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48 MAR MAR fiançailles qu'une fois : Celui qui se fiance à deux, à trois, Va brûler en enfer; Celui qui se fiance à trois, à quatre, Le diable l'emporte à tout jamais. » l.-f. sauvé, Prov. de la Bass .-Bretagne. — On dit proverbialement des mariages qui se font le jour de la Saint-Joseph : Jlaridatye de Seid-Yausèp, La pègue dab lou fèe. Mariage de la Saint-Joseph, la sotte avec le sot. — Marïdatye de yoen e yoene qu'ey de Diu, De yoen e hielhe qu'ey d'arré. De hielh e de yoene quey deu Diable, vu. n. Mariage déjeune homme avec jeune fille est de Dieu, de jeune homme avec vieille femme rien, de vieillard avec jeune fille est du Diable. MARIDADOU, au fém. maridadovre, marieur, marieuse, celui, celle qui aiment à s'entremettre jiour faire des mariages. MARÏDATYE; voy. Marldudg'e. MARIDAYRE, masc. et fém.; même signification que Maridadou. MARIE-BLANGUE^Marie-blanche), catharto alimoche ; cathartes percnoptenis, tëmm.

marne : MAR MAR 49 Trege maria. F. n. Extraire de la marne. Aucamp qui marie porte, Deu marcat (Une s'emporte, prov. Qni porte do la marne au champ, du marché s'empoitr» de l'argent. La marie hè pourta l'aici'. Loupien, quartier de Monein. Los hom'is... deputatz per cascunes de las marques fie .Moncnh. ART. Les hommes députés par chacun des quartiers de Monein. Marraa; voy. Marron. MARRALHÉRE (Aspe), fém., i)encliant de montagne couvert de pierres, de débris de rochers. — Voy. Arralhcs. MARRANE, mauvaise humour, c:i- Itricc, opiniâtreté.— Dans l'idiome «leSaint- Gaudens (Haute-Garonne), « mai'ran », entêté ; « mari'anoja », agir opiniâtrement. MARRASSÀA, couperet de bouclier. — I']s|). « marra », masse de fer. MARRAU, de mar, bélier; se dit de la l)rol)is en chaleur: Oillhe marrau Marre ; voy. .Uarrou. MARRI, couvrii' la femelle en parlant du b(''lier, 7nar. — Voy. Marron. MARRIGUE (Kspoey), hnic.— Noms de l'amillo: Ijamarriguc, Lasmarrigucs. MARRITÈRE, chaleur, désir pour lo mâle : llabc la marritire, avoir la (être en) chaleur; se dit des brebis.— '^oy. Marri. MARROG.masc, partie saillante d'une pièi'o de l)ois. — Cf. Arrof. MARROU, MAR, Marro. Marre, Maar, bélier, mâle de la brebis : Li)U!< marrons e Ions taus. F. Efjl. Les béliers et les taureaux. — Cktp de marron. Tête de bélier, im bourru, un grossier, toujours prêt à frapper. — Tout so qui ey a la coinqu'ey deu niarrou. PR. b. Tout ce qui est au bercail est du bélier. Voy. Cour, 2. — Sieis vingt aolhes e lo marro. couT. s. Six vingts brebis et le bélier. Le 8 avril 1585, Henri iv écrivait auxjurats de la vallée d'Ossau de lui procurer et d'envoyer dans sa métairie de Durance (Lot-et-Garonne) sieys marros e dus caas, six béliers et deux chiens, gram. C'arnaude oullies es que om deuprener xii oulheselo maar. F. B. (Pour une saisie de brebis, on doit prendre douze brebis et le bélier.— i^farraa, dans v.Egl ., incontinent, paillard : Un grau marraa. Qui marri las brecit". (Un grand Itélicrcjui couvrit les brebis) un grand paillaid (pii (lél)auL'ha ses ouailles. MARROUQUII,Maroquii,dans p. R.. maroquin. Si heure ha de MARS, Martz, mars : bères Jilhes, Mars que las y pilhe. pr. b. Si février a de belles filles (des fieurs), mars les lui enlève. Voy .//e«rè, février.— Feinte de Nostre Dama de Martz. akt. Fête de Notre-Dame de Mars. MARSELH; \oy. Marsesc. MARSELHA, Marsouleya; se dit du temps qu'il fait en mars. MARSESC, J/aj-.scW, du mois de mais: Pasques man^esqucs ou marselhes. Pâques au mois de mars. Lue martsesqne, lune i\o mars. Marsescade, Marsestade (.^).iedcvanoe payée au mois de mars ? Per miircestude vu d'ters. ARCil. Pour redevance du mois de mars sept deniers. MARSOULEYA; même signification que Marselha. MARTERA. martel(>r. batireà coups de marteau : Non-in marteret:: lou cap. Ne me rompez point la tète. — Cap vmrferat, qui a « martel en tête », — ou

48 MAR MAR<br />

fiançailles qu'une fois : Celui qui se fiance<br />

à deux, à trois, Va brûler en enfer; Celui<br />

qui se fiance à trois, à quatre, Le diable<br />

l'emporte à tout jamais. » l.-f. sauvé,<br />

Prov. de la Bass .-Bretagne. — On dit<br />

proverbialement des mariages qui se font<br />

le jour de la Saint-Joseph : Jlaridatye de<br />

Seid-Yausèp, La pègue dab lou fèe. Mariage<br />

de la Saint-Joseph, la sotte avec le<br />

sot. — Marïdatye de yoen e yoene qu'ey<br />

de Diu, De yoen e hielhe qu'ey d'arré. De<br />

hielh e de yoene quey deu Diable, vu. n.<br />

Mariage déjeune homme avec jeune fille<br />

est de Dieu, de jeune homme avec vieille<br />

femme rien, de vieillard avec jeune fille<br />

est du Diable.<br />

MARIDADOU, au fém. maridadovre,<br />

marieur, marieuse, celui, celle qui aiment<br />

à s'entremettre jiour faire des mariages.<br />

MARÏDATYE; voy. Marldudg'e.<br />

MARIDAYRE, masc. et fém.; même<br />

signification que Maridadou.<br />

MARIE-BLANGUE^Marie-blanche),<br />

catharto alimoche ; cathartes percnoptenis,<br />

tëmm.

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