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Revue celtique - National Library of Scotland

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Légendes des monnaies gauloises. lo?<br />

P.-S. M. de B. ne m'en voudra pas de dire un dernier mot sur les quelques<br />

légendes dont il maintient la lecture, on verra que nous sommes bien près de<br />

nous entendre.<br />

ABVCATO. Je n'ai pas forcé le galbe de la lettre G; il est tel, sur l'exemplaire<br />

reproduit, que je l'ai vu sur la médaille (n° 12 de la pi. 79 de VArt G.); comme<br />

le C et le G permutent sans cesse sur les médailles gauloises ainsi que je l'ai<br />

démontré maintes fois, la question est peu importante; il se dégage toujours de<br />

de cette légende, en supposant un anousvara, un nom très-voisin de celui du roi<br />

des Bituriges.<br />

11 y a bien BAO sur la médaille de M. Bretagne et j'ai proposé dans le temps,<br />

comme le fait notre ami, de lire BAG et même d'attribuer par suite la monnaie<br />

à Bagacum; mais l'attribution reste bien hypothétique quand il iaut modifier<br />

l'une des maires littera d'une légende aussi courte. Voir mon article de 1859.<br />

Rcv. nuin.<br />

BIIINOS, en supposant la lecture BPENOS mauvaise, ce qui n'est pas cer-<br />

tain, ne peut jamais donner, ce semble, que BEINOS ou BIENOS et non<br />

BELINOS, nom qu'on trouve très-bien formé sur une médaille d'une tout autre<br />

provenance que les BIIINOS, et dans laquelle l'L n'est jamais douteux.<br />

J'admets bien que l'exemplaire de M. Lambert qui a induit M. de Longpérier<br />

à lire BPENOS est unique jusqu'ici et même que l'R sous la forme d'un rho<br />

grec est assez mal Irappé; mais toujours est-il que cette pièce sur d'autres exem-<br />

plaires meilleurs, n'<strong>of</strong>fre jamais l'L, mais trois jambages verticaux dont deux doi-<br />

vent équivaloir à la lettre E.<br />

La légende BRIG-COMAN existe au moins sur un exemplaire de l'ancienne<br />

collection de Lagoy, très-beau et d'un style très-élevé. J'ai reproduit cette pièce<br />

sous n° 126 de la deuxième partie de l'Art G. qui n'était pas publié lors de la<br />

rédaction de ma note complémentaire.<br />

Mais, je le répète, le C et le G permutent, sans cesse, sur nos médailles; il est<br />

inutile d'élever aucun débat sur ce point.<br />

Les médailles CA-IVR bien connues depuis leur publication faite récemment,<br />

sous les n°^ 109 à i 14 de la 2*= partie de VArt G. ont reçu dans cet ouvrage un<br />

commencement d'interprétation : nous n'y reviendrons pas.<br />

L'F d'ESIANNI est aussi douteux pour moi que pour mon ami Anat. de B. Il<br />

faut plutôt chercher dans ce mot un ethnique comme l'a démontré en dernier lieu<br />

M. de Saulcy.<br />

ERCOD est évidemment une mauvaise lecture; je l'ai prouvé par la juxtaposition,<br />

sous n°^ 74 et 75 de la 2'= partie de l'Art G. des deux médailles AVLERCOS<br />

et ...ERCOS identiques de style tt d'aspect.<br />

CALIAGIIID et GALIAGIID soulèvent encore la même question aujourd'hui<br />

élucidée, que CAS ou GAS, ABVGATO ou ABVCATO, BRIC ou BRIG,<br />

CARMANO ou GARMANO. Inutile de s'appesantir plus longtemps sur un fait<br />

si bien établi.<br />

LIXOVIATIS; je n'ai rétabli ce nom que parce que mon ami Anat. de B. lui<br />

avait, par une erreur involontaire, substitué le nom impossible LIXIOVATIS.

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