Vastin LESPY & Paul RAYMOND - IEO París - Free
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216 QUO capacité pour les grains et le sel (12 lit. et ll2): Ue quoartère de roument, une ((. quartère » de froment. Une coartere [quoartère) o environ de sau. akch. Une (i quartère » environ de sel. Quoarteroo ; voy. Quarterou. QUOATE. quatre: Quoate crabes, sedzepèes. pr.b. Quatre chèvres, seize pieds. Dus e dus quoate ! atau deb'ise LouBaj/ounés. I. s. Deux et deux quatre! ainsi (fait sa) devise le Bayonnais. — Marchand courtes croumpe a quoate e Lena très. PR.li. Marchand « courtois » achète à quatre et vcud à trois. En fr. a Fol est le marchand qui déprise sa denrée. » l. r. de lincy, Prov. — quatrième : Per ayma, per hehe , c per hâte, Etz tustemps cousins d'Henric quoate? i. S. Pour aimer, pour boire et pour battre, étes-vous toujours cousins d Henri IV? Rev. des Bass.-Pyr., mai 1885.— Gaha lou quoate. PR. B. (Prendre le quatre), s'échapper, s'enfuir.— Au sujet de l'expression fr. « aller par quatre chemins », qditard dit, p. 217 : « Chez les Francs, lorsqu'on affranchissait un esclave, on le plaçait dans un carrefour qu'on appelait la place des Quatre-Chemins, compitum Quatuor-Viarum, parce qu'elle aboutissait à quatre chemins, et on prononçait cette formule : « Qu'il soit libre et qu'il s'en aille où il voudra.»— Au lieu de gaha lou quoate, on dit flisca lou quoate, que Ton peut traduire, mais non expliquer, par l'expression du fr. popu- laire : « ficher le camp. » — Voy. las y Jlisca, au mot. Flinca. QUOATE-BINGTZ . quatre-vingts. Cf. Gram . héarn., 2'' édit., p. 259. QUOAU, Quau, Quai, quel, quelle. En quoau inees, en quel mois. Quau libe bouleti? Quel livre voulez-vous? Quai es aquet qui dixo : no regnai-a Saul? H. S. Quel est celui qui dit:Saûl ne régnera pas? Louquoau, laquoau, anc. loquoau, laquoau, lequel, laquelle; on écrivait séparément lo r/unau. lo quai, plur. los quoans, los quais — Augun ho mi de quoau partsere. F. B. Un homme de quelque lieu qu'il fût.— Totesleys e penc^^quinlips quoaus sien. M. B. Toutes amendes et peines, qiielles qu'elles soient. QUOAUQIJE ; voy. Quauque. QUO Quoayrar ; même signification que CJi'oyra, Cnyrar. Quoayrat, de pierre de taille : Une frenesfe coayrade (quoayrade). art. Une fenêtre de pierre de taille. — Voyez Qunayre, 2. Quoayre, côté : Ung paum dus digtz de l'un quoayre. arch. Un côté d'un empan et deux doigts. Quoayre, Quoayrie, Quoayroo, quartier de pierre, pierre de taille : Delivrar los cayroos (quoayroos) , . . a la cayroera d Ader. aux. Livrer les pierres à la carrière d'Ader (on doit livrer au maître maçon, à la carrière d'Adé (H.-Pyr.), les pierres qui seront nécessaires). Unefreneste coayrade {quoayrade) am un seti de la medixe coayre (quoayre). IB, Une fenê- tre de pierre de taille avec un siège de la même pierre. De quoairie X)er deffore e per deffentz d'arrebot. IB. (La construction sera) de pierre de taille extérieurement et de galets en dedans. QUOAYREHOURC, Quoayreforc, carrefour : Per toutz lous quouyrehourcxs e cantous de Lescar. f. Egl. Par tous les carrefours et coins de rues de Lescar. L'ostau de Bernât deu Quoayreforc. DÉN. La maison de Bernard du carrefour. Quoayroère, carrière (de pierres) : Los cayroos. . . a la cayroera {quoayroère) d'Ader.— Voy. Quoayre, 2. QUOCAtJSE (Bay.), quelque chose : De loenh que parechen quocauxe. De i^rès beden quen'esarrfy. l) a.ns\es Fables en bèrs gascouns. De loin ils paraissent quelque chose ; de près on voit que ce n'est rien. QUOGOP (Bay.), quelquefois. Quoey, qui (compl. ind.) : Arres no y demore sino aquegs de quoey son e lors bestiurs e i^stors. DÉN. Personne n'y demeure (ne demeure dans ces granges), excepté ceux de qui elles sont et leurs pasteurs avec le bétail. — Voy. Coey. QUOQUE (Bay.), quelque: Quoques lapins, quoques lèbes. lag. Quelques lapins, quelques lièvres.— Quoqu'un, quelqu'un; quoqu'ibe, quelqu'une. — Voy. Quoauque, Quauque. QUOTIDIAA, quotidien: Datz-nous hoey noste paa quotidiaa- CAT. Donneznous aujourd'hui notre pain quotidien.
R R finale était complètement muette en béarnais. Les noms de quelques localités, Bougarher, Lagor, Lescar, Montaner, Mur, se prononcent aujourd'hui, certainement parce que telle eu a été de tout temps la j)rononciation : Bougarbè, Lago, Lesca, Montanè, Mu. — Cette consonne muette fiiçure encore à la fin de quelques mots : Entier, entier ;inar, mer; par, paire; ser, soir; sor, sœur. Cor.s, corps, se prononce aussi COS. r finale étant muette, et la voyelle o se prononçant ou fvoj. p. 104), on voit comment des mots tels que anior, amour; calor, chaleur; ,^0/", fleur; /;«s/or, pasteur, sont venus amou, calnu, flou,pastou. On écrivait sans r : — Socos, secours; coos, cours; os,oos, ours. Aujourd'hui encore on dit fiecous, cons, ous. Les voyelles a, e, étaient souvent doublées lorsque r finale muette no s'écrivait pas ; ainsi l'on trouve : Baquerar, vacher ; par, paire; hordaler, ft^rmier; diwr, denier, et, tout ensemble: Daqmraa, paa, hor- dalee, dinee ; (aa, ee, forts). r, caractéristi(pie des infinitifs, ne produisait anciennement aucnnearticulation; on écrivait: Pet^car, pêcher; /;Zrm/ar, ])lan- ter; cader, tomber; audlr, entendre, et l'on prononçait comme aujourd'hui (r, étant dis[)arue): Pesai, planta, rjulr, audi. Dans le corps de quehpies mots, r est substituée à Z des primitifs latins: Liri, lis; fiourelh, soleil; pcriipre, paupière. Lat. (( lilium, soliculiis, palpebra.» — Cf. fr. « liurler, pùlorin, rossis,^nol » ; lat. « ulu- lai'e, percf^rinus, lusciuiola. » Une substitution inverse (^ pour r)a lieu dans les environs d'Orthez : Marie, mèrloii, lat. « margula, meruia », sont malle, mèllou, marne, merle.— 7i'w/fî(Aspe), lat. « rarus », rare. Cf. fr. « crible, autel » ; lat. « cribruni, altare .» Plus fré(iuemment, r tient lieu en béarnaisdoZ^desmots latins: vH^f/vfa, noisette; houri, bouillir; garie, y^owXfApadère, poêle; .
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R finale était complètement muette en<br />
béarnais. Les noms de quelques localités,<br />
Bougarher, Lagor, Lescar, Montaner, Mur,<br />
se prononcent aujourd'hui, certainement<br />
parce que telle eu a été de tout temps la<br />
j)rononciation : Bougarbè, Lago, Lesca,<br />
Montanè, Mu. — Cette consonne muette<br />
fiiçure encore à la fin de quelques mots :<br />
Entier, entier ;inar, mer; par, paire; ser,<br />
soir; sor, sœur. Cor.s, corps, se prononce<br />
aussi COS.<br />
r finale étant muette, et la voyelle o<br />
se prononçant ou fvoj. p. 104), on voit<br />
comment des mots tels que anior, amour;<br />
calor, chaleur; ,^0/", fleur; /;«s/or, pasteur,<br />
sont venus amou, calnu, flou,pastou.<br />
On écrivait sans r : — Socos, secours;<br />
coos, cours; os,oos, ours. Aujourd'hui encore<br />
on dit fiecous, cons, ous.<br />
Les voyelles a, e, étaient souvent doublées<br />
lorsque r finale muette no s'écrivait<br />
pas ; ainsi l'on trouve : Baquerar, vacher ;<br />
par, paire; hordaler, ft^rmier; diwr, denier,<br />
et, tout ensemble: Daqmraa, paa, hor-<br />
dalee, dinee ; (aa, ee, forts).<br />
r, caractéristi(pie des infinitifs, ne produisait<br />
anciennement aucnnearticulation;<br />
on écrivait: Pet^car, pêcher; /;Zrm/ar, ])lan-<br />
ter; cader, tomber; audlr, entendre, et l'on<br />
prononçait comme aujourd'hui (r, étant<br />
dis[)arue): Pesai, planta, rjulr, audi.<br />
Dans le corps de quehpies mots, r est<br />
substituée à Z des primitifs latins: Liri,<br />
lis; fiourelh, soleil; pcriipre, paupière. Lat.<br />
(( lilium, soliculiis, palpebra.» — Cf. fr.<br />
« liurler, pùlorin, rossis,^nol » ; lat. « ulu-<br />
lai'e, percf^rinus, lusciuiola. »<br />
Une substitution inverse (^ pour r)a lieu<br />
dans les environs d'Orthez : Marie, mèrloii,<br />
lat. « margula, meruia », sont malle,<br />
mèllou, marne, merle.— 7i'w/fî(Aspe), lat.<br />
« rarus », rare. Cf. fr. « crible, autel » ;<br />
lat. « cribruni, altare .»<br />
Plus fré(iuemment, r tient lieu en béarnaisdoZ^desmots<br />
latins: vH^f/vfa, noisette;<br />
houri, bouillir; garie, y^owXfApadère, poêle;<br />
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