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Revue celtique - National Library of Scotland

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chronique. 149<br />

au commencement du siècle. Rien n'annonce qu'il doive en être ainsi en Irlande,<br />

et le mouvement séparatiste du Home Rule n'est accompagné d'aucune revendica-<br />

tion de la véritable nationalité de l'Irlande, je veux dire de sa langue. Cette con-<br />

sidération ne diminue en rien le mérite des efforts de M. l'abbé Ulick Bourke....<br />

Si Pergama dextra<br />

Defendi possint... hac defensa fuissent !<br />

Nous avons appris par les journaux irlandais que l'Académie royale d'Irlande<br />

<strong>of</strong>fre, sur les fonds qui lui ont été légués au siècle dernier par M. Cunning-<br />

ham, deux prix de 50 livres chacun (1250 fr.) « pour les meilleurs rapports<br />

ou essais sur l'état actuel de la langue et de la littérature irlandaise, écrite ou<br />

non écrite, dans les provinces de Munster et de Connaught. » Les mémoires<br />

devront être envoyés avant le !" mars 1874. Nous regrettons de n'en pouvoir<br />

dire davantage, n'ayant pas reçu le programme détaillé de ce concours, qui a.<br />

paraît-il, été publié à Dublin.<br />

Dans notre dernière chronique, nous annoncions (p. 500J que M. Ebel venait<br />

d'être chargé d'un cours de philologie <strong>celtique</strong> à l'Université de Berlin. Nous<br />

empruntions cette nouvelle à un recueil allemand qui annonce tout spécialement<br />

las nominations dans l'Enseignement supérieur en Allemagne au Literarisches<br />

Central Blatt. Or elle est erronée dans ce qui en faisait le principal intérêt. M.<br />

Ebel a bien été appelé à l'Université de Berlin, mais pour occuper une chaire de<br />

grammaire comparée. C'est sa réputation bien établie de celtiste qui, au premier<br />

bruit de sa nomination à Berlin, a fait croire qu'on avait créé pour lui une chaire<br />

<strong>celtique</strong>. Il n'en était rien. Mais M. Ebel enseignant la grammaire comparée à<br />

l'Université berlinoise ne manquera pas de prendre quelque jour pour objet<br />

principal de ses leçons nos études qui lui sont si familières depuis longtemps.<br />

Dans le même numéro nous donnions (p. 499) une bibliographie de la ques-<br />

tion du Barzaz Brclz, et sans nous attacher à l'ordre chronologique, nous men-<br />

tionnions en dernier lieu la communication de M, Halléguen au Congrès de<br />

Saint-Brieuc, telle qu'elle nous est connue par le compte-rendu de ce congrès.<br />

'A parler franchement, nous donnions cette indication par scrupule d'exactitude<br />

îcar notre intention était d'indiquer non les opinions émises sur l'authenticité du<br />

Barzaz Breiz, mais les travaux dans lesquels cette question a été discutée, soit<br />

par la comparaison d'une pièce du Barzaz Bmz avec la pièce populaire corres-<br />

pondante, soit par des arguments historiques et philologiques. Or, si M. Hal-<br />

léguen a posé la question au congrès de Saint-Brieuc, il ne l'a pas (/îicufe'f<br />

— autant que nous pouvons juger par le compte-rendu.<br />

Mais M. Halléguen n'a pas été satisfait, et il a trouvé mauvais que nous ne<br />

l'ayons pas cité m tête de cette note bibliographique. Après nous avoir person-<br />

nellement exprimé cette plainte, il l'a formulée dans un article intitulé « M. de<br />

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