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Revue celtique - National Library of Scotland

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: forme<br />

, sente<br />

>. qui<br />

! l'adverbe.<br />

Noms germaniques dans des inscriptions latines. 171<br />

rien d'étonnant que 1'/ germ. ait été exprimé par e; l'exemple de Bace-<br />

nis silva, le Bôkin{waldj de plus tard, date d'un temps encore plus reculé<br />

que les monuments rhénans.<br />

Même si l'on préférait supposer que Ve d'en est un e sourd et que déjà<br />

aux temps des inscriptions on prononçait en comme en anglos., néerl.,<br />

anglais, la valeur du suffixe ne changerait pas. En tout cas ce serait du<br />

même thème que le goth. ein.<br />

Un mot bien connu et qui a survécu dans tous les idiomes german.<br />

est marc{a) « marche, territoire. « Il se retrouve dans une inscription<br />

de Remagen (n° 646;, portant: J. 0. M. et genio loci, Marti, Her-<br />

cuLi, Mercurio, Ambiomarcis. Ambiomarkia signifie si je ne me trompe :<br />

appartenant à la marche environnante, de l'alentour provincial. Ambio,<br />

ou du moins ambi, est resté en anglos. comme embe, autour. Une autre<br />

d'embe est l'anglos. ymb, v.-h.-all. umbi. Le v.-noro/s qui pré-<br />

en général un singulier mélange de formes très-antiques et d'autres<br />

ont subi des changements violents, a um, forme aussi avancée que<br />

le n.-h.-all. um. Vo dans ambio s'explique comme un élément indiquant<br />

Ainsi en goth. ût (généralement = se, quelquefois iHio) et<br />

t ùta (toujours sSo)); in (= àv, tic) et inna (=:lco)); v.-h.-all. ab et aba,<br />

I abo. — Le subst. composé dont l'adj. ambiomarkia est une dérivation<br />

i est<br />

î<br />

\ Une<br />

I Cette<br />

certainement d'ancienne date; le v.-nor. a ummerki, le v.-h.-all. um-<br />

bimarchon.<br />

forme collatérale d'ambio est abia, que nous apprend le n° 635.<br />

inscription du district d'Aix-la-Chapelle contient les mots Matro-<br />

Nis Abiamarc. Pour prouver que les formes ambio et abia sont des<br />

jumelles, nous n'appellerons pas au sanskr. qui ne connaît que abhi, abhî;<br />

i<br />

.<br />

:<br />

• ni au grec qui ne possède que i[j.oi. Il suffit que dans le v.-norois <strong>of</strong> et<br />

um, dont la forme ancienne reconstruite est abhi et ambhi, ont la même<br />

valeur, tellement que nous lisons parfois tous les deux dans la même<br />

règle ; p. ex. dans le poème de Helgi Hundingsbani, I, 21 :<br />

Sendi âru allvaldr thadhan<br />

Of lopt ok um Idg, leidhar at bidhja.<br />

Ce qui veut dire : « Le monarque envoya pour cette raison des messa-<br />

gers par tout l'air et par toute la mer, pour demander secours. »<br />

Pour la différence de la voyelle terminale dans abia et ambio, nous<br />

renvoyons le lecteur à l'exemple donné plus haut de aba et abo en v. h.-<br />

mais principalement en bas-francique. L'orthographe Clovis n'a jamais exprimé le son,<br />

car un cl ne saurait produire / en français. La forme française étant Louis, il en suit<br />

que les Francs n'ont jamais prononcé autrement que Hluvi(h)s (et Hludovihs). Le ch de<br />

l'orthographe gallo-romaine sert, comme nous avons vu plus haut, à exprimer le son de<br />

\'h germ.

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