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Le Tre Fasi - Fuoco Sacro

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afin que la nappe mercurielle ne passe pas dans la terre inférieure, que nous<br />

avons précédemment calcinée et qui doit rester, médiocrement saturée, en<br />

une sorte de fonte spongieuse et résistante à toute nouvelle absorption.<br />

Tout cela est possible, à condition de maintenir le triple artifice que nous<br />

préciserons et qui consiste dans les proportions, l’ordre d’intervention et le<br />

palier maximum de chaleur.”<br />

Quindi vi sono, ovviamente, proporzioni piuttosto precise, ma anche un<br />

certo ordine nel modo di procedere, per cui “il trio” degli ingredienti<br />

non si deve mettere così assieme fin dall’inizio nel crogiolo freddo. In<br />

particolare io ritengo che il vetriolo debba essere messo non prima che<br />

il mercurio sia ben liquefatto, analogamente a quanto avviene di<br />

solito nelle vecchie ricette chimiche (cfr: Glaser, <strong>Le</strong>mery etc...) dove il<br />

nitro viene posto in opera solo dopo perfetta liquefazione degli altri<br />

ingredienti.<br />

La temperatura di reazione sembra che non debba superare i 500 gradi<br />

vedi giusto qui sotto, anche se il punto di fusione dell’antimonio metallico<br />

è di 630 gradi. <strong>Le</strong> sue leghe ed i minerali fondono prima. Cfr sopra però il<br />

quarto grado del fuoco in Fulcanelli, ben più vigoroso: 1200 gradi.<br />

“Dans son ètat de fermeté pateuse, la terre se refuse à la liquéfaction<br />

dans laquelle entre notre mercure, vers la limite de 500 dégrés. Appréciation<br />

calorique dont nous avons tellement l’habitude, que nous n’en demandons<br />

plus la vérification à notre bien désuet pyrometre à canne.<br />

Donc, pour ce deuxième oeuvre, le “tour de main” est nécessaire; il faut<br />

connaitre le procédé secret, le TRINC, comme l’appelait François<br />

Rabelais, c’est-à-dire le TRUC ARGOTIQUE. Jusqu’à ce que l’artiste l’ait<br />

acquis, le temps est long des efforts sans cesse renouvelés, des essais<br />

répétés que nous avons connus nous-meme et qui, le plus souvent, ne<br />

conduisent qu’au désarroi; qu’à l’inexprimable gachis d’un décevant<br />

bourbier, apparemment inévitable.<br />

Que l’opérateur se rappelle que la terre aride, ou plutot assoiffée, absorbe<br />

l’eau jusqu’à la satiété; qu’il se souvienne de l’axiome des auteurs, selon<br />

lequel LE SEC BOIT AVIDEMENT SON HUMIDE...Quant à la proportion<br />

de l’eau vis-à-vis de la terre,... la première doit etre, en poids, le double de<br />

la seconde...Quelle que soit l’importance de l’eau, elle ne devra pas etre<br />

versée, en une seule fois, sur la terre qui est trop dans l’attente de s’en<br />

inonder. Il importe à l’artiste, qui en est averti, qu’il découvre l’artifice<br />

grace auquel la terre se satisfasse de son propre poids en eau, de telle<br />

manière aussi que l’excédent ne puisse plus la pénétrer et se maintienne<br />

désormais, dans son intégrité, à la superficie.<br />

Entre les deux parties, saline et mercurielle, en parfaite fusion, l’une audessus<br />

de l’autre, la trasmission spirituelle est assurée. La terre suffisamment<br />

pénétrée, libère son soufre ou, si l’on veut, son esprit qui passe dans le bain<br />

de mercure sus-jacent, en conséquence de cette propriété, que possède<br />

w w w . e p i s t e m e . i t

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