14.06.2013 Views

Première livraison - Le Journal Des Télécoms

Première livraison - Le Journal Des Télécoms

Première livraison - Le Journal Des Télécoms

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

JDT194_Actu-Distrib P18-19-JCOK:JDT193 23/03/2009 12:30 Page 18<br />

en bref<br />

GN Netcom, un an de<br />

succès pour l’indirect<br />

Il y a tout juste un an, en prenant la tête<br />

de GN Netcom France et Europe du Sud,<br />

Joël Hamon décidait la mise en œuvre<br />

d’un pari audacieux : le passage d’un<br />

système de vente directe à de la vente<br />

indirecte. Un peu sceptiques, quelques<br />

partenaires lui donnèrent alors «rendezvous<br />

dans un an ». L’année écoulée, la<br />

bascule est faite : d’une répartition des<br />

ventes de 70 % en direct et 30 % en<br />

indirect, l’entreprise est passée à 90/10.<br />

« L’ensemble de nos partenaires nous font<br />

confiance sur notre stratégie, explique<br />

Joël Hamon, et tous ont connu une<br />

croissance importante sur l’activité, avec<br />

des pointes à + 50 %, voire à + 70 %<br />

pour certains ».<br />

Et si la crise point le bout de son nez, les<br />

changements à venir ne portent pas sur<br />

le modèle, mais sur l’organisation. « Nous<br />

allons consacrer les efforts de nos<br />

commerciaux à la conquête des clients<br />

finaux, afin de générer des leads pour nos<br />

partenaires », poursuit-il. Pour appuyer<br />

cette stratégie, un nouveau directeur<br />

commercial a été recruté. Il s’agit de<br />

Jean-Baptiste Pain, un ancien de Polycom<br />

(tout comme Joël Hamon et Isabelle<br />

Bouet, la directrice du marketing).<br />

« Nous allons continuer à organiser tous<br />

les trois mois des réunions avec nos<br />

clients, afin de remonter sans délais leurs<br />

remarques leur ressenti du marché ».<br />

Crédité, d’après lui, d’une part de marché<br />

entre 60 et 70 % sur les centres d’appels,<br />

et notamment ceux de grande taille,<br />

Joël Hamon va plutôt chercher la<br />

croissance ailleurs, notamment dans le<br />

marché office, un marché qui s’ouvre<br />

« avec l’arrivée de nouveaux IPBX dotés<br />

de softphones (Alcatel, Cisco, Avaya ,<br />

Aastra…) ». Et le potentiel de nouveau<br />

marché semble énorme, puisque<br />

seulement 3 % des salariés d’entreprise<br />

seraient équipés de micro-casques. Reste<br />

qu’un travail de fond est encore à faire<br />

pour mettre en avant auprès des<br />

entreprises les avantages de travailler<br />

avec un casque plutôt qu’avec un<br />

téléphone ; un travail que GN Netcom est<br />

prêt à initier, même s’il profite également<br />

à ses concurrents. Il faudra au moins cela<br />

pour contenir une baisse de l’activité<br />

estimée par le siège danois de GN<br />

Netcom entre 10 % et 20 %.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Journal</strong> des télécoms N°194 Avril 2009<br />

Actualités<br />

18<br />

distribution<br />

Marché<br />

Tibco Convergence<br />

cartonne dans l’intégration<br />

Grâce à une offre technique appropriée - doublée d’une offre de financement bienvenue<br />

en ces temps de restriction du crédit -, Tibco Convergence connaît une croissance<br />

météoritique dans l’intégration des technologies de convergence en entreprise.<br />

Dernière entité en date créée au<br />

sein du groupe Tibco (voir encadré),<br />

Tibco Convergence, division<br />

dédiée à l’intégration des technologies<br />

de convergence au sein des<br />

entreprises, est celle qui connaît la<br />

plus forte progression actuellement. Une<br />

progression portée par l’engouement des<br />

entreprises pour les solutions de communications<br />

unifiées et de travail collaboratif.<br />

« Nous accompagnons depuis toujours<br />

nos clients dans l’exploitation et la maintenance<br />

de leurs équipements de com-<br />

Gilles Steckler, directeur général de Tibco Convergence<br />

munication, explique Gilles Steckler,<br />

directeur général de Tibco Convergence,<br />

maintenant, ils nous demandent de les accompagner<br />

dans leur évolution ».<br />

Pour prendre cette évolution en charge,<br />

Tibco Convergence a mis en place sa<br />

« méthode des 4i » ; chaque « i » résumant<br />

une approche différente de l’ingénierie.<br />

Ainsi, l’ingénierie de l’évolution s’occupe<br />

de la modernisation des réseaux Lan et<br />

Wan existants, et notamment de leur passage<br />

vers l’IP ; une condition sine qua non<br />

pour passer aux services avancés comme<br />

la messagerie unifiée, le travail collaboratif…<br />

L’ingénierie d’intégration, suffisamment<br />

explicite dans son appellation, prend en<br />

charge la mise en œuvre de technologies<br />

comme le Wimax pour les collectivités, le<br />

WiFi dans les entreprises, ou encore la<br />

vidéo-surveillance ou la visio-conférence.<br />

L’ingénierie d’optimisation prend en<br />

charge la sécurité et l’administration des<br />

réseaux, avec une approche consistant à<br />

ne plus gérer des ports IP mais des postes<br />

de travail. Enfin, l’ingénierie de financement<br />

connaît un grand succès, puisque,<br />

en faisant entrer dans la danse un partenaire<br />

financier, la démarche permet aux<br />

entreprises (PME ou grands comptes)<br />

d’accéder à des technologies telles que<br />

la télé-présence sans solliciter leurs budgets<br />

d’investissement, mais en passant<br />

par les budgets de fonctionnement.<br />

« Ce qui fait progresser la visio-conférence<br />

et la téléprésence, note au passage Gilles<br />

Steckler, c’est la réactivité qu’elle permet<br />

aux entreprises, cette capacité à établir en<br />

Fort d’un chiffre d’affaire de 29,7 millions<br />

d’euros sur les neuf premiers mois, en<br />

progression de 15 % sur un an, le groupe<br />

issu de la fusion entre TRS et Artelcom<br />

continue sa croissance externe. Après<br />

avoir pris une participation de 20 % au sein<br />

de DATCOM-INC, société<br />

spécialisée dans les réseaux<br />

H3C, TRS s’intéresse<br />

au groupe ATTI. Un accord<br />

a été conclu pour un rapprochement<br />

d’ici au 31<br />

mars 2009. L’intérêt d’une<br />

telle acquisition repose sur<br />

l’expertise d’ATTI sur les<br />

équipements Aastra. Robert<br />

Martin, PDG de Telecom<br />

Réseaux Services,<br />

souligne en effet qu’ATTI<br />

« est partenaire Gold de<br />

l’équipementier et aussi le<br />

quelques un contact « physique » direct ».<br />

Autre facteur du succès de l’offre : Tibco<br />

possède 68 centres techniques en France,<br />

ce qui lui permet de proposer une maintenance<br />

technique en deux heures sur tout<br />

le territoire. Certifiée depuis peu de temps<br />

comme partenaire Premium chez Alcatel<br />

Lucent, l’entreprise suit le même chemin<br />

chez Cisco.<br />

Tibco Convergence a réalisé 3 M€ de chiffre<br />

d’affaires en 2008 ; la société envisage<br />

de passer à 7 M€ en 2009 et 10 à 12 M€ en<br />

2010. ■ Ariel Gomez<br />

Tibco, des opérateurs aux entreprises<br />

Créé à Nantes il y a une vingtaine d’années, le groupe Tibco emploie quelque 1300 personnes<br />

pour un chiffre d’affaires de 110 millions d’euros, réalisé à 90 % dans les services.<br />

L’activité se répartit en deux pôles : celui dédié aux opérateurs télécom, qui assure l’installation<br />

et la maintenance des réseaux en France et à l’étranger (60 M€ de chiffre d’affaires),<br />

et celui dédié aux entreprises, dont l’essentiel des 50 M€ de C.A. sont réalisés par l’addition<br />

des services et de la maintenance (30 M€, à la fois sur les PME, et le secteur des banques<br />

et assurances), et des activités auprès des TPE (15 M€). Cette dernière partie , baptisée Tibco<br />

Solutions d’Entreprise, regroupe Tibco Mobile (dirigée par Hervé Meurie) et Tibco Convergences<br />

(dirigée par Gilles Stecker).<br />

Acquisition<br />

TRS poursuit<br />

sa croissance<br />

externe<br />

Robert Martin,<br />

PDG de Telecom Réseaux Services<br />

seul centre d’assistance technique en<br />

France d’Aastra ». Par ailleurs, le dirigeant<br />

pense que cette opération « accroît notre<br />

présence commerciale dans l’Hexagone,<br />

ATTI apporte des agences dans le Nord<br />

(siège du groupe), mais aussi dans le Sud<br />

(Marseille, Toulouse, Lyon) ». Côté financier,<br />

aucun montant n’a été annoncé, mais<br />

ATTI a affiché un chiffre d’affaires pour<br />

l’année 2008 de 5,4 millions d’euros. Sur la<br />

partie organisationnelle, « on ne change<br />

pas une équipe qui gagne » martèle Robert<br />

Martin et d’indiquer que « cette acquisition<br />

permettra de répondre<br />

à des marchés plus importants<br />

». Avec cette nouvelle<br />

brique de<br />

compétence, l’orientation<br />

est clairement de monter<br />

sur les métiers de la<br />

convergence, comme la<br />

messagerie unifiée. Mais<br />

cette opération participe<br />

également à faire de TRS<br />

« un des principaux intégrateurs<br />

français indépen-<br />

dants » comme l’espère<br />

Robert Martin. ■ JC

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!