Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free
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GA6ALII ,<br />
CAB<br />
même signification que<br />
Cahar'ii, d.<br />
CABALUMI, masc. sing.: lou caba-<br />
lumi, les bêtes de l'espèce chevaline.<br />
CABANE; voy. ce mot, D. , — anciennement,<br />
dans les stations thermales<br />
(Eaux-Bonnes, Eaux-Chaudes, etc.), habitation<br />
pour loger les baigneurs : Despux<br />
hom se sera metut e lodyat en las cabanes,<br />
quant bien s'en bolren anar au bout de<br />
quoate a s'mcq (cinq) jorns, sera tiengut<br />
paguar integrement cum si lo agosse guoardat<br />
per detz jorns. Dès que l'on se sera<br />
mis et logé dans une des cabanes, quand<br />
bi-^n même on voudrait s'en aller au bout<br />
de quatre ou cinq jours, on sera tenu de<br />
payer intégralement comme si on l'eût<br />
gardée pendant dix jours. Règlement pour<br />
la saison therm., Eaux-Chaudes, 1572;<br />
dans le Bull, de la Société des se, lett. et<br />
arts de Pau, 1871-72. — Les premières<br />
habitations de Salies étaient las cabanes<br />
de Salies.— Cabane de la sau ; voy. Sau.<br />
CABANE ; voy. Cabaner, d.— , logeur,<br />
propriétaire ou fermier de cabane aux<br />
stations<br />
dent.<br />
thermales ; voy. le mot précé-<br />
Cabasset, Ca/^asse^; dans textes bat.,<br />
1518, cabasset, petite casque. Cabas, dans<br />
H. A., 1414.<br />
CABAU ; voy. ce mot, D. — , troupe de<br />
gens : De paysaas u gran cabau. H. pell.<br />
Une grande troupe de paySans<br />
CABÈ : voy. Cabee, 1, 2, ci-dessous,<br />
CABEDERES, fém. plur.; même signification<br />
que Cabadé, D.— De quelqu'un<br />
que l'on vilipende, on dit : N'ey pas hou<br />
ta cabederes. Il n'est pas bon pour tortil-<br />
lon.<br />
Cabee, Cahè, taureau ou bélier qui<br />
marche en tête du troupeau, marca, Hist.<br />
de Béarn.<br />
Cabee, Cabè, dans la locution dimenge<br />
cabee; dimanche qui précède le mercredi<br />
des Cendres. Les anciens auteurs des offices<br />
ecclésiastiques l'appellent Dominica<br />
in capite Quadragesimœ. marca, Hist. de<br />
Béarn. (Rectifier en ce sens ce qui a été<br />
dit au mot Caber, D. i, p. 137.)<br />
CABELH; voy. ce mot.— , s'emploie<br />
au pluriel, cabelhs, pour signifier les pousses<br />
d'une variété de l'oseille des prés,<br />
CABELHËRE, arête faîtière; voy.<br />
Cerimane.<br />
CABESSAA (vers Baréges), le haut<br />
d'un champ.<br />
CAM<br />
CABESSAU; voy. Catsau,D.<br />
Cabiis ; voy. Chabiis.<br />
CABIROATYE, terme de charpenterie,<br />
les chevrons, la charpente.<br />
CABOLE, CABOLHE, terme familier,<br />
tète.<br />
GAGARACA ! onomatopée, cri du coq ;<br />
coquerico ! — Lou cacaraca, terme enfantin,<br />
le coq — Cacaraca f — Qu'has-tu<br />
hasaa ? — Red au pèe — . Bè-u te cauha<br />
enso deu curé , — Nou gausi pas ,— Que<br />
l'has panât? — U sac de blat. — Oun<br />
l'iias pourtat ? — Au marcat. — Quoant<br />
n'has tirât? — U e'scut.— Saute, conçut!<br />
(Voy. PR. B., p. 98). Coquerico !<br />
— Qu'as-<br />
tu, coq? — Froid au pied. — Va te le<br />
chauff'er chez le curé. — Je n'ose pas. —<br />
Que lui as-tu volé? — Un sac de blé,<br />
— Où l'as-tu porté? — Au marché. —<br />
Combien en as-tu retiré? — Un écu.<br />
Saute, coucou !<br />
CACARACA (Barétons), coquelicot.<br />
Cadiri, chaise, bat. — Voy. Cadière.<br />
GAGARLITE ; même signification que<br />
Cagalhete, d .<br />
GAGNÉ ; voy. Canhè, ci-dessous.<br />
CAGOT; voy. D. — , ce mot, d'après<br />
BORDEcr, aurait été employé pour signifier<br />
un paresseux, un insouciant.— ?<br />
GAJAM, paresseux, un cagnard.<br />
CALAMANDRE (Aspe), étofi"e dont<br />
le tissu est rayé de poil de chèvre. — Cf.<br />
esp , « calamaco », étoffe de laine lus-<br />
.<br />
trée — ; fr., (( calmande.» littré, Dict.<br />
Calamar; voy., ci-dessous, Cournet<br />
et Calamaa, p.<br />
CAMAT, CAMUT, jambe.— Voy.,<br />
dans PR. B., p. 95, l'énigme relative à la<br />
vigne et à la grappe de raisin<br />
CAMOU; voy. d. — Notre camou serait<br />
le même que le camhou des Cévennes.<br />
On lit dans le Dict. langued.-fr ., au mot<br />
Chamhou : k Dans une contrée aussi raboteuse<br />
et aussi hérissée de montagnes<br />
escarpées que les Cévennes, les champs en<br />
plaine, pour si petits qu'ils fussent, ont été<br />
regardés de tout temps comme très-précieux,<br />
non-seulement parce qu'ils y sont<br />
rares et qu'on les cultive avec moins de<br />
peine, mais encore parce que les pluies y<br />
ont entraîné la graisse des collines, et<br />
qu'ils sont par là susceptibles des plus<br />
riches cultures. On les a appelés anciennement<br />
camhou ou bon champ, par opposition<br />
à celui des coteaux bien plus éten-