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ORCHESTRE NATIONAL BORDEAUX AQUITAINE - Opéra de ...

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<strong>ORCHESTRE</strong> <strong>NATIONAL</strong><br />

<strong>BORDEAUX</strong> <strong>AQUITAINE</strong><br />

Frank Braley, direction et piano<br />

Anne-Sophie Frémy, basson<br />

Jérôme Simonpoli, hautbois<br />

Sébastien Batut, clarinette<br />

Bruno Perret, basson<br />

Gilles Balestro, cor<br />

Wolfgang Ama<strong>de</strong>us Mozart<br />

Quintette pour piano et vents<br />

en Mi bémol majeur, K. 452<br />

24 mn<br />

Heitor Villa-Lobos<br />

Concerto pour basson « Ciranda das siete notas »<br />

11 mn<br />

Pause 20 mn<br />

Johann Sebastian Bach<br />

Concerto en fa mineur pour clavier et cor<strong>de</strong>s,<br />

BWV 1056<br />

10 mn<br />

Wolfgang Ama<strong>de</strong>us Mozart<br />

Concerto pour piano n°23 en La majeur, K. 488<br />

26 mn<br />

Durée totale du concert : 1h20 environ.<br />

JEUDI 08 NOV 20H30<br />

Auditorium Alfred <strong>de</strong> Vigny<br />

Palais Beaumont Pau<br />

DIMANCHE 11 NOV 15H00<br />

Grand-Théâtre<br />

Directeur général Thierry Fouquet


Wolfgang Ama<strong>de</strong>us Mozart (1756-1791)<br />

Quintette pour piano et vents en Mi bémol majeur, K. 452<br />

1. Largo – Allegro / 2. Larghetto / 3. Allegretto<br />

Heitor Villa-Lobos (1887-1959)<br />

Concerto pour basson « Ciranda das siete notas »<br />

Johann Sebastian Bach (1685-1750)<br />

Concerto en fa mineur pour clavier et cor<strong>de</strong>s, BWV 1056<br />

1. (Allegro) / 2. Largo / 3. Presto<br />

Wolfgang Ama<strong>de</strong>us Mozart<br />

Concerto pour piano n°23 en La majeur, K. 488<br />

1. Allegro / 2. Adagio / 3. Allegro assai<br />

Faire <strong>de</strong> la musique à profusion<br />

Bach, Mozart et Villa-Lobos appartiennent à <strong>de</strong>s univers culturels différents, mais<br />

présentent en commun la caractéristique d’avoir été, comme Vivaldi, Haydn<br />

ou Milhaud, pour rester parmi leurs contemporains respectifs, <strong>de</strong>s créateurs<br />

extrêmement prolixes.<br />

Cette extraordinaire capacité <strong>de</strong> production va généralement <strong>de</strong> pair, chez ceux qui<br />

la possè<strong>de</strong>nt, avec une envie permanente <strong>de</strong> composer, mais encore <strong>de</strong> jouer <strong>de</strong> la<br />

musique, <strong>de</strong> la faire vivre <strong>de</strong> façon très forte en entraînant les autres, exécutants<br />

et auditeurs, dans une sorte <strong>de</strong> tourbillon illimité.<br />

On peut penser que Bach, avec son Collegium musicum <strong>de</strong> Leipzig, adorait jouer<br />

<strong>de</strong>vant un auditoire <strong>de</strong> connaisseurs — bourgeois <strong>de</strong> la ville préfigurant ce que<br />

seraient les concerts à partir du XIX e siècle — et le stupéfier par sa virtuosité et<br />

celle <strong>de</strong> ses fils. Son Concerto en fa mineur dut faire sensation, par la sombre<br />

résolution <strong>de</strong> son premier mouvement, la beauté mélodique préromantique <strong>de</strong> son<br />

Largo et la façon qu’a son volet terminal <strong>de</strong> prendre « un caractère malicieux par<br />

ses nombreux effets d’écho », ainsi que le relève Karl Geiringer.<br />

C’est également à son propre usage, pour briller <strong>de</strong>vant le public viennois,<br />

que Mozart écrivit un certain nombre <strong>de</strong> ses plus grands concertos pour<br />

piano. Dans les notices que rédigea Olivier Messiaen pour le cycle d’exécution<br />

<strong>de</strong> ces œuvres par Yvonne Loriod et différents chefs parmi lesquels Pierre<br />

Boulez et Bruno Ma<strong>de</strong>rna au cours <strong>de</strong>s mois <strong>de</strong> novembre et décembre 1964,<br />

le Concerto n°23 était qualifié d’« éblouissant chef-d’œuvre ». Messiaen saluait<br />

tout particulièrement en lui « la qualité <strong>de</strong>s thèmes, la puissance <strong>de</strong>s contrastes,<br />

l’originalité prophétique du mouvement lent, la brillance orchestrale du final »,<br />

pour conclure en le plaçant « au tout premier rang » du catalogue mozartien.<br />

L’alliance du piano et du timbre <strong>de</strong>s vents que sollicite Mozart dans ses concertos<br />

se retrouve, portée à la perfection dans le Quintette en Mi bémol, K. 452, sans<br />

doute l’une <strong>de</strong>s pages les plus marquantes <strong>de</strong> toute l’histoire <strong>de</strong> la musique<br />

<strong>de</strong> chambre, dont Beethoven s’inspirera. Le compositeur lui-même n’hésita<br />

d’ailleurs pas à écrire à son père dans une célèbre lettre du 10 avril 1784 :<br />

« je le tiens pour la meilleure œuvre que j’aie composée <strong>de</strong> ma vie », formule<br />

exprimant une conscience <strong>de</strong> soi tout à fait remarquable, que Jean et Brigitte<br />

Massin attribuaient à l’équilibre suprêmement atteint dans cette partition entre<br />

le respect <strong>de</strong>s convenances sociales et l’irruption d’une subjectivité violemment<br />

personnelle.


La même incroyable vitalité caractérisait Villa-Lobos, dont, comme souvent chez<br />

lui, le Concerto pour basson, sous-titré « Ron<strong>de</strong> <strong>de</strong>s sept notes », déploie en une<br />

dizaine <strong>de</strong> minutes et sans le moindre formalisme, un cycle <strong>de</strong> métamorphoses<br />

libres, lancé par la première intervention du soliste, que ne tar<strong>de</strong> pas à reprendre<br />

le violoncelle et qui se poursuit avec l’extraordinaire facilité que possédait<br />

l’« Indien blanc », tout à la fois admirateur <strong>de</strong> Bach et fidèle à la spontanéité <strong>de</strong>s<br />

musiques populaires brésiliennes.<br />

Robert Pierron<br />

Frank Braley, piano<br />

Après avoir hésité entre étu<strong>de</strong>s scientifiques et musicales, Frank<br />

Braley quitte l’Université pour se consacrer entièrement à la<br />

musique. Au CNSM <strong>de</strong> Paris, il suit les cours <strong>de</strong> P. Devoyon, Ch.<br />

Ivaldi et J. Rouvier, avant d’y obtenir, à l’unanimité, ses Premiers<br />

Prix <strong>de</strong> Piano et <strong>de</strong> Musique <strong>de</strong> Chambre. En 1991, il se présente<br />

au concours Reine Elisabeth <strong>de</strong> Belgique, où il remporte, à 22 ans,<br />

les Premier Grand Prix et Prix du Public. Régulièrement invité au<br />

Japon, aux U.S.A., au Canada et dans toute l’Europe, Frank Braley<br />

est partenaire <strong>de</strong> formations telles que l’Orchestre <strong>de</strong> Paris, l’Orchestre National <strong>de</strong> France, le<br />

Philharmonique <strong>de</strong> Radio-France, l’Ensemble orchestral <strong>de</strong> Paris, l’ONBA, les Orchestres <strong>de</strong> Lille,<br />

Montpellier et Toulouse, l’Orchestre du Gewandhaus <strong>de</strong> Leipzig, le London Philharmonic, les<br />

Orchestres <strong>de</strong> la Suisse Roman<strong>de</strong> et <strong>de</strong> la Suisse Italienne, l’Orchestre <strong>de</strong> la Radio <strong>de</strong> Berlin,<br />

l’Orchestre National <strong>de</strong> Belgique, le Rotterdam Philharmonic, l’Orchestre Royal <strong>de</strong> Copenhague,<br />

le Göteborg Sympohny Orchestra, le Tokyo Philharmonic, le Boston Symphony Orchestra, le<br />

Baltimore symphony, le Seattle Symphony, le Los Angeles Philharmonic... Il a joué sous la<br />

direction <strong>de</strong> chefs comme J-C. Casa<strong>de</strong>sus, S. Denève, Ch. Dutoit, A. Jordan, H. Graf, G. Herbig,<br />

C. Hogwood, E. Inbal, M. Janowski, K. Karabits, E. Krivine, L. Langrée, K. Masur, L. Morlot, P.<br />

Mac Creesh, Sir Y. Menuhin, J. Nelson, M. Plasson, Y. Sado, M. Schonwandt, A. Pappano, W.<br />

Weller... Frank Braley a effectué <strong>de</strong>s tournées en Chine avec l’Orchestre National <strong>de</strong> France et Ch.<br />

Dutoit, au Japon et en Chine avec l’Orchestre National du Capitole <strong>de</strong> Toulouse et M. Plasson,<br />

en Italie avec l’Orchestre Français <strong>de</strong>s Jeunes et E. Krivine, puis avec l’Orchestra di Padova e<br />

<strong>de</strong>l Veneto, à Paris et Francfort avec l’Ensemble Orchestral <strong>de</strong> Paris et J. Nelson. Il a joué au<br />

Festival <strong>de</strong> Tanglewood (USA) avec le Boston Symphony dirigé par H. Graf et en septembre<br />

2003, il participe à l’inauguration <strong>de</strong> la nouvelle salle <strong>de</strong> Carnegie Hall, le Zankel Hall, à New<br />

York avec l’Ensemble intercontemporain. En juillet 2011, il remplace Martha Argerich au Proms<br />

à Londres avec l’Orchestre Philharmonique <strong>de</strong> Radio France dirigé par Myung-Whun Chung<br />

(avec Renaud et Gautier Capuçon). En 2012, il est à Amsterdam et à Paris avec le Chamber<br />

Orchestra of Europe et B. Haitink. En récital, il joue sur les plus gran<strong>de</strong>s scènes d’Europe et<br />

<strong>de</strong>s USA en duo avec R. Capuçon. En musique <strong>de</strong> chambre, il a pour partenaires M-J. Pires,<br />

A. Dumay, P. Meyer, G. Causse, E. Le Sage, E. Pahud, M. Maisky. Il participe notamment à<br />

une intégrale <strong>de</strong>s Sonates pour piano <strong>de</strong> Beethoven au festival <strong>de</strong> La Roque d’Anthéron, à<br />

Rome, Bilbao, Lisbonne, Tokyo et au Brésil. En 2011 et 2012, il donne l’Intégrale <strong>de</strong>s Sonates<br />

pour violon et piano avec Renaud Capuçon à Paris (Théâtre <strong>de</strong>s Champs-Elysées), Bor<strong>de</strong>aux,<br />

Grenoble, Chambéry, Lyon et Londres (Wigmore Hall), Luxembourg, Singapour, Hong-Kong…<br />

En mars 2012, il a joué un programme Gershwin-Strawinsky au Grand-Théâtre <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux.<br />

Sa discographie comprend la Sonate D.959 et les Klavierstücke D.946 <strong>de</strong> Schubert (Harmonia<br />

Mundi, Diapason d’Or), l’œuvre pour piano <strong>de</strong> Richard Strauss, les Sonates op. 27/2 « Clair<br />

<strong>de</strong> lune », op.57 « Appassionata » et op. 110 <strong>de</strong> Beethoven, un récital Gershwin et le Double<br />

Concerto <strong>de</strong> Poulenc (BMG – Prix Caecilia en Belgique, Diapason d’Or) un DVD Liszt- Debussy-<br />

Gershwin (chez Naïve ; Choc - Mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Musique) ainsi que, chez Virgin Classics, Le<br />

Carnaval <strong>de</strong>s Animaux <strong>de</strong> Saint-Saëns, La Truite et les Trios <strong>de</strong> Schubert, les Danses Hongroises<br />

avec Nicholas Angelich, salués par la critique. Sa <strong>de</strong>rnière parution concerne l’Intégrale <strong>de</strong>s<br />

Sonates pour violon et piano <strong>de</strong> Beethoven avec Renaud Capuçon (Virgin Classic, janvier 2011).<br />

Anne-Sophie Frémy, basson<br />

Née en 1990 à Achicourt dans le Pas-<strong>de</strong>-Calais, Anne Sophie<br />

Frémy commence l’apprentissage du saxophone à l’école <strong>de</strong><br />

musique d’Achicourt qu’elle poursuit à l’école nationale <strong>de</strong><br />

musique d’Arras et entre en même temps dans la classe <strong>de</strong><br />

basson allemand <strong>de</strong> Jean-Louis Ollé. Elle obtient sa médaille<br />

d’or <strong>de</strong> basson au CNR <strong>de</strong> Lille en 2009 (classe <strong>de</strong> Jean-Louis<br />

Ollé), et est admise à l’unanimité au CNSM <strong>de</strong> Lyon la même<br />

année dans la classe <strong>de</strong> Jean Pignoly et Carlo Colombo. Se<br />

perfectionnant auprès <strong>de</strong> personnalités musicales telles que Jean-François Duquesnois,<br />

Laurent Lefevre, Julien Hardy, Ole Kristian Dhal lors <strong>de</strong> Masterclasses, elle est sélectionnée<br />

en août 2011 pour participer à l’académie <strong>de</strong> Villecroze avec Sergio Azzolini. Elle joue<br />

régulièrement avec les orchestres <strong>de</strong> l’<strong>Opéra</strong> <strong>de</strong> Lyon, l’Orchestre <strong>de</strong>s pays <strong>de</strong> Savoie, les Chœur<br />

et Orchestre 19 durant sa scolarité. Elle est lauréate en janvier 2012 <strong>de</strong> la « Yamaha Music<br />

Fondation of Europe ». Elle obtient sa licence <strong>de</strong> basson allemand mention très bien en juin<br />

2012. Elle est basson solo <strong>de</strong> l’Orchestre National Bor<strong>de</strong>aux Aquitaine <strong>de</strong>puis février 2012.


Jérôme Simonpoli, hautbois<br />

Né en 1962, Jérôme Simonpoli est titulaire <strong>de</strong> plusieurs prix du<br />

Conservatoire <strong>de</strong> sa ville natale, Limoges, et du Conservatoire National<br />

Supérieur <strong>de</strong> Paris. Dès ses débuts, il se produit avec les plus gran<strong>de</strong>s<br />

formations (Orchestre <strong>de</strong> Paris, Orchestre national <strong>de</strong> France, Orchestre<br />

Philharmonique <strong>de</strong> Radio France...). Il participe également à la fondation<br />

<strong>de</strong> l’ensemble à vent Octopus, lauréat du concours international <strong>de</strong><br />

Martigny (Suisse). En 1991, il est nommé Premier hautbois solo du<br />

Capetown symphony orchestra (Afrique du sud), ce qui l’amène à<br />

enregistrer <strong>de</strong> nombreuses œuvres en soliste pour la South african broadcasting corporation, parmi<br />

lesquelles Les Folies d’Espagne <strong>de</strong> Marin Marais, avec Wessel Beukes et Barry Smith, distinguées<br />

par les Artes Awards. Jérôme Simonpoli occupe <strong>de</strong>puis 1993 le poste <strong>de</strong> Premier hautbois solo <strong>de</strong><br />

l’Orchestre National Bor<strong>de</strong>aux Aquitaine avec lequel il s’est produit en soliste, notamment dans<br />

les Symphonies concertantes <strong>de</strong> Mozart et <strong>de</strong> Haydn et plus récemment dans le Concerto Extase<br />

<strong>de</strong> Qigang Chen en novembre 2009. Il enregistre en exclusivité pour Milan records entre autres<br />

<strong>de</strong>s disques consacrés à la musique baroque alleman<strong>de</strong> avec l’organiste Daniel Matrone (1996<br />

et 2002) et <strong>de</strong>rnièrement <strong>de</strong>s œuvres d’Astor Piazzolla avec le quatuor La Compagnie <strong>de</strong>s arts.<br />

Sébastien Batut, clarinette<br />

Après avoir étudié la clarinette à Ro<strong>de</strong>z, Toulouse et Bor<strong>de</strong>aux, Sébastien<br />

Batut entre au CNSM <strong>de</strong> Paris (classe <strong>de</strong> Pascal Moraguès) où il obtient<br />

<strong>de</strong>ux Premiers prix en 1999 (clarinette et musique <strong>de</strong> chambre). Il est<br />

également lauréat <strong>de</strong> plusieurs prix <strong>de</strong> concours internationaux : Toulon<br />

en 1997, Dos Hermanas (Séville) en 1999 et Carl Nielsen (O<strong>de</strong>nse,<br />

Danemark) en 2001. À partir <strong>de</strong> 1997, il est sélectionné comme clarinette<br />

solo à l’Orchestre <strong>de</strong>s Jeunes <strong>de</strong> l’Union Européenne avec lequel il joue<br />

pendant quatre ans dans les plus célèbres salles d’Europe (Philharmonie<br />

<strong>de</strong> Berlin, Musikverein <strong>de</strong> Vienne, Royal Albert Hall <strong>de</strong> Londres…) sous la direction <strong>de</strong> chefs prestigieux<br />

comme Bernard Haïtink, Vladimir Ashkenazy, Sir Colin Davis… En 1999, il entre à l’Orchestre<br />

d’Harmonie <strong>de</strong> la Gar<strong>de</strong> Républicaine et en 2001 il intègre l’ONBA au poste <strong>de</strong> Première clarinette solo.<br />

Ses activités <strong>de</strong> chambriste lui ont permis <strong>de</strong> jouer dans divers festivals, notamment au Festival du<br />

Printemps <strong>de</strong> Prague, à la Radio Danoise, aux émirats Arabes Unis... Il fait partie du Trio Roussel (Trio<br />

d’anches) <strong>de</strong> l’ONBA et du Quintette « Les vents d’Autan » avec <strong>de</strong>s solistes <strong>de</strong> l’Orchestre National<br />

du Capitole <strong>de</strong> Toulouse. Il s’est déjà produit en soliste avec l’Orchestre franco-belge <strong>de</strong> Bruxelles,<br />

l’Orchestre symphonique d’O<strong>de</strong>nse (Danemark), le Collegium Musicum d’Aquitaine. Il a interprété le<br />

Concerto <strong>de</strong> Mozart sous la direction <strong>de</strong> Kwamé Ryan lors <strong>de</strong> la tournée <strong>de</strong> l’ONBA au Japon en 2008.<br />

Sébastien Batut a enregistré en 2001 un disque en hommage au compositeur espagnol Antonio Ruiz-<br />

Pipo (1934-1997) pour le label Mandala Harmonia Mundi avec Maurice Bourgue et Alberto Ponce.<br />

Bruno Perret, basson<br />

Né dans une famille <strong>de</strong> musiciens bor<strong>de</strong>lais, Bruno Perret effectue ses<br />

étu<strong>de</strong>s musicales dans la classe <strong>de</strong> R. Perret au CNR <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux où il<br />

obtient une Médaille d’or en 1983. La même année, il entre au CNSM<br />

<strong>de</strong> Paris dans la classe <strong>de</strong> Maurice Allard. Premier prix à l’unanimité<br />

en juin 1986, il est nommé le mois suivant basson solo <strong>de</strong> l’ONBA. Il<br />

participe également aux saisons <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> chambre <strong>de</strong> l’Orchestre<br />

(Ensemble à Vent Bor<strong>de</strong>aux Aquitaine, Ensemble Instrumental Bor<strong>de</strong>aux<br />

Aquitaine) et collabore, <strong>de</strong> 1987 à 1990, avec l’Ensemble Musique<br />

Nouvelle. Il est membre du Trio Roussel (Trio d’anches). Bruno Perret s’est produit sous la direction<br />

d’Alain Lombard dans la Symphonie concertante <strong>de</strong> Mozart en 1994. Il a interprété le Concerto<br />

pour trompette et basson sous la direction <strong>de</strong> Hiroyuki Iwaki et la Symphonie concertante <strong>de</strong> Peter<br />

von Lindtpaintner sous la direction <strong>de</strong> Kwamé Ryan en tournée avec l’ONBA au Japon en 2008.<br />

Gilles Balestro, hautbois<br />

Premiers prix <strong>de</strong> Cor et <strong>de</strong> Musique <strong>de</strong> chambre au CNR d’Orléans, Gilles<br />

Balestro obtient le Prix national du Centre (Orléans-Tours-Bourges), le<br />

Prix <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Versailles puis un Premier prix <strong>de</strong> Cor au CNSM <strong>de</strong><br />

Paris (classe <strong>de</strong> Georges Barboteu) en 1984. Second cor puis Cor solo<br />

<strong>de</strong> l’ONBA <strong>de</strong>puis 1994, Gilles Balestro est aussi Cor solo <strong>de</strong> l’Ensemble<br />

Musique Nouvelle et donne <strong>de</strong>s concerts <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> chambre.<br />

Il se consacre également à l’enseignement et participe activement à<br />

l’Association <strong>de</strong>s Cornistes Français, organisant colloques et concerts pour<br />

la promotion et la découverte <strong>de</strong> cet instrument.<br />

OPéRA <strong>NATIONAL</strong> DE <strong>BORDEAUX</strong><br />

05 56 00 85 95 - opera-bor<strong>de</strong>aux.com - Grand-Théâtre - Place <strong>de</strong> la Comédie - BP 95 - 33025 Bor<strong>de</strong>aux<br />

Éditeur responsable : <strong>Opéra</strong> National <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux (05 56 00 85 20) - n os <strong>de</strong> Licences : DOS201137810 - Rédaction, iconographie et maquette : Service Communication<br />

© couverture : D.R. - F. Braley : King Records - J. Simonpoli, S. Batut, B. Perret, G. Balestro : F. Desmesure - Novembre 2012

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