EN BREF... - Maroc Hebdo International
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ÉCONOMIE<br />
En 2007, le taux de croissance du Produit Intérieur Brut se<br />
situerait autour de 3,5%. Ce rythme d’évolution, en dépit de<br />
sa faible amplitude, reflète un fort dynamisme conjoncturel.<br />
Des prévisions<br />
optimistes<br />
L’année 2007 s’annonce sous de<br />
bons augures selon le Centre<br />
marocain de Conjoncture<br />
(CMC) qui prévoit une hausse du taux<br />
de croissance du Produit Intérieur Brut<br />
(PIB) de l’ordre de 3,5% en termes réels.<br />
Ce rythme d’évolution, selon les<br />
conjoncturistes du centre, en dépit de<br />
sa faible amplitude, reflète un fort dyna-<br />
misme conjoncturel comparé<br />
à la performance réalisée<br />
au cours de l’exercice<br />
2006.Cette prévision s’appuie<br />
sur l’observation des<br />
tendances amorcées en 2006, qui se<br />
résumeraient pour l’économie marocaine<br />
en un renforcement du cycle de<br />
croissance.<br />
L’évolution ainsi décrite se fonde sur<br />
l’intervention d’un certain nombre de<br />
facteurs favorables. Il s’agit en premier<br />
lieu de la confiance recouvrée des opérateurs<br />
économiques et des programmes<br />
de mise à niveau du secteur privé<br />
initiés par les pouvoirs publics. Le<br />
deuxième facteur serait le maintien de<br />
bonnes perspectives de la croissance de<br />
l’économie mondiale.Le CMC préconise,<br />
dans son premier jeu d’hypothèses,<br />
une croissance du PIB mondial de l’ordre<br />
de 4,7%. Le commerce international<br />
devrait connaître sur cette base une<br />
progression remarquable d’environ 8%.<br />
Les autres hypothèses conventionnelles<br />
retenues dans ce cadrage macroéconomique<br />
tablent sur un cours de<br />
pétrole moyen de 65$, une inflation<br />
externe du même niveau que celui de<br />
l’année en cours et une légère réévaluation<br />
de la monnaie nationale par rapport<br />
au dollar et une parité favorable du<br />
38<br />
Les ventes à l’extérieur,<br />
un enjeu majeur<br />
dirham vis-à-vis de l’euro. D’après les<br />
appréciations des opérateurs économiques,<br />
un regain d’activité relatif dans<br />
l’industrie pourrait s’installer, mais la<br />
croissance du secteur ne dépasserait<br />
guère le taux de 3,5%. Quant au secteur<br />
des bâtiments et travaux publics,<br />
sa valeur ajoutée en termes réels devrait<br />
continuer à progresser avec le même<br />
Concernant les exportations, pour<br />
l’an 2007, elles connaîtraient un<br />
relèvement substantiel.<br />
dynamisme de l’année en cours, les activités<br />
du tertiaire afficheraient, quant à<br />
elles, une évolution de l’ordre de 5%.<br />
Du côté de la demande, la consommation<br />
des ménages afficherait un accroissement<br />
en valeurs courantes de l’ordre<br />
de 7,3%. La consommation des administrations<br />
publiques en valeurs nominales<br />
progresserait, quant à elle, à un<br />
rythme légèrement inférieur à celui<br />
qu’elle devrait connaître au terme de<br />
l’an 2006, soit environ 3,9%.<br />
Dans le cadre de l’amélioration de ces<br />
perspectives de demande, la formation<br />
brute de capital fixe enregistrerait un<br />
taux d’accroissement en valeurs courantes<br />
de 10%. Concernant les projections<br />
des échanges extérieurs du <strong>Maroc</strong><br />
pour l’an 2007, les ventes à l’extérieur<br />
connaîtraient un relèvement substantiel<br />
en valeurs nominales de l’ordre de<br />
12,3%. Les importations devraient enregistrer<br />
un taux d’environ 11%. Pour<br />
cette année 2007, l’inflation<br />
mesurée par l’indice du coût de<br />
la vie serait contenue et ne<br />
dépasserait point les 3%. En<br />
matière d’emploi, le taux de chômage<br />
au niveau national baisserait d’un<br />
demi point par rapport à celui prévu<br />
pour 2006. Les industries manufacturières<br />
progresseraient, quant à elles, à<br />
un rythme plus soutenu que celui de<br />
l’exercice précédent, soit un taux de<br />
croissance en volume dépassant le cap<br />
des 4%. Il en est de même des secteurs<br />
du transport, des télécommunications<br />
et des autres services marchands dont les<br />
niveaux d’activité seraient soutenus par<br />
une demande finale interne et externe<br />
plus vigoureuse.❏<br />
Driss Aïssaoui<br />
© Ph.DR