14.06.2013 Views

Revue celtique - National Library of Scotland

Revue celtique - National Library of Scotland

Revue celtique - National Library of Scotland

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

* Périodiques. 141<br />

communiqué avant son impression à M. Ebel qui l'a utilisé dans son édition de<br />

la Cr. C II contient quelques observations ingénieuses que M. Ebel n'a pas<br />

reproduites : ainsi dans le second terme du composé strutulr'iguar « selle<br />

d'homme » (vocabula in pensum discipuli, {- 42 a, Gr. C.*, p. 1061), guar est,<br />

suivant M. Rhys fp. 238;, le génitif de gur, homme. Ce serait le seul exemple<br />

connu du génitif singulier en breton. Mais nous ne comprenons pas pourquoi la<br />

voyelle radicale de gur ordinairement supprimée (Gr. C, p. 130) se serait<br />

conservée au génitif plutôt qu'aux autres cas, ni comment, en admettant l'hypo-<br />

thèse de M. Rhys, cette voyelle n'aurait pas subi la même assimilation qu'au<br />

nominatif pluriel gwyr dont la désinence primitive est la même que celle du géni-<br />

tif singulier. Suivant nous donc guar ^ gur, et M, Ebel a eu raison de ne pas<br />

adopter l'hypothèse de M. Rhys.<br />

3" cahier, p. 358, Gloses phrygiennes par M. Fick. Du phrygien i3o£|j.ga),ûv (xà<br />

alSoïov) l'auteur aurait pu rapprocher, non-seulement le gothique vamba , en<br />

vieux haut allemand wamba {venter, utérus, vulva), originairement vambd, et son<br />

dérivé moyen-haut allemand wempel = vîimpil {schamtheil), mais aussi le vieux gal-<br />

lois gumbclauc =-- vambilâco (utérus) conservé par un fabliau vieux Scandinave que<br />

nous a signalé M. G. Paris. Le mot gallois serait dérivé au moyen du suffixe<br />

auc = âco d'un thème vambil[a] qui paraît identique au vieux haut allemand<br />

wempel. Quant au thème wamba, d'où wempel est dérivé, on doit probablement<br />

le reconnaître dans gwamm, terme de mépris pour dire « femme » en breton<br />

.armoricain. On peut proposer l'équation gwamm = vambâ.<br />

, Zeitscrift<br />

, P.<br />

fur yergleichende sprachforschung, t. XXÎ, livraisons 1-5.<br />

3. Le vieux slave nuta « troupeau » est l'objet par M. Fick d'une inté-<br />

ressante notice où figure le franc nimid et où nous sommes étonnés de ne pas<br />

trouver le gaulois neméton.<br />

P. 7-8. M. Fick donne en quelques mots une très-curieuse étude sur les<br />

'ormes féminines des noms de nombre trois et quatre dans les langues <strong>celtique</strong>s.<br />

Le sanscrit et le zend sont avec le <strong>celtique</strong> les seules langues indo-européennes<br />

qui aient conservé ces formes féminines : 5 = skt. tisras = zend tisaro = vieil<br />

irl. te[s]ora, teoir — gallois, armoricain teir ; 4 = skt. k'alasras =. vieil irl.<br />

cetht[s]ora, cetheoir ^ gallois peteir = armoricain peder. Le savant auteur n'en<br />

conclut pas que le <strong>celtique</strong> fût plus proche parent du rameau asiatique que les<br />

autres langues indo-européennes, il tire seulement la conséquence que les formes<br />

'éminines des noms de nombre trois et quatre appartiennent à la langue indo-<br />

îuropéenne primitive.<br />

P. 9-10. 11 établit les deux équations : védique Icatitha = grec tiôtto; = latin<br />

luotus, skt. tatitha =z lat. rdto; la première équation nous donne Tétymologie du<br />

jrelon armoricain pet, ped « combien » qui ne peut venir de pa-pez quoi qu'en<br />

I. Il est par conséquent moins intéressant que le remarquable travail du même auteur<br />

•.ur le Folium Luxemburgense, publié dans le tome I" de la <strong>Revue</strong> celtiijue, p. 346, et<br />

:îui annule complètement l'édition du même texte donnée par M. Ebel, Gr. C* p.<br />

1063.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!