Figure Figure 18. 18. – Larve et imago de Trox procerus. D’après ROFFEY, 1958 modifié. A : larve de 1 er stade ; B : larve de 3 e stade ; C C : : nymphe ; D D : : imago. Figure Figure Figure 19. 19. – – Larve âgée de ténébrionide. A : <strong>des</strong>sin d’après POPOV, LAUNOIS-LUONG & VAN DER WEEL, 1990 ; B B B : : Oothèque attaquée par Acorypha. Figure Figure 20. 20. – – Femelle de mylabre en train de pondre. Figure Figure 21. 21. – Oothèques de Cataloipus cymbiferus (A) et de Sherifuria haningtoni (B) parasitées par <strong>des</strong> larves de méloï<strong>des</strong>. 24
• Cycle biologique biologique <strong>Les</strong> a<strong>du</strong>ltes de Trox procerus creusent <strong>des</strong> tunnels dans le sol en rejetant à la surface de petits monticu<strong>les</strong> de sable. <strong>Les</strong> œufs, qui sont déposés par paquets de 5 à proximité <strong>des</strong> oothèques de <strong>criquets</strong>, sont de grande taille (2,5 à 3 mm), de forme sub-cylindrique, avec <strong>des</strong> parois fines. <strong>Les</strong> larves sont typiquement scaraboï<strong>des</strong> avec une grosse tête sclérotinisée et un corps blanc et recourbé (Fig. 18). On peut <strong>les</strong> distinguer <strong>des</strong> autres vers blancs scaraboï<strong>des</strong> car ils ne présentent pas d’extrémité abdominale enflée. D’autre part, <strong>les</strong> segments <strong>du</strong> corps, divisés en trois plis, portent une rangée de poils rigi<strong>des</strong> sur une carène sclérotinisée. <strong>Les</strong> larves creusent sous la terre et s’attaquent à toutes <strong>les</strong> oothèques qu’el<strong>les</strong> rencontrent. El<strong>les</strong> laissent un sol retourné, ce qui complique l’estimation <strong>du</strong> niveau <strong>des</strong> dégâts car <strong>les</strong> oothèques peuvent être complètement détruites sans laisser beaucoup de traces de leur présence. Une fois repues après une phase d’alimentation de trois semaines, <strong>les</strong> larves <strong>des</strong>cendent à 50 cm sous terre et se nymphosent dans une loge, deux à trois semaines plus tard. La nymphose <strong>du</strong>re trois à quatre semaines. 1.2.2.5. Meloidae <strong>Les</strong> méloï<strong>des</strong>, nommés à tort canthari<strong>des</strong> en Afrique de l’Ouest, sont <strong>des</strong> coléoptères de couleurs vives. Ce sont parfois <strong>des</strong> <strong>ravageurs</strong> très abondants <strong>des</strong> fleurs <strong>du</strong> mil, <strong>du</strong> haricot et d’autres cultures. <strong>Les</strong> larves de méloï<strong>des</strong> qui ont pu être élevées sont <strong>des</strong> prédateurs de nids de guêpes, d’abeil<strong>les</strong> ou d’œufs d’acridiens. Le cycle biologique n’est connu que pour quelques espèces d’Afrique car el<strong>les</strong> sont diffici<strong>les</strong> à élever. <strong>Les</strong> larves, bien que fréquentes dans <strong>les</strong> oothèques, ont rarement été mises en élevage ou identifiées. Au Sahel, Mylabris pallipes a été élevé sur <strong>les</strong> oothèques de Sherifuria haningtoni, M. vicinalis sur cel<strong>les</strong> d’Acorypha glaucopsis et Psalydolytta pilipes et P. fusca sur Cataloipus sp. (POPOV, c.p.). Ces méloï<strong>des</strong> sont de forme allongée, de couleur noire avec <strong>des</strong> taches ou <strong>des</strong> ban<strong>des</strong> jaunes ou rouges sur <strong>les</strong> élytres (Fig. 20). Ce sont parfois <strong>des</strong> <strong>ravageurs</strong> très importants <strong>des</strong> cultures <strong>du</strong> Sahel, particulièrement Psalydolytta spp. mais ils sont aussi uti<strong>les</strong> à l’homme car leurs larves s’attaquent aux œufs d’acridiens. Dans <strong>les</strong> deux cas, il n’y a pas eu d’évaluation ou d’examen critique de leur impact. • Cycle biologique biologique Le cycle biologique, établi à partir d’étu<strong>des</strong> effectuées en Europe (Fig. 22) (PAOLI, 1938), est complexe. <strong>Les</strong> œufs, minuscu<strong>les</strong>, sont pon<strong>du</strong>s en très grand nombre dans <strong>des</strong> dépressions <strong>du</strong> sol. Ils donnent naissance à de toutes petites larves très actives, <strong>les</strong> triungulins triungulins, triungulins qui partent à la recherche d’oothèques d’acridiens. Certaines espèces ont <strong>des</strong> triungulins vagabonds qui atteignent leur proie par leurs propres moyens, alors que d’autres ont <strong>des</strong> triungulins passifs qui se laissent transporter par un hôte intermédiaire, généralement un coléoptère, jusqu’aux pontes (PAULIAN, 1988). <strong>Les</strong> larves <strong>des</strong> 3 sta<strong>des</strong> suivants, qui se nourrissent de l’oothèque-hôte tout en la détruisant complètement, sont de couleur jaune vif, mol<strong>les</strong> et peu mobi<strong>les</strong> (Fig. 23). Comme el<strong>les</strong> ressemblent aux larves <strong>des</strong> carabi<strong>des</strong>, el<strong>les</strong> sont appelées “caraboï<strong>des</strong>”. <strong>Les</strong> larves de stade 4 sont qualifiées de “scaraboï<strong>des</strong>”. Au stade suivant, c’est une larve coarctate coarctate coarctate de couleur orange sombre, semblable à une nymphe, qui reste immobile jusqu’à ce que le sol soit réhumidifié par <strong>les</strong> pluies. Ensuite, elle se transforme au cours d’une mue en une larve “scolytoïde” qui se déplace dans le sol pour fabriquer une cellule dans laquelle elle se nymphosera. La période d’alimentation ne <strong>du</strong>re que deux semaines, alors que le cycle entier se déroule sur au moins 1 an. Généralement, l’abondance <strong>des</strong> larves dans <strong>les</strong> oothèques parasitées (de 5 % à 10 %) (Fig. 21) semble insuffisante pour rendre compte <strong>du</strong> nombre d’a<strong>du</strong>ltes que l’on trouve sur <strong>les</strong> fleurs. D’autres sites de développement n’ont, semble-t-il, pas encore été détectés (GREATHEAD, 1992b). 1.2.3. 1.2.3. <strong>Les</strong> <strong>Les</strong> mammifères mammifères prédateurs prédateurs Des écureuils (Xerus spp.) et quelques autres rongeurs, ainsi que <strong>des</strong> renards (Vulpes spp.) et <strong>des</strong> Oryctéropes (Orycteropus afer) ont été observés dans le Sahel en train de déterrer <strong>des</strong> oothèques de 25
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Acridiens, Acridiens, Acrididae Acr
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Procaryote Procaryote (ou protocary
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