Alain GERAULT - Projet Aulnaies
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AVERTISSEMENT<br />
Il ne s’agit pas à proprement parler d’une flore mais d’une liste commentée et descriptive des<br />
espèces d’AGARICOMYCETIDEAE trouvées dans le Finistère. Elle est destinée à servir de base à la<br />
réalisation de l’inventaire des champignons du Finistère dans le cadre de l’inventaire national. Si<br />
l’étude des champignons “ supérieurs ” du Finistère a commencé dés le 19 ème siècle avec les<br />
mycologues Morlaisiens et Brestois, leurs travaux sont cependant difficilement exploitables. En effet<br />
la mycologie était encore balbutiante à l’époque et il est souvent très difficile de se faire une idée des<br />
espèces dont il est fait mention. A l’heure actuelle, la mycologie évolue beaucoup et il est<br />
indispensable de fixer, au moins provisoirement, les interprétations retenues pour les espèces<br />
déterminées. C’est donc dans ce but, que nous avons réalisé ce relevé des espèces signalées dans le<br />
Finistère, selon la nomenclature moderne et selon notre interprétation, qu’il sera aisé de corriger si elle<br />
s’avère erronée ou si elle doit être modifiée. Cette florule est enregistrée de manière électronique ce<br />
qui lui permet d’être réellement évolutive en quelques instants. Ce relevé étant incomplet nous avons<br />
adopté le terme de “ Florule évolutive ” pour bien montrer que beaucoup reste à faire et qu’elle doit<br />
être complétée et corrigée en permanence. Cette florule est destinée à tous les mycologues du Finistère<br />
(et d’ailleurs) qui voudront bien la considérer seulement comme une base de travail commune pour<br />
tenter de se mettre d’accord sur les interprétations à donner à certaines espèces critiques (hélas<br />
nombreuses !). Les espèces seront décrites avec d’autant plus de précision qu’elles sont critiques et<br />
que nous avons retenu une interprétation parmi d’autres. Nous avons fait figurer en petits caractères<br />
les espèces qui n’ont pas été vues, mais qu’il est nécessaire de décrire pour fixer des points de<br />
systématique. Celles qui nécessitent un réexamen, car insuffisamment étudiées, sont également<br />
décrites en petits caractères avec un commentaire approprié, nous espérons ainsi attirer l’attention de<br />
nos amis mycologues pour faire avancer nos connaissances.<br />
La nomenclature générale utilisée est celle de l’ouvrage de Régis COURTECUISSE et<br />
Bernard DUHEM “ Les champignons de France ” modifiée et surtout plus détaillée, car faisant appel<br />
aux caractères microscopiques. Il a en particulier été fait appel à la classification de JULICHS et<br />
surtout de PETERSEN. Les ouvrages spécialisés utilisés en complément sont cités en bibliographie ou<br />
dans les chapitres concernés.<br />
Tous les mycologues, débutants ou confirmés, sont donc invités à participer à ce travail et à<br />
me faire part de leurs trouvailles et de leurs remarques.<br />
Légendes :<br />
La fréquence est donnée selon la légende ci-dessous, elle est donnée sous toutes réserves en<br />
raison des variations considérables dues au site, au climat et à la fréquence des sorties mycologiques<br />
dans un lieu donné !<br />
TC. Espèce très commune trouvée à toutes les sorties dans ses stations si les conditions sont<br />
favorables.<br />
C. Espèce commune trouvée à presque toutes les sorties.<br />
AC. Espèce assez commune, vue plusieurs fois dans l’année.<br />
PC. Espèce peu commune, vue à quelques sorties dans l’année dans les lieux favorables.<br />
AR. Espèce assez rare, pas toujours vue dans l’année, demande une recherche particulière sur des<br />
stations connues.<br />
R. Espèce rare, n’est pas vue tous les ans, même dans des stations connues.<br />
TR. Espèce très rare, exceptionnellement récoltée le plus souvent une ou deux fois. Nous avons dans<br />
la mesure du possible pour ces espèces cité la « source », ou le nom de « l’inventeur » de l’espèce<br />
(sous forme d’initiales, voir plus loin), au moins pour celles qui ont été récemment vues.<br />
N.B. Les lieux de récoltes sont ceux qui sont connus, leur fréquence ne reflète que la fréquence des<br />
explorations par des mycologues ayant fait des relevés fiables et non l’absence d’une espèce donnée<br />
pour d’autres sites. Cette florule est déséquilibrée sur ce point car elle manque de relevés pour la zone<br />
sud du département, ce qu’il faut interpréter comme une relative absence de relevés de mycologues<br />
dans cette zone et non comme une absence de champignons !