Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free
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32 LOU ter los predecessors F. b. Le différend qui depuis longtemps avait existé entre les prédécesseurs (de Raymond de Moncade et les Ossalois). Loncal de temps ou de loncatde temps, IB. , même signification que loncat. On dit aujourd'hui louncat ha, il V a longtemps. LOUNG, Long, LONG (Vic-Bilh). Umngue. longue. Jonque, fém. Loun- long ; guet, longuet, lonquef, dira. Loungas, Ion- cas, aug.— Que se-m hè de loung . .. \\\ se me fait de long), il me tarde de. je suis impatient de. — Lat. «nihil mihi longius est... » Ave\icootzde lonc. h. s. (Go- liath) avait six « coudées » de long (était haut de six «coudées »). — Au lonc de la carrera, bar. Le long de la rue. Dans IM., allonc, le long de ; contraction de a et lonc (à le long). — r\tn., Lex. iv, p. 416 : Lonc la pastura, le long du pâturage . LOUNGARÈC, qui se plaît au retardement. LOUNGAYNÈ, qui est long à faire une chose, lambin. LOUNGAYNE J A, Loungayneya, traîner en longueur. LOUNGAYNEJAYRE , Loungay- neyayre, qui a le défaut de traîner en longueur. LOUNGÉYRE, Longèyre. fém. , linge long, assez étroit, suspendu dans les maisons des paysans à côté de l'évier, essuie-mains : Z,oî^^é'?/r6S e servietes. bae. Essuie-mains et serviettes. — Mal traduit par « nappe » dans le Vocabuîuire à la suite delà Gram. héarn.,2^ édit., et dans BAR., Glossaire. — Loungeyrou, Longeyroo, masc, dim. LOUNGOU, Longor. Loncou, longueur: Oeyt canes em'ieye de longuor. art. Huit cannes et demie de longueur. Bï que-u harad arreeuraue honi entrou a medijs de loncou (loncou). L. o. Il vit que l'on récurnit le canal (du moulin) jusqu'à même|delongueur(daiis toute salongueur). — La loungou de la hïte. La durée de la vie. LOUNGTEMPS, Longtemps, longtemps : Taa hmngteiapjs qui soils mountz y per las arribères Nouste lengatje es par- lara... v. L. Aussi longtemps que sur les monts et dans les plaines notre langage se parlera. . . Loungtempsha. 11 va longtemps. LOUNGUE-MÈUSSE^; voy. Mèusse. LOUP, Lop, loup. Au hïroulet qulian gahat lou loup, La loube y tout. PR. B. Au piège on a pris le loup, la louve et tout (et les louveteaux). Crabes sauhagdes,sanglars, lops. ABCH. Chèvres sauvages, san- LOU gliers, loups. On dit proverbialement : .4m loup l'anhère. Au loup la jeune brebis. Que la jeune fille se gare du libertin. — En provençal, dans un sens plus général: « Fasès-vous fedo, loup vous manjara », Armana prouv., 1864, p. 24. — « Que feda se fai, lou loup la mauja. » Rev. des l. rom., 1873, p. 230. —En fr. « Qui se fait brebis, le loup le ravit. » L. n. DE LiNCY, Prov. — En italien : « Chi pe- — Cf. Romania, vi, p . cora si fà, lilupo se la mangia. » pescetti. 80.— Loup deSent- Joan (Mont.). Loup de Saint-Jean. On donne ce nom au brouillard qui, certaines années, aux approches de la Saint-Jean, est très-nuisible aux fruits de la terre. — Tua et loup: pr. b. Tuer le loup. Faire ripaille. En esp. (( coger un lobo », prendre un loup, est une locution qui s'emploie aussi, comme proverbe, pour signifier s'enivrer. Au sujet de l'origine de notre expression tua et loup, on raconte que lesjurats, les conseillers municipaux d'Ossau, ne se réunissaient jamais pour traiter des affaires communales, sans se livrer avant, pendant ou après la session, à quelque réjouissance inter pocula. La frairie était d'autant plus copieuse, qu'aucun d'eux n'avait à se préoccuper de ce que lui coûterait son écot.Tout se payait sur les fonds de la communauté. Mais, ces dépenses n'étant pas au nombre de celles qui pussent être autorisées par les règlements et les lois, on les consignait au budget sous ( la rubrique fallacieuse «d'indemnités accordées pour destruction des loups. » Selon que l'indemnité était plus ou moins forte, on inscrivait qu'elle avait été « accordée pour la destruction d'un loup, d'un ours ou d'une ourse. » De là les expressions graduées, peut-on dire, tua et loup, faire ripaille ; tua'r ous, faire grande ripaille; tua'r eusse, faire une ripaille pantagruélique. Bente de louj), ventre de loup, se dit d'un affamé. « C'est une croyance populaire que les loups vivent de vent. Elle a dû naître des longues diètes forcées des loups, en certains lieux et certaines saisons, et de leur maigreur extrême : on n'a qu'à se rappeler la louve, symbob de l'avarice, dans le premier chant de la Divine Comédie. » L. couture, Rev. de Gascogne, xxv, p. 535. — Loup, morveau. Tira lotis loups deu naz. prov. « Tirer les vers du nez. » LOUPATÈ ; voy. Loubatè. LOUPÈRE ; même signification que Loubère. LOUPIU, fém. loiipibe, se disent d'un bois, d'une montagne, où il y a des loups, que fréquentent les loups
LOY LOU-QUE-BIBE, c le de quoi vivre. » — , le savoir-vivre : Qui parle coum u dhi que parle coum u liJ>e, Y la lenrjue deu cèu qu'enserjne lou-que-hibe. NAV. Qui parle comme un dieu parle comme un livre, et la langue du ciel enseigne le savoir-vivre. IjOXJQUEJA, Louqueya, être trop mou, en parlant des fruits, devenir blet.— Voy. Loc,2. LOUQUOAU, Loquoau. lequel ; au plur. lousquoaus, losquoaus, lesquels. — Voy. Quoau. Lour ; voy. Lur, 2. LiOURA, fleurir, parer, orner de fleurs. — Qu'a hou renoum te lori. N. lab. Qu'un bon renom te fleurisse ( qu'un bon renom soit pour toi comme une couronne de fleurs). LOURD, sale, malpropre . Lourdas, aug. Cousine lourde, que harte de la hede. PBOV. Cuisine sale, on est dégoûté (rien que) de la voir. En substituant le mot cousine, cuisinier, à celui de cousine, cuisine, et par un jeu de mots sur le nom de Lourdes et l'adjectif Zowrf/, lourde, s,d\e, la malice populaire daube les gens de la ville de Lourdes : Cousine de Lourde, que harte deu hede. pr. H. Yoj.Loo.— It. « lordo.» — Lat. '( luridus. » LOURDEJA, Lourdeya, salir . — Voy Enlourda. LOURDISE, LOURDUMI, saleté, malpropreté. Lourdises, Lourdumis, immondices. On dit aussi Lourdure, Lourdu- res. LOURI ; louri même signification que Es- LOUROUNC ; voy . Eslourounc. LOUTYA, Loudja, Lodja, loger. — Voy. Aloudja. LOUTYAMENT, Loudjament, Lodjament, logement. — Voy. Aloudjament. LOUTYIS, Lodr/is, logis, logement : Lodgis no se fara i)er forrees sens losjuratz deu loc. F. n. Logement (des gens de guerre) ne sera fait par fourriers sans les jurats du lieu. LOUY; voy. Loenh. LOUYRE , Loeyre, Loyre, loutre : Pesse de luyres e gatz sauhadges. p. r. Peaux de loutres et de chats sauvages. » LOUZA, couvrir d'ardoises. Teyt louzat, toit ardoisé, couvert d'ardoises. LOUZAYRE , couvreur qui couvre , les mnisons avec des ardoises.— qui ex- , trait rai'doisc, qui vend des ardoises. LOUZÈ ; voy. Louzayre. LOUZËRE, ardoisière, carrière d'ar- doises. Loyre ; même signification que Louyre. LUG 33 LOYSIA, verveine veine odorante. des jardins, ver- LOZE ; voy. Lose. Ls; voy. L. Lude; même signification que Alude. LUDÈRE (Aspe), femme stérile. — Esp. (argot) « luda », femme. LUE, LIBE (Bay.), lune : La lue au cèu que s'ahance tout dous, E que luseixau miey de las esteles. pey. La lune au ciel avance tout doucement et luit au milieu des étoiles. Cla de lihe. lag. Clair de lune. — Baran dera lue seque va lague (Mont.). pRov. Halo de la lune sèche la flaque. De quelqu'un qui est fantasque, on dit qu'ha la lue, il a la lune.— Badut quoand puyabe la lue. Sti. Né quand la lune montait (avant la pleine lunel. Se dit de ce qui est de bonne venue, de celui qui croît, de celui qui prospère. — Nascut en méchante lue. c. Né dans une mauvaise lune (il n'a pas de chance, il a du malheur. Tantquiey houne la lue. PR. B. Tantqu'est bonne la lune. Elxpression usitée pour si- profitons de la circonstance, elle gnifier : est favorable. Allusion à la prétendue infiuence de « l'astre des nuits » sur notre atmosphère. LUE, LUET, masc, petite lucarne : Sien fcites dues /enestres— e dessus luetz uuodus. ART. Soient faites deux fenêtres., et sur (le toit) une ou deux lucarnes. LUEG, lunatique, visionnaire, extravagant: M'arridi de toutz uquetz luècxs. viGN. Je me riais de tous ces visionnai- res. Luenh;voy. Loenh. LUET ; même siguif. que Lue. LUETZ (Ossau), éblouissements, étourdis.senieuts. Luey ; voy. Luy. LUGAA ; même signification que Lugraa. LUGARNEYA, briller: Et sonrelh lugarnci/ahc. n. PKLL. — Voy. Luf/reya. Le soleil brillait. LUGOIJ ; voy Lusou. LUGRAA, Lugna, masc, étoile deVé- nus, étoile du matin ; Lucifer, étoile du soir, Vesper : au plur., les étoiles: A lu noeyt lamey estiggUide Quey-ha menlts de lugraas peu cèu... sophie. La nuit la plus étincelante,il y amoins d'étoiles au oicl(que tu ne m'as fait verser de larmes). A' brdis.., per delà la Garonne, Lusi coum dus lugra.'t la palntey la courouneîw iî.\t. Vois-tu, par delà la G.ironno, briller comme deux étoi- les la palme et la cowvowwi'.Cocnhtatz-pc, courretz, anatz Segui lou lugraa qui ji'alirr. NOËL. Hàtez-vous, courez, allez suivre Vé-
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LOY<br />
LOU-QUE-BIBE, c le de quoi vivre. »<br />
— , le savoir-vivre : Qui parle coum u dhi<br />
que parle coum u liJ>e, Y la lenrjue deu cèu<br />
qu'enserjne lou-que-hibe. NAV. Qui parle<br />
comme un dieu parle comme un livre, et<br />
la langue du ciel enseigne le savoir-vivre.<br />
IjOXJQUEJA, Louqueya, être trop mou,<br />
en parlant des fruits, devenir blet.— Voy.<br />
Loc,2.<br />
LOUQUOAU, Loquoau. lequel ; au<br />
plur. lousquoaus, losquoaus, lesquels. —<br />
Voy. Quoau.<br />
Lour ; voy. Lur, 2.<br />
LiOURA, fleurir, parer, orner de fleurs.<br />
— Qu'a hou renoum te lori. N. lab. Qu'un<br />
bon renom te fleurisse ( qu'un bon renom<br />
soit pour toi comme une couronne de<br />
fleurs).<br />
LOURD, sale, malpropre . Lourdas,<br />
aug. Cousine lourde, que harte de la hede.<br />
PBOV. Cuisine sale, on est dégoûté (rien<br />
que) de la voir. En substituant le mot<br />
cousine, cuisinier, à celui de cousine, cuisine,<br />
et par un jeu de mots sur le nom de<br />
Lourdes et l'adjectif Zowrf/, lourde, s,d\e, la<br />
malice populaire daube les gens de la ville<br />
de Lourdes : Cousine de Lourde, que harte<br />
deu hede. pr. H. Yoj.Loo.— It. « lordo.»<br />
— Lat. '( luridus. »<br />
LOURDEJA, Lourdeya, salir . —<br />
Voy<br />
Enlourda.<br />
LOURDISE, LOURDUMI, saleté,<br />
malpropreté. Lourdises, Lourdumis, immondices.<br />
On dit aussi Lourdure, Lourdu-<br />
res.<br />
LOURI ;<br />
louri<br />
même<br />
signification que Es-<br />
LOUROUNC ; voy . Eslourounc.<br />
LOUTYA, Loudja, Lodja, loger. —<br />
Voy. Aloudja.<br />
LOUTYAMENT, Loudjament, Lodjament,<br />
logement. — Voy. Aloudjament.<br />
LOUTYIS, Lodr/is, logis, logement :<br />
Lodgis no se fara i)er forrees sens losjuratz<br />
deu loc. F. n. Logement (des gens<br />
de guerre) ne sera fait par fourriers sans<br />
les jurats du lieu.<br />
LOUY; voy. Loenh.<br />
LOUYRE , Loeyre, Loyre, loutre :<br />
Pesse de luyres e gatz sauhadges. p. r.<br />
Peaux de loutres et de chats sauvages. »<br />
LOUZA, couvrir d'ardoises. Teyt louzat,<br />
toit ardoisé, couvert d'ardoises.<br />
LOUZAYRE ,<br />
couvreur qui couvre<br />
,<br />
les mnisons avec des ardoises.— qui ex-<br />
,<br />
trait rai'doisc, qui vend des ardoises.<br />
LOUZÈ ; voy. Louzayre.<br />
LOUZËRE, ardoisière, carrière d'ar-<br />
doises.<br />
Loyre ; même signification que Louyre.<br />
LUG 33<br />
LOYSIA, verveine<br />
veine odorante.<br />
des jardins, ver-<br />
LOZE ; voy. Lose.<br />
Ls; voy. L.<br />
Lude; même signification que Alude.<br />
LUDÈRE (Aspe), femme stérile. —<br />
Esp. (argot) « luda », femme.<br />
LUE, LIBE (Bay.), lune : La<br />
lue au<br />
cèu que s'ahance tout dous, E que luseixau<br />
miey de las esteles. pey. La lune au ciel<br />
avance tout doucement et luit au milieu<br />
des étoiles. Cla de lihe. lag. Clair de lune.<br />
— Baran dera lue seque va lague (Mont.).<br />
pRov. Halo de la lune sèche la flaque.<br />
De quelqu'un qui est fantasque, on dit<br />
qu'ha la lue, il a la lune.— Badut quoand<br />
puyabe la lue. Sti. Né quand la lune montait<br />
(avant la pleine lunel. Se dit de ce<br />
qui est de bonne venue, de celui qui croît,<br />
de celui qui prospère. — Nascut en méchante<br />
lue. c. Né dans une mauvaise lune<br />
(il n'a pas de chance, il a du malheur.<br />
Tantquiey houne la lue. PR. B. Tantqu'est<br />
bonne la lune. Elxpression usitée pour si-<br />
profitons de la circonstance, elle<br />
gnifier :<br />
est favorable. Allusion à la prétendue infiuence<br />
de « l'astre des nuits » sur notre<br />
atmosphère.<br />
LUE, LUET, masc, petite lucarne :<br />
Sien fcites dues /enestres— e dessus luetz<br />
uuodus. ART. Soient faites deux fenêtres.,<br />
et sur (le toit) une ou deux lucarnes.<br />
LUEG, lunatique, visionnaire, extravagant:<br />
M'arridi de toutz uquetz luècxs.<br />
viGN. Je me riais de tous ces visionnai-<br />
res.<br />
Luenh;voy. Loenh.<br />
LUET ; même siguif. que Lue.<br />
LUETZ (Ossau), éblouissements, étourdis.senieuts.<br />
Luey ; voy. Luy.<br />
LUGAA ;<br />
même signification que Lugraa.<br />
LUGARNEYA, briller: Et sonrelh<br />
lugarnci/ahc. n. PKLL.<br />
— Voy. Luf/reya.<br />
Le soleil brillait.<br />
LUGOIJ ; voy Lusou.<br />
LUGRAA, Lugna, masc, étoile deVé-<br />
nus, étoile du matin ; Lucifer, étoile du<br />
soir, Vesper : au plur., les étoiles: A lu<br />
noeyt lamey estiggUide Quey-ha menlts de<br />
lugraas peu cèu... sophie. La nuit la plus<br />
étincelante,il y amoins d'étoiles au oicl(que<br />
tu ne m'as fait verser de larmes). A' brdis..,<br />
per delà la Garonne, Lusi coum dus lugra.'t<br />
la palntey la courouneîw iî.\t. Vois-tu, par<br />
delà la G.ironno, briller comme deux étoi-<br />
les la palme et la cowvowwi'.Cocnhtatz-pc,<br />
courretz, anatz Segui lou lugraa qui ji'alirr.<br />
NOËL. Hàtez-vous, courez, allez suivre Vé-