Première livraison - Le Journal Des Télécoms

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Point marché
Patrice Ferrant,
directeur commercial pour la France de Mobotix
■ Le 3 Mpix entre en piste
« Pourtant les clients veulent des caméras
Mpixels », clame Patrice Ferrant, directeur
commercial pour la France de Mobotix,
« nous travaillons aujourd’hui sur des caméras
de 1,3 Mpixels, et nous possédons déjà
dans notre gamme une caméra de 3 Mpixels
depuis la fin de l’année dernière
». En effet, la Mobotix
Q22 est équipée d’un capteur
3 Mpixels et fournit une
image à 360°. Mobotix
pousse des solutions tout IP
et ne croit pas tellement à
la pertinence d’installer des
convertisseurs IP sur les caméras
analogiques. Pourtant,
tous les installateurs
de systèmes de vidéosurveillance
n’ont pas encore assimilé la technologie
IP. C’est notamment le cas des
installateurs de systèmes de sécurité.
« Jusqu’à présent ils ne voulaient pas entendre
parler de caméras IP, mais ils se rendent
compte de l’importance que prend la
résolution de l’image dans les demandes
de leurs clients », explique
Patrice Ferrant,
« nous nous efforçons de
les former à l’IP ». En revanche,
les installateurs
télécoms ont depuis
longtemps franchi le cap
de l’IP. Ils sont par
conséquent de plus en
plus courtisés par les fabricants.
« Nous nous
tournons de plus en plus
vers les grossistes télécoms
», confirme Stéphane
Itart-Longueville,
directeur de la division
Systems Solutions de
Panasonic France,
équipements
« Les clients veulent des caméras Mpixels ;
nous travaillons aujourd’hui sur des caméras
de 1,3 Mpixels, et nous possédons déjà dans
notre gamme une caméra de 3 Mpixels depuis
la fin de l’année dernière ».
« cela nous permet de toucher des distributeurs
spécialisés réseau, et c’est important
car nous sommes obligés de nous ouvrir au
monde des réseaux ». En effet, au fur et à
mesure que la vidéosurveillance bascule vers
l’IP, elle aura de plus en plus besoin d’être
administrée comme une des fonctionnalités
« Le besoin en résolution tire le
marché vers l’IP, mais la
technologie permet aussi de
réduire le nombre d’opérateurs
derrière les caméras ; d’ailleurs, elle
permet aussi de réduire le nombre de
caméras installées ».
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Laurent Caro,
directeur commercial d’Axis
d’un réseau. « D’ailleurs, ce n’est pas anodin
si Cisco s’est positionné sur les solutions
de vidéosurveillance », estime Stéphane
Itart-Longueville. Panasonic, qui commercialise
déjà lui aussi des caméras IP Mpixels,
notamment la NP 304, a aussi entrepris de
former les installateurs en sécurité.
■ Accompagner la bascule
chez les installateurs
« Il est incontestable que les installateurs
en sécurité et les télésurveilleurs
ont du mal à se mettre
à l’IP », renchérit Laurent Caro, directeur
commercial d’Axis, « mais
il faut comprendre que ce changement
de technologie remet en
cause leurs compétences ». Face à
ce constat, Axis leur offre un accompagnement
et des formations
pour les aider à faire cette transition.
Le leader du marché veut aussi accompagner
ses clients dans leur migration vers l’IP.
« Le besoin en résolution tire le marché vers
l’IP, mais la technologie permet aussi de réduire
le nombre d’opérateurs derrière les caméras
», poursuit Laurent Caro, « d’ailleurs,
elle permet aussi de réduire le nombre de caméras
installées ». Axis vient de le démontrer
à un de ses clients en remplaçant les
caméras analogiques qui ne couvraient que
des zones de 3 à 4 m de large par des caméras
IP qui couvrent des zones de 15 m de
large. « L’IP constitue une avancée considérable
pour la vidéosurveillance, mais il est
important que ce marché se développe dans
un monde ouvert », ajoute Laurent Caro,
« pour cela, nos outils sont libres de droit ».
Ainsi, il est possible d’utiliser les caméras
Axis avec n’importe quel logiciel du marché.
Le fabricant travaille d’ailleurs aujourd’hui
avec 620 éditeurs partenaires.
Mais le fabricant norvégien commercialise
aussi une gamme de convertisseurs. « Ce
type de solutions permet de répondre dans
un premier temps aux exigences de la réglementation
», explique Laurent Caro, « sauf
dans le cas des caméras analogiques vrai-
ment mal positionnées ». D’ailleurs, dans les
années qui viennent, les systèmes constitués
de caméras analogiques et de convertisseurs
devraient cohabiter avec des caméras IP. Il
s’agit tout de même de passer de standards
PAL définis il y a plus de trente ans à des
standards informatiques beaucoup plus récents
comme le H264. Rome ne s’est pas
faite en un jour ! ■
eFlag simplifie l’accès à la
vidéosurveillance pour les TPE et PME
eFlag, créé par Risc Group fin 2007, propose aux TPE et PME une offre de « vidéosurveillance
as a service ». En effet, comme un certain nombre de petites entreprises
éprouvent des difficultés pour installer des caméras et faire appel à un
service de gardiennage, eFlag entend s’imposer comme un prestataire global pour
les installations de 1 à 6 caméras. Après installation, les utilisateurs peuvent se
connecter sur le site web d’eFlag pour administrer leurs caméras. Ils peuvent ensuite
consulter les enregistrements à distance, depuis un PC ou un smartphone,
fourni par eFlag. L’offre repose sur un abonnement de 4 € mensuel.