Proceedings of the Second Mediterranean Symposium on Marine

PROCEEDINGS OF THE SECOND MEDITERRANEAN SYMPOSIUM ON MARINE VEGETATION (ATHENS, 12-13 DECEMBER 2003)
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MATERIEL ET METHODES
La littérature ainsi que de multiples investigations préliminaires réalisées sur le terrain
laissent croire que l’herbier à Posidonia oceanica de Sidi Raïs est très vaste. Il semble,
en effet, s’étendre vers le Nord jusqu’à la pointe de Aïn Oktor (probablement davantage)
en extension littorale et atteindre également d’assez grandes pr<strong>of</strong>ondeurs, jusqu’à
l’isoba<strong>the</strong> 15 m selon Ben Alaya (1972). Quant au récif-barrière, il s’étendrait
parallèlement à la côte sur une longueur de près de 2 km. Notre zone d’étude a été
choisie de façon à circonscrire au mieux ce récif-barrière. La surface cartographiée était
un tétraèdre de 1700 m de long sur 750 m de large. Mille sept cents mètres étant la
distance parcourue parallèlement au linéaire côtier et 750 mètres étant la distance
parcourue vers le large perpendiculairement à la côte. La surface couverte s’élève donc
à près de 130 ha. Le périmètre cartographié s’étend entre les latitudes 36°45’58’’N et
36°46’59’’N et les longitudes 10°32’22’’E et 10°33’07’’E (Fig. 2).
Fig. 2 : Périmètre d’étude choisie dans la région de Sidi Raïs
La méthode de cartographie mise en place a été inspirée par celle utilisée par Ramos-
Esplà (1984) pour la cartographie de l’herbier superficiel de la baie d’Alicante, qui dans
le but de délimiter l’herbier à Posidonia oceanica et d’évaluer son état, avait réalisé une
série de prospections en scaphandre autonome sur 14 transects de 2 km de longueur.
La cartographie de l’herbier a été alors réalisée en distinguant quatre états distincts de
l’herbier : (i) herbier dense, (ii) herbier en voie de dégradation présentant des structures
érosives (chenaux), (iii) herbier très dégradé et (iv) matte morte avec uniquement un
enchevêtrement de rhizomes et de racines (Ramos-Esplà, 1984).