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les ennemis naturels des criquets du sahel - Les criquets ravageurs ...

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intestinal. II se forme ensuite le céphalont qui s’insère partiellement dans une cellule de l’épithélium tout<br />

en adsorbant <strong>des</strong> matières nutritives dans la lumière de l’intestin. Après quoi, <strong>les</strong> céphalonts se dégagent<br />

et s’enkystent par paire. Chaque kyste forme un œuf ou zygote, qui se divise et pro<strong>du</strong>it finalement <strong>des</strong><br />

milliers de spores. <strong>Les</strong> kystes sont disséminés par le criquet en même temps que <strong>les</strong> fèces.<br />

Chez <strong>les</strong> Neogregarinidae, le cycle est essentiellement intracellulaire. <strong>Les</strong> sporozoïtes se divisent<br />

par schizogonie et forment finalement <strong>des</strong> gamétocytes. Chaque kyste contient 8 spores. D’après KRALL &<br />

KNAUSENBERGER (1992), le protozoaire ne se transmet pas par voie transovarienne à la <strong>des</strong>cendance<br />

chez Oedaleus senegalensis car <strong>les</strong> spores ne franchissent pas <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong> épithélia<strong>les</strong> folliculaires<br />

entourant <strong>les</strong> ovocytes.<br />

• Symptômes<br />

<strong>Les</strong> grégarines n’ont presque pas d’effet sur leurs hôtes. Si l’infection est sévère, le tube digestif<br />

peut être bloqué. Sur le Criquet pèlerin, HARRY (1970) montre qu’il s’agit surtout d’un phénomène<br />

physique car la pullulation de grégarines gêne l’absorption de nutriments par <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong> épithélia<strong>les</strong> de<br />

l’intestin. Parfois, <strong>les</strong> kystes sont visib<strong>les</strong> dans <strong>les</strong> fèces. Jusqu’à présent, on n’a pas décelé de symptômes<br />

<strong>du</strong>s spécifiquement aux néogrégarines.<br />

• Identification<br />

Par leur grande taille, <strong>les</strong> céphalonts, <strong>les</strong> sporonts et <strong>les</strong> kystes <strong>des</strong> grégarines sont facilement<br />

visib<strong>les</strong> à la loupe dans une préparation <strong>du</strong> tube digestif à faible agrandissement ; on peut même voir <strong>les</strong><br />

kystes à l’œil nu. <strong>Les</strong> kystes <strong>des</strong> néogrégarines qui sont beaucoup plus petits ( 10 m) doivent être<br />

cherchés dans <strong>les</strong> tissus épithéliaux de l’intestin, <strong>des</strong> caecums et <strong>des</strong> tubes de Malpighi. Agrandies<br />

500 fois, <strong>les</strong> 8 spores <strong>des</strong> kystes sont bien visib<strong>les</strong>.<br />

2.4.2. 2.4.2. Isolement, Isolement, culture culture et et conservation conservation conservation <strong>des</strong> <strong>des</strong> protozoaires<br />

protozoaires<br />

L’isolement et la culture de protozoaires entomopathogènes sur <strong>des</strong> milieux artificiels sont<br />

pratiquement impossib<strong>les</strong>. On peut seulement maintenir <strong>des</strong> souches en transférant <strong>les</strong> spores dans <strong>des</strong><br />

hôtes frais. <strong>Les</strong> spores et surtout <strong>les</strong> kystes peuvent être conservés au froid. Stockés à –10 o C en solution<br />

aqueuse, <strong>les</strong> spores de N. locustae restent vivantes 5 ans. L’utilisation de spores fraîches reste préférable<br />

car un taux de mortalité plus important est alors assuré (HENRY & OMA, 1974b).<br />

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