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432 MOU MOURMEC (Orthez), engourdi.—, incapable. MOUROU; voy. D. — , avec le subst. peu, poil, peu mourou, se dit de la robe du cheval; voy. Moreu, d. MOURTERADE (de mourtè, mor- tier), fém , mélange épais de choses dont . on afait unmets.La»ioî4?'

PER PUS 433 PERPELH (Ossau),masc.,paupicrc. Perpere et Perpet, d. qui exploite exclusivement sa 2^a'>"toIe ou portion, peut la vendre, céder ou échan- ger, sans que pour cela l'acquéreur, le cessionnaire , l'échangiste, puisse être considéré autrement que comme usager.» Arrêt de la cour de Pau, 28 août 1834. ce Le droit de coupe, appelé partole en Béarn. » Jugement du tribunal de Pau, 22 juillet 1858. — « Les lots de ces terrains (communaux) échus à chaque père de famille ont conservé jusqu'à nos jours les noms de partilhes, 2)artoles, daillens (dalhens) ...)) Jugement du tribunal d"0loron, 11 février 1857. PARTOLE ; voy. le précédent. PARTOLISTE, terme par lequel on désigne aujourd'hui, devant les tribunaux, l'usager d'une ^xjrtoZe. PARTOULÈ, nom béarnais du. parto- liste PASTEL, dans P. R., pastel, employé autrefois pour teintures, en Béarn, comme partout ailleurs.—Ce mot n'est ici relevé que parce que, tout récemment, dans le journal Courrier de ^a^ies (tarif des droits d'entrée, 1533), on a cru que pastel était le même mot que pastèt, espèce de galette de farine de maïs cuite sur les charbons. PATSEROU ; voy. le suivant. PATZEROU, Patzeroo même si- ; gnification que Patzer, Fuser, d.— Voy. aussi Patzerie. ce mot a été PELiENCH (Orthez) ; employé récemment pour .signifier le quartier dos tanneurs ; voy. d., Pelayn. PERMAYLES ! dim . permaylotes 1 — Voy. D., Per-ma ! (vers les Landes), au lieu do permaylet ! REC RECEIJ, il reçoit; voy. Recelé, d. — , sul)st., récé[)issé : Lous notaris recehrran las demandes efaranchens aucun salari un rcceu. P. R. Les notaires recevront les demandes et feront sans aucun salaire un récépissé. — Iteceu n'est là, peut-être, que le mot fr. « rcceu », ancienne graphie, au lieu de « reçu. « Reculhide; voy. d.—A rectifier comme suit : banlieue, territoire dans le voisinage et sous la dépendance d'une localité fortifiée. La reculhide de la clausoii de Layor. Aur. La banlieue de la fortification de PERUC ; voy. d, —, petite partie de chose quelconque. — U peruc de frèhe (Orthezj. Un peu de fièvre. Au Peyrot PEYROT (Bay.), panier : Jîoiimt : Au panier fleuri (enseigne d'hôtellerie). — Voy. Peyroû, D, PIGAT, masc, se dit au même sens f\\xQ p\r)ate, fém.; d., P'igute, 2. PIOT (Castéide-Candau), masc, cheville de support à l'extrémité d'un timon de char abaissé . On l'appelle haylet (valet) à Caubios-Loos. PIXE-PRIM, Piche-prira ; voy, d., Pixe-courdetes et Prim, 2. PLANGUT, participe passé du verbe Planhe, Playne, d. PLOURAYRE, pleurard. PORTET, nom de commune. — Bii de Portet; voy. d., Bïi. POSSOM (altération de prosom, prodovij prud'homme), posé, sérieux, sage; se R dit communément, aujourd'hui, par rail- lerie. POUTCHICOT (on dit aussi poutchiquet), gousset, petite poche. — Voy. d., Poutchot, Poutchic. POIJTINEYA, baisotter -.En te poutineyant lous oclhs e la bouqueté, lam. En te baisottant les yeux et la bouchette. PRESIC, PRESICA, et autres dérivés, se disent (Vic-Bilh) au lieu de Pre- dic, Predica, etc., D. PUSTAC (Orthez), bouton croùteux à la peau. REC Lagor. Au xiv* siècle, la reculhide d'Oloron comprenait vingt- deux villages : Busiet, Ogeu, llerrèrc, Kscou, Escout, Précilhon, Goès, Kstialesc, Estos, Leduixs, Berdetz, Pocy,Saucôde, Lurbe, Eysus, Soeixs,Bidos, Asasp, .\rros, Gurmençon, Anhos, Lcgugnon ; c'étaient les via- Icrs circumstaiitz de la reculltide. ARCii. Les gens de ces rialcrs (villages dépendants, villages do banlieue) étaient tenus de travailler aux fortifications de la ville, cnfortir, et de faire le guet, far guaytz e esquittyuœytz. Au mot reculhide s'ajoutait

PER PUS 433<br />

PERPELH (Ossau),masc.,paupicrc.<br />

Perpere et Perpet, d.<br />

qui exploite exclusivement sa 2^a'>"toIe ou<br />

portion, peut la vendre, céder ou échan-<br />

ger, sans que pour cela l'acquéreur, le<br />

cessionnaire , l'échangiste, puisse être<br />

considéré autrement que comme usager.»<br />

Arrêt de la cour de Pau, 28 août 1834.<br />

ce Le droit de coupe, appelé partole en<br />

Béarn. » Jugement du tribunal de Pau,<br />

22 juillet 1858. — « Les lots de ces terrains<br />

(communaux) échus à chaque père<br />

de famille ont conservé jusqu'à nos jours<br />

les noms de partilhes, 2)artoles, daillens<br />

(dalhens) ...)) Jugement du tribunal d"0loron,<br />

11 février 1857.<br />

PARTOLE ;<br />

voy. le précédent.<br />

PARTOLISTE, terme par lequel on<br />

désigne aujourd'hui, devant les tribunaux,<br />

l'usager d'une ^xjrtoZe.<br />

PARTOULÈ, nom béarnais du. parto-<br />

liste<br />

PASTEL, dans P. R., pastel, employé<br />

autrefois pour teintures, en Béarn, comme<br />

partout ailleurs.—Ce mot n'est ici relevé<br />

que parce que, tout récemment, dans le<br />

journal Courrier de ^a^ies (tarif des droits<br />

d'entrée, 1533), on a cru que pastel était<br />

le même mot que pastèt, espèce de galette<br />

de farine de maïs cuite sur les charbons.<br />

PATSEROU ; voy. le suivant.<br />

PATZEROU, Patzeroo même si-<br />

;<br />

gnification que Patzer, Fuser, d.— Voy.<br />

aussi Patzerie.<br />

ce mot a été<br />

PELiENCH (Orthez) ;<br />

employé récemment pour .signifier le quartier<br />

dos tanneurs ; voy. d., Pelayn.<br />

PERMAYLES ! dim . permaylotes 1<br />

— Voy. D., Per-ma !<br />

(vers les Landes), au lieu do permaylet !<br />

REC<br />

RECEIJ, il reçoit; voy. Recelé, d.<br />

— , sul)st., récé[)issé : Lous notaris recehrran<br />

las demandes efaranchens aucun<br />

salari un rcceu. P. R. Les notaires<br />

recevront les demandes et feront sans aucun<br />

salaire un récépissé. — Iteceu n'est<br />

là, peut-être, que le mot fr. « rcceu », ancienne<br />

graphie, au lieu de « reçu. «<br />

Reculhide; voy. d.—A rectifier comme<br />

suit :<br />

banlieue, territoire dans le voisinage<br />

et sous la dépendance d'une localité fortifiée.<br />

La reculhide de la clausoii de Layor.<br />

Aur. La banlieue de la fortification de<br />

PERUC ; voy. d, —, petite partie de<br />

chose quelconque. — U peruc de frèhe<br />

(Orthezj. Un peu de fièvre.<br />

Au Peyrot<br />

PEYROT (Bay.), panier :<br />

Jîoiimt : Au panier fleuri (enseigne d'hôtellerie).<br />

— Voy. Peyroû, D,<br />

PIGAT, masc, se dit au même sens<br />

f\\xQ p\r)ate, fém.; d., P'igute, 2.<br />

PIOT (Castéide-Candau), masc, cheville<br />

de support à l'extrémité d'un timon<br />

de char abaissé . On l'appelle haylet (valet)<br />

à Caubios-Loos.<br />

PIXE-PRIM, Piche-prira ; voy, d.,<br />

Pixe-courdetes et Prim, 2.<br />

PLANGUT, participe passé du verbe<br />

Planhe, Playne, d.<br />

PLOURAYRE, pleurard.<br />

PORTET, nom de commune. — Bii<br />

de Portet; voy. d., Bïi.<br />

POSSOM (altération de prosom, prodovij<br />

prud'homme), posé, sérieux, sage; se<br />

R<br />

dit communément, aujourd'hui, par rail-<br />

lerie.<br />

POUTCHICOT (on dit aussi poutchiquet),<br />

gousset, petite poche. — Voy. d.,<br />

Poutchot, Poutchic.<br />

POIJTINEYA, baisotter -.En te poutineyant<br />

lous oclhs e la bouqueté, lam. En<br />

te baisottant les yeux et la bouchette.<br />

PRESIC, PRESICA, et autres dérivés,<br />

se disent (Vic-Bilh) au lieu de Pre-<br />

dic, Predica, etc., D.<br />

PUSTAC (Orthez), bouton croùteux à<br />

la peau.<br />

REC<br />

Lagor. Au xiv* siècle, la reculhide d'Oloron<br />

comprenait vingt- deux villages :<br />

Busiet, Ogeu, llerrèrc, Kscou, Escout,<br />

Précilhon, Goès, Kstialesc, Estos, Leduixs,<br />

Berdetz, Pocy,Saucôde, Lurbe, Eysus,<br />

Soeixs,Bidos, Asasp, .\rros, Gurmençon,<br />

Anhos, Lcgugnon ; c'étaient les via-<br />

Icrs circumstaiitz de la reculltide. ARCii.<br />

Les gens de ces rialcrs (villages dépendants,<br />

villages do banlieue) étaient tenus<br />

de travailler aux fortifications de la ville,<br />

cnfortir, et de faire le guet, far guaytz e<br />

esquittyuœytz. Au mot reculhide s'ajoutait

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