Le Tre Fasi - Fuoco Sacro

à cause de la présente grandé pureté du Composé, la pourriture ne peut
avoir place dans ce regime.” Voici donc, dans la marge de son exemplaire
du Philalèthe, ce que Newton écrivit en notule, et qui se rapporte aux deux
passages que nous venons de rapprocher: “Ici Flammel semble imbiber
une ou deux fois”
AEX, 248:
“...LE SYMBOLISME DE LA COLOMBE A TRAIT AU SECOND OEUVRE,
- tutte le colombe? Anche quella di Piccolpassi?- dont les voyages du
blanc volatile ouvrent l’entrée. C’est l’office de la colombe auprès de Noé, de
lui apporter le témoignage matériel d’une nouvelle période que constituent
l’évapo- ration des eaux et le desséchement du sol.
Dans cette deuxième catégorie d’opérations,-Cosa significa? Nella seconda
Opera abbiamo diversi tipi di operazioni successive? Potrebbe pure essere,
perché prima è stato detto di imbibere due volte, e qui si parlerà fra breve
di sette reiterazioni- le but que l’artiste se propose d’atteindre est l’entière
et parfaite purification de la terre philosophale. Elle est obtenue par
lévigations ignées, abon- dantes et successives, dont sont l’allégorie les
cataractes du Déluge, et que suit un nombre égal de dessiccations.
Vers la septième réitération du processus, c’est a-dire vers le septième jour,
la terre, qui était noire et obscure, tout au début, revet une couleur blanche et
de plus en plus brillante.
Par ces affusions répétées, (quindi queste non sono solo due; cfr. appena
più sopra) que Flamel désigna sous le nom de LAVEURES, l’esprit s’unit
aux portions pures du corps mercuriel, tandis que les parties grossières
hétérogènes et adustives se trouvent sèparées.
Questa fase sarebbe la famosa “pacificazione dei contrari” L’ensemble des
opérations aboutissant à la balncheur par laquelle se termine le second oeuvre
fit l’objet de l’un des douzes travaux d’Hercule... le nettoyage des écuries
d’Augias, eseguito deviando il corso del fiume Alfeo.
Ainsi l’operateur ne sera pas surpris, devant la recommandation des
Philosophes de “faire passer sur la terre toutes les eaux du Déluge”, ni
devant celle d’Arnauld, en particulier, selon laquelle”il faut foison d’eau”.
L’artiste se trouvera bien, en conséquence, de constituer une assez forte
réserve de l’élément liquide.
En chassant le corbeau et en donnant, A DEUX REPRISES, l’essor à la
colombe, qui est le candide emblème de l’Esprit-Saint, Noé prouve qu’il
tient en main la CLEF de l’opération essentielle. Car “faire voler l’aigle”
ou provoquer l’envol de la colombe, sont des expressions identiques,
applicables toutes deux au secret qui nous occupe.
Grace à cette CLEF, que peu d’artistes se peuvent flatter de posseder,
le patriarche est en mesure d’ouvrir le grand livre de la Pierre, que ferment
les sept sceaux, seulement rompus, un à un, par la colombe. Mais celle-ci,
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