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Le moustique Culex pipiens, vecteur potentiel des virus ... - Toubkal

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1.1.2. Réceptivité au VFVR<br />

Des femelles de la souche Cx. <strong>pipiens</strong> ”Tabarka” ont été exposées à un repas<br />

infectieux contenant du VFVR à 10 8,5 UFP/mL. <strong>Le</strong>s résultats obtenus sont présentés<br />

dans la figure 24B. <strong>Le</strong> VFVR est détecté à partir de J3 après l’infection avec un TT<br />

de 10% et 1,3 ± 0,2 log10UFP/salive. <strong>Le</strong> TT reste stable jusqu’à J14 pi pour atteindre<br />

son maximum à J21 pi qui est de 40%. Parallèlement à cela, le nombre moyen de<br />

particules virales dans la salive est à son maximum à J6 avec 1,6 ± 0,4 log10 UFP et<br />

diminue progressivement de J9 à J21. Pour les populations récoltées sur le terrain,<br />

les taux d’infection disséminée (TID) et de transmission (TT) ont été estimés à J14 et<br />

à J21 pi.<br />

<strong>Le</strong>s populations ont été exposées à un repas infectieux contenant du VFVR à<br />

10 8,5 UFP/mL. Quatorze jours après infection, 69,2% <strong>des</strong> populations testées (9/13)<br />

développent une infection disséminée avec <strong>des</strong> TID variant de 6,2% à 38,1% (Figure<br />

26A). Parmi les 9 populations ayant <strong>des</strong> TID positifs, 77,8% (7/9) présentaient <strong>des</strong><br />

salives infectieuses avec <strong>des</strong> TT allant de 10% à 47,1% (Figure 26B). Pour les<br />

populations A1-AU (Algérie-Timimoune autogène) et T1-AN (Tunisie-Tabarka<br />

anautogène), le <strong>virus</strong> a pu disséminer chez les femelles au-delà du tube digestif mais<br />

n’a pas pu infecter les glan<strong>des</strong> salivaires et se concentrer dans la salive. <strong>Le</strong>s<br />

populations AU et AN, ne montrent pas de différence significative en ce qui concerne<br />

les TID et les TT (test exact de Fisher: p>0,05) à l’exception de la population T1 pour<br />

les TT (test exact de Fisher: p=0,004). Par ailleurs, la plupart <strong>des</strong> TT positifs sont<br />

observés chez les femelles AU (6 populations AU et une seule AN) avec un nombre<br />

de particules virales qui varie de 0,6 ± 0,5 log10UFP à 1,7 ± 0,7 log10UFP/salive<br />

(Figure 26C).<br />

En augmentant la période d’incubation extrinsèque de 14 à 21 jours, on note que<br />

78,6% <strong>des</strong> populations testées (11/14) développent une infection disséminée dont<br />

les taux varient de 5% à 36% (Figure 26D). 91% (10/11) <strong>des</strong> populations<br />

présentaient <strong>des</strong> salives infectées. <strong>Le</strong>s TT varient de 6,2% à 50% (Figure 26E). De<br />

plus, aucune différence significative entre les femelles AU et AN n’a été observée<br />

quand on compare les TID et les TT (test exact de Fisher: p>0,05). Sur la totalité <strong>des</strong><br />

populations testées, 78,6% (11/14) présentaient <strong>des</strong> particules virales dans leurs<br />

salives dont le nombre varie de 0,3 log10UFP à 2,4 log10UFP/salive (Figure 26F).<br />

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