Rapport FFEM Cameroun 2003 - Cirad
Rapport FFEM Cameroun 2003 - Cirad
Rapport FFEM Cameroun 2003 - Cirad
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Document obtenu sur le site <strong>Cirad</strong> du réseau http://agroecologie.cirad.fr<br />
Regroupement Makébi et Kodek, toutes modalités sauf décompaction forte<br />
Rendement coton-graine (kg ha -1 )<br />
1400<br />
1200<br />
1000<br />
800<br />
600<br />
400<br />
200<br />
0<br />
Décompaction minimale<br />
Coutrier seulement<br />
Figure 13 : Résultats des essais précédent sur les sites de Kodek et Makébi<br />
6. Conclusions générales et perspectives<br />
Précédent sorgho<br />
Précédent crotalaire<br />
Précédent Brachiaria<br />
Culture cotonnière en Scv derrère précédent selon traitement<br />
Témoin culture cotonnière sur labour sur précédent maïs labouré<br />
Trois grandes conclusions sont à retirer de cette troisième année d’expérimentations sur la<br />
mise au point d’itinéraire technique scv. La première met en avant l’intérêt principal de la<br />
culture scv au Nord-<strong>Cameroun</strong> qui réside en la meilleure disposition en eau pour les cultures<br />
pluviales. Ceci indique que cet itinéraire aura de meilleurs résultats sous faible pluviométrie,<br />
donc en année médiocre et/ou dans l’Extrême-Nord. Cet itinéraire constitue donc une bonne<br />
technique pour amoindrir les conséquences des aléas climatiques et peut permettre de<br />
sécuriser les productions et les revenus. Ceci peut constituer un préalable à l’intensification<br />
des cultures, processus dont la performance économique est limitée quand les risques<br />
climatiques sont trop importants.<br />
La seconde conclusion est que la technique scv produit des résultats très intéressants en<br />
terme de production dès la seconde année de mise en place de l’itinéraire (soit en année 3<br />
d’une rotation céréale/plante de couverture – cotonniers en scv). Avant cette supériorité, soit<br />
en année 1 et 2, des précautions techniques doivent être prises pour assurer l’équivalence<br />
des productions entre culture scv et culture traditionnelle sur labour, l’intérêt des scv pendant<br />
ces deux premières années résidant essentiellement en l’économie du labour et la possibilité<br />
d’une mise en place rapide et facile de la culture.<br />
La troisième conclusion est la nécessité d’adapter l’itinéraire scv importé des lieux de<br />
diffusion de cette technique aux conditions du Nord-<strong>Cameroun</strong>. L’association « phare » de<br />
ce système, sorgho/Brachiaria ruziziensis peut être avantageusement remplacée par<br />
28<br />
Document obtenu sur le site <strong>Cirad</strong> du réseau http://agroecologie.cirad.fr