les ennemis naturels des criquets du sahel - Les criquets ravageurs ...
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d’aci<strong>des</strong> nucléiques complémentaires ; une fois dans la cellule-hôte, ces deux types se combinent entre<br />
eux.<br />
<strong>Les</strong> virions <strong>des</strong> Picornaviridae mesurent 27 à 32 m de diamètre et contiennent un simple brin<br />
d’ARN. II y a peu d’information sur la structure de cet ARN. On suppose qu’il se <strong>du</strong>plique dans <strong>les</strong><br />
cellu<strong>les</strong>-hôtes pour donner un brin double.<br />
Figure Figure 35. 35. – – Virus non occlus infectant <strong>les</strong> insectes. D’après<br />
POINAR & THOMAS, 1984 modifié.<br />
I : Iridoviridae ; R : Rhabdoviridae ; T : Togaviridae ; N :<br />
Nudaurelia ; Pa : Parvoviridae ; B : Bunyaviridae ; Pi :<br />
Picornaviridae ; C C : : : Caliciviridae.<br />
c : capside ; co co : : coeur ; cu : creux ; e : enveloppe ; sh sh :<br />
coque ; sp sp : : saillies.<br />
2.1.2. 2.1.2. Isolement, Isolement, culture culture et et conservation conservation <strong>des</strong> <strong>des</strong> virus<br />
virus<br />
Pour isoler un virus, l’insecte infecté est d’abord broyé puis mis en suspension dans l’eau. La<br />
suspension est ensuite centrifugée différentiellement pour se débarrasser de la fraction de matériel non<br />
désiré. II y a une technique simple pour obtenir une suspension assez pure de virus occlus : l’insecte,<br />
encore vivant, est mis dans un tube de culture avec de l’eau distillée et stérilisée. Après quelques jours, on<br />
peut recueillir <strong>des</strong> corpuscu<strong>les</strong> d’inclusion accumulés au fond <strong>du</strong> tube. La purification s’obtient ensuite par<br />
centrifugation différentielle. On peut vérifier la pathogénicité<br />
athogénicité <strong>du</strong> virus en injectant une solution<br />
partiellement purifiée dans la bouche d’un criquet sain pour voir s’il en meurt rapidement.<br />
<strong>Les</strong> virus ne peuvent pas être cultivés sur <strong>des</strong> milieux artificiels car ils ont besoin de cellu<strong>les</strong><br />
vivantes pour se repro<strong>du</strong>ire ; on doit donc utiliser <strong>des</strong> hôtes vivants. Des cadavres ou <strong>des</strong> tissus contenant<br />
<strong>des</strong> virus peuvent être conservés quelques années au réfrigérateur. Pour <strong>les</strong> garder plus longtemps, il est<br />
prudent de lyophiliser le matériel et de le mettre dans un congélateur ou même dans de l’azote liquide.<br />
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