Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free
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50 MAR saint: Per m(irterou,k la Toussaint. C'est In terme ordinairement fixé pour le renouvellement des baux, pour lentrée en service des domestiques. Entro au jorn de novembre... comunament aperat nmrtero. ARCH. Jusqu'au jour de novembre communément appelé la Toussaint. Per lou lermi de dus marteroos. iB. (Pour le terme de deux la Toussaint) pour deux ans. i^ei< a Pau l'endeman de Marteror. ch. d'orth. Fait à Pau le lendemain de la Toussaint (1270). MARTÈT, Marteg, marteau : Mmero hrasoquè, arronça-m au hujau Tons ptcz e tons martetz .1. G. Mmewv cendreux, jettemoi dans la cachette tes pics et tes marteaux. A cops de barre e a trucs de murtrt. PS. A coups de barre et à coups de marteau. Un enyludi, dus barquUs, dus martcfjs. arch. Une enclume, deux soufflets, deux marteaux. Serres-Castèt Ha tout poudé dab lou martèt. D, b. Serres- Cas tet a tout pouvoir avec le marteau. « L'église de ce village possède un marteau qui a appartenu, dit-on, à saint Julien, et qui a la vertu miraculeuse de guérir les maladies. Il y a une quarantaine d'années, l'église ayant été brûlée, la précieuse relique fut transportée à Lescar . Le lendemain, on la trouva à la place où on la tenait d'habitude: elle y serait revenue de son propre mouvement. » pey. — De l'ancienne église de Serres-Castet il ne reste plus qu'une absidiole qui date certainement des premières années du xi" siècle. Le marteau est déposé .sous cette voûte antique. MARTÈTCH (Aspe, Oss^u), Martèijt, j]Iarfè>/ch {Oi'thez) ; même signification que Martèt. MARTII (Martin), nom de bœuf ; on em\)\oic aussi ]lfartlnot, Martinou, dim. MARTIOLE, nom de vache. MARTOC (Barétons), écale verte de noix. MARTOURÈ; on appelle de ce nom un petit tertre sur lequel s'élevait le château d'Arudy. La procession s'y arrête, les jours des Rogations; on y allume aussi les feux de la Saint-Jean. — Ce nom de jlfartoui-è et l'espèce de consécration religieuse du lieu qui le porte ont pu faire croire à des amateurs d'étymologie qu'il y avait eu là im « Montmartre » {monsmurtiirum). — D'après J. quiciier.vt. Formation fram^alse des anc . nomsde lieu, « Montmartre est pour Montmercre (Mons Mer- curil. X) — « Dans j)lusieurs contrées, les mots martre et nitirtrois servent encore à indiquer la place dos exécutions. » ciik- MAS nUKhyDict. hist.deslnst., etc., de la France. MARTSESC: voy. Marsesc. M ARTYRI, martyre. Prener martyri, ( prendre ), souffrir , subir le martyre : Aquestafo la prumera persona qui prenco martiri per Jhesu-Xrîst. H. s. Celle-ci fut la première personne qui subit le martyre pour Jésus-Christ. — Même locution dans Ch. cr. alb., édit. p. meyer, p. 268. MARTYRIEMENT, martyre, tourments excessifs : Lo tengon en gran des- tresse e martyrtement. ARCH. M. Ils le tinrent en grande détresse et tourments ex- cessifs, MARTYRISA, Martyrisar, martyriser : Los infantz aquetz fon martirisatz. H. s. Ces enfants furent massacrés. (Le massacre des Innocents). Woy.Mar- terisa. Martz; voy. Mars. Mas, mais : Dix que Mass. l'ave afranquit, mas no ac mustra. ENQ. Il dit que Mgr l'avait affranchi, mais il ne le montra pas(il ne le prouva point).—Voy. ]\[es, ]\[e.y. — Mas que, pourvu que. MASAGUII, au lieu de Magasii, magasin. MASCADURE, fém., ce que l'on a à manger avec le pain. Du pain sans plus, du pain sec, se dit i^ci'^'^ sens mascadurc Voy. Coumpanaye, Masquedure. — Dans l'idiome de St-Gaudens (Haute-Garonne), (( masca », mêler du pain à la pitance; « masco », pitance. MASCARA, tacher, salir. MASCAROUS, taché, malpropre. MASCLAU, de mâle, masculin, qui appartient, qui a rapport au mâle. — , vigoureux, énergique. On dit aussi Masclc. MASCLE, mâle: Lo 2}rimogenii nirt.scle ou femèle... 001:1' . s. L'enfant premierné, garçon ou fille... — Berdot de Casenave... a V enfantz, il mascles. enq. Berdot de Casenave a cinq enfants, (dont) deux garçons. Mascle s'ajoutait aux mots fils, et garsoo, garsou, garçon : Filh filh, mascle. IB. Garsoos, Garsous 7nuscle^. BAU. — Lou bout deu mascle, le bout du raâU^; « il cazzo. » — Mascle, terme de menuiserie, planche à languette qui s'ajuste à la rainure d'une autre planche, qui est dite lafemèle.— Voy. Cardia. MASCLE ; voy. Masclau, Masclou. MASCLEYA, ressembler au mâle. — Tlemne qui mascleye, femme qui a la voix, des manières d'homme. MASCLOU, masculinité, caractère, qualité du mâle.—, virilité, force, vigueur. On dit ;îussi lou mascle. MASEDA, Masefa (Aspe), dompter.
MAS reiulre traitablo, adoucir, en parlant des hommes. La ferhoii de, l'esprit qve lamaseùira. IM. La ferveur de l'esprit la domptera (domptera la chair). L'endurcit en sons vieil Es mazedat. PS. L'endurci dans ses vices (le méchant) est dompté.— Vov. Maset, 2. MASERÈ, Maserer, (de masct, boucherie), boucher. MASERES, ruines, décombre.s, restes d'une démolition : Unes maseres aperades 1(1, glisie de Manssos. DICT. Des ruines appe- lées l'église de Mansos. DemoUn la horde totcdcment etisemps ah las mazeres qui cren de ])eyre, e la fuste pican en plusors cesses per maneyre que no se podos recaptar ni aprofirytar en dejjune maneyre . ARCII. M. lis démolirent entièrement la grange, (brisant) ensemble les restes qui étaient de pierre, et ils rompirent le bois (de la charpente) on plusieurs morceaux, de manière qu'il ne put être recueilli ni servir d'aucune façon. — Dans F. B., édit. mazure et iiatoulf:t, For d'Ossau, art. 21, le mot maseras a été improprement traduit par « granges. » L'art. 22 montre très-clairement qu'il n'est là question que d'une maison démolie, et non d'une maison et de granges ruinées. Maset, Maseg, masc, bouchoi'ic : Bone car (carti) de maset. F. E(jl. Houne viande de boucherie. Drets qite arem en rade haque e en cade hiieu qui seran hrniiz en los mazeds. CH. d'oiîtit. Les di'oits que nous avons (apercevoir) pour chaque vache et chaque bœuf vendus dans les boucheries. MASET, dompté, rendu traital)l(! ; adouci, en parlant des hommes : lirstiar maset e députai a la lahor. f. iî. Bétail dompté et destiné au labourage. — Lat. « mansuetus. » — Roye masede (Montauf, rage mue, celle où le chien écume et ne mord pas. MASETA ; voy. Maseda. MASETADÉ, que l'on peut ou (jui doit être dompté, adouci. MASETADOU, au fém. naisetadourr, (jiii dompte, l'cml ti'aitable, qui adoucit. MASI, folle farine, celle qui est si fine que l'air l'enlève ; les meules, les murs des moulins en sont tout blancs. On s'en poudrait autrefois. Masoau, Mason, Masoo; iiic'mc signilicaliou (iu(; M/iijsnaii. Mai/nan. MASQUEDURE(Oithezy; vov. M,ir/iqnrdure ; Masiadure. MASSACANA, cloisonner. — Voy. le suivant. MASSACANAC, ma.sc., cloison faite MAT 51 avec des montants de chêne et des pier- res, espnnhes (Bedous); ailleurs on se sert de briques. Massoayre, Massoer ; que Massuu. MASSOC, amas. MASSOU, Massoo, maçon : La même siguif. peyre... espudida per los massoos. ps. La piene rejetée par les maçons. GuHhem Arnaut de Sacaze a JMontaner massoer es. R. Guillaume Arnaud de Sacaze est maçon àMontaner.— Coussira massons ta ha souUcs. LETT. ORTH. Aller chercher (s'adresser à) des maçons pour faire des souliers. Se dit proverbialement pour signifier :demandeià quelqu'un défaire ce qu'il ne sait point. MASTECA, MASTEGA, mâcliei : Mastecapreifaris, mâchonner des prièies. — Voy. Mastoulha. MÀSTEGAYRE, mâcheur: Lasmastrf/ayres (Mont.), « les niâcheuses », los fileuses d'étoupe. MASTOULHA, mâchonner. —, mâchonner les mots, bredouiller.—Voy. Max- tcra. MASTRESSE ; voy. Meslresse. MASTROULHE, grosse laide femme, (une masse de ciiair). — En fr., « mastoc », homme gras, gros, épais, lourd, a. DKLVAi', Lanrj. verte. MATA, Matar, frapper, tuer : La mourt t'Iiahè matai deu truc fatal, v. iîat. La mort t'avait frappé du coup fatal. Viencon l'oos e lo leva e prcnen las aolhas. . .; jornatey los.u. s. Vinrent l'ours et le lion qui saisirent des brebis ; ( ils se dressèrent fui'ieux contre moi); je les tuai. — terme d'un jeu d'enfants, chixjuer la bille. MATA ; se dit des plantes, des arbres, pousser des jets : Ji
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MAS<br />
reiulre traitablo, adoucir, en parlant des<br />
hommes. La ferhoii de, l'esprit qve lamaseùira.<br />
IM. La ferveur de l'esprit la domptera<br />
(domptera la chair). L'endurcit en<br />
sons vieil Es mazedat. PS. L'endurci dans<br />
ses vices (le méchant) est dompté.— Vov.<br />
Maset, 2.<br />
MASERÈ, Maserer, (de masct, boucherie),<br />
boucher.<br />
MASERES, ruines, décombre.s, restes<br />
d'une démolition : Unes maseres aperades<br />
1(1, glisie de Manssos. DICT. Des ruines appe-<br />
lées l'église de Mansos. DemoUn la horde totcdcment<br />
etisemps ah las mazeres qui cren de<br />
])eyre, e la fuste pican en plusors cesses per<br />
maneyre que no se podos recaptar ni aprofirytar<br />
en dejjune maneyre . ARCII. M. lis démolirent<br />
entièrement la grange, (brisant)<br />
ensemble les restes qui étaient de pierre,<br />
et ils rompirent le bois (de la charpente)<br />
on plusieurs morceaux, de manière qu'il ne<br />
put être recueilli ni servir d'aucune façon.<br />
— Dans F. B., édit. mazure et iiatoulf:t,<br />
For d'Ossau, art. 21, le mot maseras a été<br />
improprement traduit par « granges. »<br />
L'art. 22 montre très-clairement qu'il<br />
n'est là question que d'une maison démolie,<br />
et non d'une maison et de granges<br />
ruinées.<br />
Maset, Maseg, masc, bouchoi'ic :<br />
Bone car (carti) de maset. F. E(jl. Houne<br />
viande de boucherie. Drets qite arem en<br />
rade haque e en cade hiieu qui seran hrniiz<br />
en los mazeds. CH. d'oiîtit. Les di'oits que<br />
nous avons (apercevoir) pour chaque<br />
vache et chaque bœuf vendus dans les<br />
boucheries.<br />
MASET, dompté, rendu traital)l(! ;<br />
adouci, en parlant des hommes : lirstiar<br />
maset e députai a la lahor. f. iî. Bétail<br />
dompté et destiné au labourage. — Lat.<br />
« mansuetus. » — Roye masede (Montauf,<br />
rage mue, celle où le chien écume et ne<br />
mord pas.<br />
MASETA ; voy. Maseda.<br />
MASETADÉ, que l'on peut ou (jui doit<br />
être dompté, adouci.<br />
MASETADOU, au fém. naisetadourr,<br />
(jiii dompte, l'cml ti'aitable, qui adoucit.<br />
MASI, folle farine, celle qui est si fine<br />
que l'air l'enlève ; les meules, les murs<br />
des moulins en sont tout blancs. On s'en<br />
poudrait autrefois.<br />
Masoau, Mason, Masoo; iiic'mc signilicaliou<br />
(iu(; M/iijsnaii. Mai/nan.<br />
MASQUEDURE(Oithezy; vov. M,ir/iqnrdure<br />
; Masiadure.<br />
MASSACANA, cloisonner. — Voy.<br />
le suivant.<br />
MASSACANAC, ma.sc., cloison faite<br />
MAT 51<br />
avec des montants de chêne et des pier-<br />
res, espnnhes (Bedous); ailleurs on se sert<br />
de briques.<br />
Massoayre, Massoer ;<br />
que Massuu.<br />
MASSOC, amas.<br />
MASSOU, Massoo, maçon : La<br />
même<br />
siguif.<br />
peyre...<br />
espudida per los massoos. ps. La piene<br />
rejetée par les maçons. GuHhem Arnaut<br />
de Sacaze a JMontaner massoer es. R. Guillaume<br />
Arnaud de Sacaze est maçon àMontaner.—<br />
Coussira massons ta ha souUcs.<br />
LETT. ORTH. Aller chercher (s'adresser à)<br />
des maçons pour faire des souliers. Se dit<br />
proverbialement pour signifier :demandeià<br />
quelqu'un défaire ce qu'il ne sait point.<br />
MASTECA, MASTEGA, mâcliei :<br />
Mastecapreifaris, mâchonner des prièies.<br />
— Voy. Mastoulha.<br />
MÀSTEGAYRE, mâcheur: Lasmastrf/ayres<br />
(Mont.), « les niâcheuses », los<br />
fileuses d'étoupe.<br />
MASTOULHA, mâchonner. —, mâchonner<br />
les mots, bredouiller.—Voy. Max-<br />
tcra.<br />
MASTRESSE ;<br />
voy. Meslresse.<br />
MASTROULHE, grosse laide femme,<br />
(une masse de ciiair). — En fr., « mastoc<br />
», homme gras, gros, épais, lourd, a.<br />
DKLVAi', Lanrj. verte.<br />
MATA, Matar, frapper, tuer : La<br />
mourt t'Iiahè matai deu truc fatal, v. iîat.<br />
La mort t'avait frappé du coup fatal. Viencon<br />
l'oos e lo leva e prcnen las aolhas. . .;<br />
jornatey los.u. s. Vinrent l'ours et le lion<br />
qui saisirent des brebis ; ( ils se dressèrent<br />
fui'ieux contre moi); je les tuai. —<br />
terme d'un jeu d'enfants, chixjuer la bille.<br />
MATA ;<br />
se dit des plantes, des arbres,<br />
pousser des jets : Ji