EN BREF... - Maroc Hebdo International

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Bank Al Maghrib sonne l’alarme contre les hausses des prix
Vers la dévaluation?
Abdellatif Jouahri, Wali Bank Al Maghrib.
Le dirham marocain est-il
malade? C’est la question que
se sont posée et se posent toujours
les économistes de notre pays,
depuis voilà deux ans, en faisant allusion
à la nécessité d’une dépréciation de
la monnaie nationale qui ne va pas tarder
à venir. Aujourd’hui, elle refait surface
au lendemain de la mise en garde
exprimée par Bank Al Maghrib contre
la politique des hausses des prix, pratiquée
au niveau des différents produits
de consommation, aggravant ainsi l’inflation,
déjà mal en point.
Élection du Conseil maroco-russe
Les relations d’affaires entre le Maroc et la Russie vont
bon train. Le Conseil d’affaires maroco-russe s’est réuni
le 22 septembre dernier pour la constitution de son bureau
et de ses commissions. Ainsi, après l’élection de
Mohamed Younès Lahlou, Président de la partie marocaine
du Conseil d’affaires maroco-russe, les membres
du conseil ont voté unanimement pour Chafik Rachadi,
Driss Nokta et Driss Lâachfoubi comme vice-présidents.
Les analystes de la Banque centrale
durcissent le ton en affirmant que cette
spirale peut provoquer, à terme, un repli
grave dans le circuit économique national.
Quid alors de l’incidence sur le dirham?
Une chose est sûre, en tout cas: quand
les prix augmentent, l’inflation explose.
Dans ce cas, ce n’est pas le dirham qui
perd de la valeur, mais le pouvoir d’achat
des consommateurs qui s’étiole.
N’ayant plus les capacités financières
d’acheter des biens, les consommateurs
vont droit à la faillite. Les entreprises
EN BREF…
Maroc Hebdo International N°713 du 29 Septembre au 5 Octobre 2006
FINANCE
aussi, quand leurs produits ne trouvent
plus preneurs sur le marché local.
Le problème se pose donc quand celles-ci
veulent exporter pour écouler
leurs produits. Pour être compétitif sur
le marché international, les entrepreneurs
ne cessent de répéter à qui veut
bien les entendre qu’il faut procéder à
une dévaluation du dirham. C’est le
seul moyen qui leur permettra de
concurrencer les géants économiques de
ce monde comme la Chine et l’Inde.
Le débat réapparaît, certes, mais il n’a
pas encore atteint le niveau à partir
duquel une décision pourrait enfin avoir
lieu. Les industriels du textile l’ont
exigé, il y a quelques mois, avançant le
risque de faillite qui guette leurs entreprises
si une décision officielle n’est
pas prise. Mais, depuis quelque temps,
ils se sont calmés, lorsqu’ils ont constaté
une hausse significative de leurs
exportations. Toujours est-il, le dirham
marocain est toujours estimé surévalué.
Le dévaluer revient à augmenter
les exportations et donc à faire plaisir
aux entreprises qui vendent à l’étranger.
Mais, ça va avoir un impact inflationniste
considérable sur le marché marocain.
Fathallah Oualalou, ministre des
Finances et de la Privatisation, pour sa
part, ne cesse de démentir une telle
action en avançant qu’elle est à double
tranchant: d’un côté, elle va doper
nos exportations, mais de l’autre, elle
va provoquer un renchérissement de
la vie. ❏ AA
Le secrétariat général a été quant à lui confié à Moustafa
Grana, qui s’est vu par ailleurs attribué la présidence de
la commission de communication et des relations
extérieures. En outre, Najia Lahrichi et Malika
Benslimane occuperont respectivement les postes de
secrétaire générale adjointe et de trésorière. Enfin,
Mohamed Halifi a été élu trésorier-adjoint. Les élections
en question se sont déroulées au siège de la Chambre de
Commerce, d’Industrie et de Services de Casablanca.
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