Première livraison - Le Journal Des Télécoms

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JDT194_Actu-Service P26-27-JCOK:JDT193 20/03/2009 17:13 Page 26 en bref Air France-KLM, la carte d’embarquement sur mobile Depuis le 10 mars, les passagers voyageant sur les vols français et européens d’Air France-KLM peuvent embarquer en montrant au personnel au sol l’écran de leur téléphone portable. Généralisé après six mois de tests sur la ligne Paris-Amsterdam-Paris, et un premier lancement sur certaines destinations françaises, ce dispositif permet aux voyageurs de recevoir leur carte d’embarquement électronique sous forme de SMS ou MMS pour les possesseurs de téléphones mobiles « basiques », et sous forme de mail pour les adeptes des smartphones. Cette carte d’embarquement électronique se présente sous la forme d’un code barre contenant l’intégralité des informations relatives au vol et au passager. Elle sera progressivement déployée sur l’ensemble de l’Europe, au départ de Paris et Amsterdam vers la plupart des destinations européennes (à l’exception du Royaume-Uni) Le code-barre est scanné à l’embarquement et peut être présenté à la dépose bagages, ainsi qu’au passage des formalités de sécurité, dans les salons, et les boutiques hors-taxes de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol. Par ailleurs, le passager doit toujours présenter une pièce d’identité. VOIP Telecom : sur IP en mode Saas Le « Saas », entendez, Software as a Service - ou le logiciel en mode service – est à la mode. Le voici qu’il s’invite sur les offres de Voix sur IP. C’est l’opérateur VoIP telecom qui est à l’origine d’une offre de VoIP en mode Sas pour les centres d’appel. Baptisée VoIP CConline, cette offre permet de déployer des services de centre d’appel en évitant à ses promoteurs les investissements initiaux (de serveur, notamment) et en offrant une totale flexibilité sur le nombre de postes déployés. Il suffit d’un poste de travail connecté (avec au minimum 1 Mbit/s de débit) pour ouvrir des lignes en quelques minutes. Quelques clics suffisent ensuite pour augmenter la capacité en lignes en fonction des besoins et du débit disponible. Ensuite, l’exploitant doit faire le choix du type de forfait désiré (avec la possibilité d’opter pour des appels entrants et/ou sortants, en national et/ou international…) et du type de numéro souhaité (numéros nationaux ou internationaux). Vendue sous de pack de trois mois à partir de 150 euros par position, l’offre intégrer des outils métier dédiés à la relation client, dont ceux de l’éditeur Aheeva. Un lien à 1 Mbit/s permet d’équiper une trentaine d’agents. Le Journal des télécoms N°194 Avril 2009 Actualités 26 services Législation Hadopi et les télécoms, une relation ambigüe La bataille entre les internautes et le gouvernement cristallise les passions autour de la loi Création et Internet. Pour autant, les acteurs télécoms soulignent les difficultés techniques et financières de la « risposte graduée » pouvant aller jusqu’à la coupure de l’accès à Internet. Les premiers débats lors de l’examen du projet de loi Création et Internet on été houleux dans l’Hémicycle de l’Assemblée Nationale entre le gouvernement et l’opposition. Pour rappel, cette loi prévoit la création d’une Haute Autorité pour la Diffusion Des Oeuvres et la Protection des droits sur Internet (HADOPI). Cet organisme sera chargé de lutter contre le piratage sur Internet. Pour cela, la loi prévoit un système de « graduée », mécanisme qui transforme les avertissements en sanction. Cette dernière peut se traduire par la suspension temporaire de l’accès à Internet de l’abonné fautif. Au sein de ce dispositif, les acteurs télécoms et plus particulièrement les fournisseurs d’accès à Internet sont en première ligne. La Fédération Française des Télécoms a rappelé son accord avec certaines actions du texte, comme le développement d’une offre légale de téléchargement de contenus ou l’avertissement des Internautes. Par contre, sur le volet des sanctions, la Fédération estime que la suspension temporaire de l’accès « pourrait ruiner le caractère pédagogique du dispositif et favoriser la propagation de nombreuses méthodes de contournement du système déjà disponibles auprès du grand public, via les sites de streaming, le « peer to peer » chiffré et anonymisé, le protocole Usenet, les téléchargements http, les protections anti-détection ». A cette approche psychologique se greffent des considérations techniques et financières. Une coupure, un surcoût ? En effet, sur l’aspect technique un rapport du CGTI (Conseil Général des Technologies de l’Information) explique les difficultés de récupérer les adresses IP des fautifs selon que ces derniers utilisent un réseau filaire de type ADSL ou sans-fil comme les hotspots WiFi ou les téléphones mobiles. Par ailleurs, les offres actuelles de « triple play » impliquent que la suspension de l’accès à Internet ne touche pas le service de télévision et surtout celui de la téléphonie (qui intègre l’acheminement des appels d’urgence par exemple). Difficile pour les opérateurs de trouver des réponses techniques pour appliquer la suspension d’accès sur certains types de services. Derrière ces problématiques techniques se cachent aussi des implications financières non négligeables. La Fédération Française des Télécoms constate que « la mise en œuvre des sanctions envisagées, selon le cahier des charges et le réseau de chaque opérateur, représente un « montant minimal de plus de 70 millions d’euros pour 2009-2012 » selon le Rapport du Conseil général des technologies de l’Information réalisé à la demande du Ministère de la Culture et sen- Etude Des Français plus technophiles Le deuxième baromètre de la consommation numérique des Français édité par TNS Sofres révèle plusieurs tendances. En premier lieu, le taux d’équipement des Français a progressé sur l’ensemble des activités technologiques. Ainsi, sur l’Internet à domicile, le taux d’équipement est passé de 54 % en 2007 à 63 % en 2008. Surfant sur cette vague de croissance, les usages sont aussi en fort développement, comme le téléchargement de musique ou de vidéo, la messagerie instantanée. En matière de téléphonie mobile, les résultats du baromètre montrent « une tendance vers le terminal unique, intégrant plusieurs fonctionnalités MP3, appareil photo, etc… » souligne Valérie Morrisson, Business Unit Director de TNS Sofres. Cette tendance est souvent liée à des questions d’arbitrage sur certaines fonc- Christine Albanel, Ministre de la Culture, défend le projet de loi Création et Internet au Parlement. siblement plus de 100 millions d’euros selon les opérateurs » et d’ajouter que « ce coût devra nécessairement être supporté par l’Etat, en application du principe constitutionnel d’égalité devant les charges publiques ». La ministre de la Culture Christine Albanel est revenue sur cette estimation en la réduisant à 20 millions d’euros et « s'est dit ouverte à une négociation pour que l'Etat prenne à sa charge une partie des investissements liés à la mise en place de la loi ». A suivre… ■ Jacques Cheminat Valérie Morrisson, Business Unit Director de TNS Sofres tionnalités. Ainsi, quand on pose la question de l’équipement privilégié pour la photo, en 2007, la répartition affichait 80 % pour l’appareil photo numérique et 20 % pour le mobile ; en 2008, le terminal mobile progresse à 30 %. Idem pour la musique, où les personnes écoutent de plus en plus leurs morceaux sur leur mobile (44 % en 2008 contre 37 % en 2007). Dans ce flot de bonnes nouvelles, TNS Sofres conseille un effort de pédagogie sur certains termes, comme « smartphone » que seulement 11 % des personnes connaissent. Les opérateurs noteront néanmoins avec plaisir que la 3G est connue de 31 % des sondés, même si au final, ils ne sont plus que 12 % à savoir exactement le définir. La télévision mobile personnelle (TMP) est reconnue par 23 % des personnes interrogées, mais seule 8 % savent la décrire. ■ JC

JDT194_Actu-Service P26-27-JCOK:JDT193 24/03/2009 11:14 Page 27 Téléphonie mobile Iphone : des évolutions sans révolution Toujours très attendue, le lancement de la version 3.0 de l’Iphone d’Apple a comblé quelques lacunes, copier-coller, mode push, MMS. La firme de Cupertino continue de surfer sur la vague du succès à la fois de l’Iphone, mais aussi de l’AppStore. Achaque conférence sur l’Iphone, les rumeurs sont allées bon train concernant les différentes annonces (Iphone nano, nouvelle capacité, nouveau composant…). Que nenni, le keynote a tourné autour d’un seul thème, la version 3.0 du système d’exploitation du terminal d’Apple. Cette mise à jour est importante puisqu’elle corrige certains bugs ou oublis des dernières versions. Ainsi, Scott Forstall, le directeur de la division iPhone d'Apple, a annoncé les principales nouvelles fonctionnalités : possibilité de procéder à du copier-coller entre un texte récupéré sur Internet et un e-mail, installation d'alertes automatiques (mode push) pour des évènements particuliers, comme la réception de nouveaux messages ou des résultats sportifs, ou encore l'envoi de messages accompagnés de photos (MMS). Par ailleurs, la version 3.0 permettra la connexion entre deux Iphone grâce au Bluetooth pour jouer en réseau. Scott Forstall, directeur de la division iPhone d'Apple, a dévoilé les points majeurs de la version 3.0 de l’iphone. Un moteur de recherche baptisé Spotlight, permet d'effectuer des recherches dans tous les contenus répertoriés dans l'iPhone. Au total, une centaine de nouveautés a été ainsi dévoilée au sein de cette version 3.0 (nouvelle application Bourse, jeu, etc…). Cette mise à jour s’effectuera à partir de l’été prochain. Elle sera gratuite pour les possesseurs d’un Iphone 3G, mais sera payante pour les détenteurs d’un Ipod (10 dollars) et rien n’est prévu pour l’instant pour ceux disposant de l’Iphone première génération. Apple a profité également ce keynote pour indiquer qu’il avait vendu au total, 13,7 mil- lions d’Iphone en 2008, soit plus que son objectif de 10 millions d’unités. Le phénomène AppStore continue à susciter l’engouement en affichant 800 millions de téléchargement sur une proposition de 25.000 applications. La firme de Cupertino a indiqué vouloir mettre en œuvre un nouveau modèle d’abonnement au sein de sa boutique en ligne. Baptisé « In-App Purchases », cette fonc- Les Market Microsoft et Android à l’offensive Applications tionnalité permettrait aux éditeurs d’ajouter des options additionnelles à leur service (niveau de jeu supplémentaire ou de nouvelles cartes de géolocalisation). Apple ouvre un peu plus son magasin en ligne en gardant son système de répartition des revenus. A l’heure, où les concurrents montent en puissance (cf encadré) sur ce sujet, Apple garde la main. ■ Jacques Cheminat Le succès d’Apple et de l’AppStore suscitent des envies de la part des concurrents. Ainsi, Microsoft lors du World Mobile Congress a dévoilé son Market Place sans entrer dans le détail des rémunérations. Le géant de Richmond a indiqué récemment qu’il reverserait 70% des revenus aux éditeurs et garderait 30%. Par ailleurs, Pour avoir le droit de publier ses programmes sur le « Windows Marketplace », l’éditeur devra payer 99 dollars par an en plus de 99 dollars pour chaque application publiée. Ce magasin en ligne devrait ouvrir dans 29 pays et revendique 20.000 applications. Du côté d’Android Market a ouvert son espace à des applications payantes et a connu quelques difficultés techniques devant le succès de l’opération. Derrière ces deux concurrents de l’AppStore, plusieurs équipementiers entendent bien prendre une part du gâteau, comme RIM qui prépare sa boutique en ligne BlackBerry World App. Si on ajoute Nokia, Sony-Ericsson, plus les opérateurs qui ne veulent pas voir les revenus leur échapper, la guerre des services se poursuit avec comme pierre angulaire, la distribution. Critical Path, au cœur de la synchronisation mobile Sauvegarder et partager le contenu de son téléphone portable ne sont pas en soi des grandes nouveautés. Cependant, ces services, un temps réservés au monde professionnel, trouvent un nouvel écho auprès des opérateurs mobiles, après le lancement de plusieurs solutions de la part d’équipementiers comme Apple (avec Mobile Me) ou Nokia à travers le portail OVI. Pour les opérateurs, Critical Path a annoncé de nouvelles applications de sa suite Memova. Cette dernière comprend des services de push mail, de solutions de sauvegarde de son carnet d’adresses, etc…Aujourd’hui, le fournisseur de solutions présente l’application Adress Social Book. A l’heure où les identités se multiplient, elle offre à l’abonné une facilité de gestion grâce à la mise à jour et à la synchronisation automatiques en un seul et même répertoire des informations des diverses sources. Ces informations sont ensuite envoyées directement à l’utilisateur. « Nous avons référencé la plupart des grands réseaux sociaux, Facebook, Myspace, etc…et nous assurons l’interconnexion entre son carnet d’adresses et ces différents réseaux » souligne Pierre-Louis Lussan, Directeur Général Critical Path France. La seconde application proposée s’appelle Mobile You (certains y verront un clin d’œil à l’application d’Apple, Mobile Me) et permet la synchronisation de la « vie numérique » des abonnés (messagerie, contact, contenus multimédia). Cette application est proposée en marque blanche par Critical Path aux opérateurs mobiles. Une dernière application nommée Connected Family et s’adresse notamment aux tablettes PC tactiles. Une chose est sûre les outils de synchronisation vont prendre progressivement un essor considérable dans les prochains mois ou années. ■ JC Pierre-Louis Lussan, Directeur Général Critical Path France en bref Easyvisio lance la visio-conférence en prépayé La demande du service – la visioconférence – est forte, mais les freins restent nombreux, notamment pour les petites structures : coûts des équipements, inadaptation des offres au nomadiste croissant des utilisateurs potentiels… Pour lever tous ces écueils, la société lyonnaise Easy visio lance un service de visio-conférence en prépayé et à la carte. Baptisé « Visio 5 on demand », ce service, qui permet les conférences en multipoint (jusqu’à 5 participants), repose sur un fonctionnement extrêmement simple : l’entreprise achète en ligne se carte de communication (3, 6, 12 ou 24 heures de visio-conférence), ensuite elle télécharge gratuitement le logiciel Easy- Conférence, et reçoit immédiatement son n° de carte. Le n° en question est envoyé à chacun des participants, qui doivent à leur tour télécharger l’application et créer leur pseudo. Puis, la connexion est immédiate et la conférence peut commencer. Pour cela, bien entendu, chaque participant doit disposer d’un PC équipé d’une webcam. Aucun autre prérequis particulier n’est exigé techniquement parlant. « Il suffit d’un débit montant de 45 Ko pour obtenir une communication de qualité », explique Marcel Blanchin, directeur commercial et co-fondateur de la société avec Henry Lessellier. Détail intéressant : le système fonctionne même sur les cartes et les dongles data 3G des opérateurs mobiles, qui pourtant bloquent souvent les flux visio. Le système de requiert aucun engagement ; et les cartes sont disponibles à partir de 14,90 € pour une visioconférence de 3 heures entre 5 participants jusqu’à 29,90 € pour 24 h. Dès le début de la conférence, l’affichage du temps restant se décrémente à la seconde. Pour le moment, l’offre « Visio 5 on demand » est disponible en ligne sur le site d’Easyvisio, mais la distribution directe n’est pas dans la stratégie de l’entreprise. « Nous cherchons des distributeurs », explique Marcel Blanchin, qui voit de nombreuses cibles potentielles, allant des « call shops » à tout autre type de distribution professionnelle ou grand public. En phase de lancement, la société propose jusqu’au 30 juin: 5 cartes gratuites pour l’achat d’un pack de 5. 27 Le Journal des télécoms N°194 Avril 2009

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Téléphonie mobile<br />

Iphone : des évolutions<br />

sans révolution<br />

Toujours très attendue, le lancement de la version 3.0 de l’Iphone d’Apple a<br />

comblé quelques lacunes, copier-coller, mode push, MMS. La firme de<br />

Cupertino continue de surfer sur la vague du succès à la fois de l’Iphone,<br />

mais aussi de l’AppStore.<br />

Achaque conférence sur l’Iphone,<br />

les rumeurs sont allées bon train<br />

concernant les différentes annonces<br />

(Iphone nano, nouvelle<br />

capacité, nouveau composant…). Que<br />

nenni, le keynote a tourné autour d’un seul<br />

thème, la version 3.0 du système d’exploitation<br />

du terminal d’Apple. Cette mise à jour<br />

est importante puisqu’elle corrige certains<br />

bugs ou oublis des dernières versions.<br />

Ainsi, Scott Forstall, le directeur de la division<br />

iPhone d'Apple, a annoncé les principales<br />

nouvelles fonctionnalités : possibilité<br />

de procéder à du copier-coller entre un<br />

texte récupéré sur Internet et un e-mail, installation<br />

d'alertes automatiques (mode<br />

push) pour des évènements particuliers,<br />

comme la réception de nouveaux messages<br />

ou des résultats sportifs, ou encore<br />

l'envoi de messages accompagnés de photos<br />

(MMS). Par ailleurs, la version 3.0 permettra<br />

la connexion entre deux Iphone<br />

grâce au Bluetooth pour jouer en réseau.<br />

Scott Forstall, directeur de la division iPhone d'Apple, a<br />

dévoilé les points majeurs de la version 3.0 de l’iphone.<br />

Un moteur de recherche baptisé Spotlight,<br />

permet d'effectuer des recherches dans<br />

tous les contenus répertoriés dans l'iPhone.<br />

Au total, une centaine de nouveautés a été<br />

ainsi dévoilée au sein de cette version 3.0<br />

(nouvelle application Bourse, jeu, etc…).<br />

Cette mise à jour s’effectuera à partir de<br />

l’été prochain. Elle sera gratuite pour les<br />

possesseurs d’un Iphone 3G, mais sera<br />

payante pour les détenteurs d’un Ipod (10<br />

dollars) et rien n’est prévu pour l’instant<br />

pour ceux disposant de l’Iphone première<br />

génération.<br />

Apple a profité également ce keynote pour<br />

indiquer qu’il avait vendu au total, 13,7 mil-<br />

lions d’Iphone en 2008, soit plus que son objectif<br />

de 10 millions d’unités. <strong>Le</strong> phénomène<br />

AppStore continue à susciter l’engouement<br />

en affichant 800 millions de téléchargement<br />

sur une proposition de 25.000 applications.<br />

La firme de Cupertino a indiqué vouloir mettre<br />

en œuvre un nouveau modèle d’abonnement<br />

au sein de sa boutique en ligne.<br />

Baptisé « In-App Purchases », cette fonc-<br />

<strong>Le</strong>s Market Microsoft<br />

et Android à l’offensive<br />

Applications<br />

tionnalité permettrait aux éditeurs d’ajouter<br />

des options additionnelles à leur service (niveau<br />

de jeu supplémentaire ou de nouvelles<br />

cartes de géolocalisation). Apple ouvre un<br />

peu plus son magasin en ligne en gardant<br />

son système de répartition des revenus. A<br />

l’heure, où les concurrents montent en<br />

puissance (cf encadré) sur ce sujet, Apple<br />

garde la main. ■ Jacques Cheminat<br />

<strong>Le</strong> succès d’Apple et de l’AppStore suscitent des envies de la part des concurrents. Ainsi, Microsoft<br />

lors du World Mobile Congress a dévoilé son Market Place sans entrer dans le détail<br />

des rémunérations. <strong>Le</strong> géant de Richmond a indiqué récemment qu’il reverserait 70% des revenus<br />

aux éditeurs et garderait 30%. Par ailleurs, Pour avoir le droit de publier ses programmes<br />

sur le « Windows Marketplace », l’éditeur devra payer 99 dollars par an en plus de 99 dollars<br />

pour chaque application publiée. Ce magasin en ligne devrait ouvrir dans 29 pays et revendique<br />

20.000 applications. Du côté d’Android Market a ouvert son espace à des applications<br />

payantes et a connu quelques difficultés techniques devant le succès de l’opération. Derrière<br />

ces deux concurrents de l’AppStore, plusieurs équipementiers entendent bien prendre une<br />

part du gâteau, comme RIM qui prépare sa boutique en ligne BlackBerry World App. Si on<br />

ajoute Nokia, Sony-Ericsson, plus les opérateurs qui ne veulent pas voir les revenus leur échapper,<br />

la guerre des services se poursuit avec comme pierre angulaire, la distribution.<br />

Critical Path,<br />

au cœur de la<br />

synchronisation<br />

mobile<br />

Sauvegarder et partager le contenu de son téléphone<br />

portable ne sont pas en soi des<br />

grandes nouveautés. Cependant, ces services,<br />

un temps réservés au monde professionnel,<br />

trouvent un nouvel écho auprès des opérateurs<br />

mobiles, après le lancement de plusieurs solutions<br />

de la part d’équipementiers comme Apple<br />

(avec Mobile Me) ou Nokia à travers le portail<br />

OVI. Pour les opérateurs, Critical Path a annoncé<br />

de nouvelles applications de sa suite Memova.<br />

Cette dernière comprend des services de push<br />

mail, de solutions de sauvegarde de son carnet<br />

d’adresses, etc…Aujourd’hui, le fournisseur de<br />

solutions présente l’application Adress Social<br />

Book. A l’heure où les identités se multiplient, elle<br />

offre à l’abonné une facilité de gestion grâce à la<br />

mise à jour et à la synchronisation automatiques<br />

en un seul et même répertoire des informations<br />

des diverses sources. Ces informations sont ensuite<br />

envoyées directement à l’utilisateur. « Nous<br />

avons référencé la plupart des grands réseaux<br />

sociaux, Facebook, Myspace, etc…et nous assurons<br />

l’interconnexion entre son carnet<br />

d’adresses et ces différents réseaux » souligne<br />

Pierre-Louis Lussan, Directeur Général Critical<br />

Path France. La seconde application proposée<br />

s’appelle Mobile You (certains y verront un clin<br />

d’œil à l’application d’Apple, Mobile Me) et permet<br />

la synchronisation de la « vie numérique »<br />

des abonnés (messagerie, contact, contenus<br />

multimédia). Cette application est proposée en<br />

marque blanche par Critical Path aux opérateurs<br />

mobiles. Une dernière application nommée<br />

Connected Family et s’adresse notamment aux<br />

tablettes PC tactiles. Une chose est sûre les outils<br />

de synchronisation<br />

vont prendre<br />

progressivement<br />

un essor considérable<br />

dans les prochains<br />

mois ou<br />

années. ■ JC<br />

Pierre-Louis Lussan,<br />

Directeur Général<br />

Critical Path France<br />

en bref<br />

Easyvisio lance<br />

la visio-conférence<br />

en prépayé<br />

La demande du service – la visioconférence<br />

– est forte, mais les freins<br />

restent nombreux, notamment pour les<br />

petites structures : coûts des<br />

équipements, inadaptation des offres au<br />

nomadiste croissant des utilisateurs<br />

potentiels… Pour lever tous ces écueils,<br />

la société lyonnaise Easy visio lance un<br />

service de visio-conférence en prépayé et<br />

à la carte. Baptisé « Visio 5 on demand »,<br />

ce service, qui permet les conférences en<br />

multipoint (jusqu’à 5 participants), repose<br />

sur un fonctionnement extrêmement<br />

simple : l’entreprise achète en ligne se<br />

carte de communication (3, 6, 12 ou 24<br />

heures de visio-conférence), ensuite elle<br />

télécharge gratuitement le logiciel Easy-<br />

Conférence, et reçoit immédiatement son<br />

n° de carte. <strong>Le</strong> n° en question est envoyé<br />

à chacun des participants, qui doivent à<br />

leur tour télécharger l’application et créer<br />

leur pseudo. Puis, la connexion est<br />

immédiate et la conférence peut<br />

commencer. Pour cela, bien entendu,<br />

chaque participant doit disposer d’un PC<br />

équipé d’une webcam. Aucun autre prérequis<br />

particulier n’est exigé<br />

techniquement parlant.<br />

« Il suffit d’un débit montant de 45 Ko<br />

pour obtenir une communication de<br />

qualité », explique Marcel Blanchin,<br />

directeur commercial et co-fondateur de<br />

la société avec Henry <strong>Le</strong>ssellier.<br />

Détail intéressant : le système fonctionne<br />

même sur les cartes et les dongles data<br />

3G des opérateurs mobiles, qui pourtant<br />

bloquent souvent les flux visio.<br />

<strong>Le</strong> système de requiert aucun<br />

engagement ; et les cartes sont<br />

disponibles à partir de 14,90 € pour une<br />

visioconférence de 3 heures entre 5<br />

participants jusqu’à 29,90 € pour 24 h.<br />

Dès le début de la conférence, l’affichage<br />

du temps restant se décrémente à la<br />

seconde.<br />

Pour le moment, l’offre « Visio 5 on<br />

demand » est disponible en ligne sur le<br />

site d’Easyvisio, mais la distribution<br />

directe n’est pas dans la stratégie de<br />

l’entreprise. « Nous cherchons des<br />

distributeurs », explique Marcel Blanchin,<br />

qui voit de nombreuses cibles potentielles,<br />

allant des « call shops » à tout autre type<br />

de distribution professionnelle ou grand<br />

public. En phase de lancement, la société<br />

propose jusqu’au 30 juin: 5 cartes<br />

gratuites pour l’achat d’un pack de 5.<br />

27 <strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°194 Avril 2009

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