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Annales de Philosophie Chrétienne 40.pdf - Bibliotheca Pretiosa

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338 DÉFENSE DE LA PHILOSOPHIE PERSONNELLE;<br />

Cette iJée, comme toutes les autres, ne se DÉVELOPPE pas<br />

» dans l'homme sans le secours <strong>de</strong> l'action sociale, sans Vexciiation<br />

» <strong>de</strong> renseignement et <strong>de</strong> la parole (p. 107). » Voilà la théorie <strong>de</strong><br />

M. l'abbé Maret ; que nos lecteurs nous disent si l'on trouve là<br />

cette nécessité <strong>de</strong> l'ecevoir les notions <strong>de</strong> la société que M. Frep-<br />

pel assure être enseignée.<br />

Ainsi donc, uon'à ne découvrons pas, surtout nous vl inventons pas , no\i%<br />

acceptons <strong>de</strong> la société chrétienne, au milieu <strong>de</strong> laquelle nous \iTons, les<br />

notions qu'elle nous transmet sur Dieu, l'homme, ses <strong>de</strong>voirs, etc.; et nous<br />

conslafons, eu réfléchissant sur notre nature raisonnable, que plusieurs <strong>de</strong><br />

ces vérités sont reconnues par la raison comme naturelles et nécessaires, et<br />

ces vérités, 7-eçues du <strong>de</strong>hors, mais reconnues parla raison comme natu-<br />

relles et nécessaires, nous les démontrons par <strong>de</strong>s principes, et suivant<br />

<strong>de</strong>s règles propres à notre nature raisonnable.<br />

M. Freppel nous dit : « Nous acceptons <strong>de</strong> la société chrétienne<br />

» les notions qu'elle nous transmet sur Dieu, l'homme et ses <strong>de</strong>-<br />

» voirs. »<br />

M. Maret nous dit au contraire : a Ces idées nous sont données<br />

» par Dieu par une révélation intéi^ieure, na/Hr^//e; l'enseigne<br />

» ment les excite et les développe. »<br />

Nous avons déjà vu que <strong>de</strong> son côté le P.Chastel nous dit:<br />

H n'est pas besoin d'une révélation (extérieure) pour con-<br />

» naître la volonté <strong>de</strong> Dieu sur la morale, ni pour savoir ce qui est<br />

)) bien, ce qui est mal en vertu <strong>de</strong> la loi naturelle. Celle loi pri-<br />

n mordiale, gravée dans le cœur <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong> nous, est p^'omnl-<br />

» gué, par la voix <strong>de</strong> la raison et <strong>de</strong> la conscience^, n<br />

Voilà la philosophie <strong>de</strong> nos écoles; que M. l'abbé Freppel en<br />

convienne, et ne vienne pas se récrier et nous dire, comme il le<br />

fait : Dans nos écoles, nous recevons notice morale du christia-<br />

nisme ^. Vous voyez bien que vos amis même vous démentent.<br />

Comment M. l'abbé Freppel ne vient-il pas à nous pour com-<br />

battre cette funeste doctrine, et faire admettre <strong>de</strong> nouveau le Christ<br />

dans nos écoles, d'où on l'a chassé? Ah! c'est que cette école dé-<br />

plorable, que nous appelons école mixte, a brouillé et brouille<br />

encore toutes les notions, et a produit ainsi le chaos que l'on<br />

appelle philosophie.<br />

* Voir d'autres textes encore dans notre t. xix, p. 4t>5.<br />

* Voir ses paroles dans notre n. précé<strong>de</strong>nt, p. 3H.<br />

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