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204 HISTOIRE DE LA LITURGIE
La légende de saint Maxime, divisée en de nombreuses et courtes
leçons, présentait une partie de la vie de ce saint, écrite par le
patrice Dyname, au 6* siècle, telle qu'on peut la lire dans Surius\
On y
avait ajouté le récit de son apostolat dans la Morinie, dont le
patrice Dyname, ni l'homélie sur saint Maxime, attribuée à Eusèbe
d'Emèse ^, ne font aucune mention.
Voici quelques antiennes qui donneront une idée du style de
ces offices :
Ave, prcEsul gloriose,
Ave, sidus jam cœleste,
Decorans, Maxime, cœlum ;
?sos guberna, visenshumum,
Quô lœtemur triumphantes
Te patronum vénérantes.
SacerdosChristi, Maxime,
Condigne tanto nomine,
Rogamus te, per gratiam,
Quara meruisti maximam.
Ut nos à mails omnibus
Tuis defendas precibus.
Ave, Gemma sacerdotun»,
Ave, sidus aureum,
.Jérusalem cives intcr
Refulgens ut Lucifer,
Audipreces, audivota,
Suscipe praeconia,
Et cœlorum régna
^îobis obtine perpétua.
OFFICE DE SAINT JUXIME EX PROSE RIMEE.
l""* Antienne de vêpres.
4' Antienne.
Salut, glorieux pontife, salut, as-
tre céleste, Maxime, gloire des cieux;
jetez sur nous un regard protecteur,
afin que nous célébrions, avec joie,
votre triomphe, en invoquant votre
patronage.
Pontife du Christ, illustre Maxime,
vous méritez justement ce nom de
«. Très-Grand » ; nous vous en sup-
plions, par cette grâce que vous
avez reçue très-grande, défendez-
nous de tous maux, avec le secours
de vos prières.
Antienne à Magnificat.
1 Surius, De Probatis sanctorum Ilistoriis. Cologne, t;»81, t. iv, p. 64S
sqq. On doit lui reprocher d'avoir corrigé et presque entièrement changé
le style des auteurs originaux.
2 Surius, Op.rilat., p. C43.
' Salut,
perle des pontifes, salut
astre d'or, qui brillez comme Té-
toile du malin, au milieu des ci-
toyens de la céleste Jérusalem. Ecoulez
nos prières, exaucez nos vœux,
recevez nos louanges, obtenez-nous
le rovaurae éternel des cieux.