Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free
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58 MAY MAY pel (de Pau). Cour mayour, p. r., Cort màior ou mayor, F. B., tribunal supérieur, cour souveraine. Voy. Cour, cort.— L'un des quartiers principaux de Bayonne est celui du Pount-Mayou, du grand pont (du pont plus grand que les autres). Mayor que tôt lo mon. H. s. Plus grand que le monde entier. Mayors dequeres ne fara. iB.|De celles-là (de ces œuvres), il en fera de plus grandes. De a lor maiors franqueses e melhors foers . F. o. Il leur donna de plus grandes franchises et de meilleurs fors. — Lo fray mayor. H. s. Le frère aîné. Lo mayoo ahe nom Joël. IB. L'aîné (des fils de Samuel) avait nom Joël. — Mayor de XIIII ans. F. B. (Plus grand de quatorze ans) garçon majeur. — Nomis deus mayors. h. s. Noms des principaux personnages. — Mayors en aqueres artz IB. Supérieurs (très-savants) dans ces arts. — No eren pas de mayor sanc que nos. IB. Ils n'étaient pas de plus noble sang que nous.— Voy. Maye. MAYOURAMENTZ, Mayoramentz, Maiormentz; même signification que Mayementz. MAYOUkANE, Majorane, marjolaine: De qu'ha lou nul la calle ?. — De flous de mayourane, de flous de yansemi. CH. P. De quoi la caille a-t-elle le nid ?. — De fleurs de marjolaine, de fleurs de jasmin. Sahïa e maiora7ia e totas honas gerbas. arch. Sauge et marjolaine et toutes bonnes herbes.—Vov. Gram . béarn . 2« édit., p. 118. MAYOURAU, Mayorau, majeur, le plus important, le plus considérable.— majuscule: U tdiet mïnin sus ti i,mayourau. SEi . Un tout petit point sur un i (lettre) majuscule. — , gardien chef des troupeaux sur la montagne: Lo mayorau de In cabane. couT. s. Le chef des pasteurs de troupeaux réunis. Voy. Cabane pour la signif.de ce mot. Los majoraus deu senïior major. F. H. Les bergers-chefs du seigneur souverain.— Ta counexe et mayourau Dab et eau mlnja u sac de sau. (Ossau). prov. Pour (bien) connaître le berger chef, il faut avec lui manger un sac de sel. Pour bien connaître quelqu'un, il faut avoir longtemps vécu avec lui. — Mayourau, Mayerau, (Aspe) , chef de famille. —, le fils aîné. — Los mayoraus, les anciens : Los mayoraus de totz los linhar/es. ii. s. Les anciens de toutes les familles. MAYOURESSE, Majouresse, Mayoresse, qualificatif de daune, maîtresse : Daune mayouresse, maîtresse souveraine Dans L . . , c'est la daune maior e poderose dou tôt, la maîtresse de maison à qui tout appartient, qui a la pleine et entière disposition de tout. MAYOURITAT, Majoritat, majorité. MAYRAM. bétail : Bee se-m tarde de-p tourna hede, Boeus e baques, mayram amie. N. LAB. (Il se me tarde bien), qu'il me tarde de vous revoir, bœufs et vaches, bétail ami! U taure s'escartabe deu mayram. v. BAï. Un taureau s'écartait du bétail (de la troupe des bêtes qui paissaient).— en mauvaise part, la famille, les enfants, les filles. — Aquet mayram que eau embia-n Taa lèu qui troben lou marchand PROv. Ce « troupeau», il faut l'en envoyer (il faut s'en défaire) aussitôt que l'on trouve le marchand. En fr. xvi^ s., « C'est un fâcheux troupeau à garder que de sottes filles à marier. » G. meurier.— « Quand la fille est meure pour être mariée, la garde n'en est pas aisée. »oiiienart, Prov. basques.— ]\Iayrani (Aspe), veau. Mayramet, dim. MAYRAM, merrain : Farfuste... mayram. ARCH. Faire (couper) du bois... mer- rain. MAYRANE ; vov. May-grane. MAYRASTE, MAYRASTRE, ma- râtre: Nou y-lia ^jo.ç habut au 7nounde Qu'ue boune mayrastre ; Lou loup la s ha mînyade. PR. B. 11 n"y a eu au monde qu'une bonne marâtre ; le loup se l'a mangée (l'a dévorée).— Trad. d'un proverbe basque : « La marâtre, quoique faite de miel, n'est pas bonne. » oihenart.— On dit en fr.: «Qui a marâtre, A le diable à l'âtre. » —Qui nou boii crede a boune may, Qa'haura a crede méchante mayraste. PR. H. Qui ne veut croire (obéir) à bonne mère, aura à croire (obéir) â méchante marâtre. MAYRE ; voy. May, 1 MAYRE, Maire, maire : Debant lou mayre e lou noutari. N. lab. Devant le maire et le notaire. La sentencie deus mayre ejuratz. coût. s. La sentence du maire et des jurats. Lo mayre.. .ab vi scleuins eed setau pot far degut scleuinadge. bay. Le maire avec six échevins et lui septième peut faire dû échevinage (peut tenir conseil régulier d'échevins). A le conegude dou maire e clous juratz. le. A l'enquête du maire et des jurats. Sotz-mayre. ib. Sous-maire, adjoint au maire. — Au lieu de mayre, qui est le vrai mot béarnais, on dit aujourd'hui communément mère, comma èr pour ayre, air. Mayretat, charge de maire, fonctions de maire. BAY. MAYRIE, marraine : Da hou tros au hilhou deu blat de la mayrie. nav. Donner au filleul bon morceau du pain de blé
ME delà marraine. Etre prodigue du bien d'autrui. En fr.,(( Du cuir d'autrui large courroie (d'ottre qiiir large curreie. » L. r. de iJNCY, Prov. — Lorsqu'une personne, par maladresse, a cassé quelque chose, on dit j)roverbialement : Que s'en ey Tièyte mayrie, elle s'en est faite marraine ; expres- sion qui a pour variante : Que s en ey hèyte lùlhole, elle s'en est faite filleule. Nous n'avons pu savoir pourquoi ces deux expressions ont l'étrange signification qui leur est donnée. MAYRITZ, matrice : Quoan lo me ços de la mayrïtz sortiba... PS. Quand mon corps sortait de la matrice (sortait du sein de ma mcre). — Voy. Jlay, 1. MAYROULÈRE. accoucheuse : Matrones e meyrouleres (/iiayroulères), avem visitade e regardade Mariete de Garigues que disiè que ère forsade. Jou. (Nous), matrones et accoucheuses, avons visité et examiné Mariette Garrigues, qui disait qu'elle avait été violée. MAYSOAU, Masoau, enclos autour de la maison ; synonyme àe Casalaa. — de maison. — Voy. Cap-maynoau. Maysoer, chef de maison : Ab dus testimonis... e que sien maysoers. Liv. ROUGE d'ossau. (Que le demandeur jure) avec deux témoins qui soient chefs de maison. MAYSOU, Maysoo, Maison, maison : Ma viaysou n'ey prou haute enta tu. DESP. Ma maison n'est pas assez pour toi. La mayzoo de Annas ho haute (o) la de Cayphas H. s La maison d'Aune ou celle de Caïphe. Derfar. . . o son casteg o sa mayson. F. B. (Le seigneur peut venir) détruire ou son château ou sa maison. On disait anciennement masoo, mason, mazon. De là, les noms de famille Bounemasou, La??ia30M, Konnomason, Lamazou. — Maysoete, maysouotr,m(iysnunete, maysounotr, àïvn.Maysoasse, rnai/soimasse, aug. MAYTIADÉ,MAYTiAU; voy. Matiadc, Matiau. MAYTIÈ, MAYTII; même signification (|ue Mutiè, Matii MAYTINES, matines : Hora de fa- saa contant, o hora de may fines. F. n. Heure de coq chantant, ou heure de ma- tines. MAYTINIÈ, matinicr : Au soum deu Goursi Déjà bey lusi L'aube inaytiuicre F. LAiî. Au sommet du Goursi, déjà je vois luire l'aube matiniùre. Mazon; môme signidcatinn qiu* .'/".'/sou. ME, me, complément direct et indirect: La pou me prcii Quoand enteni taa grau MED 59 tapatye. noel. La peur me prend, quand j'entends si grand tapage. Quoantes larmes me costen aquetz adius! ch. p. Combien de larmes me coûtent ces adieux ! L'e s'élide devant une voyelle ou une h muette : Aquet mestiè m'agrade, aquet a moun hilh — eau, dans . F . Past. Ce métier m'agrée ; c'est celui qu'il faut à mon fils. Bous qui ni^habefz entenude, M'habeiz adyudade autalèu. Vous qui m'avez entendue, vous m'avez aidée aussitôt. — Voy. M (appuyé sur le mot précédent). ME, MEY (Ortliez, Bay.), mien; rata, mie, meye, mienne : Asso qu'ey me, ceci est mien (ceci est à moi). Aqueste cause n'ey pas mie. Cette cho.se n'est pas mienne (n'est pas à moi). Me es lo vin. H. s. Mien est le vivant (l'enfant vivant est à moi). Précédés de l'article, lou me, lou mey, le mien, la mie, la meye, la mienne, signifient mon, ma : Lou me reyaume qu'ey la taule. NAV. Mon royaume est la talale. Lou mey uebout qui ha demourat sept ans aRoume. lett. ortii. Mon neveu qui a demeuré sept ans à Rome. La mia amou. F. LAB. Mon amour. Las m,ias maas. ID. Mes mains. On dit aussi (Ossau) la me, ma, las mes, mes : Qu'èy a pourta la me marmite. F. lab. J'ai à porter ma marmite. Las mes amigues. id. Mes amies. ME, plus. Voy. Mey. voy. Mèyt ME ; MÈC, bègue : B'ères mec? .îies mut.. NAV. Tu étais bègue? sois muet. Mecanic, celui qui exerce un art mécanique, un métier, p. R. — En fr. « mécani(pio », môme sens, 1559. Cf. d.-c, a mecanicus. » MECHANCETAT, Michancetat ; voy. Marhiniretal. MECHANT, Michant, méchant, mauvais : }ferhant camii. Mauvai.s chemin. Lous michans. IM. Les méchants. Lou mechaut,\e vtiBXm, la diable.—Voy. i1/achant MECHANTERIE, Michanteric ; voy. ]\facJiaiil
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delà marraine. Etre prodigue du bien d'autrui.<br />
En fr.,(( Du cuir d'autrui large courroie<br />
(d'ottre qiiir large curreie. » L. r. de<br />
iJNCY, Prov. — Lorsqu'une personne, par<br />
maladresse, a cassé quelque chose, on dit<br />
j)roverbialement : Que s'en ey Tièyte mayrie,<br />
elle s'en est faite marraine ; expres-<br />
sion qui a pour variante : Que s en ey<br />
hèyte lùlhole, elle s'en est faite filleule.<br />
Nous n'avons pu savoir pourquoi ces deux<br />
expressions ont l'étrange signification qui<br />
leur est donnée.<br />
MAYRITZ, matrice : Quoan<br />
lo me ços<br />
de la mayrïtz sortiba... PS. Quand mon<br />
corps sortait de la matrice (sortait du sein<br />
de ma mcre). — Voy. Jlay, 1.<br />
MAYROULÈRE. accoucheuse : Matrones<br />
e meyrouleres (/iiayroulères), avem<br />
visitade e regardade Mariete de Garigues<br />
que disiè que ère forsade. Jou. (Nous), matrones<br />
et accoucheuses, avons visité et<br />
examiné Mariette Garrigues, qui disait<br />
qu'elle avait été violée.<br />
MAYSOAU, Masoau, enclos autour<br />
de la maison ; synonyme àe Casalaa. —<br />
de maison. — Voy. Cap-maynoau.<br />
Maysoer, chef de maison : Ab dus<br />
testimonis... e que sien maysoers. Liv.<br />
ROUGE d'ossau. (Que le demandeur jure)<br />
avec deux témoins qui soient chefs de<br />
maison.<br />
MAYSOU, Maysoo, Maison, maison<br />
: Ma viaysou n'ey prou haute enta tu.<br />
DESP. Ma maison n'est pas assez<br />
pour toi. La mayzoo de Annas ho<br />
haute<br />
(o) la<br />
de Cayphas H. s La maison d'Aune ou<br />
celle de Caïphe. Derfar. . . o son casteg o<br />
sa mayson. F. B. (Le seigneur peut venir)<br />
détruire ou son château ou sa maison.<br />
On disait anciennement masoo, mason,<br />
mazon. De là, les noms de famille Bounemasou,<br />
La??ia30M, Konnomason, Lamazou.<br />
— Maysoete, maysouotr,m(iysnunete, maysounotr,<br />
àïvn.Maysoasse, rnai/soimasse, aug.<br />
MAYTIADÉ,MAYTiAU; voy. Matiadc,<br />
Matiau.<br />
MAYTIÈ, MAYTII; même signification<br />
(|ue Mutiè, Matii<br />
MAYTINES, matines : Hora<br />
de fa-<br />
saa contant, o hora de may fines. F. n.<br />
Heure de coq chantant, ou heure de ma-<br />
tines.<br />
MAYTINIÈ, matinicr : Au<br />
soum deu<br />
Goursi Déjà bey lusi L'aube inaytiuicre<br />
F. LAiî. Au sommet du Goursi, déjà je<br />
vois luire l'aube matiniùre.<br />
Mazon; môme signidcatinn qiu* .'/".'/sou.<br />
ME, me, complément direct et indirect:<br />
La pou me prcii Quoand enteni taa grau<br />
MED 59<br />
tapatye. noel. La peur me prend, quand<br />
j'entends si grand tapage. Quoantes larmes<br />
me costen aquetz adius! ch. p. Combien<br />
de larmes me coûtent ces adieux ! L'e<br />
s'élide devant une voyelle ou une h muette :<br />
Aquet mestiè m'agrade, aquet a moun hilh<br />
— eau, dans . F . Past. Ce métier m'agrée ;<br />
c'est celui qu'il faut à mon fils. Bous qui<br />
ni^habefz entenude, M'habeiz adyudade autalèu.<br />
Vous qui m'avez entendue, vous<br />
m'avez aidée aussitôt. — Voy. M (appuyé<br />
sur le mot précédent).<br />
ME, MEY (Ortliez, Bay.), mien; rata,<br />
mie, meye, mienne : Asso qu'ey me, ceci<br />
est mien (ceci est à moi). Aqueste cause<br />
n'ey pas mie. Cette cho.se n'est pas mienne<br />
(n'est pas à moi). Me es lo vin. H. s. Mien<br />
est le vivant (l'enfant vivant est à moi).<br />
Précédés de l'article, lou me, lou mey, le<br />
mien, la mie, la meye, la mienne, signifient<br />
mon, ma : Lou me reyaume qu'ey la<br />
taule. NAV. Mon royaume est la talale.<br />
Lou mey uebout qui ha demourat sept ans<br />
aRoume. lett. ortii. Mon neveu qui a<br />
demeuré sept ans à Rome. La mia amou.<br />
F. LAB. Mon amour. Las m,ias maas. ID.<br />
Mes mains. On dit aussi (Ossau) la me,<br />
ma, las mes, mes : Qu'èy a pourta la me<br />
marmite. F. lab. J'ai à porter ma marmite.<br />
Las mes amigues. id. Mes amies.<br />
ME, plus. Voy. Mey.<br />
voy. Mèyt<br />
ME ;<br />
MÈC, bègue : B'ères mec? .îies mut..<br />
NAV. Tu étais bègue? sois muet.<br />
Mecanic, celui qui exerce un art mécanique,<br />
un métier, p. R. — En fr. « mécani(pio<br />
», môme sens, 1559. Cf. d.-c,<br />
a mecanicus. »<br />
MECHANCETAT, Michancetat ; voy.<br />
Marhiniretal.<br />
MECHANT, Michant, méchant, mauvais<br />
: }ferhant camii. Mauvai.s chemin.<br />
Lous michans. IM. Les méchants. Lou<br />
mechaut,\e vtiBXm, la diable.—Voy. i1/achant<br />
MECHANTERIE, Michanteric ; voy.<br />
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