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Revue celtique - National Library of Scotland

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Présent Limits <strong>of</strong> îhe Celîic Language in <strong>Scotland</strong>. 1 79<br />

1° De quelle langue les habitants se servent le plus volontiers entre<br />

:ux, en l'absence d'étrangers ;<br />

2° Quelle langue on parle de préférence aux enfants ;<br />

30 Par l'intermédiaire de quelle langue on enseigne la langue de l'État<br />

ians les écoles ;<br />

' 6°<br />

1<br />

4" Dans quelle langue on prêche à l'église ;<br />

Et, si les deux langues sont employées à des <strong>of</strong>fices différents ;<br />

5" A quelles heures se célèbrent les divers <strong>of</strong>fices, par quelles classes<br />

le la société ils sont principalement suivis, et dans quelle proportion ;<br />

Enfin si la langue de l'État (anglais ou français, suivant le pays) a<br />

emplacé la langue <strong>celtique</strong> , il faut s'informer, et autant que possible<br />

uprès des ecclésiastiques eux-mêmes;<br />

Depuis quelle époque la langue <strong>celtique</strong> a disparu du service reli-<br />

;ieux.<br />

Tels sont les principaux points qui doivent attirer l'attention dans une<br />

nquête de ce genre et d'après lesquels on peut établir avec quelque<br />

attitude une frontière linguistique.<br />

M. Murray s'était entouré de ces précautions et de beaucoup d'autres<br />

mcore, et les noms de ses correspondants sont une garantie que l'enquête<br />

été menée avec toute la rigueur possible. Aussi n'est-ce pas pour<br />

liminuer le mérite de son travail, mais pour rendre hommage à un<br />

îvant modeste (dont l'œuvre est restée inconnue à M. Murray et<br />

iu public britannique), que nous mentionnerons un travail antérieur sur<br />

i: même sujet. Il y a plus de vingt ans, un savant allemand qui s'est<br />

ccupé avec beaucoup de zèle de géographie linguistique, M. Nabert,<br />

ivait parcouru la plus grande partie de l'Ecosse pour dresser cette déli-<br />

litation des langues que M. Murray nous donne à son tour. M. Nabert<br />

a pas, à notre connaissance, publié le résultat des observations qu'il a<br />

ites allant de village en village, mais c'est sur ses indications qu'a été<br />

resséela ligne de partage entre les langues anglaise etscoto-gaelique dans<br />

I carte<br />

linguistique des Iles Britanniques du grand atlas de M. Berghaus',<br />

t il faut dire à l'honneur de M. Nabert que la ligne de démarcation<br />

u'il donnait coïncide dans son ensemble (et sauf quelques points) avec<br />

îlle de M. Murray.<br />

La partie principale de l'ouvrage de M. Murray est formée par une<br />

•ammaire comparative des dialectes anglo-écossais de l'Ecosse du Sud<br />

de l'Est, sujet étranger à nos études; mais cette grammaire est pré-<br />

i. H. Berghaus : Fhysicalischer Atlas, VIII Abth. : Ethnographie, carte n' 12, cf.<br />

tte p. 17, col. I. — Nous citons d'après la deuxième édition, Gotha, 1852.

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