EN BREF... - Maroc Hebdo International

Programmes TV
Film : Shaft. Une nuit, à New York. Un Noir gît sur le trottoir
d'un bar de Manhattan, le crâne fracassé. Il ne faut que
quelques instants à l'inspecteur John Shaft pour mettre la
main sur le coupable : Walter Wade Jr., arrogant rejeton d'un
puissant promoteur immobilier, qui plaide cyniquement la légitime
défense. La petite amie de la victime, elle, affirme qu'il
s'agit d'un crime raciste.
L'ennui, c'est que le seul témoin, une serveuse du bar, s'est
volatilisé. Libéré peu après sur caution, Wade Jr. en profite
pour s'enfuir en Suisse. Quant à Shaft, qui a eu le tort de frapper
le prévenu, il est muté dans un commissariat de Harlem.
Mais quand, deux ans plus tard, Wade remet le pied aux
Etats-Unis, il le cueille aussitôt... Une série B très ordinaire,
affligée d'une intrigue faiblarde, de scènes d'action bâclées.
On appréciera la féline nonchalance de Samuel L. Jackson.
Dimanche 1 octobre sur Tf1 à 21h25.
Documentaire : Thank you, Katrina. Le 29 août 2005, l'ouragan
Katrina ravageait la Nouvelle-Orléans, laissant derrière
lui plus de 1800 morts et au moins 1200 disparus. Des
milliers d'habitants, pour la plupart noirs et pauvres, furent
alors évacués vers Houston, Dallas, Memphis...
Aujourd'hui, plus d'un an après la catastrophe, la majorité de
ces citoyens n'ont toujours pas retrouvé de toit, victimes de
la fin du système de logement social, de l'augmentation des
loyers et de la possibilité légale pour les propriétaires de les
Labass ?
Maroc Hebdo International N°713 du 29 Septembre au 5 Octobre 2006
© Ph.DR
A VOS POSTES
abass, Walou Bass» est l'une
«L de ces sitcoms qui viennent
quelques rires forcés à un public blasé
par le torrent de médiocrité qui
chaque Ramadan meubler notre pay-
s'est déversé sur nous en ce Ramadan.
sage audiovisuel. C'est l'histoire d'un
Mais là où le bât blesse, c'est lorsque,
septuagénaire nostalgique, infirmier
dans cette même sitcom, on retrouve
retraité et vétéran de la guerre
notre gloire nationale de la chanson,
d'Indochine qui vit constamment dans
Abdelouahab Doukkali! Certes, ce
ses souvenirs. Sa vie bascule lorsqu'il
n'est pas la première fois que
reçoit dans son somptueux Riyad son
Doukkali montre le bout de son nez
frère Labass, émigré de retour au pays
pointu dans une production maro-
avec sa famille. Diffusée chaque jour
caine. Il lui est en effet déjà arrivé de
à 20h10 sur 2M, cette série regroupe
jouer les guest stars. Mais, cette fois-
une belle brochette d'acteurs marocains,
aussi doués les uns que les aut-
Abdelouahab Doukkali
ci, c'est pour de bon. Abdelouahab
tient les premiers rôles. Très malres.
Il s'agit notamment du revenant Mohamed El adroitement. Et ce n'est pas joli à voir. Quelle mouche
Habachi, qui signe ici un retour mitigé, de Malika El l'a piqué? Que diable vient faire l'auteur de l'inoublia-
Omari et Amina rachid, deux grandes dames qui ont ble «Mersoul El Hob» dans cette mascarade télévi-
marqué l'histoire du théâtre marocain, ainsi que des très suelle? Pourquoi et comment s'est-il laissé corrompre?
prometteurs Fatine Youssoufi et Mustapha Atrassi. En attendant d'improbables réponses à ces questions,
Jusque-là, tout semble normal. On ne va pas reprocher chaque fois que je vois Doukkali en œuvre, j'ai envie
à El Habachi de gagner sa croûte d'acteur en acceptant de lui crier: Non Abdou, va-t-en, tire-toi, que je ne t'y
de jouer dans une sitcom de bas étage. Il ne fait que son revoie plus! En vain. Le bougre semble même se com-
boulot. D'autant plus que, de temps à autre, «Labass, plaire dans son nouveau rôle de comédien raté. Labass❏
Walou Bass» parvient tant bien que mal à arracher
MEL
expulser sans préavis... Stigmatisant les carences du gouvernement
américain autant que le racisme, un reportage qui
suscite la révolte. Dimanche 1 octobre sur Arte à 21h30.
Enquête exclusive. Quelques jours avant la fin de son mandat,
le gouverneur républicain de l'Illinois George Ryan prend
une décision historique.
Le 10 janvier 2003, cet ancien et fervent défenseur de la
peine capitale commue 167 condamnations à mort en prison
à perpétuité. Et il gracie quatre détenus. Ce revirement, motivé
par la hantise de l'erreur judiciaire, a sauvé la vie de Gary,
Aaron, Leroy et Madison. Comment ces prisonniers ont-ils
réussi à reprendre le cours de leur vie après avoir attendu si
longtemps dans le couloir de la mort ? Dimanche 1 octobre
sur M6 à 20h55.
Film-documentaire : Carnets d'un combattant kurde. Elevé
en Allemagne, Akif a rejoint en 1999 les rangs du PKK, le
Parti des travailleurs du Kurdistan, qui se dresse contre l'oppression
turque. Depuis l'arrestation de leur leader, les troupes,
réfugiées dans les montagnes, sont quelque peu désemparées.
Akif sert de guide et de traducteur au réalisateur du
documentaire. Il tient aussi un journal intime lu en voix off...
La résistance kurde vue de l'intérieur, dans un documentaire
souvent anecdotique qui peine du coup à donner une vision
globale du conflit. Sur Arte, le lundi 2 octobre à 20h05.
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