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432 CULTURE DES MICROORGANISMES. stances ; elle est de 6 grammes pour 100 grammes d'eau, pendant la saison froide, et peut s'élever à 15 grammes pendant les chaleurs. Pour préparer la gelée on fait fondre des plaquettes de gélatine dans de l'eau chauffée au bain-marie, l'emploi du feu nu est à éviter. Pour augmenter la qualité nutritive du milieu, on y ajoute 1 p. 100 de glucose pur et de 1 à 2 p. 100 de peptones sèches. On ajoutera, en plus, du bicarbonate de sodium, jusqu'à neutralisation complète de la liqueur. On maintient le bain-marie à l'ébullition pour coaguler les matières albu^ minoïdes. On peut filtrer sur un entonnoir ordinaire, ou à l'aide d'un entonnoir bain-marie (fig. 514) qui maintient le produit liquide et accélère l'opération. Cet entonnoir est en cuivre, on place dedans un second entonnoir en verre, et l'espace qui les sépare est rempli d'eau ; l'entonnoir de cuivre porte, inférieurement, un tube métallique qu'on chauffe ; Fig. su. - Entonnoir bain-marie. par ce moyen l'eau qui entoure l'entonnoir de verre prend rapidement une température élevée, sans aller, toutefois, à l'ébullition. L'appareil peut se modifier ainsi : le gaz destiné à chauffer arrive par le tube h, il chauffe l'espace compris entre les entonnoirs de cuivre a, et de verre c (fig. 51S). Ou bien par le tube 6 on verse de l'eau chaude qui s'échappe par le robinet r, la gélatine claire coule en cl et, par la pince à pression f, passe dans les récipients tels que g ; un tube latéral e est fermé avec du coton pour arrêter les germes étrangers. Les gelées bien préparées fondent à des températures variant avec la quantité d'eau qu'elles renferment. On peut prendre 23° comme terme moyen. Lorsque, après des filtrations nombreuses, les milieux de gélatine conservent une apparence opaque, on les clarifie au blanc d'œuf ; c'est-à-dire qu'on fond la masse et qu'on y ajoute un peu de blanc d'œuf battu; on agite le mélange et on chauffe jusqu'à ébullition du bain-marie.
MILIEUX DE CULTURE. 433 On peut préparer encore des gelées au jus de viande ; la colle de poisson ne donne que de mauvais produits. MILIEUX DE CULTURE A LA GÉLOSE. — La température relativement nasse a laquelle fond une gelée à la gélatine, rend impossibles le développement de certaines espèces et la multiplication de beaucoup de microorganismes pathogènes. On s'est servi pour remplacer la gélatine, de mucilages végétaux (MiqueP. Une Floridée de la mer des Indes, Gelidium spiriforme, donne une matière mucilagineuse, la gélose (Payen), capable de ^iiiHiiiiHiiinnniiiinnuiiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiuiiiiiiii uuinm F ig. 51'i. — Appareil de (ilIration à fdia.ud. solidifier cinq cents fois son poids d'eau. Cette Algue existe dans le commerce sous le nom de Varech corné. Pour préparer le milieu nutritif, on coupe en morceaux 10 grammes de ce produit, (pi on fait macérer dans l'eau acidulée. On lave ensuite à grande eau, et on plonge l'Algue dans 4 ou 500 grammes d'eau additionnée d'ammoniaque, puis au bout d'un jour, on l'en retire et on la lave. On la jette alors dans 450 grammes d'eau distillée, en ébullition, l'Algue se dissout immédiatement ; le liquide, neutralisé, puis filtré, donne, par refroidissement, une gelée opalescente en masse et, transparente en plaques. On ajoute d'ordinaire à cette gelée, avant la filtration, 1 à 2 grammes de peptones sèches pour 100 de gelée ; le mélange s'effectue GÉRAROIN. — Botanique. 28
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stances ; elle est de 6 grammes pour 100 grammes d'eau, pendant<br />
la saison froide, et peut s'élever à 15 grammes pendant les<br />
chaleurs.<br />
Pour préparer la gelée on fait fondre des plaquettes de gélatine<br />
dans de l'eau chauffée au bain-marie, l'emploi du feu nu est à<br />
éviter. Pour augmenter la qualité<br />
nutritive du milieu, on y ajoute<br />
1 p. 100 de glucose pur et de 1 à<br />
2 p. 100 de peptones sèches. On<br />
ajoutera, en plus, du bicarbonate<br />
de sodium, jusqu'à neutralisation<br />
complète de la liqueur. On maintient<br />
le bain-marie à l'ébullition<br />
pour coaguler les matières albu^<br />
minoïdes.<br />
On peut filtrer sur un entonnoir<br />
ordinaire, ou à l'aide d'un entonnoir<br />
bain-marie (fig. 514) qui maintient<br />
le produit liquide et accélère<br />
l'opération.<br />
Cet entonnoir est en cuivre, on<br />
place dedans un second entonnoir<br />
en verre, et l'espace qui les sépare<br />
est rempli d'eau ; l'entonnoir de<br />
cuivre porte, inférieurement, un<br />
tube métallique qu'on chauffe ;<br />
Fig. su. - Entonnoir bain-marie. par ce moyen l'eau qui entoure<br />
l'entonnoir de verre prend rapidement<br />
une température élevée, sans aller, toutefois, à l'ébullition.<br />
L'appareil peut se modifier ainsi : le gaz destiné à chauffer<br />
arrive par le tube h, il chauffe l'espace compris entre les entonnoirs<br />
de cuivre a, et de verre c (fig. 51S). Ou bien par le tube 6 on<br />
verse de l'eau chaude qui s'échappe par le robinet r, la gélatine<br />
claire coule en cl et, par la pince à pression f, passe dans les récipients<br />
tels que g ; un tube latéral e est fermé avec du coton pour<br />
arrêter les germes étrangers.<br />
Les gelées bien préparées fondent à des températures variant<br />
avec la quantité d'eau qu'elles renferment. On peut prendre 23°<br />
comme terme moyen.<br />
Lorsque, après des filtrations nombreuses, les milieux de gélatine<br />
conservent une apparence opaque, on les clarifie au blanc<br />
d'œuf ; c'est-à-dire qu'on fond la masse et qu'on y ajoute un peu de<br />
blanc d'œuf battu; on agite le mélange et on chauffe jusqu'à ébullition<br />
du bain-marie.