° RSO/lOO 109 (x 110)<br />
Fig. 13,14 l sobuntonia kandei CARBONNEL, 1986<br />
13 valve droite; Mbowène Soulèye(143 m);n° RSO/lOO 110 (x 90);<br />
14 valve gauche (matériel usé); Mbowène Soulèye (120 m); n° RSOIlOO 110 (x 120)<br />
Fig. 15-17 Isobuntonia tattami (REYMENT, 1963)<br />
Mbowène Soulèye (120 m); n° RSO/lOO III (x 110)<br />
Fig. 18 Nanocythere vitilis APOSTOLESCU, 1961<br />
valve droite; Keur Yoro (270 m); n° RSO/lOO 112<br />
Fig. 19,20 Nucleolina tatteuliensis (APOSTOLESCU, 1961)<br />
19 valve droite; Ngolothie (170 m); n° RSO/l00 113<br />
20 valve gauche; Mbassis (141 m); n° RSO/lOO 113<br />
Fig. 21 Protobasslerites? trisulcata CARBONNEL, 1991 .<br />
valve droite; Ngolothie (140 m); n° RSO/lOO 114
PLANCHE 14<br />
3<br />
...
PLANCHE 15
PLANCHE 16<br />
10
Fig.. 1-5 Hermanites pustulosa n. sp.<br />
PLANCHE 17<br />
(x 80 saufindication contraire)<br />
1 holotype, valve gauche; Keur Yoro (44 m); n° RSO/lOO 131A;<br />
2 paratype, valve droite; Ngolothie (80 m); n° RSO/100 131B;<br />
3,4 paratypes; Mbowène Soulèye (160 m); n° RSO/lOO BIC (x 90);<br />
5 vue interne (vg); Ngolothie (80 m); n° RSO/l00 131B<br />
Fig. 6 Hermanites regulosa CARBONNEL, 1989<br />
valve droite; Keur Yoro (95 m); n° RSO/lOO 132<br />
Fig.7-9 Hermanites sp. 1<br />
7 valve droite; Ndofane (80 m); n° RSO/lOO 133<br />
8 valve gauche; Keur Yoro (165 m); nO RSO/lOO 133 (x 60)<br />
9 vue dorsale; Ngolothie (220 m); nO RSO/l00 133<br />
Fig. 10-12 Hermanites sp. 2<br />
10 valve gauche; Mbowène Soulèye (265 m); nO RSO/l000 134<br />
Il valve droite brisée; Mbassis (180 m); n° RSO/lüO 134<br />
. 12 canal de pore criblé (x 1000)<br />
Fig. 13 Jubatocythere casamancea (CARBONNEL, 1986)<br />
valve droite; Poponguine cP 86-31); n° RSO/lOO 135<br />
Fig. 14-16 Limburgina mbassisensis n. sp.<br />
14 holotype, valve droite; Mbassis (180 m); n° RSO/I00 136A;<br />
15 paratype, valve gauche; Mbassis (180 m); n° RSO/lOO 136B;<br />
16 paratype, vue dorsale; Keur Yoro (165 m); n° RS/I00 136C<br />
Fig. 17-19 Limburgina? papillata n. sp.<br />
17 holotype, valve droite; Ngolothie (90 m); n° RSO/lOO 137A<br />
18 paratype, valve gauche; Ngolothie (90 m); n° RSO/lOO 1318<br />
19 paratype, vue dorsale; Ngolothie (90 m); n° RSO/lOO 1318<br />
Fig.20 Limburgina uberata (APOSTOLESCU, 1961)<br />
valve droite; Mbowène Soulèye (160 m); n° RS/lOO 138 (x 90)
PLANCHE 18<br />
6<br />
.,<br />
17<br />
..
PLANCHE 19<br />
24
5<br />
14<br />
PLANCHE 20
PLANCHE 21<br />
Fig. 1 Planorotalites cf. pseudomenardii (BOLLI, 1957)<br />
face ombilicale (x 120); Ngolothie (170 m); nO RSFIlOO 012<br />
Fig. 2 Planorotalites cf. chapmani (PARR, 1938)<br />
face ombilicale (x 90); Mbowènc Soulèye (265 m); nO RSFIlOO on<br />
Fig.3-5 Morozovella.acuta (TOULMIN, 1941)<br />
3 face ombilicale (x 110); Mbassis (135 m); n° RSfIl00 014<br />
4 profil aIX->rtural (x 90), 5 face spirale (x 90); Mont-Rolland (47 m); nO RSFI100 014<br />
Fig.6,7 Morozovella velascoensis (CUSHMAN, 1925)<br />
6 face ombilicale (x 110); Mbowène Soulèye (246 m); nO RSFIl00 015<br />
7 profil apertural (x 110); Mbowène Soulèye (254 m); nO RSFIl00 015<br />
Fig. 8-11 Morozovella aequa (CUSHMAN & RENZ, 1942)<br />
8,9 face ombilicale (x 140); Mbowène Soulèye (236 m); n° RSf/100 016<br />
10 profil apertural (x 140); 1lbassis (136 m); nO RSF/100 016<br />
II face ombilicale (x 110); Mbowène Soulèye (246 m); nO RSFI100 016<br />
Fig. 12 Morozovella occ/usa (LOEBLICH & TAPPAN, 1957)<br />
face ombilicale (x 140); Mbowène Soulèye (235 m); nO RSf/100 017<br />
Fig. 13,15 Planorotalites pusilla pusilla (BOLLI, 1957)<br />
13 face ombilicale (x 180); Mont-Rolland (44 m); nO RSFI100 018<br />
14 profil apertural (x 180), 15 face spirale (x 180);<br />
Mbowène Soulèye (235m); nO RSFI100 018<br />
Fig. 16,17 Globigerina velascoensis CUSHMAN, 1925<br />
16 face ombilicale, 17 fàce spirale;<br />
Mont-Rolland (48 m) (x 120); nO RSF/100 019<br />
Fig. 18,19 Globigerina linaperta FINLAY, 1939<br />
18 face ombilicale (x 100); Mbowène Soulèye (235 m); n° RSF/lOO 020<br />
19 face spirale (x 100); Mbassis (140 m); n° RSF/lOO 020<br />
Fig. 20-22 Acarinina cf. wilcoxensis (CUSHMAN & PONTON, 1932)<br />
20 face ombilicale (x 100); Mbowène Soulèye (192 m); n° RSF/lOO 021<br />
21 profil apertural (x 100); Mbassis (88 m); nO RSF/lOO 021<br />
22 face spirale (x 130); Mbowène Soulèye (l92m);n° RSF/lOO 021
6<br />
PLANCHE 21<br />
17
PLANCHE 22<br />
Fig. 1,2 A1orozovella subbotinae (MOROZOVA, 1939)<br />
1 face ombilicale (x 120); Mont-Rolland (44 m); nO RSF/l 00 022<br />
2 face spirale (xI20); Léona{87 m); na RSF/lOO 022<br />
Fig. 3,4 Acarinina cf. soidadoensis soldadoensis (BRONNIMANN, 1952)<br />
3 face ombilicale (x 120),4 face spirale (x 120);<br />
Mont-Rolland (44 m); nO RSF/lOO 023<br />
Fig. 5,6 Morozovella cf. formosa graciUs (BOLLI, 1957)<br />
5 face ombilicale (x 120),6 face spirale (x 170);<br />
Mont-Rolland (44 m); n° RSF/lOO 024<br />
Fig.7,8 Morozovella cf quetra (BOLLl, 1957)<br />
7 face ombilicale (x 120),8 face spirale (x 120);Fadial (45m); nO RSF/iOO 025<br />
Fig. 9-11 G/obigerina inaequispira SUBBOTINA, 1948<br />
9 face ombilicale (x 140); Mbassis (90 mt na RSF/100 026<br />
JO profil apertural (x 170), II face spirale (x 120);; carrière SOCOCIM (SOC 90-3); n° RSF/lOO 026<br />
Fig. 12,13 Acarinina gr. so/dadoensis (BRONNlMAJ.'JN, 1952)<br />
12 face ombilicale (x 120); tranchée de Bargny (B 88-1); nO RSF/lOO 027<br />
13 face spirale (x 120); Ngazobil (25 m); n° RSF/I00 027<br />
Fig. 14,15 Turborotalia cerroazulensis cf. collactea (FINLAY, 1939)<br />
14 face ombilicale (x 120); Ngazobil (8 m); na RSF/lOO 028<br />
15 face spirale (x 170); carrières "Desplats", Bargny (ECD 90-4);; nO RSF/lOO 028<br />
Fig. 16,17 Acarinina cf aspensis (COLOM)<br />
16 face ombilicale ex 180); carrières "Desplats", Bargny (BCD 90-4);; nO RSF/iOO 029;<br />
17 face spirale (x 180); carrières "Desplats", Bargny, (BCD 90-3); n° RSF/iOO 029<br />
Fig. 18,19 Pseudohastigerina wi/coxensis (CUSHMAN & PONTON, 1932)<br />
18 face spirale ex 120); carrière SOCOCIM (SOC 90-16); nO RSF/l00 030<br />
19 profil apertura1 ex 120); tranchée de Bargny (B 88-1); nO RSF/l00 030<br />
Fig. 20 Cassigerine/loita amekiensis STOLK, 1965<br />
Mbassis (34 m) (x 100); n° RSF/I00 031<br />
Fig. 21 G/obigerinatheka gr. index (FINLAY, 1939)<br />
Mbowène Soulèye (150 m) (x 90); nO RSF/I00 032
PLANCHE 22<br />
8
PLANCHE 23 .<br />
Fig. 1 Orthokarstenia ewaldi (CUSHMAN, 1956).<br />
Mont-Rolland (184 m) (x 60); na RSF/I00 033<br />
Fig. 2,3 Alabamina midwayensis BROTZEN, 1948<br />
2 face ombilicale (x 130), 3 face spirale (x 300);<br />
Poponguine (P 88-27); nO RSF/lOO 034<br />
.Fig. 4,5 Alabamina cf. obtusa (BURROWS & ROLLAND, 1897)<br />
4 profil aperturel (x 180),5 face spirale (x 180);<br />
Poponguine (P 88-38);nO RSF/lOO 035<br />
Fig. 6 Allomorphina cf. trigona REUSS, 1850<br />
Poponguine (P 88-24) (x 130); na RSF/l 00 036<br />
Fig.7-9 Anomalinoides midwayensis (PLUMMER, 1927)<br />
7 face ombilicale (x 130),8 face spirale (x 130), 9 profil (x 13oo);Poponguine (P 88-29); nO RSF/lOO 037<br />
Fig. 10,Il Anomalinoides cf. we/leri (pLUMMER, 1927)<br />
10 face ombilicale (x 180), Il face spirale (x 175);<br />
Poponguine (P 88-33); n° RSF/lOO 038<br />
Fig. 12 Bulimina cf. kugleri CUSHMAN & RENZ, 1942<br />
Poponguine (P 88-33) (x 130); na RSF/lOO 039<br />
Fig. 13 Bulimina propinqua STACHE, 1865<br />
Poponguine (P 88-29) (x 190); na RSF/lOO 040<br />
Fig. 14 Bulimina gr. trigonalis ten DAM, 1944<br />
Poponguine (P 88-33) (x 230); na RSF/lOO 041<br />
Fig. 15 Dentalina eatenula REUSS, 1860'<br />
Poponguine (P 88-33) (x 160); na RSF/lOO 042<br />
Fig. 16 Dentalina lomeiana d'ORBIGNY, 1840<br />
Poponguine (P 88-34) (x 130); na RSF/I00 043<br />
Fig. 17,18 Eponides plummerae CUSHMAN, 1948<br />
17 face ombilicale (x 170), 18 face spirale (x 170);<br />
Poponguine (P 88-29); nO RSF/lOO 044<br />
Fig. 19 Eponides pseudoelevatus GRAHAM, de KLASZ & RERAT, 1965<br />
face ombilicale (x 200); Poponguine (P 88-27); nO RSF/lOO 045<br />
Fig. 20 Lenticulina degolyeri (pLUMMER, 1926)<br />
. Poponguine (P 88-32) (x 130); na RSF/I00 046
PLANCHE 23<br />
4
PLANCHE 24<br />
Fig. 1 Loxostomoides applinae (pLUMMER, 1927)<br />
falaise de Poponguine (P 88-40) (x 80); n° RSF/100 047<br />
Fig. 2 Marginulina cf gardnerae PLUMMER, 1927<br />
Poponguine (P 88-33) (x 130); n° RSF/100 048<br />
Fig. 3,4 Nonionella cf. insecta (SCHWAGER, 1883)<br />
3 (x 80) Poponguine (P 88-33); 4 (x 130) Mbowène Soulèye (120 00);; nO RSFIlOO 049<br />
Fig. 5 Osangularia plummerae BRüTZEN, 1940<br />
face ombilicale (x 130); Poponguine (P 86-28); n° RSFIlOO 050<br />
Fig. 6 Pararotalia inermis (TERQUEM, 1882)<br />
face ombilicale (x 130); Poponguine (P 88-22); n° RSFlloo 051<br />
Fig. 7 Orthokarstenia elegans (pLUMMER, 1927)<br />
Poponguine (P 88-30) (x 170); n° RSF/lOO 052<br />
Fig. 8 Tristix aff excavata (REUSS, 1863)<br />
Poponguine (P 88-40) (x 100); n° RSF/lOO 053<br />
Fig. 9 Vaginulinopsis cflongiforma (pLUMMER, 1927)<br />
Poponguine (P 88-40) (x 90); n° RSF/100 054<br />
Fig. 10-12 Anomalinoides ammophilus (GUMBEL)<br />
10 face ombilicale (x 80), Mbassis (136 00); Il face spirale (x 80),; Mbassis (17000);<br />
12 profil apertural (x 80), Mbassis (135 00);; n° RSF/loo 055<br />
Fig. 13-15 Cihicides cf reinholdi ten DAM, 1944<br />
13 (x 90),15 (x 80) Ndofane (17 m); 14 face spirale (x 140);Mbassis (180 00); n° RSFlloo 056<br />
,<br />
Fig. 16-18 Cibicides cf. westi HüWE, 1939<br />
16 face ombilicale, 17 face spirale, 18 profil; Mbassis (270 00) (x 100); n° RSFIl00 057<br />
Fig. 19-21 Cihicidoides alleni (pLUMMER, 1927)<br />
19 face ombilicale (x 140),20 face spirale (x 140),21 profil (x 140); Mbassis (135 m);"n° RSF/100 058<br />
Fig. 22-24 Elphidiella cf. prima tenDAM, 1944<br />
22 (x 100),23 (x 90) face ombilicale, 24 (x 100); profil apertual; Keur YOfo (165 00); nO .RSF/loo 059
21<br />
PLANCHE 24
.. PLANCHE 25<br />
Fig. 1 Eponides elevatus (pLUMMER, 1927)<br />
face ombilicale (x 80); Mbowène Soulèye (236 m); n° RSF/l00 060<br />
Fig. 2-4 Eponides gr. pseudoelevatus GRAHAM, de KLASZ & RERAT. 1965<br />
2 (x 60)Mbowène Soulèye (254 m), 3 (x 60), 4 (x 25); Mbowène Soulèye (236 m); n° RSF/loo 045<br />
Fig. 5 Frondicularia phosphatica RUSSO, 1932<br />
Mbowène Soulèye (245 m) (x 60); n° RSF/lOO 061<br />
Fig. 6 Gaudryina cf aissana ten DAM & SIGAL, 1950<br />
Keur Yoro (140 m) (x 70); n° RSF/lOO 062<br />
Fig. 7 Gaudryina pyramidata CUSHMAN, 1926<br />
Mont-Rolland (44 m) (x 70); n° RSF/lOO 063<br />
Fig. 8 Gavelinella danica (BRüTZEN, 1948)<br />
Nguéniène (61 m) (x 150); nO RSF/lOO 064<br />
Fig. 9-11 Gyroidinoides subangulatus (pLUMMER, 1927)<br />
9 face ombilicale (x 100), Mbassis (180 m); 10 (x 14D),<br />
Il (x 140), Mbassis (230 ml; nO RSF/lOO 065<br />
Fig. 12 Lenticulina cf macrodisca(REUSS, 1862)<br />
Mbowène Soulèye (245 m) (x 35); nO RSF/I00 066<br />
Fig. 13 Nodosaria aff concinna REUSS, 1860<br />
Mont-Rolland (47 m) (x 50); n° RSF/I00 067<br />
Fig. 14 Nodosaria cf distans REUSS, 1855<br />
Mont-Rolland (47 m) (x 70); n° RSF/lOO 068<br />
Fig. 15 Pararotalia calcariformis (SCHWAGER, 1937)<br />
Mbassis (180 m) (x 80); n° RSF/lOO 069<br />
Fig. 16,17 Pararotalia hensoni (SMüUT)<br />
16 face ombilicale (x 1(0), Bagana (120 ml;<br />
,_ l7 face spirale (x 80), Mbassis (24 ml; n° RSF/lOO 070<br />
Fig. 18-20 Pararotalia tuberculifera (REUSS) .<br />
18 face ombilicale (x 110), 19 face spirale (x 110),<br />
20 profil (x 100); Mbassis (140 ml; nO RSF/lOO 071<br />
Fig. 21 Quinqueloculina sp.<br />
Keur Yoro (280 m) (x 120); nO RSF/lOO 072<br />
Fig. 22-24 Rosalina cf brotzeni HüFKER, 1961<br />
22 (x 100),24 (x ]00) Mbassis (]80 ml; 23 (x 80);Ngolothie (180 ml; n° RSF/100 073
PLANCHE 25
PLAt:CEE 26
PLl'.NCH<br />
E 27