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410 PRO la prédication : S'ha drin preehère, Que-u haram curé. A. M. Si (ce garçon) a un peu de facilité de parole, nous le ferons curé. Prédit; même signification que Ahan- clit. s. PREGANDÈRE, Pregantère, action de pregc.iida, d. — , magie. V. bat. PREMAU (Mont.), agneau d'un an ; on dit aussi priynau (Baréges, H,-Pvr.). Presonadge (de 2^i'esou, j)resoo, prison). Torradge e presonadge; voy. Tor- radge, d. PRIMAU : voy. Premau, ci-dessus. PROG (vers les Landes), épi de mais égrainé. Proo ; voy. d., Prou, 1 . A hen e a proo. ARCH. A bien et à profit. PROSE, prose. , — causerie: Hem drin de irrose (faisons un peu de prose), causons un peu, faisons la « causette.» — Audltz plaa la irrose amourouse De las ha- QUI Quartaul, masc, mesure pour les liquides: Unuiyi quartaul de piomade. c. s. Un « quartaut » de cidre.— Cf. « cartairolo », un quartaut de vin, ou la quatrième partie d'un muid. L. D. s., Dict. langued.-fr. QUE S'AT BEYE ! (Qu'il se le voie), locution fort usitée au sens de

RAY REH 411 porcxs-ramassaus , tandis que toutes les autres redevances étaient payées en deniers ou en grains. M. Mourot suppose qu'on voulut conserver par là le souvenir de l'avilissement de l'ancien état des questaux (voy. Questau, d.), en les assujettissant à payer la Qiieste avec les ani- maux les plus vils. » MOUROT, Étude hioçiraphique, par Em. garet, avocat ; Pau, impr. Veronese, 1859. — La supposition de Mourot n'est guère fondée : Le « porcagium, tributum ex porcis » (voy. d.-c.) existait dans les pays où il n'y avait point de Questaux. — On disait ^:>orc ramassait, porc de troupeau (arramat) envoyé dans les bois, par opposition à porc casaler, porc domestique, tenu dans l'enclos. — hep)orc ramassait était dû par le propriétaire d'w arramat de porcs, que d.-c. appelle une « porcherie de pourceaulx. » — On lit dans XeMémoïre, ms. de l'Intendant I lebret: « Le droit de pourceaux ramassaux consiste au dixième des pourceaux que doivent certaines maisons, lorsqu'on y fait des nourritures de ces sortes de bestiaux.»— Ce droit était affermé. En 1650, on percevait « la somme de 80 livres pour j l'afferme des pourceaux ramassaux.» arch. RASOUNADÉ, fém. rasoitnadere, I raisonneur, raisonneuse ; voy. Rasounadou, D. RATIFICATORI, ratifîcatif: Letres ratificatoris, des lettres ratificatives. (Col- lect. noAT, v. 214, f" 16). RAYETE, étoffe àraies, étoffe à raies rouges ou bleues. RAYOENI, Rajoeni, rajeunir: Per rayoeni, nat èrt non bau L'èrt de Gascounhe ! i. salles. Pour rajeunir, aucun air ne vaut l'air de Gascogne ! RAYRETE ; voy. Rayret, d.— Va- riante : Rayrete, pouquete, amiaue deus Barétons, Quoant houJetz d'aquetz capous? — Madame frïnestade, p. . . deus quoate cantons, Quoate Hures que halen enta bous. Jeune Aspoise, amie des (gens de) Baretous, combien voulez-vous de ces chapons? — Madame « toujours à la fenêtre », p. . des quatre cantons, quatre livres pour vous. — Dans le Rouergue, « une citadine pour se moquer d'une jeune jiaysanne qui portait (lu /)^nr/ (fromage gras), lui disait: Dios JiUo dr mas, Que tant tiros dobônt c'iume detràs. Quant beiidrs tottn jieral gras'^ Dis, fille de hameau, qui tant tires devant que derrière, co-ubien veuds- tu ton fromage gras? — La paysanne pi- (piéo ri'pondit : E tu, filho de b'ilo, }fi'iurre d'enguilo, Boùfal de fenestro, Bouldras de lièch, leù bende mounperal Cinq soks e miech. vayss., Dict. Et toi, fille de ville, museau d'anguille, qui es toujours à la fenêtre, « sale paillasse », je vends mon fromage gras cinq sous et demi.— (Bottldràs de /iècA /littéralement, fange de lit.) REBADE, Arrehade, renaître; re- ]iousser ; redevenir. — On dit proverbialement d'un individu versatile : Despuixs Sent-Barnabe, Lou conçut bad esparbè Despuixs Sent-Lnc, L'esparbè rebad coucnt. Depuis la Saint-Barnabe, le coucou devient épervier; depuis la Saint-Luc, lépervier redevient coucou. même signification que REBIRADE ; Arrebirade, s. REBOÈHE (Mont.), bourrasque, c. même signif REBOULE (Arthez) ; que Arrebole. D. REBOUMBIT, contre-coup. — Voy. Arreboumba, d. RECATTE; voy. Arrecapt, t>. — Hahéubou recatte, avoir une bonne place; être bien établi, bien casé. Recordence. ? dans un texte, arcii. — Cf. D.-c. « recordium », arbitrium, judicium ; ce recordum », inquisitio juridica per testes de re aliqua dubia. Recubrar, dans M. o. ; même signif. que le suivant. Recubrir, recouvrer : Recnbrir las gadges. M. 0. Toucher les gages. REDISE, redire: Quc-b disi e redisi, ou Qite-b die e redie. je vous dis et redis. REDITE, redite, répétition d'une chose déjà dite; voy. Rerditc, ci-dessous. REGÀLISSI, Ârregalissi ; voy . D. Arregalisse (Orthez). — Ha-s arrcgalisse de (se faire de l'eau de réglisse de...), se contenter de ... : Que can que-s hcsquim arregalisse dons restes d'aulhou lett. ORTH. Il faut que nous nous contentions des restes d'ailleurs (nous n'avons « pour tout potage » que les restes d'ailleursj. REGÀNHERE. Regagnère, mauvaise hctn'i nou hè hou, qnoand ey liuii:ein- : Dab en reganhère. LAC. Avec la femme « il ne fait pas bon », quand elle est de mauvaise humeur. — Voy. Arreganha, Arrouganh. — Cf. esp. « regafion », grondeur, de mauvais humeur. REGUILiHA, Arreguilha, avoir le frisson, le tremblement causé par le froi

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porcxs-ramassaus , tandis que toutes les<br />

autres redevances étaient payées en deniers<br />

ou en grains. M. Mourot suppose<br />

qu'on voulut conserver par là le souvenir<br />

de l'avilissement de l'ancien état des questaux<br />

(voy. Questau, d.), en les assujettissant<br />

à payer la Qiieste avec les ani-<br />

maux les plus vils. » MOUROT, Étude hioçiraphique,<br />

par Em. garet, avocat ; Pau,<br />

impr. Veronese, 1859. — La supposition<br />

de Mourot n'est guère fondée : Le « porcagium,<br />

tributum ex porcis » (voy. d.-c.)<br />

existait dans les pays où il n'y avait point<br />

de Questaux. — On disait ^:>orc ramassait,<br />

porc de troupeau (arramat) envoyé dans<br />

les bois, par opposition à porc casaler,<br />

porc domestique, tenu dans l'enclos. —<br />

hep)orc ramassait était dû par le propriétaire<br />

d'w arramat de porcs, que d.-c. appelle<br />

une « porcherie de pourceaulx. » —<br />

On lit dans XeMémoïre, ms. de l'Intendant<br />

I<br />

lebret: « Le droit de pourceaux ramassaux<br />

consiste au dixième des pourceaux<br />

que doivent certaines maisons, lorsqu'on<br />

y fait des nourritures de ces sortes de bestiaux.»—<br />

Ce droit était affermé. En 1650,<br />

on percevait « la somme de 80 livres pour j<br />

l'afferme des pourceaux ramassaux.» arch.<br />

RASOUNADÉ, fém. rasoitnadere,<br />

I<br />

raisonneur, raisonneuse ; voy. Rasounadou,<br />

D.<br />

RATIFICATORI, ratifîcatif: Letres<br />

ratificatoris, des lettres ratificatives. (Col-<br />

lect. noAT, v. 214, f" 16).<br />

RAYETE, étoffe àraies, étoffe à raies<br />

rouges ou bleues.<br />

RAYOENI, Rajoeni, rajeunir: Per<br />

rayoeni, nat èrt non bau L'èrt de Gascounhe<br />

! i. salles. Pour rajeunir, aucun air<br />

ne vaut l'air de Gascogne !<br />

RAYRETE ;<br />

voy. Rayret, d.— Va-<br />

riante : Rayrete, pouquete, amiaue deus<br />

Barétons, Quoant houJetz d'aquetz capous?<br />

— Madame frïnestade, p. . . deus quoate<br />

cantons, Quoate Hures que halen enta bous.<br />

Jeune Aspoise, amie des (gens de) Baretous,<br />

combien voulez-vous de ces chapons?<br />

— Madame « toujours à la fenêtre », p. .<br />

des quatre cantons, quatre livres pour<br />

vous. — Dans le Rouergue, « une citadine<br />

pour se moquer d'une jeune jiaysanne<br />

qui portait (lu /)^nr/ (fromage gras),<br />

lui disait: Dios JiUo dr mas, Que tant tiros<br />

dobônt c'iume detràs. Quant beiidrs tottn<br />

jieral gras'^ Dis, fille de hameau, qui tant<br />

tires devant que derrière, co-ubien veuds-<br />

tu ton fromage gras? — La paysanne pi-<br />

(piéo ri'pondit : E tu, filho de b'ilo, }fi'iurre<br />

d'enguilo, Boùfal de fenestro, Bouldras<br />

de lièch, leù bende mounperal Cinq soks e<br />

miech. vayss., Dict. Et toi, fille de ville,<br />

museau d'anguille, qui es toujours à la<br />

fenêtre, « sale paillasse », je vends mon<br />

fromage gras cinq sous et demi.— (Bottldràs<br />

de /iècA /littéralement, fange de lit.)<br />

REBADE, Arrehade, renaître; re-<br />

]iousser ; redevenir. — On dit proverbialement<br />

d'un individu versatile : Despuixs<br />

Sent-Barnabe, Lou conçut bad esparbè<br />

Despuixs Sent-Lnc, L'esparbè rebad coucnt.<br />

Depuis la Saint-Barnabe, le coucou<br />

devient épervier; depuis la Saint-Luc,<br />

lépervier redevient coucou.<br />

même signification que<br />

REBIRADE ;<br />

Arrebirade, s.<br />

REBOÈHE (Mont.), bourrasque, c.<br />

même signif<br />

REBOULE (Arthez) ;<br />

que Arrebole. D.<br />

REBOUMBIT, contre-coup. — Voy.<br />

Arreboumba, d.<br />

RECATTE; voy. Arrecapt, t>. —<br />

Hahéubou recatte, avoir une bonne place;<br />

être bien établi, bien casé.<br />

Recordence. ? dans un texte, arcii.<br />

— Cf. D.-c. « recordium », arbitrium, judicium<br />

; ce recordum », inquisitio juridica<br />

per testes de re aliqua dubia.<br />

Recubrar, dans M. o. ;<br />

même signif.<br />

que le suivant.<br />

Recubrir, recouvrer : Recnbrir las<br />

gadges. M. 0. Toucher les gages.<br />

REDISE, redire: Quc-b disi e redisi,<br />

ou Qite-b die e redie. je vous dis et redis.<br />

REDITE, redite, répétition d'une<br />

chose déjà dite; voy. Rerditc, ci-dessous.<br />

REGÀLISSI, Ârregalissi ; voy . D.<br />

Arregalisse (Orthez). — Ha-s arrcgalisse<br />

de (se faire de l'eau de réglisse de...),<br />

se contenter de ... : Que can que-s hcsquim<br />

arregalisse dons restes d'aulhou lett.<br />

ORTH. Il faut que nous nous contentions<br />

des restes d'ailleurs (nous n'avons « pour<br />

tout potage » que les restes d'ailleursj.<br />

REGÀNHERE. Regagnère, mauvaise<br />

hctn'i nou hè hou, qnoand ey<br />

liuii:ein- : Dab<br />

en reganhère. LAC. Avec la femme « il ne<br />

fait pas bon », quand elle est de mauvaise<br />

humeur. — Voy. Arreganha, Arrouganh.<br />

— Cf. esp. « regafion », grondeur,<br />

de mauvais humeur.<br />

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