Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free
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310 TEB tannière du taisson. — , lieu où il y a des taissons. Tuchouère, lande dans le Pont- Long, commune de Lescar. dict. Tachouas, lande, commune d'Asasp. ib. TAXOU, Tachou, Taxoo, taisson, blaireau. On dit aussi fBay.) tadioun (Orthez), tax, tach.— Gras coum u taxoii. PROv. Gras comme un blaireau. — It. « tasso. » — Esp. « tasugo.»— Latin du moyen âge « taxus. » — « Taxea », mot gaulois, lard TAYT (Orthez), Taytch, Tatch, masc, pousse d'arbre. Tayt paxerenc (pousse sur l'échalas), pampre. TCHABE ; même signif. que Chahe. TEM fém. « tebezo », tiède, l. d. s.— Lat. « tepidus. » TEBERNAYRE ; TEBERNE ; TEBERNÈ ; même voy. Tahernayre. signif. que Taberne, Tabernè. TECA, se dit des plantes où se forme, se développe la gousse, la cosse: Lousce- ses tecaben. Les petits-pois formaient la cosse .— Voy. Teque TECHE, TECHEDOU; voy. Texe, Texedou. Techener ; même signification que Texener. TECOU (haricot de cosse, teque), ha- TCHANCAT: voy. Tchangues. TCHANGA (Ossau) ; même significaricot vert. TÈCOU, masc, grosse boule de bois pour le jeu de quilles, serm. — Dans l'ition que Cfianga TCHANGUES. Tchanques (Landes), échasses. On appelle tchuncat, le berger des Landes monté sur des échasses. On dit aussi th/angues, thyancat; prononc. ih-yanques, th-yancat. TCHANGÙEY, Tchanquey, ce qui va, ce dont on se sert avec les échasses : Lo diome de Saint-Gaudens, H.-Gar., « toucoun », boule. TEDE (Mont.), fém., morceau de bois de pin qui sert à éclairer les montagnards pendant les soirées d'hiver.— Languedocien (Gévaudan) « tezo. » L. D. s.— Port. « teda. »— Esp. » tea. »— Lat. « tteda.» Tedi, ennui : Donar pluus tedi a Ma- pau tchunqiay, (le pieu) le long bâton qu'ont à la main les bergers des Landes montés sur leurs échasses , voy. le précédent. « Les bergers des Landes, montés dame. ARCH. (Pour ne) causer plus d'ennui à Madame.— Esp. « tedio. » TEGNE; voy. Tigne. TEGNÈ (Orthez), tendre: Louscauktz, sur leurs échasses, la gibecière garnie de provisions, le parapluie vert en bandoulière, ont à la main le x>au tchanquey . » j lous ceses tegnès. n. lab. Les choux, les petits-pois tendres.— Tenhères (tegnères) coum arrafotdetz. lett. orth. (Des jeunes Petile-Gironde, 9 mars 1882. TCHIU-CHIU (onomatopée), cri de la filles aux joues) tendres comme de petit.s radis, TEGNOUS ; mésange. TCHOUPOU ; même signification que Choupou TCHUMA ; vov. Chuma. TCHUME (Orthez), pus. TCHUSMA ; même signification que Chus/na. TE, te, toi, complément direct et indirect: Tien-te cJret. Tiens-toi droit. L'e s'élide devant une voyelle ou une h muette: E toustemps te hedent, dept^us en pihis t'aymahi. bor. Et toujours te voyant, de plus en plus je t'aimais. En despieyt de so qui t'èy dit. LAM. En dépit de ce que je t'ai dit. — Voy. T (appuyé sur le mot précédent). TÈ (impératif de l'anc. verbe ie?-, tenir), liens, prends: Tè la toue part. Tiens ta part; tiens, voilà ta part, prends-la. — Tè ! Tè ! que disetz-bous ! Tiens ! tiens ! que dites-vous !— T'ignous. même signification que Teict; voy. Teyt. TELARAQUE; voy. Talaraque. TELE, toile : Ha descouse tele. a. m. Faire découdre de la toile. Se dit pour signifier (' donner du fil à retordre. Tè tu, tè you, littéralement : tiens toi, tiens moi ; avec le verbe f.s/«, être, esta tè tu, tè you, se dit de deux personnes qui sont si intimement unies que ce qui est à l'une est à l'autre. TEBED (Mont.), fém. tebede, tiède.— Lelanguedociena« tebe », moite; «tebés», » Quoand la noeyt ha tenut sas teles. nav. Quand la nuit a tendu ses toiles (ses voiles) — Tele, anciennement, métier de tisserand : Tele carcade de fiu e de drap. DÉN. Métier de tisserand chargé de fil et de drap. — Voy. le suivant. TELiÈ, Teler, métier à tisser de la toih^ : Uvg théier {teler) ab dues pues. arch. Un métier à tisser avec deux peignes. TELE, tamis très-fin pour passer la farine. TEMBLA, Templa, tertre, versant, pente de coteau, de montagne: Flou qui nou bad dens nat ijarterre. Sus mit leiubla, sus nade terre. F. lab. Une fleur qui ne vient dans aucun parterre^ sur aucun ter- I tre, sur aucune terre. Lous temblas d'Aneu. ID. Les pentes d'Aneu. TEMBLE, fém.; TEMBLÈ, masc,
TEM lisière d'une pièce de toile, de drap ; bout de pièce de toile, de drap. TEMBLOU (Vic-Bilh), masc, pièce de fer le long de la chanue ; voy. Cahesse,2 Temborii, tambourin.—, tambourineur: Johan de Bayoo, temborii. akch. Jean de Bavou, tambourineur.— Voy. Tamhourii. TEMBOU, crible. TEMBOU, Temboo, dans Ps , tambour, tambourin.-— Voy. Touca. TEME, Temer, craindre, redouter : tement, craignant: Lox htstes... temen[i^f; Diu. PS. Les justes craignant Dieu. Teviin e hondren lo qui bee ojude ans qui en lu>/ an esperansa. h. s. (Que les hommes) craignent et honorent celui qui aide ceux qui espèrent en lui. Temut, dans ps., craint, redouté. TEMENSE, Temensa, crainte : Labetz auran de Diu temensa Toutz tous homis... PS. Alors tous les hommes auront la crainte de Dieu. TEMERUC, fém. temeruque, craintif, craintive. TEMOANHA, Temoagna; même signification (jue Temoenha. TEMOANHADGE , Temoagiiadge ; voy. Teniocnhadge. TEMOENH, Temoegn, dufr. témoin. Etz Leiiioenhn de Lescu : Qui al ha hitit ?— Don Diègue. Qui at ha entenut ?— Dauiîe C'alhar. d. b. Les témoins de Lescun: Qui a vu cela ? Don Diègue. Qui l'a entendu ? Dame Calhar. — Ah ! les bons témoins : UQ aveugle et une muette !— Ce don Diègue était un malheureux de Lescun frappé de cécité, et le nom de la dame est formé du verbe espagnol callarne, se taire. Dans cette commune (frontière d'Kspagne), lorsfpi'un méfait avait été commis (voyez Escu), on ne trouvait Jamais personne qui en eût vu ou qui en .sût la moindre chose; ceci est de l'histoire locale confirmée par des constatations judiciaires. 11 y aurait eu là comme une Société d'assurance mutuelle contre les poursuites de la justice. " Les loups ne se mangent pas entre eux.» — Tcmoeidis de >Seiite-Suzane. d. b. Témoins de Sainte-Suzanne. Se dit au sens de faux témoins. Les gens de la conniuiiie de Sainte-Suzanne faisaient peut-être jadis, comme certains Normands, « profession de témoigner », ou bien le dicton ne pro- viendrait que de l'iiistoire de la sainte, l'atronne de la localité. — Tcmoeidis de J'ilate, témoins de l'ilate. Locution jjrovcrliialo employée aussi pour signifier faux témoins. — Faus ttuuociihn de Pnrdiex. Kaux témoins de Pardics (Nay), On n'a liu trouver aucune trace de l'origine de ce TEM 311 dicton.— Dans l'Ardèche, arr. de Privas, Fàoîi temouin d'Ontrayguo est aussi une ancienne locution proverbiale que n'a pu faire oublier l'honorabilité, bien connue aujourd'hui, des habitants d'Antraygues. du VAsCHALDE, Dictous et sobriqvets 2)0p . Vivarais — Il a été pareillement « reproché aux descendants des hommes du Nord d'être portés à la chicane et de trafiquer de leurs dépositions devant la justice ; aussi y a-t-il chez eux beaucoup d'expressions de cette espèce : Les faux témoins de Bretoncelles » (Orne), « Li jureor de Baiex » (Calvados), lesjureurs de Bayeux. TEMOENHA, Temoegna, du fr. témoigner; voy. Temoanha. TEMOENHADGE, Temoegnadge, témoignage; on dit aussi Temoenhatye. TEMOU, Temoo, crainte, frayeur, terreur : De temoo treiaoli. ps. Je tremble de frayeur. Corbada n'es mon amna de temoo. IB. Mon âme en est courbée (accablée) de terreur. TEMOUNIA; voy. Testimoniar. TEMOUNIADGÉ ; même signification (pic Testimoniudge. TEMPÈSTE, tempête. TEMPÉSTEYA, Tempèsteja, tempêter. , — faire du tumulte: Per que fen brut e iempestpjen tant? PS. Pourquoi (les na- tions mutinées) font-elles tant de bruit et de tumulte. TEMPÉSTOUS, Tempestoos, dans PS., tenij)êtucux. TEMPLA; voy. Tembla. TEMPLE, temple : Salomo fe lo Temple de Jérusalem. H. s. Salonion construisit le Temple de Jérusalem. TEMPLE, masc, tempe. — Ane. fr. « temple. » TEMPLEGUE ; même signification (pie Tiniplrgue. TEMPOURADE, fém., espace de temi)s, laps de temps. TEMPOURALITAT, Temporalitat, temporalité, biens temjtorels.Gaston- Ph(ebus écrivant aux Evéques(137G), leur rappelait qu'ils tenaient de lui des biens tem|iorels: la ieuij'oralilat que thietz de nos. u. TEMPOURARI, Temporari, tcm p(jraire. TEMPOURAU, Temporau, tenq.orel, opposé ù spiriluau, spirituel; voy. ce mot. — Teînpourau, subst., espace de temps. TEMPOURE ; voy. Tempourre. TEMPOURES, fém., les Quatre Temps. Ou (lit piov«M-bialcment: Lux tempourcs de ^'adau, Dijoa que eau ; Las de
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tannière du taisson. — , lieu où il y a des<br />
taissons. Tuchouère, lande dans le Pont-<br />
Long, commune de Lescar. dict. Tachouas,<br />
lande, commune d'Asasp. ib.<br />
TAXOU, Tachou, Taxoo, taisson,<br />
blaireau. On dit aussi fBay.) tadioun<br />
(Orthez), tax, tach.— Gras coum u taxoii.<br />
PROv. Gras comme un blaireau. — It.<br />
« tasso. » — Esp. « tasugo.»— Latin du<br />
moyen âge « taxus. » — « Taxea », mot<br />
gaulois, lard<br />
TAYT (Orthez), Taytch, Tatch, masc,<br />
pousse d'arbre. Tayt paxerenc (pousse sur<br />
l'échalas), pampre.<br />
TCHABE ; même signif. que Chahe.<br />
TEM<br />
fém. « tebezo », tiède, l. d. s.— Lat. « tepidus.<br />
»<br />
TEBERNAYRE ;<br />
TEBERNE ; TEBERNÈ ; même<br />
voy. Tahernayre.<br />
signif.<br />
que Taberne, Tabernè.<br />
TECA, se dit des plantes où se forme,<br />
se développe la gousse, la cosse: Lousce-<br />
ses tecaben. Les petits-pois formaient la<br />
cosse .— Voy. Teque<br />
TECHE, TECHEDOU; voy. Texe,<br />
Texedou.<br />
Techener ; même signification que Texener.<br />
TECOU (haricot de cosse, teque), ha-<br />
TCHANCAT: voy. Tchangues.<br />
TCHANGA (Ossau) ; même significaricot<br />
vert.<br />
TÈCOU, masc, grosse boule de bois<br />
pour le jeu de quilles, serm. — Dans l'ition<br />
que Cfianga<br />
TCHANGUES. Tchanques (Landes),<br />
échasses. On appelle tchuncat, le berger<br />
des Landes monté sur des échasses. On<br />
dit aussi th/angues, thyancat; prononc.<br />
ih-yanques, th-yancat.<br />
TCHANGÙEY, Tchanquey, ce qui va,<br />
ce dont on se sert avec les échasses : Lo<br />
diome de Saint-Gaudens, H.-Gar., « toucoun<br />
», boule.<br />
TEDE (Mont.), fém., morceau de bois<br />
de pin qui sert à éclairer les montagnards<br />
pendant les soirées d'hiver.— Languedocien<br />
(Gévaudan) « tezo. » L. D. s.— Port.<br />
« teda. »— Esp. » tea. »— Lat. « tteda.»<br />
Tedi, ennui : Donar pluus tedi a Ma-<br />
pau tchunqiay, (le pieu) le long bâton<br />
qu'ont à la main les bergers des Landes<br />
montés sur leurs échasses , voy. le précédent.<br />
« Les bergers des Landes, montés<br />
dame. ARCH. (Pour ne) causer plus d'ennui<br />
à Madame.— Esp. « tedio. »<br />
TEGNE; voy. Tigne.<br />
TEGNÈ (Orthez), tendre: Louscauktz,<br />
sur leurs échasses, la gibecière garnie de<br />
provisions, le parapluie vert en bandoulière,<br />
ont à la main le x>au tchanquey . »<br />
j<br />
lous ceses tegnès. n. lab. Les choux, les<br />
petits-pois tendres.— Tenhères (tegnères)<br />
coum arrafotdetz. lett. orth. (Des jeunes<br />
Petile-Gironde, 9 mars 1882.<br />
TCHIU-CHIU (onomatopée), cri de la<br />
filles aux joues) tendres comme de petit.s<br />
radis,<br />
TEGNOUS ;<br />
mésange.<br />
TCHOUPOU ; même signification que<br />
Choupou<br />
TCHUMA ; vov. Chuma.<br />
TCHUME (Orthez), pus.<br />
TCHUSMA ; même signification que<br />
Chus/na.<br />
TE, te, toi, complément direct et indirect:<br />
Tien-te cJret. Tiens-toi droit. L'e s'élide<br />
devant une voyelle ou une h muette:<br />
E toustemps te hedent, dept^us en pihis t'aymahi.<br />
bor. Et toujours te voyant, de plus<br />
en plus je t'aimais. En despieyt de so qui<br />
t'èy dit. LAM. En dépit de ce que je t'ai dit.<br />
— Voy. T (appuyé sur le mot précédent).<br />
TÈ (impératif de l'anc. verbe ie?-, tenir),<br />
liens, prends: Tè la toue part. Tiens ta<br />
part; tiens, voilà ta part, prends-la. —<br />
Tè ! Tè ! que disetz-bous ! Tiens ! tiens !<br />
que dites-vous !—<br />
T'ignous.<br />
même signification que<br />
Teict; voy. Teyt.<br />
TELARAQUE; voy. Talaraque.<br />
TELE, toile : Ha descouse tele. a. m.<br />
Faire découdre de la toile. Se dit pour signifier<br />
(' donner du fil à retordre.<br />
Tè tu, tè you, littéralement<br />
: tiens toi, tiens moi ; avec le verbe<br />
f.s/«, être, esta tè tu, tè you, se dit de deux<br />
personnes qui sont si intimement unies que<br />
ce qui est à l'une est à l'autre.<br />
TEBED (Mont.), fém. tebede, tiède.—<br />
Lelanguedociena« tebe », moite; «tebés»,<br />
»<br />
Quoand la noeyt ha tenut sas teles. nav.<br />
Quand la nuit a tendu ses toiles (ses voiles)<br />
— Tele, anciennement, métier de tisserand<br />
: Tele carcade de fiu e de drap.<br />
DÉN. Métier de tisserand chargé de fil et<br />
de drap. — Voy. le suivant.<br />
TELiÈ, Teler, métier à tisser de la<br />
toih^ : Uvg théier {teler) ab dues pues. arch.<br />
Un métier à tisser avec deux peignes.<br />
TELE, tamis très-fin pour passer la<br />
farine.<br />
TEMBLA, Templa, tertre, versant,<br />
pente de coteau, de montagne: Flou qui<br />
nou bad dens nat ijarterre. Sus mit leiubla,<br />
sus nade terre. F. lab. Une fleur qui ne<br />
vient dans aucun parterre^ sur aucun ter-<br />
I<br />
tre, sur aucune terre. Lous temblas d'Aneu.<br />
ID. Les pentes d'Aneu.<br />
TEMBLE, fém.; TEMBLÈ, masc,