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Proceedings of the Second Mediterranean Symposium on Marine

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PROCEEDINGS OF THE SECOND MEDITERRANEAN SYMPOSIUM ON MARINE VEGETATION (ATHENS, 12-13 DECEMBER 2003)<br />

102<br />

RESULTATS ET DISCUSSION<br />

1- Distributi<strong>on</strong> actuelle<br />

La cartographie de la première stati<strong>on</strong> à Caulerpa taxifolia découverte dans la rade de<br />

Sousse a permis de limiter une z<strong>on</strong>e c<strong>on</strong>cernée de 350 ha face à un linéaire de côte<br />

d'envir<strong>on</strong> 2 km (Langar et al., 2002). La surface couverte était alors estimée entre 0,5<br />

et 1 ha. Les prospecti<strong>on</strong>s faites depuis, par pl<strong>on</strong>gées aut<strong>on</strong>omes, et arrêtées à juin 2003,<br />

<strong>on</strong>t fait état d'une extensi<strong>on</strong> de la surface c<strong>on</strong>cernée d’une part en directi<strong>on</strong> du port de<br />

pêche et d’autre part vers le sud-est de la z<strong>on</strong>e initialement découverte en directi<strong>on</strong> de<br />

la z<strong>on</strong>e dite de "Sidi Abd Elhamid" occupée par un herbier de posid<strong>on</strong>ie. La nouvelle<br />

z<strong>on</strong>e ainsi délimitée est estimée à envir<strong>on</strong> 1558 ha située face un linéaire de côte<br />

d’envir<strong>on</strong> 5 km. Plusieurs centaines de col<strong>on</strong>ies de l’algue s<strong>on</strong>t dispersées dans toute la<br />

surface c<strong>on</strong>cernée, par des pr<str<strong>on</strong>g>of</str<strong>on</strong>g><strong>on</strong>deurs allant de 4 à 20 mètres avec un taux de<br />

couverture estimé à 2 %. La surface couverte a été, par c<strong>on</strong>séquent, estimée à 31 ha<br />

(Figure 1). La dispersi<strong>on</strong> des col<strong>on</strong>ies de Caulerpa dans la z<strong>on</strong>e c<strong>on</strong>cernée ne pourrait<br />

pas être expliquée par un développement naturel de l’algue, ou par un déplacement de<br />

bouture par les courants marins. Le développement accru de l’algue dans la z<strong>on</strong>e de<br />

«Sidi Abd El Hamid», pêcherie fréquentée par les pêcheurs traditi<strong>on</strong>nels (pêcheurs au<br />

filet à partir de barques n<strong>on</strong> motorisées), nous incite à émettre l’hypothèse que s<strong>on</strong><br />

implantati<strong>on</strong> est liée à un transport de boutures par les filets de pêches. La présence de<br />

l’algue en directi<strong>on</strong> du port pouvant être expliquée par des implantati<strong>on</strong>s de boutures<br />

rejetées par les pêcheurs traditi<strong>on</strong>nels lors de l’opérati<strong>on</strong> de nettoyage de leurs filets, qui<br />

a lieu classiquement lors du retour au port. Bien que les c<strong>on</strong>séquences de telles<br />

pratiques soient bien expliquées lors de nos campagnes de sensibilisati<strong>on</strong>, elles<br />

demeurent d’usage. Nos appels à la signalisati<strong>on</strong> de l’algue étant intensifiées depuis<br />

l’installati<strong>on</strong> de Caulerpa taxifolia à Sousse, plusieurs alertes à la présence de l’algue<br />

nous s<strong>on</strong>t parvenues. Celles ci se s<strong>on</strong>t avérées toutes err<strong>on</strong>ées due à la c<strong>on</strong>fusi<strong>on</strong> avec<br />

d’autres algues et plus particulièrement avec Caulerpa racemosa (Forskaal) J. Agardh. Ce<br />

n’est qu’en octobre 2001 que Caulerpa taxifolia fut retrouvée dans la z<strong>on</strong>e du Cap B<strong>on</strong><br />

au Nord-est de la Tunisie à deux milles au Nord du port de «Sidi Daoud» par 25 m de<br />

pr<str<strong>on</strong>g>of</str<strong>on</strong>g><strong>on</strong>deur, sur un f<strong>on</strong>d occupé par un herbier de posid<strong>on</strong>ie peu dense. Les enquêtes<br />

préliminaires au près des pêcheurs nous <strong>on</strong>t révélé l’existence de l’algue sur une large<br />

étendue, tout le l<strong>on</strong>g de la côte allant de «Sidi Daoud» à «Ras Adar» (Cap B<strong>on</strong>). Les<br />

pl<strong>on</strong>gées de vérificati<strong>on</strong> nous <strong>on</strong>t cependant permis de délimiter, à la fin juillet 2003,<br />

quatre stati<strong>on</strong>s au sens de Vaugelas et al. (1999) (Fig. 1):

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