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Proceedings of the Second Mediterranean Symposium on Marine

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PROCEEDINGS OF THE SECOND MEDITERRANEAN SYMPOSIUM ON MARINE VEGETATION (ATHENS, 12-13 DECEMBER 2003)<br />

184<br />

Tableau 2 : Performances zootechniques<br />

Aliments<br />

Témoin U1 U2<br />

Taux de survie (%) 74b 94a 92a<br />

Poids initial (g) 2.39a 2.40a 2.32a<br />

Poids final (g) 14.94b 16.42a 14.77a<br />

Gain du Poids (%) 1 525.85 583.72 537.83<br />

Gain du Poids (g/j) 2 0.27a 0.31a 0.27a<br />

Taux de croissance spécifique (%/j) 3 1.78a 1.84a 1.78a<br />

Indice de c<strong>on</strong>versi<strong>on</strong> 4 2.72a 2.62a 3.12a<br />

Efficience protéique 5 1.20a 1.33a 1.10a<br />

1 Gain du Poids : GP(%) =100(Poids final–Poids initial)/Poids initial<br />

2 Gain du Poids : GMQ(g/j) =(Poids final–Poids initial)/(Période, jours)<br />

3 Taux de croissance spécifique : TCS(%/ j) = 100(log poids final–log Poids initial)/ (Période, jours)<br />

4 Indice de c<strong>on</strong>versi<strong>on</strong> : IC (g/g) = Quantité d’aliments ingérée/Gain moyen quotidien<br />

5 Efficience protéique : EP = Gain moyen quotidien / Protéines ingérées<br />

Il n’y a pas de différence significative à travers les traitements pour l’indice de c<strong>on</strong>versi<strong>on</strong><br />

(IC) et l’efficience protéique (EP). A la lumière de ces résultats, la farine d’algues est<br />

utilisée efficacement par les alevins de Tilapia. Les performances obtenues restent<br />

similaires à celles des alevins nourris sur l’aliment témoin, sans farine d’Ulva sp. Il paraît<br />

que la farine d’Ulva peut être utilisée dans les aliments destinés pour des alevins de<br />

Tilapia en tant que source de protéines. Mais dans les c<strong>on</strong>diti<strong>on</strong>s expérimentales de cette<br />

étude, il n’est pas possible de l’incorporer à des taux assez élevés. Malgré la similitude<br />

du niveau protéique des différents aliments une diminuti<strong>on</strong> des performances a été<br />

enregistrée. Cette diminuti<strong>on</strong> peut être attribuée à la source même de protéines<br />

(remplacement du tourteau par la farine d’algue). Ceci va rejoindre les c<strong>on</strong>clusi<strong>on</strong>s tirées<br />

à partir d’autres travaux ayant essayé de remplacer le tourteau par d’autres sources<br />

protéiques ; la qualité des aliments obtenus est affectée par la présence de facteur<br />

antinutriti<strong>on</strong>nel tel que l’incorporati<strong>on</strong> du luzerne (Miguel et al., 1990 ; Omer et al.,<br />

1994). Le tourteaux de cot<strong>on</strong> (Mbahinzireki, 2001) et les sous produits du<br />

transformati<strong>on</strong> du coca (Jauncey, 1999). De plus, l’augmentati<strong>on</strong> du niveau<br />

d’incorporati<strong>on</strong> de la farine d’algue dans l’aliment s’accompagne par une diminuti<strong>on</strong> de<br />

la teneur en amid<strong>on</strong> et par c<strong>on</strong>séquent une diminuti<strong>on</strong> de la valeur nutritive de l’aliment.<br />

Dans notre cas l’incorporati<strong>on</strong> d’Ulva entraîne une diminuti<strong>on</strong> du taux d’amid<strong>on</strong> dans<br />

l’aliment. Ceci c<strong>on</strong>firme les observati<strong>on</strong>s de Kesharanth et al., (2002), qui m<strong>on</strong>trent que<br />

la substituti<strong>on</strong> de la farine de poiss<strong>on</strong> par du maïs entraîne une améliorati<strong>on</strong> des<br />

performances du carpe, il paraît que le maïs entraîne l’épargne des protéines ;<br />

ceci a été dém<strong>on</strong>tré chez plusieurs espèces (Cho et Kaushik, 1990 ; Shiau et Peng<br />

1993 ; Erfanullah et Jafari 1995).<br />

L’indice de c<strong>on</strong>versi<strong>on</strong> le plus élevé enregistré avec l’aliment U2 est du à la mauvaise<br />

valorisati<strong>on</strong> de l’aliment par les alevins de même l’EP reflète la b<strong>on</strong>ne utilisati<strong>on</strong> de<br />

l’aliment ayant le faible taux protéique par rapport au témoin et U1. L’EP est amélioré<br />

avec la diminuti<strong>on</strong> du taux protéique (Gangadhara et al., 1997).

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