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Annales de Philosophie Chrétienne 40.pdf - Bibliotheca Pretiosa

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AVEC LA Kl'Pr.luUI. ni' .M. RONNETTY. J 4«)<br />

gile que vous invoquez à rajiitui Je votre crilique, et sur les conséquen-<br />

ces exagérées que vous tirez <strong>de</strong>s principes <strong>de</strong> M. l'abbé Maret. Saint Jean,<br />

et non pas J.-C. (ce qui, du reste, ne diminue point la valeur lUi pas-<br />

sage), dit dans son Évangile : « Jamais personne n'a vu Dieu ; son fils<br />

» unique, qui est dans le sein du père, nous l'a raconté lui-même ( p.<br />

» 393). » Qu'est-ce à dire? Saint Joan voulait-il faire entendre que per-<br />

sonne n'avait connu Dieu avant J.-C? Assurément non. Mais si les pa-<br />

roles <strong>de</strong> saint Jean n'excluent point la connaissance do Dieu qu'avaient<br />

les hommes avant J.-C; qu'est-ce qui vous autorise à exclure, par elles,<br />

ridée <strong>de</strong> Dieu du fond <strong>de</strong> la conscience humaine (U) ?<br />

Avouez que ce texte ne prouve absolument rien sur cette matière.<br />

Celui <strong>de</strong> saint Paul, à mon avis, ne prouve pas davantage. Le grand<br />

(U) Nous en appelons ù M. l'abbé Freppel pour savoir si! ne<br />

dénature pas nos paroles et celles <strong>de</strong> M. l'abbé Maret. Celui-ci avait<br />

dit: «Si,'_après cette leçon, vous voyez chu rement... ce que Dieu n'est<br />

» pas et ce qu'il EST (p. 806.)»—Osons envisager face à face, l'in-<br />

» fini, Dieu lui-même :;p. 213 ).» A cela qu'avons- lous dit? ces<br />

que nous ne voyions pas face à face Dieu, mais que nous le coti-<br />

naissions par l'enseignement. Voici nos paroles: «Si nous ne pou-<br />

» vons pas concevoir Dieu, nous pouvons le connaître, ce qui est<br />

» bien différent. Nous ne connaissons ni ne concevons, il est vrai.<br />

» l'unité en elle-même, mais nous la connaissons comme dans un<br />

» miroir, comme dans une énigme; selon saint Paul, fp. 31b). »<br />

Dans tout notre article nous mettons en opposition la vision face<br />

à face, intuition directe <strong>de</strong> M. Maret , et la connaissance très-ex-<br />

presse que nous en avons par l'enseignement traditionnel. — Est-il<br />

permis, à M. Freppel, <strong>de</strong> prendre nos propres paroles et puis <strong>de</strong><br />

nous accuser <strong>de</strong> ne pas nous en être servi ? — Quant à ce Dieu qui<br />

u se révèle en nous par l'idée qu'il nous communique <strong>de</strong> sa perfec-<br />

» tion infinie, laquelle idée nous révèle TOUTE la gran<strong>de</strong>ur, TOUTE<br />

» la magnificence <strong>de</strong> l'être divin, et qui est le Sinaï où Dieu nous<br />

» apparaît (p. 393;, » expressions que nous avions défié tout pro<br />

fesseur<strong>de</strong> jusfifier, M. Freppel les passe pru<strong>de</strong>mment sous silence<br />

et l'on comprend pourquoi. — Quant à la connaissance que les<br />

hommes et Adam onteue<strong>de</strong> Dieu, avant J.-C, nous n'avons pas<br />

besoin <strong>de</strong> dire que c'est toujours par le Verbe <strong>de</strong> Dieu que toutes<br />

les comnmnii.alious ont été faites aux lioiumes.<br />

IV* SÉRIK. TOME 1. X" 2: 18.")0. ( iO' (h' lu coll. \ lu

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