xi eme‐ xiii eme siecles - Université Paris-Sorbonne

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3) De divers emplois de la relique Traditionnellement, on prête des vertus curatives à la relique. Sans être considérée comme le remède, elle favoriserait toutefois la guérison ou retarderait l’infection. D’aucuns pensent qu’elle provoquerait le rétablissement du malade. Certains sont prêts à tout pour rapporter ne serait-ce qu’une parcelle de celle-ci. C’est le cas du pèlerin Thibaut de Montmorency 808 qui s’ouvre la cuisse pour y cacher un ossement dont on dit qu’il appartiendrait à un saint. C’est pour éviter tout risque de se la faire dérober qu’il transporte sa relique dans son propre corps. L’homme est intimement persuadé qu’il n’y aura aucune infection possible liée à l’introduction d’un corps étranger puisque l’objet est destiné à soigner les plaies. Force est de constater que la superstition tient une grande part dans le pouvoir attribué aux reliques. Le récit de Foucher de Chartres souligne, quant à lui, la dimension protectrice de la relique. Si d’aucuns rapportent que brandir l’étendard à l’effigie d’une saint pendant un combat protégerait les assaillants, Foucher de Chartres explique comment un fragment de la Croix apporte de la joie et du courage aux guerriers Francs. Les combattants s’en trouvent revigorés, et l’effet sur l’ennemi est prodigieux. Foucher est persuadé que la victoire tient à cette relique, glissée à l’intérieur d’une croix ornée de bijoux et de pierre et façonnée pour l’occasion. Cet objet, maintes fois porté ostensiblement sur les champs de bataille de Jérusalem à Antioche, sert même de bouclier au roi Baudouin 809 . La relique a bien un impact psychologique sur les fidèles qu’elle est sensée protéger et sur les ennemis, tout aussi surpris par son effet sur le camp adverse. Généralement, les reliques jouent un rôle capital lors des assauts et des combats contre les musulmans. Elles focalisent le désir de réussite des chrétiens dans leurs entreprises, en effet, ils ne souhaitent pas qu’elles tombent entre de « mauvaises » mains et en même temps, elles apportent un soutien et une motivation supplémentaires dans leur combat. 808 Piolin, L.-P., Histoire de l’Eglise du Mans, tome 2, 1858. 809 Foucher de Chartres, op. cit., p. 95, 139,159, 220 pour la protection des francs et p. 141 pour la terreur qu’elle inspire aux ennemis. 297
Les pèlerins de Jérusalem ont une pratique liturgique sonore et visuelle. Composée essentiellement de chants et de lectures de textes issus en grande partie des Evangiles, elle se veut démonstratrice d’une piété sans bornes. Les prières sont destinées à Dieu, elles regardent la guérison et la rédemption. Les pèlerins considèrent également les lieux qui les entourent ainsi que les objets qui y figurent. Ils leur accordent un grand crédit, un pouvoir qui va bien au-delà de l’entendement : ils sont prêts à se mettre en danger, convaincus du soutien que les reliques leur apporteront. 298
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Université Paris IV‐Sorbonne Éc
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REMERCIEMENTS Monsieur le Professeu
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c) La place réservée au pèlerin.
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I. Introduction Nous avons pris pou
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lectorem scire volens, quod nihil i
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Tableau n°1 Corpus initial Repère
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Repère chronologique Nom Pélerin
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Repère chronologique Nom Willebran
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Repère chronologique Nom Burchard
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Jacques de Vérone Nicolo da Poggib
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747, à Cuthbert, évêque de Canto
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personnels appartenant à des laïc
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pèlerinage qui a retenu notre atte
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d’Anglure, Niccolo da Poggibonsi,
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Ces événements se déroulent entr
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suite des nombreux raids et des att
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Cette course effrénée connaît so
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venus en pèlerinages et qui s’en
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se lit également dans les autorisa
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insister sur les pèlerins rencontr
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alors qu’il est de retour chez lu
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L’idée majeure qui se dégage de
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Vendôme 89 , (fille de Bouchard, l
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voyage d’outre-mer pour visiter l
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En outre, le pèlerin doit être si
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Il part du principe que tout chrét
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être utile pour se défendre 115 .
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D’ailleurs si leur manteau est gr
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pas s’engager. Dans les deux cas,
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ecueil d’exempla, Jean Gobi, donn
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venaient en aide, sans compter que
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projet : « corporaliter viderem qu
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evanche, ce sont les adverbes comme
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désobligeants. Le tout étant de n
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B. Les raisons spirituelles La volo
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Beaucoup sont rattrapés par la van
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spiritualité renouvelée par la co
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(Il faut sans doute comprendre par
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2) Le dépouillement. Afin de se li
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Au terme de cette première étape,
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comme membre d’équipage afin de
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embarqué, même si le capitaine du
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A. Les itinéraires des voyageurs N
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D. Autour du temps : Les saisons du
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de son séjour, bien mérité, Saew
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VI. La Terre Sainte Après un long
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Quant à la connaissance de langue
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le frère Yves le Breton sert d’i
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jusqu’au Mont Sinaï au Sud. Au s
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La ville est également un point de
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s’ajoute le nombre de prières à
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qui lui est offert de voir. Burchar
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hic habundant. » 594 La liste est
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suum non infundit. 603 » La leçon
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deorsum carne videtur induta. » 61
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et flentes et vehementer timentes o
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servir de point de repère. Ainsi,
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Page 285 and 286: Saewulf, qui entreprend son pèleri
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Page 323 and 324: Paris, 1985. Maraval, P., Lieux sai
Page 325 and 326: 328. Le Blant, E., «Le vol des rel
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Page 329 and 330: Studi Veneziani, 12, 1986. Renouard
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Page 333 and 334: Gunther, évêque de Bamberg voyage
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Page 341 and 342: Deus qui hanc sanctam dei genitrice
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Carte des Lieux saints mentionnés
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Figure 0-2 Trajet de Thietmar en Te
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Annexe n°7 Dossier iconographique
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Bénédiction du pèlerin, enluminu
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Pèlerin sur la nef de Religion, Le
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Baleine que des marins prennent pou
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Dessin d’une nef vénitienne réa
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Le port de Modon, détail. Gravure.
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Plan de Jérusalem, Descriptio civi
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L’âne pèlerin, enluminure du XI
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Dromadaire, figure sur bois de Bern
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Vitrail de Saint Thomas à Chartres
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Sur le pourtour du sceau, nous liso
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Pèlerin de retour réclamant sa fe
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Titre : Les pèlerinages en Terre S
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