Rapport FFEM Cameroun 2003 - Cirad
Rapport FFEM Cameroun 2003 - Cirad
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Document obtenu sur le site <strong>Cirad</strong> du réseau http://agroecologie.cirad.fr<br />
la modalité en semis direct précoce avec paillage (T3), la production des autres modalités<br />
étant statistiquement identique.<br />
6. CONCLUSION<br />
Il est précoce dans cette étude de tirer déjà des conclusions sur cet essai. Ce pendant, les<br />
résultats obtenus à la campagne 2001 et ceux de la campagne 2002, montrent déjà des<br />
tendances dans la dynamique de peuplement et les rendements des plantes par rapport aux<br />
différentes modalités expérimentées. L’ensemble des résultats montre un aspect positif des<br />
couvertures végétales sur les productions et la résistance aux aléas climatiques, notamment<br />
les irrégularités de pluies qui créent en début ou en cours de campagne des déficits<br />
hydriques préjudiciables au développement des plantes cultivées. Dans cette optique, la<br />
modalité en semis direct précoce avec résidus de récolte et apport des pailles extérieures<br />
(T3), se distingue (bonne croissance végétative des plantes, rendements meilleurs ,etc.) des<br />
autres modalités en semis direct précoce avec résidus de récolte et ou avec plantes de<br />
couverture.<br />
Cette étude demande également à compléter avec des aspects sur les bilans hydriques et la<br />
dynamique de l’eau dans le sol, ce qui permettra de voir plus clair sur l’impact des différentes<br />
modalités expérimentées sur l’optimisation de l’eau des pluies et son utilisation par les<br />
plantes cultivées.<br />
Dans la dynamique de développement racinaire, notamment du cotonnier, nous avons<br />
enregistré des pivot bien développés en longueur dans les systèmes sous couvertures<br />
végétales, mais la profondeur des pivots reste encore peu importante. Il est donc nécessaire<br />
de continuer à travailler sur le travail biologique du sol (plantes de couverture, paillage) et<br />
donc les résultats escomptés sont à moyen ou long terme. La profondeur des racines dans<br />
le sol et les réserves en eau utile sont deux caractéristiques à considérer. Si le travail du sol<br />
(biologique ou mécanique) augmente la densité racinaire en profondeur, il faut que ces<br />
racines aient la possibilité de s’approvisionner en eau et en éléments minéraux, en particulier<br />
pendant les périodes sèches.<br />
Par ailleurs une augmentation des réserves hydriques par le paillage, nécessite que les<br />
racines soient suffisamment développées pour exploiter ces réserves stockée surtout en<br />
profondeur.<br />
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Document obtenu sur le site <strong>Cirad</strong> du réseau http://agroecologie.cirad.fr