Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free
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64 MER MER MENUSA, Menusar, menuiser : Arqualheyt {arcalheyt) de noguè menusat .arch. Châlit de noj'er menuisé. MENUSARIE, menuiserie : Menusa- rie deu retable, aet. Menuiserie du réta- ble. MENUSAYRE, MENUSÈ, Menuser, menuisier : Arnaut d'Oliver, deu loc d'Ossun, menuser. ART. Arnaud d'Oliver, du lieu d'Ossun, menuisier. Nadal Quere e maeste Bertoin'ia Jossas, menusayres. IB. Noël Quère et maître Barthélémy Jossas, menuisiers. MENUSERIE ; même signification que Jfemisai-ie. MENUT, menu. Menudet, menudin, 7nenudot, dhn. Bestiaa menut, menu bétail: Bestiaa menut com son mouloos , aolhas, jjorcs, crahas, F. H. Menu bétail « comme sont » moutons, brebis, porcs ou chèvres. — Lo menut populari. PS. Le menu populaire (le peuple), — Los menutz pohles. BAY. Les petits peuples. Ploya menuda. PS. Pluie fine. — Au menut, au détail : Expausar vin ventahle au menut. F. h. Mettre du vin en vente au détail. — ]\[enut per menut, de point en point, exactement, sans rien omettre.— J/emj^ précédé de l'adverbe soent forme la locution adverbiale soent e menut, très-souvent : A naue au malin soent e nienud. L. o. 11 allait au moulin très-fréquemment. — Esp. « a menudo », souvent, continuellemont. MENUTA, rendre menu : Menuia-s lous ard'ttz (ménager ses liards, son argent ; voy. Ardït), user d'économie, dé- penser avec réserve. Menx, Menxs ; voy. Me.nhs. Menxs cap; même signification que Miscap). roupie. MÊQUE, mèche.— , MEQUEJA, Mequeya, de mèc, bègue, bégayer. MERBELHA-S, s'étonner. Voy. Merhilhar. MERBELHE, Merbilha, merveille. — Dur se merbilha, s'étonner : Sant Jean da n se merbilha. H. s. Saint Jean en fut étonné. MERBELHOUS ; voy. Merbilhous. Merbilhar, admirer : Merbilhem que aquest rey qui es tant entcnut. H. s. Admirons ce roi qui est si entendu (qui a tant de sagesse). — , s'étonner, être étonné, troublé : llerbilha que pode esser. ib. Il s'étonna de ce que cela pouvait être. Fon merbilhatz e no la ausan tocar. in. Ils furent étonnés et n'osèrent le toucher. Quant Herodes audi asso,fo trop merhilhat. ib. Quand Hérode entendit cela, il troublé.— Voy. Merebilhar. fut fort Merbilhoos, MERBILHOUS, Merhelhous , merveilleux : Mantue Mstori merbelhouse Qui-s countabe de toutz coustatz. v. bat. Mainte histoire merveilleuse qui se contait de tous côtés. — , magnifique : Crobir ab merbilhoos cendat. h. s. Couvrir avec une magnifique étoffe de soie. MERCA, MERCADÉ ; même signif. que Marca, Marcadé Mercaderie, affaire de marchand, trafic: Lors mercaderies.. . sonestades returdades en perdure de imssatz sieys mile scutz. ARCH. M. Leurs affaires de marchands ont été retardées, (ce qui les a mis) en perte de plus de six mille écus . — Voy . 3Iai-- caderie. MERCAT, MERCADIU; même si- gnification que Marcat, Marcadiu. MERCE, Mercer, mercier. — , dans DÉN., marchand. MERCEE, Mercer, merci, grâce, miséricorde : Aias mercee de mi. PS. Aie pitié de moi. Seys nulhe merser. M. b. Sans nulle grâce. Mercer-Diu (La), Dieu-merci, grâce à Dieu: Dixo que, la mercer-Diu e las bones fjens de la vila de Pau, de lonc temps en sa, se ère retirât en la dita vila. arch. 11 dit que, grâce à Dieu et aux bonnes gens de la ville de Pau, depuis longtemps il s'était retiré dans ladite ville. MERCÉS, merci, remerciment: Gran merrésdelascounsoulatious qui-m balhutz.. IM. Grand merci des consolations que vous me donnez... A Escoubès, Enta-p paya, que-b disin rnercés. D. B. A Escoubès, pour vous payer, on vous dit merci. Cette reconnaissance part d'un bon naturel, mais ne fait point que les gens, comme ceux du village d'Escoubès, qui n'ont que cette monnaie pour s'acquitter de leurs dettes, puissent être considérés comme de bons payeurs. Les Béarnais furent accusésjadis de payer ainsi du cœur plutôt que de la bourse : Gran mercés, Payue de Biarnes PROV. Grand merci, paye de Béarnais. Voy. Bearnes. MERCIA, Merciar, remercier: Très humblementz vous merciam. p. r. Nous vous remercions très-humblement. MERDALHE, fém.sing., excréments. — , tas de « merdaillons. » MERDALHOU , terme de mépris marmot, marmouset, polisson. — « Merdaillon, homme sans conséquence, mépriprisable, poltron. » A. delvau. Lang verte MERDASSÈ, qui se tient dans les matières fécales, qui est toujours breneux.
MER MÈR 65 MÈRDE, matière fécale. — Tros de mèrde, terme injurieux, morceau d'ordure. clie, Merdous que-s Ihèhe. pr. h. Qui se couche avec de la canaille, breneux se lève. Qui fréquente de mauvaises gens, s'en trouve mal. Variantes: Qui dah maynatz s'en ha coucha, Merdous que-s Ihèhe loti lendouma. Qui avec des enfants va se coucher, breneux se lève le matin. « On sort mal d'une affaire où l'on s'est associé avec des gens ineptes. » c. — Merdous, subst., synonyme de merdalhou ; voy. ce mot. Merdouset, mcrdousot, dim. MERDOUSALHE, merdaille, troupe importune de marmots .— , tas de marmousets, de petits garçons, de gens que Ton méjirise. MERDOUSAMENT, salement. Merebilhar-se , s'étonner: Merehi- Ihain nos per que no ahetz feite l'enformation que nos vos aherii nuwdat far. dén. Lettr. de Gast.-Phœhus . Nous sommes étonne que vous n'ayez point faite l'information que nous vous avons (déjà) ordonné de faire. — Voy. Merbelhar. MERENT, qui mérite, digne (en bonne et en mauvaise part), délinquant, coupable: Punir, corrcijir lo mcrent o merentz... en lus pênes corporuus e pecuniaus. F. 15. Punir, châtier le délinquant ou les délinquants des peines corporelles et pécuniaires. — Voy. Jlerdenf. MERIG (vers la Chalosse) ; même si- gnification ([ue Melic. Meri Emperi, haute justice: Nulh hom de Bcarn no pot meter peudge ni costume en sa terre, sino que
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MÈRDE, matière fécale. — Tros de<br />
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s'en trouve mal. Variantes: Qui dah maynatz<br />
s'en ha coucha, Merdous que-s Ihèhe<br />
loti lendouma. Qui avec des enfants va se<br />
coucher, breneux se lève le matin. « On<br />
sort mal d'une affaire où l'on s'est associé<br />
avec des gens ineptes. » c. — Merdous,<br />
subst., synonyme de merdalhou ; voy. ce<br />
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MERDOUSALHE, merdaille, troupe<br />
importune de marmots .— , tas de marmousets,<br />
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méjirise.<br />
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Merebilhar-se , s'étonner: Merehi-<br />
Ihain nos per que no ahetz feite l'enformation<br />
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Lettr. de Gast.-Phœhus . Nous<br />
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étonne que vous n'ayez point faite l'information<br />
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de faire. — Voy. Merbelhar.<br />
MERENT, qui mérite, digne (en bonne<br />
et en mauvaise part), délinquant, coupable:<br />
Punir, corrcijir lo mcrent o merentz...<br />
en lus pênes corporuus e pecuniaus. F. 15.<br />
Punir, châtier le délinquant ou les délinquants<br />
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— Voy. Jlerdenf.<br />
MERIG (vers la Chalosse) ; même<br />
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Meri Emperi, haute justice: Nulh<br />
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