Première livraison - Le Journal Des Télécoms

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Rester léger,
économe et écologique
Pour les responsables de data centres, il sera question en 2009 de
maintenir les coûts bas et de rester efficace sur le plan énergétique. Mais
quelle est la meilleure façon de le faire ? Interxion apporte les réponses.
L’année 2008 s’est terminée par un
choc pour beaucoup d’entreprises
du fait de la crise du crédit qui a
changé la donne dans le monde
des services bancaires et financiers
et plus généralement dans le monde de
l’emprunt et des liquidités. Cependant, bien
avant cette tempête, du moins pour les responsables
de data centres, il a été beaucoup question
en 2008 de consolidation, de baisse des
coûts d'exploitation et de la présence carbone.
Même si la motivation première réside dans les
économies de coûts ou la responsabilité sociale
de l’entreprise, la plupart des entreprises explorent
aujourd’hui les moyens de réduire leurs
contraintes énergétiques et pour se faire, les
data centres se posent comme terrain de chasse
de prédilection. Plus de un pourcent de toute
l’électricité à l’échelle nationale passe par les
serveurs . C’est pourquoi la création de modes
de fonctionnement de l’informatique plus économiques
en énergie constitue un grand pas en
avant pour réaliser des économies d‘argent et
devenir écologique.
Les data centres ont toujours été des gouffres
d’énergie et l’ampleur du problème s’est accrue
ces dernières années. Alors que de plus en plus
de ressources professionnelles passent en format
numérique et que les flux d’informations distinguent
les entreprises de leurs concurrents, le
besoin en calculs informatiques rapides, en plus
grande largeur de bande et en puissance de
stockage supplémentaire devient plus aigu. Il en
résulte des data centres modernes très différents
de leurs équivalents d’il y a 20, 15 ou
même 10 ans. La configuration de serveurs monolithiques
centralisés sur des socles dans des
salles en dalles blanches avec plancher surélevé
ne suffit plus pour répondre aux nouvelles exigences
d’une information disponible instantanément
à la demande.
La solution pour beaucoup d’entreprises a été
d’aborder le problème à coups de grosses
sommes (et à coups de MIP, de giga-octets et de
téraoctets), en bourrant les salles de serveurs de
matériel ultra dense, à l’image de serveurs
lames et autres équipements design. Le tout a
conduit à une situation où le data centre moderne
fait figure de nouveau western dans lequel
les entreprises se battent pour connaitre ne
serait-ce que le nombre de serveurs, de disques
durs, de bandes et de licences logicielles
qu’elles possèdent. L’électricité ayant augmenté
ces dernières années, un autre problème apparaît
insidieusement. L’accumulation de serveurs
et autres équipements a engendré d’importantes
absorptions d’électricité et un risque de surchauffe
et d’encombrement. Les responsables
informatiques se sont retrouvés dans une lutte
pour faire face à des coûts d’énergie montant en
flèche et impactant directement l’ensemble du
budget. Ils luttent également pour maintenir
leurs ressources de façon efficace en termes
d’énergie et d’espace.
Aujourd’hui, nombre d’entreprises se heurtent à
la difficile mission de maintenir des data centres
qui n’ont pas été conçus pour les besoins de l’informatique
moderne ni répondre aux contraintes
accrues de l’activité. Il existe des outils qui aident
à améliorer le data centre moderne, mais
certains d’entre eux peuvent malheureusement
être contre-productifs. Par exemple des appareils
tels des ventilateurs ou des armoires de refroidissement
censés contrecarrer la dispersion de
chaleur exigent eux-mêmes beaucoup d’électricité.
Il est assez courant que la quantité d’électricité
consommée par les serveurs soit
équivalente à celle utilisée pour les refroidir.
Existe-t-il une solution ? Les entreprises pourraient,
bien sûr, construire de nouveaux data centres
mais les coûts peuvent être prohibitifs dans
les zones urbaines alors que beaucoup d’entreprises
connaissent déjà des problèmes avec des
emplacements distants, par exemple pour trouver
du personnel ou assurer un accès facile aux
locaux sans compromettre la sécurité.
Mais il existe une troisième option qui permet
aux entreprises d’avoir accès à des ressources
de data centres bien gérées à des coûts prévisibles,
sur une base d’abonnement, option de plus
en plus appréciée. Les hébergeurs de data centres
peuvent fournir les locaux, les compétences
et l’infrastructure résiliente pour soutenir les entreprises
dont les besoins en technologies de
l’information et de la communication s’accentuent,
ce en proposant des applications, une sauvegarde,
un scannage de sécurité et d’autres
services sur une connexion fiable.
Les spécialistes de l’hébergement créent une
économie d’échelle en mettant en colocation les
ressources de nombreuses entreprises. Ils sont
Pour en savoir plus :
publi-reportage
également des experts de leur domaine, des spécialistes
qui connaissent les meilleurs modes
d’opération. Grâce au transfert de certaines opérations
à des prestataires de service, les entreprises
bénéficient tout au long du processus
d’externalisation des économies de coûts. De
plus, elles rationalisent leurs activités opérationelles
et favorisent le développement de la responsabilité
sociale de l’entreprise.
En 2005, 1.2 pourcent de l’électricité vendue
aux Etas-Unis a été consommée par les serveurs
– Lawrence Berkeley National Laboratory &
Stanford University
Le “Datacenter vert” est au cœur de toute la démarche
vers une informatique moins énergivore et plus
responsable. Qu’en est-il des derniers progrès pour ces
projets ?
L’installation performante de A à Z : découvrez comment
l’adoption de quelques règles, testées et validées par
l’usage, peut vous permettre de réduire significativement
votre consommation, vous faire économiser sur vos
budgets et réduire votre empreinte Carbone !
Deux documents à découvrir sur : www.interxion.fr
11 Le Journal des télécoms N°194 Avril 2009