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48 LES TISSUS ET LES APPAREILS. 1S. Appareil nourricier. — L'appareil nourricier auquel nous donnons le nom de tréphôme, se subdivise en quatre systèmes : 1° le système absorbant (poils radicaux) ; 2° le système conducteur (vaisseaux du bois, tubes criblés du liber) ; 3° le système assimilateur (parenchyme vert) ; 4° le système de réserve (parenchyme amylacé, oléagineux, inulifère, aqueux, etc.). Nous examinerons successivement chacun de ces systèmes. A. SYSTÈME ABSORBANT. — Les poils radicaux sont portés par la couche externe de la racine jeune, qui prend pour cette raison le nom d'assise pilifère. Les cellules de l'assise pilifère ont la propriété de se développer en longs poils unicellulaires à parois minces toujours cellulosiques ; on peut les observer sur les racines du Haricot ou du Blé que l'on a fait germer dans la Fig. 88. — Poils radicellaires avec particules du sol adhérentes. mousse humide. Les poils radicaux jouent un grand rôle dans la nutrition de la plante ; ce sont eux qui puisent les liquides du sol, ils n'existent que sur les racines des plantes vasculaires. Nous aurons l'occasion de traiter ce sujet en détail, lorsque nous étudierons la structure et les fonctions de la racine (fig. 88). B. SYSTÈME CONDUCTEUR. — Le système conducteur comprend deux sortes d'éléments principaux : les vaisseaux du bois et les tubes cri- IV" )f'" V" V" -II' Fig. 89. — Portion d'une tige de Balsamine (*). blés du liber Ces éléments sont souvent groupés en faisceaux et accompagnés d'éléments accessoires, cellules ou fibres. (*) v, vaisseau annelé. — v', vaisseau spiro-annulaire. — v", trachée. »" et y"", trachées passant à la forme réticulée. — v"". vaisseau réticulé.

APPAREIL NOURRICIER OU TRÉPHÔME. 49 (a). Les parois des vaisseaux du bois sont toujours fortement imprégnées de lignine qui les compose presque exclusivement; leurs ornements sont caractéristiques, ce sont des réticules, des points, des raies, des anneaux ou des spirales plus ou moins longues (fig. 89). Primitivement, les vaisseaux se présentent comme une file de cellules superposées qui résorbent peu à peu leurs cloisons transverses pour se transformer en un tube continu (fig. 90). Dans certains cas la résorption est incomplète, les cloisons cellulaires se perforent mais ne disparaissent pas complètement; dans d'autres, les Fig. 90. — Vaisseaux ponctue- à'Aristolochia sijiho, l'un entier (a,a), montrant les étranglements du- t la reunion des cellules primitives ; l'autre ib yh> coupé longitudinalement et montrant le- bourrelets annulaires, restes des cloisons primitive-. Fig. 01. cellule sifflet. — K\l Ivllll lé lie dell\ ia-culaiie- accolée- en cloisons terminales s'accolent en sifflets et restent eu contact sans se résorber, on dit alors que le vaisseau est discontinu (fig ni). Les premiers vaisseaux formés .sont généralement les plus étroits, ceux qui naissent ensuite sont de plus en plus »ros. Les vaisseaux du bois représentent un tissu mort, ayant pour fonction de transporter la sève brute dans toutes les parties de la plante et particulièrement dans les feuilles où elle se transforme en sève élaborée. (6). Les tubes criblés sont dos vaisseaux à membrane cellulosique dont les éléments primitifs, c'est-à-dire les cellules, se mettent en communication par des orifices étroits pratiqués dans les cloisons transversales ou obliques et simulant une sorte de crible. Ces tubes contiennent des liquides ricltes en azote, qui circulent à travers les cribles pendant l'été. ils appartiennent au liber de la plante. Pendant la période de vie GÉHAKDIN. — Botanique. 4

APPAREIL NOURRICIER OU TRÉPHÔME. 49<br />

(a). Les parois des vaisseaux du bois sont toujours fortement<br />

imprégnées de lignine qui les compose presque exclusivement;<br />

leurs ornements sont caractéristiques, ce sont des réticules, des<br />

points, des raies, des anneaux ou des spirales plus ou moins longues<br />

(fig. 89).<br />

Primitivement, les vaisseaux se présentent comme une file de<br />

cellules superposées qui résorbent peu à peu leurs cloisons transverses<br />

pour se transformer en un tube continu (fig. 90).<br />

Dans certains cas la résorption<br />

est incomplète,<br />

les cloisons cellulaires se<br />

perforent mais ne disparaissent<br />

pas complètement;<br />

dans d'autres, les<br />

Fig. 90. — Vaisseaux ponctue- à'Aristolochia sijiho,<br />

l'un entier (a,a), montrant les étranglements du- t<br />

la reunion des cellules primitives ; l'autre ib yh><br />

coupé longitudinalement et montrant le- bourrelets<br />

annulaires, restes des cloisons primitive-.<br />

Fig. 01.<br />

cellule<br />

sifflet.<br />

— K\l Ivllll lé lie dell\<br />

ia-culaiie- accolée- en<br />

cloisons terminales s'accolent en sifflets et restent eu contact sans<br />

se résorber, on dit alors que le vaisseau est discontinu (fig ni).<br />

Les premiers vaisseaux formés .sont généralement les plus étroits,<br />

ceux qui naissent ensuite sont de plus en plus »ros.<br />

Les vaisseaux du bois représentent un tissu mort, ayant pour<br />

fonction de transporter la sève brute dans toutes les parties de la<br />

plante et particulièrement dans les feuilles où elle se transforme<br />

en sève élaborée.<br />

(6). Les tubes criblés sont dos vaisseaux à membrane cellulosique<br />

dont les éléments primitifs, c'est-à-dire les cellules, se mettent en<br />

communication par des orifices étroits pratiqués dans les cloisons<br />

transversales ou obliques et simulant une sorte de crible. Ces tubes<br />

contiennent des liquides ricltes en azote, qui circulent à travers les<br />

cribles pendant l'été.<br />

ils appartiennent au liber de la plante. Pendant la période de vie<br />

GÉHAKDIN. — Botanique. 4

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