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Annales de Philosophie Chrétienne 40.pdf - Bibliotheca Pretiosa

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298 DÉFENSE DE LA PHILOSOPHIE PERSONNELLE<br />

mieux adaptée à votre réplique ; mais certainement la discussion u'v eût<br />

point gagné en ordre ni en clarté. J'ai donc préféré réduire notre con-<br />

troverse à un petit nombre <strong>de</strong> points bien arrêtés, autour <strong>de</strong>squels j'es-<br />

saierai <strong>de</strong> grouper les observations que j'ai à vous soumettre.<br />

Nous avouons que nous aurions préféré voir M. Freppel faire<br />

comme nous, c'est-à-dire nous suivre pas à pas , relevant ce qui<br />

est inexact , mais accordant aussi ce qui lui paraît admissible : <strong>de</strong><br />

cette manière la discussion ei^it fait quelques pas, tandis que la mé-<br />

tho<strong>de</strong> qu'il a suivie , celle <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s propositions en l'air et<br />

<strong>de</strong> les examiner dans leur absolu métaphysique, ne peut conduire à<br />

rien, on va s'en apercevoir. Nous aurons soin, en effet, <strong>de</strong> noter<br />

les lacunes <strong>de</strong> sa polémique.<br />

1. De l'emploi <strong>de</strong>s termes. — M. l'abbé Freppel soutient qu'il faut conti-<br />

nuer à se servir <strong>de</strong>s termes qui expriment les erreurs philosophiques.<br />

La première question qui nous divise, Monsieur, c'est celle <strong>de</strong> l'emploi<br />

<strong>de</strong>s termes. Là-<strong>de</strong>ssus vous posez une l'ègle qui me semble inadmissible.<br />

u 11 suffit, dites-vous (p. 135), que les philosophes panthéistes se soient<br />

I) emparés <strong>de</strong> l'expression concevoir Dieu, pour que les théologiens, gar-<br />

I) diens <strong>de</strong>s dogmes et <strong>de</strong>s mots qui les expriment, doivent s'en abste-<br />

)) nir (n" <strong>de</strong> février, p. 13o). » Ainsi, vqus admettriez que nous sommes<br />

obliprés <strong>de</strong> répudier toutes les expressions dont il prendra fantaisie aux<br />

rationalistes d'abuser? Mais vous nous forceriez <strong>de</strong> rejeter le mot Dieu,<br />

car il n'en est aucun dont les panthéistes se soient servis davantage pour<br />

exprimer et formuler leur erreur. Avouez que c'est pousser un peu loia<br />

la con<strong>de</strong>scendance envers eux, et que nous autres, que vous accusez <strong>de</strong><br />

les favoriser, nous ne leur cédons pas le terrain si facilement et pour si<br />

peu <strong>de</strong> raison.<br />

Voilà, dès le début, l'inconvénient que nous avons signalé. Notre<br />

discussion n'est pas une discussion en l'air et métaphysique; nous<br />

avions expliqué (p. 132) ce que nous disions du surnaturel, (\\XQ.<br />

M. Maret, par son système à: émanation <strong>de</strong>là substance divine, in-<br />

tuition directe, établissait un privilège surnaturel qu'il appelait du<br />

nom <strong>de</strong> naturel. — ^" Nous lui reprochions <strong>de</strong> nous avoir fait dire<br />

que nous ne pouvions connaître Dieu, dans une phrase où nous<br />

disions le contraire; nous disions que l'école mixte attache au mot<br />

homme isolé le sensd'/

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