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Première livraison - Le Journal Des Télécoms

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JDT193_Dossier-P36 45 OK AG:Mise en page 1 20/03/2009 16:55 Page 36<br />

<strong>Le</strong> Gartner Group et IDC arrivent à<br />

la même conclusion dans leurs<br />

études respectives : le “Green IT”<br />

fait partie des principaux axes de<br />

développement pour 2009 chez les grands industriels<br />

du secteur. <strong>Le</strong>s entreprises petites<br />

et grandes semblent avoir pris la mesure de<br />

l’enjeu que représente la mise en place<br />

d’une politique de développement durable<br />

dans leurs différentes activités. D’ailleurs,<br />

aujourd’hui, il devient difficile pour une entreprise<br />

de pratiquer le « green washing »,<br />

cette pratique qui consiste à communiquer<br />

sur des actions green IT sans les mettre en<br />

pratique réellement. « Je pense que le green<br />

washing existe encore, mais avec la réglementation<br />

européenne et le contrôle qui se<br />

met en place, cela devient un risque impor-<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°194 Avril 2009<br />

36<br />

Dossier Green IT<br />

Par Hervé Reynaud<br />

Green IT:<br />

argument marketing<br />

ou vraie démarche<br />

citoyenne et industrielle ?<br />

Il est incontestable que le respect de l’environnement fait désormais partie des<br />

valeurs à mettre en avant pour tout acteur industriel, dans le secteur des TIC<br />

comme dans les autres. Il est d’ailleurs probable que cet argument ait parfois été<br />

utilisé (et peut-être l’est-il encore par certains) avec légèreté pour valoriser une<br />

marque ou une gamme de produits. Mais il semble que, la crise aidant, les<br />

principaux acteurs aient pris conscience que le green IT, avec toutes les réductions<br />

de coûts qu’il induit, était à lui seul une véritable démarche économique,<br />

parfaitement en ligne avec leurs objectifs financiers et commerciaux. Explications.<br />

« Je pense que le<br />

green washing existe<br />

encore, mais avec la<br />

réglementation<br />

européenne et le<br />

contrôle qui se met en<br />

place, cela devient un<br />

risque important<br />

d’écorner l’image de<br />

marque de la société ».<br />

tant d’écorner l’image de marque de la société<br />

», estime Dominique Ortoli, responsable<br />

des programmes environnementaux chez<br />

<strong>Le</strong>xmark. La crédibilité en matière de green<br />

IT passe donc par des actes vérifiables.<br />

L’adhésion aux associations de défense de<br />

l’environnement ne suffit plus. <strong>Le</strong> strict respect<br />

du cadre réglementaire (voir encadré<br />

sur les principales directives européennes)<br />

est un minimum.<br />

Aujourd’hui, les acteurs qui veulent véritablement<br />

positionner leur marque sur des valeurs<br />

de respect de l’environnement se<br />

doivent de prendre des initiatives, très<br />

concrètes, et bien sûr de communiquer dessus.<br />

« <strong>Le</strong> thème du green IT est en train de<br />

reprendre le dessus après une période où la<br />

crise économique avait un peu occulté ce<br />

discours », explique<br />

Axel Haentjens, directeur<br />

marketing et communication<br />

d’Orange<br />

Business Services.<br />

« Désormais, le green IT<br />

apparaît aussi comme<br />

une solution de sortie<br />

Dominique Ortoli,<br />

responsable des programmes<br />

environnementaux chez <strong>Le</strong>xmark<br />

de crise, car il est dans<br />

une logique de croissance<br />

durable ». Effectivement,<br />

en cette<br />

période difficile sur le plan économique, la<br />

conception et l’utilisation de produits<br />

consommant moins d’énergie et permettant<br />

de réduire les coûts apparaît comme une philosophie<br />

encore plus vertueuse. « Pour se<br />

vendre, une solution verte doit présenter<br />

trois bénéfices », dit Axel Haentjens, « elle<br />

doit permettre de réduire les coûts, d’avoir<br />

un impact sur l’empreinte carbone et sur le<br />

traitement des déchets et, enfin, d’améliorer<br />

la productivité ou le confort, ce qui in fine<br />

améliore le time to market » (délais de mise<br />

sur le marché).<br />

Orange de plus<br />

en plus vert<br />

Après la période des déclarations de bonnes<br />

intentions de ces dernières années, il semble<br />

que le marché de TIC ait donc franchi un palier.<br />

Nous en sommes désormais à l’étape de<br />

l’intégration concrète de l’argument environnemental<br />

dans l’économie du secteur.<br />

D’ailleurs, il est vraiment significatif<br />

qu’Orange ait fait de cette notion un des<br />

trois objectifs de son programme Orange<br />

2012 présenté début mars. En effet, l’opérateur<br />

a identifié la simplification de la vie des<br />

clients, l’agilité du groupe dans ses différents<br />

métiers et la performance durable<br />

comme étant les principaux enjeux de son

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