Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free
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358 YUR YUNCA, Junca, joncher ; voy. Juncade, Juncat. YU N CARRAS (Big.), terrain où croissent les joncs ; voy. Juncaa. YUNCEE; \oy. Jtincée. YUNCERAYRE, femme qui fait, qui vend des yuncees. YUNGUE (vers Baréges) ; même signifioation que Yauste, Yote. YUNQUÈ; voy. Junquè au mot Juncaa . YUNQUETE, Juiiquete. fém , flacon garni de jonc. YUNT, joint — De j)te yunt ; dans NAV. de pèe junt, à pietls joints, d'un saut. YUNTADE, YUNTE ; voy. Jttntade, Junte. YUNTE (vers Baréges), quantité de fourrage que contient l'espace entre deux chevrons de la charpente de la grange. On dit là })roverbialement de ceux qui « mangent leur foin en herbe » : Qui-s pèix la pu7ite. Se pèix la yunte. Qui paît ( mange ,1 la pointe (n'a pas de fourrage à mettre en grange). YUPITÈRI, dans p., au lieu de Jupil('.ri ; voy. ce mot. YURA, J^io-a, jurer : Yura coumu Yudiu. Jurer comme un Juif. Fee yurade, foi jurée. YURADOU, YURAMENT; voy. Juradou, Juvament YURANSOU, Jiiransou, Juransoo, Jurançon, nom de commune tout près do Pau: La soiie Muse h'ey (laymante ; Que s'ey neurïde a Yuransou, Sons potz qu'Iia toustemps ue cante, JE nescoun pas lou sou cuyou. SEi. Sa Muse (celle de Navarrot) est bien charmante; elle a été nourrie à Jurançon; sur les lèvres elle a toujours une chanson , et elle ne cache pas sa gourde (elle offre toujours à boire).— Lou yuransou, lejui'ançon, le vin de Jurançon, Z se met, dans un grand nombre de mots, au lieu de s, entre deux voyelles : Bezii, hesii, voisin ; cazau, casau, jardin ; plaze, plase, plaire; ceze, cese, pois chiche ; loze, lose, ardoise, etc. Dans plusieurs localités du Béarn, 2 est substitué au d étymologique : i?e^e^ voir; Z YXI le plus renommé des crus du Béarn : Lou yuransou desUgue la paraide, Coum al dise lou Cansoè. pey. Le jurançon délie la parole, comme le disait le Chansonnier (Navarrotj. Yuransoun (Bay. et Landes) :Per le gotchère e le cansoun, Lou Bearnes qu'a yuransoun. i. salles. Pour la chère lie et la chanson, le Béarnais a du jurançon. C'était l'un des vins favoris du Béarnais, le « diable à quatre », le Vert-Galant. — >( Le vin si militaire de Jurançon. » Lettres du maréchal bosquet. — On lit dans la Revue viticole, Pau, 1875: « 11 a un caractère original qui le distingue des autres vins. C'est bien là le produit qui donne la chaleur à la tête, le brillant aux yeux, la saillie à la langue. Avec lui, pendant que toutes les facultés intellectuelles s'exercent merveilleusement, le corps est plus souple et plus agile, l'estomac plus léger, les forces sont plus grandes. R. DEJERNON, YUS, J((s, jus: Hahesau yus (Orthez), des haricots au jus (d'un gigot de mou- ton). — Loulou yus. LAM. Le bon jus, le bon vin. YUSANT (Bav.), jusHut. YUSTE, YUSTEMENT; \oy.Juyte, Justamentz YUSTICI ; vov. Justici. YUTYA, YÏJTYAMENT; voy. Judja, Judjamcntz "Yutye ; voy. Judge. YU, Yuu, à jeun : Fît o disnat ; 1344. ARCii. A jeun ou ayant dîné. YUU joug: Yuu de nouguè. Le joug , des boeufs est fait de bois de noyer. — Voy. Juu. — Yuu, Juu, fléau, verge qui supporte le plateau d'une balance : Ung juu de fer per pesar . akch. Un fléau de fer pour peser. YXEBERNA; même signification que Exhiherna Yxil, Yxole; voy. Exilh, Exole. heuze, veuve ; ci'eze, croire ; lauzete, alouette. Lat. « videre, vidua, credere, alauda. » -Voy. .S. z, à la suite de t, d, est plus souvent que s la caractéristique du pluriel dans les noms et dans les verbes à la deuxième personne : Tronpètz, troupeaux ; nidz. nids. I
ZEL M'hahetz adyudade . v. bat. Vous m'avez aidée. Vietz e contempîatz las mervelhas. PS. Venez et contemplez les merveilles. Vos ont (on) nos miatz ? H. A. Où nous menez-vous? Que homisetzvos? H. s. Quels hommes êtes-vous. Nosfasadz dar; 1253. Ancii. Que vous nous fassiez donner. Cette désinence verbale, où z, en sonnant doucement, affaiblit plus ou moins le t, se fait entendre dans le plus grand nombre des communes appartenant aux cantons (arr. de Pau) de Montaner, de Lembeye, de Garlin, de Morlaas et dans une partie du canton de Nay vers la montagne. Même prononciation à Orthez, Arthez et Salies. Presque partout ailleurs (particulièrement à Pau), on n'entend que le t fort. Mais dans l'arr. d'Oloron (vallées d'Ossau, d'Aspe et de Baretous), la dési- )ience verbale tz est prononcée tch, ou simplement s; Powrto^cA, au lieu àepourtatz, portez ; bies aci (Laruns), au lieu de h'ietz aci, venez ici. — M. Luchaire a remai-qué que, dans le parler de Sauveterrede-Hcarn (arr. d'Orthez), t et tz étaient supprimés par la rapidité de la prononciation : Datz-ine. dat-me, sont là da-me, donnez-moi. Etudes sur Us idiomes j)yrénéens, p. 257. — Pour plus d'exactitude, il faut dire que le t est là très-peu sensible.— Cf. Gram. héarn., 2"= édit.,p.92-94. ZÈDE; voy. Izède. ZELiAT, zélé. ZÈLE, zèle; zel, dans PS.: L'arden\_t'] zel, le zèle ardent ZOU 359 ZIG-ZAG, zig-zag.— Lou zig-zag quey lèu dut. SERM. Le « zig-zag » est vite donné (le coup allant et venant est vite donné). — Dans le Dict., à la suite des œuvres de goddelin : vZigo-zago, le bruit qu'un coup fait allant et venant.» ZIPPA (Oloron), terme du jeu de toton. Le gagnant zippe prend l'enjeu, emporte tout, rafle.—Au fig., familièrement: Nou pi'anetz ha zij)pa las quilhes, n'allez pas vous faire emporter les quilles (n'allez pas vous faire rompre les jambes). ZIT, masc, ZITE, fém.; voy. Site. ZOUNZAYNE, Zounzèyne, vielle : Ue madamiselete qui youyahe de la zounzayne sou piano (Orthez). Une petite mademoiselle qui jouait de la vielle sur le piano (qui jouait mal du piano). — Voy. Sounsèyne ZOUN-ZOUN, onomatopée, son de la vielle. — , dans des refrains ; Au p>ourtau de Sent-Guili, Près de l'espitau, Que y-habè ue bielhe Qui droumibe dah lou hau, Zoun, zoun, zoun'. Maridem la bielhe, Zoun, zoun, zoun! Maridem-la donne! pr. b. Au por- tail de Saint-Gilles (Orthez), près de l'hôpital, il y avait une vieille qui dormait avec le forgeron, zon, zon, zon ! Marions la vieille, zon, zon, zon! Marions-la donc! — Chant de nourrice pour endormir l'enfant: Zoun! zoun ! Béni, bîni, béni ! Zoun zoun ! Béni, béni, donne ! Zon, zon, viens, viens. ... ! Zon, zon, viens donc! {Zoun, zoun, peut-être au lieu de soum soum; voy. Soum, somme, sommeil.)
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ZEL<br />
M'hahetz adyudade . v. bat. Vous m'avez<br />
aidée. Vietz e contempîatz las mervelhas.<br />
PS. Venez et contemplez les merveilles.<br />
Vos ont (on) nos miatz ? H. A. Où nous<br />
menez-vous? Que homisetzvos? H. s. Quels<br />
hommes êtes-vous. Nosfasadz dar; 1253.<br />
Ancii. Que vous nous fassiez donner.<br />
Cette désinence verbale, où z, en sonnant<br />
doucement, affaiblit plus ou moins<br />
le t, se fait entendre dans le plus grand<br />
nombre des communes appartenant aux<br />
cantons (arr. de Pau) de Montaner, de<br />
Lembeye, de Garlin, de Morlaas et dans<br />
une partie du canton de Nay vers la montagne.<br />
Même prononciation à Orthez, Arthez<br />
et Salies. Presque partout ailleurs<br />
(particulièrement à Pau), on n'entend que<br />
le t fort. Mais dans l'arr. d'Oloron (vallées<br />
d'Ossau, d'Aspe et de Baretous), la dési-<br />
)ience verbale tz est prononcée tch, ou<br />
simplement s; Powrto^cA, au lieu àepourtatz,<br />
portez ; bies aci (Laruns), au lieu de<br />
h'ietz aci, venez ici. — M. Luchaire a remai-qué<br />
que, dans le parler de Sauveterrede-Hcarn<br />
(arr. d'Orthez), t et tz étaient<br />
supprimés par la rapidité de la prononciation<br />
: Datz-ine. dat-me, sont là da-me,<br />
donnez-moi. Etudes sur Us idiomes j)yrénéens,<br />
p. 257. — Pour plus d'exactitude,<br />
il faut dire que le t est là très-peu sensible.—<br />
Cf. Gram. héarn., 2"= édit.,p.92-94.<br />
ZÈDE; voy. Izède.<br />
ZELiAT, zélé.<br />
ZÈLE, zèle; zel, dans PS.: L'arden\_t']<br />
zel, le zèle ardent<br />
ZOU 359<br />
ZIG-ZAG, zig-zag.— Lou zig-zag quey<br />
lèu dut. SERM. Le « zig-zag » est vite<br />
donné (le coup allant et venant est vite<br />
donné). — Dans le Dict., à la suite des<br />
œuvres de goddelin : vZigo-zago, le bruit<br />
qu'un coup fait allant et venant.»<br />
ZIPPA (Oloron), terme du jeu de toton.<br />
Le gagnant zippe prend l'enjeu, emporte<br />
tout, rafle.—Au fig., familièrement:<br />
Nou pi'anetz ha zij)pa las quilhes, n'allez<br />
pas vous faire emporter les quilles (n'allez<br />
pas vous faire rompre les jambes).<br />
ZIT, masc, ZITE, fém.; voy. Site.<br />
ZOUNZAYNE, Zounzèyne, vielle : Ue<br />
madamiselete qui youyahe de la zounzayne<br />
sou piano (Orthez). Une petite mademoiselle<br />
qui jouait de la vielle sur le piano<br />
(qui jouait mal du piano). — Voy. Sounsèyne<br />
ZOUN-ZOUN, onomatopée, son de la<br />
vielle. — , dans des refrains ; Au p>ourtau<br />
de Sent-Guili, Près de l'espitau, Que y-habè<br />
ue bielhe Qui droumibe dah lou hau, Zoun,<br />
zoun, zoun'. Maridem la bielhe, Zoun, zoun,<br />
zoun! Maridem-la donne! pr. b. Au por-<br />
tail de Saint-Gilles (Orthez), près de l'hôpital,<br />
il y avait une vieille qui dormait avec<br />
le forgeron, zon, zon, zon ! Marions la<br />
vieille, zon, zon, zon! Marions-la donc!<br />
— Chant de nourrice pour endormir l'enfant:<br />
Zoun! zoun ! Béni, bîni, béni ! Zoun<br />
zoun ! Béni, béni, donne ! Zon, zon, viens,<br />
viens. ... ! Zon, zon, viens donc! {Zoun,<br />
zoun, peut-être au lieu de soum soum;<br />
voy. Soum, somme, sommeil.)