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COURRIER
Vos lettres ou E-mails sélectionnés et présentés par Noureddine Jouhari
Cette rubrique est la vôtre. C’est un espace ouvert pour les lecteurs. Faites-nous
part de vos réactions, remarques ou suggestions par courrier à: Maroc Hebdo
International, 4 Rue des Flamants, Riviera, ou par e-mail à: jouhari@marochebdo.press.ma.
Pour la peine capitale
Certes, je n’abonde pas dans le sens
d’abolir la peine de mort (Maroc
Hebdo n°706) sous la plume de
Mustapha Sehimi. En bon marocain,
croyant très fort en Dieu et musulman
pratiquant, j’adhère totalement à la thèse
de la peine de mort revendiquée par le
Président américain George Bush contre
les assassins qui tuent à tire-larigot. J’ai
appris que l’on peut tuer pour cinq ans
de prison. Sachant sciemment qu’un
Tribunal de Pau a condamné un militaire
français à 5 ans d’emprisonnement
pour le meurtre du Marocain Driss
Lacroussi, 53 ans, le 29 septembre 1995.
Il m’a été donné de constater pendant
mon séjour aux USAque la peine capitale
dissuade incontestablement de com-
Pourquoi Izzou ?
Izzou par-ci, Izzou par là. Toute la presse ne
parle que de ce commissaire chargé de la sécurité
des palais royaux incarcéré pour accointance
avec Chrif Bin El Ouidane, un narcotrafiquant
notoire. Les gens du Nord savent comment les
liens sont tissés et se demandent pourquoi aujourd’hui
et pas avant. En tout cas, mieux vaut tard
que jamais, mais espérons que le processus aille
jusqu’à la fin.
Aziz Bennis - Fès
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mettre des crimes crapuleux. Des pays
ayant vécu dans la crainte des crimes
abominables ont rétabli la peine de mort
après plusieurs années de débats passionnés.
Mais encore faut-il choisir la
méthode ou le mode d’exécution en
remplaçant pendaison en place publique
ou peloton d’exécution par l’injection de
produit mortel ou par l’électrocution,
voire par vidange de sang lequel sera
utile pour les transfusions. Quiconque
est reconnu coupable de meurtre doit
payer cher, hormis dans la notion de
légitime défense. Vu la recrudescence
des crimes au Maroc, je juge opportun
que des mesures ciblées et musclées de
lutte contre la criminalité s’imposent
dorénavant plus que par le passé.
Étant littéralement contre les prisons
chic, et les établissements pénitentiaires
de luxe avec air conditionné, télévision
en couleur, l’Internet, voire la honte des
mariages et des naissances dans les cellules
aux criminels, je trouve édifiant
de soulever le sujet sur la peine capitale.
À telle enseigne que la peine de
mort pose réellement, en terme clair, un
problème d’actualité y compris le terrorisme
dont se plaignent les États du
monde entier et que condamne la société
internationale.
Ali Alaoui - Salé
© Ph..DR
Des Algériens antipolisario,
il y en a !
Tout d’abord, un grand bonjour
à toutes mes soeurs et à tous
mes frères Marocains.
Cet été, j’ai effectué un séjour dans
mon pays, l’Algérie, après neuf
longues années d’absence. J’y ai
rencontré pas mal de monde et y ai
constaté pas mal de choses concernant
les relations algéro-marocaines.
Tout d’abord, malgré tous les
clivages d’ordre politique, voire
idéologique existant entre
l’Algérie et le Maroc, mes compatriotes,
dans leur immense majorité,
admirent et le peuple frère
marocain et la culture marocaine.
Beaucoup de mes compatriotes
estiment que le Polisario n’a fait
qu’envenimer les relations entre
les deux grandes nations du Grand
Maghreb sans lesquelles celui-ci
ne peut exister. Ainsi, ils ne font
que rejoindre les regrettés Ferhat
Abbas et Mohamed Boudiaf, grand
ami du Maroc. A propos de Ferhat
Abbas, il est bon de savoir qu’en
pleine guerre dans les années 70,
il estimait qu’il était dangereux
pour l’Algérie de sceller une
alliance avec le Polisario qui est, de
par sa substance même, contrenature.
Un proche m’a même avoué que
si le Polisario est présent à Tindouf,
ce n’est que par la bénédiction de
certains décideurs, qui voient leur
intérêts avant tout et non celui des
peuples algérien et marocain. ❏
Lakhdar Boussaha
Algérien
Soyaux, France.
Maroc Hebdo International N°713 du 29 Septembre au 5 Octobre 2006