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05.06.2013 Views

Fig. 128. — Extrémité d'une racine de Penstemon grossie iO fois pour montrer les poils absorbants en rapport avec les particules du sol. 2a. Accroissement de la racine. — La racine ne s'allonge que dans une région assez courte et voisine du sommet, cette région de croissance ne dépasse pas 1 centimètre de longueur. L'expérience que nous allons rapporter permet de vérifier ce principe avec toute la rigueur désirable. Sur une jeune racine végélant dans l'air humide, on trace à l'encre noire des traits distants de 1 centimètre et on les numérote de 1 à 10, par exemple, à partir de la pointe. Au bout de quelques jours, on constatera que le premier intervalle, celui qui sépare la pointe du premier trait, est le seul qui se soit accru, les autres intervalles ont conservé leurs longueurs relatives. On divisera ensuite le premier centimètre en 10 millimètres, numérotés de même de 1 à 10 à partir du sommet. Au bout de vingt-quatre heures, on pourra se rendre compte de la croissance accomplie. On observera alors que les 10 e , 9 e , 8 e et 7 e divisions ont peu grandi, que les 6 e et 5 e se sont augmentées sensiblement, les 4 e , 3 e et 2 e se sont beaucoup accrues, surtout Ja 3 e et la 2 e , et que la première a à peu près suivi l'accroissement de la 5 e Les conditions extérieures demeurant favorables, l'allongement d'une racine se poursuit indéfiniment. A mesure qu'il se produit,

LES RADICELLES. 77 la région des poils se maintient à égale distance de la pointe et s'enfonce dans le sol. Toute la partie terminale jeune d'une racine ne subit donc pas de variations ; la partie vieille reste nue et devient de plus en plus longue. Il existe toutefois des plantes chez lesquelles la croissance de la racine est éphémère; dès que l'allongement à pris fin la région des poils atteint la pointe ; souvent la coiffe tombe, la zone pilifère couvre alors le sommet; puis, comme les poils sont euxmêmes caducs, la racine devient peu à peu entièrement nue. A ce moment, elle commence à se détruire ou tombe. L'accroissement d'une racine n'a pas lieu avec la même vigueur suivant toutes les génératrices qu'on peut mener sur sa surface. Il en existe une suivant laquelle l'allongement est maximum; mais toutes offrent successivement le maximum d'allongement : il s en suit que la région de croissance se courbe continuellement et que la pointe décrit une ellipse. En décrivant son ellipse le sommet s'allonge-, et, se déplace sur une hélice vers le bas. Il s accomplit ainsi un mouvement de vis qui contribue beaucoup à la pénétration dans le milieu extérieur. Sur une même lige ou sur une même feuille, plusieurs racines peuvent prendre naissance en des poinls voisins; il arrive alors fréquemment qu'elles se soudent en une seule masse, elles deviennent concrescentes. La forme aplatie ou anguleuse des racines concrescentes et les sillons qui en parcourent la masse décèlent leur véritable origine. 26. Radicelles. — Lne racine ayant acquis un certain allongement, peut se ramifier Vers le point d'attache avec la tige ou la feuille, c est-à-dire a la base de la racine, se montre une protubérance de la surface ; de cette protubérance, s'échappe bientôt un filament blanc muni d'une coiffe et d'une zone pilifère qui se meut comme nous Lavons dit plus haut. Ce filament a donc les caractères extérieurs d'une racine, mais il s'allonge horizontalement parce que la pesanteur est presque sans action sur lui. C'est une racine de deuxième ordre, née à l'intérieur de la première; la protubérance d'où elle est sortie forme souvent a la base une sorte de boutonnière (fig. 120; Il peut en naître de la même façon un grand nombre (fig. 130;, elles sont de plus en plus jeunes et de plus en plus courtes de la base au sommet. On comprend alors que l'ensemble des racines secondaires ou radicelles de la racine principale, forme un cône dont celle-ci (pivot) est l'axe. Lorsque le pivot a une croissance de longue durée, les racines de second ordre sont en grand nombre; la croissance de celles-ci

Fig. 128. — Extrémité d'une racine de Penstemon grossie iO fois pour montrer les poils<br />

absorbants en rapport avec les particules du sol.<br />

2a. Accroissement de la racine. — La racine ne s'allonge<br />

que dans une région assez courte et voisine du sommet, cette<br />

région de croissance ne dépasse pas 1 centimètre de longueur.<br />

L'expérience que nous allons rapporter permet de vérifier ce<br />

principe avec toute la rigueur désirable.<br />

Sur une jeune racine végélant dans l'air humide, on trace à<br />

l'encre noire des traits distants de 1 centimètre et on les numérote<br />

de 1 à 10, par exemple, à partir de la pointe. Au bout de<br />

quelques jours, on constatera que le premier intervalle, celui qui<br />

sépare la pointe du premier trait, est le seul qui se soit accru,<br />

les autres intervalles ont conservé leurs longueurs relatives.<br />

On divisera ensuite le premier centimètre en 10 millimètres,<br />

numérotés de même de 1 à 10 à partir du sommet. Au bout de<br />

vingt-quatre heures, on pourra se rendre compte de la croissance<br />

accomplie. On observera alors que les 10 e<br />

, 9 e<br />

, 8 e<br />

et 7 e<br />

divisions<br />

ont peu grandi, que les 6 e<br />

et 5 e<br />

se sont augmentées sensiblement,<br />

les 4 e<br />

, 3 e<br />

et 2 e<br />

se sont beaucoup accrues, surtout Ja 3 e<br />

et la 2 e<br />

, et<br />

que la première a à peu près suivi l'accroissement de la 5 e<br />

Les conditions extérieures demeurant favorables, l'allongement<br />

d'une racine se poursuit indéfiniment. A mesure qu'il se produit,

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